Le succès du Front islamique de salut (FIS) aux élections législatives et le début de la crise en Algérie a projeté le phénomène intégriste sous les feux de l'actualité, dans une polémique opposant adversaires et partisans de ce mouvement, dont bien de Burkinabè ignorent les aspects. Mais c'est justement pour mieux cerner tous les contours divers de ce phénomène, que le Club d'histoire de l'Université de Ouagadougou (CHUO) a organisé une conférence sur le thème : "La montée de l'intégrisme musulman dans le monde".
Après plusieurs marches infructueuses, des habitants de certains quartiers concernés par le projet ZACA (Koulouba et Zanghouetin notamment) s'adonnent actuellement à d'autres types de manifestations. Il s'agit des marches suivies de brûlures de pneus sur la voie publique, de jets de pierres, et de blocages des routes en dehors de toute considération d'heure et de lieux.
Sur invitation du CERFI et de l'AEEMB, deux associations islamiques burkinabè, un célèbre érudit musulman, le Suisse Tariq Ramadan, séjourne au Burkina depuis le 28 juillet dernier. Au regard de son calendrier très chargé, on est en droit de dire que les intellectuels musulmans burkinabè avaient besoin de se ressourcer. Professeur de philosophie en Suisse, M. Tariq entretient la flamme de l'islam à travers de nombreux débats, conférences et publications. L'hôte de l'AEEMB et du CERFI, face aux nombreux préjugés qui entourent l'islam, a le souci de rétablir les faits dans leur contexte. C'est ce que M. Tariq appelle "l'inflation terminologique" qui accable la religion musulmane. Pour lui, en effet, l'islam est l'objet de déformations terminologiques.
La Communauté musulmane de Komséogo dans le département de Salogo au Ganzourgou dispose désormais d'une "mosquée de vendredi". L'inauguration de ce cadre saint a eu lieu le vendredi 28 janvier 2000 à Komséogo.
Le Maouloud, date anniversaire de la naissance du prophète Mohamet, a été célébré au Burkina Faso dans la nuit du dimanche 3 juin au lundi 4 juin 2001. A Ramatoulaye, village situé à 25 km à l'est de Ouahigouya, la présence d'un Cheick (autorité spirituelle) attire chaque année de milliers de fidèles musulmans.
La prière d'Ide al fitr marquant la fin d'un mois de jeûne d'estomac, des organes de sens et du coeur par les musulmans a été célébrée dimanche 16 décembre dernier au Burkina Faso. C'est El Hadj Ibrahim Rouanda, grand Imam de Ouagadougou, qui a dirigé cette prière à la place des Nations (ex- place de la révolution).
Le Stade du 4 Août a accueilli un public important, non pas dans le cadre d'un match de football ou d'un concert musical, mais celui d'un rendez-vous avec l'histoire. En effet, avec la Journée nationale de pardon (JNP), Alain B. Yoda, le président du Comité national d'organisation, a réuni autour des anciens et de l'actuel chef d'Etat burkinabè, des délégations venues de provinces, des représentants de victimes et familles de victimes, des responsables coutumiers, religieux et politiques et bien d'autres personnalités. La messe a été dite par Mgr Anselme T. Sanou, Archevêque de Bobo-Dioulasso, président du Collège de sages et président du présidium de la cérémonie de la JNP. C'est autour de 16h15 que le présidium fit son entrée sur la pelouse du stade du 4 août transformée pour les circonstances en confessionnal. Il était suivi du quatuor des anciens chefs d'Etat.
Ils sont sortis nombreux, les habitants des quartiers Koulouba, Tielpalogho, Peuloghin, Kamsonghin et Zamgouettin pour le meeting organisé par leur comité de concertation contre le projet «Zaca»(mesure d'extension de la zone activités commerciales et administratives de la ville de Ouagadougou). C'était le dimanche 7 octobre dernier à l'école Tielpalogho.
Le Chef de file de l'opposition politique (CFOP) a reçu le 20 mars 2017, à son cabinet à Ouagadougou, une délégation de la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF). Cette rencontre a permis aux membres de la ligue non seulement de présenter leur structure, mais aussi d'inviter le CFOP à privilégier le dialogue et à promouvoir la paix dans toutes ses actions.
Le 3 juin 2018, dans sa résidence à Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Alpha Barry, a offert un repas de rupture de jeûne aux diplomates accrédités au Burkina, aux membres ou responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). C'était en présence de certains ministres et parlementaires burkinabè. Après avoir exécuté la prière de magrib ensemble à la résidence du ministre, les musulmans ont partagé un repas fraternel et prié pour la paix au Burkina.
Le ministre d'Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a entamé depuis le 8 avril 2017, une tournée dans les régions du Nord et du Sahel. Cette tournée a pris fin le 11 avril dernier, dans les locaux du Commissariat central de police et de la garnison de Gendarmerie de Kaya. Simon Compaoré a encouragé et félicité les Forces de défense et de sécurité (FDS) à Kaya, pour leur engagement à protéger la population.
Bientôt, aura lieu le hadj 2017. Les pèlerins burkinabè, à l'instar des autres du monde entier, s'envoleront pour l'Arabie Saoudite, la Terre sainte. D'ores et déjà, le comité d'organisation est à pied d'œuvre pour que l'évènement soit un succès. Du reste, il a animé, le 15 juin dernier, un point de presse au cours duquel assurance a été donnée aux pèlerins que les choses sont déjà bien ficelées. Car, les inscriptions sont bouclées. Et les 7 963 places réservées aux agences de voyage ont été totalement consommées. Selon le président du comité de suivi, tout est mis en œuvre pour que tous les pèlerins qui se sont inscrits, puissent accomplir le 5e pilier de l'islam.
Après les deux attaques terroristes de la semaine dernière dans la province du Soum, signées du chef terroriste burkinabè, Ibrahim Malam Dicko, c'est le pays de Ibrahim Boubacar Kéita qui a fait les frais des hommes de cet obscur prédicateur radical, qui ont attaqué une position de l'armée malienne, le 5 mars dernier, plus précisément à Boulikessi, à la frontière avec le Burkina Faso. Le bilan fait état de onze morts et quatre blessés au sein des Forces armées maliennes (FAMA) dont certains éléments se seraient réfugiés de l'autre côté de la frontière, en territoire burkinabè, pour échapper aux feux nourris des hommes de Malam Dicko. Encore inconnu du grand public, il n'y a pas longtemps, celui-là qui a commencé à faire parler de lui par ses prêches pour le moins enflammés dans le Sahel burkinabè, est en train de construire petit à petit sa renommée au point d'être en passe de devenir l'une des figures de proue du terrorisme dans la sous-région ouest-africaine.
L'information est désormais connue : dans la nuit du 27 au 28 février 2017, dans le Soum au Nord du Burkina Faso, deux commissariats de police ont été pris pour cibles par des individus armés. Cette attaque, revendiquée, selon certaines sources, par Ansaroul Islam, le groupe terroriste dirigé par Malam Dicko, n'aurait fait aucune victime. Des engins auraient été emportés. Des renforts ont été envoyés sur les lieux. Une opération de ratissage est en cours dans ladite localité en vue de retrouver les assaillants. Le Nord du Burkina Faso près de la frontière du Mali, connaît depuis 2015 des attaques d'assaillants qui se retranchent chaque fois en territoire malien, après leurs forfaits. Voilà le communiqué du ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, en rapport avec ces évènements.
Le « mois sacré » du ramadan correspond pour les croyants à quatre semaines de jeûne quotidien, de privations et d'ascèse morale. Il est célébré aux quatre coins de la planète, par l'ensemble des croyants musulmans. A quelques heures de cette période de pénitence, nous avons approché Imam Ismaël Tiendrebéogo qui a bien voulu nous livrer un « petit prêche ». Leader religieux et membre du Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), il revient dans cette interview sur, entre autres, l'origine du jeûne du ramadan, les comportements à observer pendant cette période « sacrée » pour l'islam. Lisez !
Une semaine après l'attaque terroriste du 13 août 2017 de Aziz Istanbul pâtisserie-Café, les Ouagalais ont initié une marche silencieuse, le 19 août dernier, pour rendre hommage aux victimes de cette attaque. Partis du rond- point des Nations unies, ils ont marqué un arrêt au Café Cappuccino, avant de rejoindre le Café Aziz Istanbul où prières et bénédictions ont été dites à l'endroit des victimes tombées lors de l'attaque.
La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, le lundi 12 septembre 2016, la fête de la Tabaski appelée en arabe Aïd El-Kébîr. A Ouagadougou, une grande prière suivie du sacrifice du mouton à la place de la Révolution, a marqué cette célébration placée sous le signe de la sécurité et de la cohésion entre les différentes religions.
Le pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite, c'est le cinquième pilier de l'islam que tout musulman désire accomplir. A l'instar des fidèles musulmans des autres pays du monde, ils sont chaque année plus d'un millier au Burkina Faso, à se rendre à ce lieu « Saint » de l'islam pour communier avec Allah. Cette année, ils sont 5 500 pèlerins à avoir obtenu leur visa. Comme les années antérieures, beaucoup ne pourront pas effectuer ce précieux voyage pour faute de visa. En attendant le dernier vol prévu pour cette nuit, nous sommes allés à la rencontre des futurs « El Hadj » et « Adja » sur leur site de rassemblement, au stade municipal Dr Joseph Issoufou Conombo, avant leur embarquement.
Les fidèles musulmans du Burkina ont célébré la nuit du destin ou Nuit d'Al-Qadr, dans la nuit du 2 au 3 juillet 2016 à Ouagadougou. Les festivités marquant cette nuit se sont tenues dans l'enceinte du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO). L'initiative est du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB).
L'Emir du Liptako est l'autorité coutumière suprême dans la province du Seno. Sa Majesté a bien voulu nous accorder une interview à travers laquelle il nous fait remonter dans l'histoire de l'Emirat du Liptako. Vu le contexte sécuritaire dans la région du Sahel, l'Emir du Liptako a aussi abordé la question du terrorisme qu'il dit être liée à «l'explosion démographique et aux conditions de vie précaires des populations de la région du Sahel ». Pour Sa Majesté, le Programme d'urgence pour le Sahel (PUS) est une aubaine en ce sens qu' « avec ses réalisations, c'est la population elle-même qui va se dresser contre le terrorisme ». Mais pour y arriver, l'Emir du Liptako pense qu'il faut plus de concret dans le PUS car, dit-il, « l'époque des vaines promesses pour plaire est révolue ». Tout compte fait, Sa Majesté estime que « c'est par l'appropriation de son destin que la communauté de la région du Sahel arrivera à bout de ses problèmes ».
L'Aumônerie militaire musulmane a organisé, le 26 janvier 2018, une prière dédiée au G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad), sous le patronage du Général de division Ali Traoré. Si pour le Général de brigade Oumarou Sadou, les forces armées sont limitées sans un accompagnement spirituel, l'aumônier militaire musulman, Cheick Boubacar Compaoré, a, lui, invité les fidèles musulmans à maximiser les prières pour la sécurité et la stabilité dans nos pays membres du G5 Sahel. C'était à la mosquée de vendredi du camp militaire Général Sangoulé Lamizana.
Les préparatifs pour le prochain pèlerinage à la Mecque vont bon train. Hier, la Commission nationale chargée d'organiser ce pèlerinage a tenu sa première assemblée générale sous la présidence de Yéro Boly, ministre de l'Administration territoriale, qui assure la tutelle de ladite Commission.
Le Hadj'98 est terminé depuis une dizaine de jours. Malgré la bonne volonté de Yéro Boly, président du Comité d'organisation, le Hadj fut particulièrement éprouvant pour les Burkinabè. De nombreuses défaillances tant au départ de Ouagadougou que sur la voie du retour ont émaillé ce pèlerinage sur les lieux saints de l'Islam. Ces épreuves n'ont toutefois pas entamé la foi des pèlerins qui savent que la voie de Dieu est pavée de difficultés. Au nombre des Burkinabè appelés aux lieux saints, il faut noter la présence de deux députés, Guélo Hamidou Maïga et Mahamady Lamine Koanda. Ils ont fait leur apparition officielle à I'Assemblée nationale le 21 avril dernier à l'occasion de la séance plénière sur les modalités d'intervention de l'Etat. Ils ont été chaleureusement félicités par leurs collègues.
Les 8 associations membres de la Commission de pèlerinage à la Mecque se sont retrouvées hier, à la grande mosquée de Ouagadougou pour faire le point sur le Hadj 98. Plus de 5 mois après, l'organisation de ce 5e pilier de l'lslam continue de faire des vagues. Si, sur le plan religieux et spirituel, le pèlerinage s'est déroulé dans la quiétude -quoiqu'on déplore 5 décès - la gestion financière, elle, reste sujette à caution. Elle est même caractérisée de “catastrophique" par les associations islamiques. Dans “Le Pays” no 1737 du 1er octobre 1998, nous faisions d'ailleurs la genèse complète de cette affaire qui a créé une véritable crise au sein de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage. Au centre de la polémique, M. Saïdou Ouédraogo, secrétaire permanent de la CNOPM, à l'époque des faits. Il est accusé d'être à l'origine de la catastrophe financière qui se traduit par un déficit d'environ 225 millions de F CFA, pour avoir géré de façon solitaire les fonds du CNOPM. Le rapport produit par le Secrétaire permanent a du reste été rejeté par les associations islamiques au cours d'une assemblée générale, le 29 septembre dernier, qui a pris l'allure d'un vrai procès. M. Saïdou Ouédraogo fut, ce jour-là, destitué de ses fonctions, en attendant que l'audit financier réclamé par la CNOPM situe précisément sa responsabilité dans la gestion catastrophique des fonds.
Le premier point de presse du porte-parole du gouvernement au titre de l'année 1998 s'est déroulé le 27 janvier au ministère de l'Economie et des finances. Il a été dirigé par Tertius Zongo, ministre dudit département, porte-parole du gouvernement, assisté de Mahamadou Ouédraogo, ministre de la Communication et de la culture.