This is the first in a joint series of publications by ACLED and the GI-TOC profiling non-state armed groups in West Africa and exploring the intersections between their involvement in illicit economies and the provision of governance. The series brings new material and updated analyses using the ACLED database and qualitative research, examining how armed groups survive in their political and economic environments.
Each paper will examine the evolution, structure and tactics of armed groups, as well as their transnational relationships, means of financing, and governance practices. The series will offer a closer look at Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), bandit groups in north-western Nigeria and Ambazonian separatists in Cameroon, with a summative paper reflecting on broader findings.
It can be observed that jihadist groups in West Africa are increasingly expanding their areas of activity from the Sahel to the coastal countries along the Gulf of Guinea for some time now. Especially from Burkina Faso, where entire regions are already outside state control, these actors are advancing further and further south.
This current development is the focus of the new study "La nouvelle frontière des groupes djihadistes", which the KAS Regional Programme Political Dialogue West Africa (PDWA) has implemented together with partner Promédiation. One of the study's key topics is the importance of national parks in border regions, which are increasingly used by jihadist groups as strategic retreat and activity areas and whose local resources are used for financing.
Cet article revient sur une expérience de co-écriture entre ethnologue et imam, dont le fruit est une longue étude parue dans les Cahiers d’Études africaines en 2009. Monologue réflexif du seul chercheur, l’article s’inscrit dans le genre des récits anthropologiques à la première personne, en privilégiant une posture (auto)critique contre l’écueil des excès narcissiques. Il retrace la généalogie de cette démarche dialogique, la rencontre sur le terrain béninois avec l’imam d’Allada El Hadj Akan Charif Vissoh, la réception de son récit de conversion à l’islam et les étapes post-terrain de la mise en écriture, refaçonnée à deux. Dans le même temps, il questionne les atouts et les limites de cette coproduction intellectuelle qui, en provoquant la poursuite du travail de terrain dans l’écriture et le renvoi du travail d’écriture vers l’interlocuteur sur le terrain, brouille les cartes entre interprète et interprété, outsider et insider, ethnologue et acteur religieux. L’article prend par ailleurs prétexte de l’exposé de cette aventure singulière pour esquisser un voyage de modeste encablure dans l’histoire, l’épistémologie et la méthodologie d’un courant ancien et longtemps marginalisé au sein de la discipline mais désormais en plein renouveau, celui de l’anthropologie collaborative.
Les difficultés des États sahéliens et des acteurs internationaux à enrayer les activités des groupes armés djihadistes expliquent que des nuages sombres s’amoncellent autour de certains pays côtiers ouest-africains. Comment y faire face ?
Sahelian militant Islamist groups are threatening border areas of littoral states where grievances held by pastoralist communities may provide an entry point for extremist interests.
Faced with jihadist breakthrough in Burkina Faso, neighbouring states in West Africa's Gulf of Guinea increasingly fear attacks in their own territories. These countries should improve intelligence sharing, strengthen border controls and regain the trust of local populations.
Livre I. - Le bas Dahomey (Le milieu - La communauté isla-mique -) (p. 1-52) Livre II. - Le haut Dahomey (Le milieu - les groupements ethiques - les collectivités et individualités islamiques - Le droit coutumier - Les institutions sociales - Croyances animistes et pratiques médico-magiques) (p. 153-272) Conclusions (p. 272-273) Annexes (1-12, p. 276-291) Bibliographie (Annexe 12, p. 291).