id 8921 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8921 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Veille de la Tabaski à Parakou : le mouton se vend à prix d'or Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1483 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12912 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/105 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1681 Date 2009-11-26 Identifiant iwac-article-0004163 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé A la veille de la Tabaski, communément appelée fête du mouton, l’animal se vend à prix d’or. Que ce soit à côté du marché Kobokobo de Parakou, ou dans les rues de la ville, il faut user de tact ou de diplomatie pour avoir le mouton de son choix. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/379 Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contenu A la veille de la Tabaski, communément appelée fête du mouton, l’animal se vend à prix d’or. Que ce soit à côté du marché Kobokobo de Parakou, ou dans les rues de la ville, il faut user de tact ou de diplomatie pour avoir le mouton de son choix. A l’entrée du marché Kobokobo, nombreux sont les démarcheurs qui vous abordent et vous proposent de vous accompagner chez leurs vendeurs. A. S., un vendeur chez qui nous avons été conduit donne les prix: «Celui-ci coûte 50.000f; celui-là 70.000.» A côté de lui, un autre vendeur du nom de Kassin nous tire par les bras : "Venez, ici c’est moins cher". Pourtant, les prix qu’il nous propose ne sont pas loin de ceux qui venaient de nous être communiqués. Le pire est que notre vendeur propose des montants plus élevés: 80000f et 90.000f. C’est dans cette ambiance que les clients défilent, nous renseigne Ikililou qui aide son oncle à vendre les moutons à l’occasion de cette fête. Dans les rues de Parakou, les moutons et leurs vendeurs font des navettes dans tous les sens. C’est dire qu’il y en a qui passent devant vous pendant que d’autres arrivent du sens où se sont dirigés les premiers. Il en est ainsi à longueur de journée. C’est dire que le marché du mouton à l’occasion de la fête s’est déplacé pour aller vers les clients. Un vendeur rencontré sur la voie menant au tribunal nous confie: «Ces moutons valent pour le plus grand 60.000f, celui-là coûte 80.000f; si vous êtes intéressés, je vous diminue 2000 seulement; le mouton est cher par les temps qui courent». Plus loin vers le Lycée Mathieu Bouké, nous sommes approchés par des vendeurs ambulants qui ont créé, un marché circonstanciel, «Venez, venez, je vous fait un bon prix, je vous fait bon prix.». Ainsi vont les prix du mouton et son marché devenu ambulant à l’approche de la fête. «Tout bon musulman doit acheter son mouton qu’il doit offrir à ses voisins et à sa famille», nous renseigne SA., un voisin du quartier. Les autres personnes rencontrées pour se prononcer sur l’importance qu’il y a à acheter son mouton certifient que c'est une prescription du Coran qui n'oblige cependant pas ceux qui, n'ont pas les moyens à s’endetter pour le faire. D’autres encore reconnaissent dans l’observance de cette prescription, beaucoup de bénédictions. --