id 7945 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/7945 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Sur décision du ministère chargé de l'Intérieur : la mosquée Sofwath de Porto-Novo réouverte Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1478 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13907 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1402 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1461 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13216 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1681 Date 2017-06-19 Identifiant iwac-article-0003690 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Fermée provisoirement pour des raisons de « nécessité de maintien d’ordre » par arrêté préfectoral en date du 20 octobre 2016, la mosquée Sofwath sise au quartier Sèdjèko, dans le deuxième arrondissement de Porto-Novo, a été réouverte sur décision du ministère chargé de l’Intérieur. La première prière musulmane, après cette réouverture, a été faite vendredi dernier sous haute surveillance policière. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/385 Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contenu Fermée provisoirement pour des raisons de « nécessité de maintien d’ordre » par arrêté préfectoral en date du 20 octobre 2016, la mosquée Sofwath sise au quartier Sèdjèko, dans le deuxième arrondissement de Porto-Novo, a été réouverte sur décision du ministère chargé de l’Intérieur. La première prière musulmane, après cette réouverture, a été faite vendredi dernier sous haute surveillance policière. Les offices religieux, les manifestations et autres cérémonies peuvent désormais être célébrés à la mosquée Sofwath de Sèdjèko à Porto-Novo. Initialement suspendues par le préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy, ses activités religieuses sont dorénavant relancées. Ainsi en a décidé le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Les fidèles musulmans ont fait leurs premières prières dans l’enceinte de la mosquée, le vendredi 16 juin dernier, mais sous haute surveillance d'un contingent mixte d’éléments de la Police et de la Gendarmerie nationales. Un dispositif impressionnant de sécurité composé de cinq véhicules pick up, d'une fourgonnette antiémeute et d’un camion muni de canon à eau a été positionné pour assurer la protection de la mosquée dont l’imam est contesté par une frange des responsables de la communauté musulmane de Porto-Novo. Cette dernière accuse l’imam Ayouba Abdoul Kerim Adéwalé d’un certain nombre de comportements déviants et délictueux, indignes de l’autorité religieuse et morale qu’il doit incarner. L’affaire est allée jusqu’au niveau du Conseil des imams de l'Ouémé-Plateau qui a décidé de le suspendre à vie à cause de la gravité des actes qui lui seraient reprochés. Une vive tension couve entre les deux parties avec des menaces de trouble à l’ordre public. Une situation qui a conduit le conseil municipal de Porto-Novo à demander au préfet de fermer provisoirement cette mosquée pour tenter d’apaiser les esprits. Ce qui a été fait depuis le 20 octobre 2016 par arrêté préfectoral n°10-737/Sg/Sspca/Sa. Les deux parties se regardaient en chiens de faïence depuis lors jusqu’à la décision de réouverture de cette mosquée la semaine dernière. Les responsables de la communauté musulmane de Porto-Novo n’ont pas vu d’un bon œil une telle décision. Avec à leur tête Karim da Silva, dignitaire de la communauté musulmane de Porto-Novo, ils ont marché le mercredi 14 juin dernier, pour dénoncer cette décision du ministère chargé de l’Intérieur. La marche a échoué à la préfecture de Porto-Novo où les manifestants ont lu une motion de protestation pour exprimer leur mécontentement suite à la relance des activités dans cette mosquée et surtout la réinstallation de l’imam dans ses anciennes charges de chef religieux. La tension était vive entre les deux camps, c’est-à-dire les dirigeants de la communauté musulmane de Porto-Novo et les responsables de la mosquée Sofwath de Sèdjèko. Certaines personnes y voyaient même un risque d’affrontement entre les deux protagonistes lors de la prière hebdomadaire du vendredi 16 juin dernier. La rumeur de risque de trouble à l’ordre public est parvenue aux autorités de la Police et de la Gendarmerie de Porto-Novo. Celles-ci ont pris leurs responsabilités en envoyant sur le terrain, très tôt dans la matinée du vendredi dernier, un contingent pour prévenir les heurts. Mais à l'arrivée, il y a eu plus de peur que de mal. La prière musulmane s’est déroulée sans anicroche. La mosquée était bondée de fidèles enthousiasmés de renouer avec leur ancien lieu de culte, après près de huit mois de suspension. Pages 7 --