id 74890 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/74890 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Élection présidentielle : le 29 novembre est jour d'Arafat Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/73473 Seydou Coulibaly Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23543 Commission Électorale Indépendante https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/76269 Élections https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57944 Le Jour Plus Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse Identifiant iwac-article-0011558 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire Contenu Election présidentielle. Le 29 novembre est jour d'Arafat Le 29 novembre 2009 est la date fixée par décret pour le premier tour de l'élection présidentielle. Manipulation ou pas, cette date coïncide avec le jour d'Arafat, veille de la fête de Tabaski. Avec près de six mille pèlerins ivoiriens majeurs, en âge de voter qui seront hors du territoire national et donc dans l'impossibilité d'accomplir leur droit de vote. Maintenir cette date, ne créerait-il pas des frustrations, de l'exclusion ? En effet, le 29 novembre sera Arafat le jour où les pèlerins en terre sainte sont préoccupés à accomplir le rite principal du hadj, 5ème pilier de l'islam. Cet acte a une haute portée dans la vie d'un musulman. Les musulmans de Côte d'Ivoire sont à la veille de la commémoration de l'acte d'Abraham, obligatoire pour tout musulman majeur ayant les moyens d'immoler un mouton. En souvenir du sacrifice du père du monothéisme. Tous les musulmans non pèlerins doivent observer ce jour de jeûne. En vue de se faire pardonner deux années de péchés, selon le saint coran. A cette occasion des millions de musulmans Ivoiriens se déplacent pour rejoindre leur famille, leur patriarche ou leur village. C'est un moment de rassemblement, de prières et d'invocations. Les pèlerins pour leur part commencent leur voyage environ un mois avant le jour d'Arafat et sont de retour au moins 2 à 5 semaines après ce jour capital qui indique la fin du pèlerinage. La Commission électorale indépendante, le gouvernement, les partis politiques les guides religieux ont-ils bien perçu l'équation difficile à résoudre pour des milliers d'Ivoiriens qui auront à choisir entre aller voter le 29 novembre à la fois jour des élections, jour d'Arafat, veille de la Tabaski ; voyager pour rejoindre la famille ou consacrer la journée à la prière et l'invocation. La date du 11 octobre précédemment proposée par la CEI semble bien meilleure que celle du 29 novembre. Dans cette même période débute un cycle de fêtes dont l'intensité est bien connue de tous. S'obliger à retenir la date du 29 novembre, n'est-ce pas s'obliger à créer des frustrations, des exclusions, des querelles là où l'on cherche à pacifier le pays ? Les personnes qui ont choisi la date du 29 novembre l'ont-ils fait en toute connaissance de cause ou tout simplement par ignorance de la proximité de la fête d'Aïd- el Kebir ou la tabaski ? Si l'échéance de novembre 2009 doit être respectée alors il ne restera plus qu'à faire voter les pèlerins ivoiriens avant leur départ ou organiser les élections bien avant le mois de pèlerinage. Au nom de la liberté de culte pour tout citoyen. Si l'on souhaite avoir un taux de participation élevé et sans priver de tel ou tel parti du vote de ses militants. Robert Beugré Mambé, président de la CEI * COULIBALY SEYDOU Nombre de pages 1 Pages 4 Description courte Le texte critique la fixation du premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne au 29 novembre 2009, car cette date coïncide avec le jour d'Arafat et la veille de la Tabaski, des moments cruciaux pour les musulmans. Cette concomitance pose un dilemme pour les milliers de pèlerins absents et les autres Ivoiriens qui observeront leurs obligations religieuses ou familiales. L'auteur estime que cette date entraînera frustrations, exclusion et une faible participation, suggérant de la modifier ou d'organiser un vote anticipé pour garantir la liberté de culte et une participation équitable. --