id 73593 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/73593 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Cheikh Boikary Fofana (Président du Cosim) : "Il faut arracher l'organisation du hadj aux coupeurs de route" Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/48480 Anzoumana Cissé Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23647 Ousmane Diakité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/76280 Gouvernement Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/15845 Le Patriote Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-02-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse Identifiant iwac-article-0010711 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63384 Riviera Golf https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf Contenu « (...) Nous ne sommes pas entrés dans l'organisation du hadj pour nous faire de l'argent. Nous sommes-là pour sauvegarder les intérêts de la communauté musulmane. On aurait pu éviter les désagréments de cette année si on nous avait écoutés et associés à certaines prises de décisions». Président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM), le Cheikh Boikary Fofana était très furieux hier dimanche lors de la réunion bilan du hadj 2008, à la grande mosquée de la Riviera Golf. C'était en présence des différentes associations et ONG islamiques. Sans accuser formellement l'Etat, le président du Cosim a affirmé que sa structure n'a pas été associée dans la signature du contrat avec la compagnie Air Ivoire. Encore moins à la fixation de la date du retour des pèlerins en Côte d'Ivoire. « On n'était pas également représenté dans le bureau exécutif du comité de pilotage mis en place par le ministère de l'Intérieur. C'est ce comité qui a pris toutes les décisions », a indiqué le responsable réligieux. Faisant remarquer que 95 % des propositions du Cosim avaient été rejetées. « Nous n'allons pas continuer à laisser l'organisation du hadj dans la main des coupeurs de routes » a t-il lancé aux différents responsables d'associations islamiques. Ceux qui représentent l'Etat au sein du comité de pilotage, à en croire le Cheikh, pensent souvent à leurs propres intérêts. Pourtant, le Cosim, a t-il poursuivi, n'a été ni de loin ni de près associé à la gestion financière du hadj. « On a rien contre le gouvernement. Mais nous ne pouvons plus accepter certaines décisions. On fait acheter des valises aux pèlerins et jusqu'aujourd'hui leurs bagages ne sont pas encore arrivés. Et notre faiblesse c'est de n'avoir pas claqué la porte », a regretté le guide religieux. Avant d'ajouter que l'organisation du hadj reviendra à la communauté musulmane, quelle que soit la situation. Le secrétaire général du Cosim, l'Imam Ousmane Diakité, pour sa part, a signifié que le Cosim n'y est pour rien dans les problèmes du hadj de cette année. Et que leur structure n'a jamais vu la couleur des ristournes du pèlerinage. En tout cas, le Cosim a décliné sa responsabilité dans le mauvais déroulement du hadj 2008. Les différentes structures islamiques ont demandé la création d'un environnement juridique autour du hadj. Pour Kadidia Camara Fofana, membre du Comité d'Action Sociale, l'organisation du hadj « doit revenir à la communauté musulmane ». « Il faut l'arracher à cet Etat voyou », a t-elle martelé. Une autre rencontre est prévue le 8 février prochain entre le Cosim et la communauté musulmane à la grande mosquée de la Riviera Golf. Description courte Lors du bilan du hadj 2008, le Président du COSIM, Cheikh Boikary Fofana, a vivement dénoncé la mauvaise organisation et la non-association de sa structure aux décisions clés, comme le contrat aérien ou les dates de retour. Il a accusé le comité de pilotage étatique de mauvaise gestion et de privilégier les intérêts personnels, entraînant des problèmes pour les pèlerins. Le COSIM décline toute responsabilité et exige que l'organisation du hadj revienne à la communauté musulmane, appelant à un cadre juridique. --