id 72161 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72161 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Marché du mouton : les vendeurs se plaignent des méventes Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71446 Coulibaly Zoumana Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62193 Ibrahim Kamagaté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12912 Commerce Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57944 Le Jour Plus Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2005-01-25 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse Identifiant iwac-article-0010553 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/76443 Williamsville https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/357 Mali https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/546 Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/540 Niger https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63379 Port-Bouët Contenu Marché du mouton Les vendeurs se plaignent des méventes A la faveur de la fête de la Tabaski, de nombreux convois de bétails ont convergé vers Abidjan. Aujourd'hui, la fête est terminée mais le marché est encore inondé de bêtes. « Franchement, cette année a été dure. Au départ, on vendait nos moutons entre 50 000 et 180 000 F. Certains étaient même vendus jusqu'à 300 000 F. Mais à trois jours de la fête, des milliers de bêtes sont venus inonder le marché. Du coup, nous étions obligés de vendre les moutons entre 35 000 – 100 000 Fcfa. Ce qui ne nous arrange pas du tout » indique Ibrahim Kamagaté, vendeur de mouton à Williamsville. Avant de préciser que « l'année dernière à pareil moment il n'y avait même plus un agneau sur le marché. Mais vous voyez qu'il y a encore beaucoup de moutons ici. C'est vraiment catastrophique ». A en croire le témoignage de certains vendeurs, beaucoup d'entre eux ont pensé que le marché du mouton serait comme l'an dernier. Toute chose qui selon M. Kamagaté a amené beaucoup de personnes n'étant pas de la filière à intégrer le circuit. La conséquence est connu. De nombreuses bêtes sont restées sur le marché. Nombre de commerçants venus spécialement pour la vente pendant la période de la fête et provenant du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont dû liquider leurs moutons pour pouvoir retourner. Certains sont même repartis avec une partie de leurs bêtes. Cissé Mohamed, un autre vendeur de moutons soutient le surnombre de bêtes sur le marché « Deux jours avant la fête, 30 wagons de moutons sont venus du Burkina Faso sans compter les nombreux camions venus du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il y a eu tellement de moutons que nous avons été obligés de vendre des moutons qu'on a acheté à 60 000 F à 45 000 F. Ce qui nous fait subir beaucoup de pertes. Du côté de l'abattoir de Port Bouët, la situation est la même. Plusieurs centaines de moutons sont restés sur le marché : « Il y a eu trop de moutons. Après la fête, plusieurs wagons sont repartis avec le bétail », indique Touré Abdoulaye, un vendeur de moutons de l'abattoir. Selon M. Coulibaly Siaka, « les pertes qu'ont subises les vendeurs venus d'ailleurs feront que ces derniers ne reviendront pas de si tôt ici ». En conséquence, les moutons manqueront forcément à partir de février. Les prix des moutons vont donc remonter. C. Z. Le prix élevé des moutons lors de la fête de la Tabaski a été préjudiciable aux commerçants de bétail Nombre de pages 1 Description courte Le marché du mouton à Abidjan a été inondé de bêtes après la fête de la Tabaski, entraînant d'importantes pertes pour les vendeurs. Un afflux massif de moutons, notamment du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a fait chuter drastiquement les prix, obligeant les commerçants à vendre à perte. Cette surabondance, due à un nombre inattendu de bêtes et de vendeurs, pourrait paradoxalement mener à une pénurie et une hausse des prix des moutons dès février. --