id 71512 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71512 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Ayamé : le CNI au secours des Bozo maliens Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71504 Y. Gbané Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 1998-08-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse Identifiant iwac-article-0010214 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Contenu # Ayamé ## Le CNI au secours des Bozo maliens Les Bozo maliens d'Ayamé ont reçu, le jeudi 13 août, la somme de 3,1 millions de Fcfa de la part du Conseil national islamique. Ainsi que de nombreux objets. Le Conseil national islamique (CNI) a offert une somme de 3,1 millions de Fcfa aux Bozo maliens du village d'Ayamé. En plus de dix tonnes de vêtements, quatre cartons de médicaments, des sacs de riz, des bouilloires. Pour rassembler tous ces objets, une quête avait été initiée dans toutes les mosquées d'Abidjan. Les donateurs ont indiqué qu'ils ne pouvaient rester indifférents aux problèmes des ressortissants maliens, qui ont fui leurs lieux d'habitation après que de violentes altercations les eurent opposés aux populations autochtones le 16 juillet dernier. Le président du CNI, Idriss Koudouss Koné a, dans son intervention, attiré l'attention des autorités politiques et administratives d'Ayamé sur la nécessité d'une cohabitation pacifique entre les autochtones et les allogènes. Pour lui, ce malheureux incident est à mettre au compte des problèmes fonciers et que, de ce fait, tout le monde doit se sentir concerné. «C'est dans le cadre d'une politique sociale initiée par notre organisation Le président du CNI, Idriss Koudouss Koné, a plaidé pour une cohabitation pacifique entre autochotones et allogènes que nous apportons ces modestes colis qui, nous l'espérons, soulageront quelque peu nos frères et sæurs bozo", a-t-il fait remarquer. Aussi, a-t-il profité pour solliciter une aide urgente auprès des autorités locales, de l'Etat, de l'ensemble des habitants d'Ayamé et de tous les Ivoiriens: «La Côte d'Ivoire est un havre de paix, faisons en sorte que cette paix perdure indéfiniment. Pour cela, acceptons-nous les uns et les autres. L'histoire du peuplement de notre pays est faite de brassage de populations venues de divers horizons, et qui sont condamnées à s'entendre, à cohabiter pacifiquement», a souligné le président Idriss Koudouss Koné. Puis, d'inviter les Bozo à faire table rase de cet incident malheureux et de se remettre à Dieu. Le représentant de l'ambassade du Mali, Mohamed Traoré a, pour sa part, remercié le Conseil national islamique pour ses dons: «A travers ce don, vous venez de démontrer que les musulmans peuvent compter sur vous dans le malheur comme dans le bonheur», a-t-il indiqué. Il a saisi cette occasion pour demander à ses compatriotes de respecter les lois et règlements ivoiriens. S'agissant de la répartition des dons, un comité de quatre personnes a été mis sur pied. Il sera piloté par le sous-préfet d'Ayamé, et est composé des représentants du CNI, de l'ambassade du Mali et des sinistrés. [^0] [^0]: Y. GBANÉ ENVOYÉ SPÉCIAL À AYAMÉ Nombre de pages 1 Description courte Le Conseil national islamique (CNI) a fait don de 3,1 millions de Fcfa et de nombreux biens (vêtements, médicaments, riz) aux Bozo maliens réfugiés à Ayamé, en Côte d'Ivoire. Cette aide fait suite à de violentes altercations, liées à des problèmes fonciers, qui ont opposé les Bozo aux populations autochtones le 16 juillet. Le président du CNI a plaidé pour une cohabitation pacifique, tandis que le représentant de l'ambassade du Mali a remercié le CNI et appelé ses compatriotes au respect des lois ivoiriennes. Un comité a été mis en place pour la répartition des dons. --