id 7086 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/7086 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Dialogue entre les communautés religieuses et les pouvoirs publics : comment concilier la religion et la démocratie au Bénin ? Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1479 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13528 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/109 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14887 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/115 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1681 Date 1994-10-19 Identifiant iwac-article-0003262 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Comment concilier aujourd’hui la religion et la démocratie, dans notre société? Depuis hier, une cinquantaine de Béninois (religieux, hommes politiques et chercheurs) réfléchissent sur la question à l’Infosec à Cotonou dans le cadre d’un séminaire national. Le but de ces assises qui dureront trois jours est «d’établir le dialogue entre les communautés religieuses et les pouvoirs publics dans le but de faciliter la gestion démocratique et pacifique de la nation béninoise». Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/299 Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contenu Comment concilier aujourd’hui la religion et la démocratie, dans notre société? Depuis hier, une cinquantaine de Béninois (religieux, hommes politiques et chercheurs) réfléchissent sur la question à l’Infosec à Cotonou dans le cadre d’un séminaire national. Le but de ces assises qui dureront trois jours est «d’établir le dialogue entre les communautés religieuses et les pouvoirs publics dans le but de faciliter la gestion démocratique et pacifique de la nation béninoise». Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux, le représentant du comité national du dialogue islamo-chrétien et religions traditionnelles, M. Razzaq Hounkponou a exprimé la joie qui anime les membres de ce comité de voir se poursuivre cette entreprise de dialogue pour une fraternité toujours plus grande, toujours plus féconde et toujours plus au service du développement de notre communauté nationale. Et le représentant de la fondation Friedrich Naumann, M. Roger Gbégnonvi de leur donner mille fois raisons. Car, dira-t-il, à n’en pas douter, le dialogue sans exclusive est notre seul recours au bout de ce siècle du bilan contrasté. M. Gbégnonvi a poursuivi en indiquant que la démocratie est en effet le lieu de la systématisation du dialogue. Et, l’homme en choisissant la démocratie, c’est-à-dire le dialogue, a choisi la pénombre et la quête sans fin. Il vient, sans crier gare, de commencer à s’échapper de la zone des dogmatismes sclérosants pour entrer dans la zone des incertitudes fécondes. L’homme vient de découvrir la nécessité de la tolérance et, plus que la tolérance, les vertus de l’humilité. Il ne lui reste qu’à s’en convaincre activement et à faire de cette conviction le socle de tous les domaines de sa vie. Mais pourra-t-il jamais en faire le socle de sa vie religieuse ? La question reste entière. Selon M. André Tossou-Glèlè, directeur du cabinet du MTEAS qui ouvrait les travaux de ce séminaire, il est impérieux de définir plutôt ensemble un cadre de concertation et de dialogue constructif pour le développement harmonieux de la nation, et de situer les responsabilités de l’Etat de droit à l’égard des communautés religieuses. A l’heure actuelle où notre pays traverse une zone de turbulence caractérisée par des actes de violence, dira M. Tossou-Glèlè, les communautés religieuses ont l’impérieux devoir et la responsabilité de prêcher la tolérance, le dialogue, la paix, la concertation, la justice sociale, l’amour de la patrie et du prochain, et le respect scrupuleux des biens publics. Espérons que ces assises permettront aux religieux et aux hommes politiques de ficeler les liens d’un mariage de raison. Pages 1 4 --