id 7050 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/7050 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Fête de la Tabaski : les musulmans ont prié pour la prospérité Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1498 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13384 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1969 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2013 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/109 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14610 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1681 Date 1992-06-12 Identifiant iwac-article-0003242 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Il étaient plusieurs milliers de fidèles rassemblés hier jeudi 11 juin, à la grande place ldi d’Akpakpa à Cotonou, pour les offices de prières de la fête de la Tabaski. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/299 Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2189 Contenu Il étaient plusieurs milliers de fidèles rassemblés hier jeudi 11 juin, à la grande place ldi d’Akpakpa à Cotonou, pour les offices de prières de la fête de la Tabaski. L’Aïd al kébir ou la fête du mouton a été célébrée cette année par les musulmans du monde. Ceux de notre pays se sont réunis très tôt, comme toujours à la traditionnelle place ldi d’Akpakpa à Cotonou pour la grande prière de la journée. Tous, jeunes, femmes, enfants et vieux, en tenue d’apparat, les musulmans, en célébrant cette année avec faste la fête de mouton, ont, sans doute voulu manifester leur joie pour la liberté de culte retrouvée au Bénin. L’Etat béninois qui a, depuis la conférence nationale de notre pays, donné la liberté à chaque citoyen de pratiquer une religion ou non de son choix - à condition bien sûr que celle-ci n’entrave pas les libertés individuelles et collectives des citoyens - s’est fait fortement représenter par une délégation du gouvernement comprenant les ministres Théophile Nata de la Jeunesse et du Sport, et Bernard Houégnon du Commerce et du Tourisme. L’Imam Kélani Liamidi de la grande mosquée centrale de Cotonou, porte-parole de la communauté musulmane au Bénin, qui a dirigé la prière hier à la place Idi, a demandé la bénédiction d’Allah, pour que la paix et le bonheur jaillissent sur notre pays. Il a convié les fidèles à l’amour et au respect du bien public. Dans un court entretien exclusif, il nous a déclaré que les Béninois doivent être très satisfaits de ce qui se passe dans notre pays. Nous prions quotidiennement pour que la paix règne dans notre pays, pour que la compréhension s’instaure entre tous les fils de ce pays» a-t-il fait remarquer, en précisant que la situation ailleurs doit nous amener à comprendre qu’Allah aime réellement notre pays. Il convient de rappeler cependant que l'«Aïd Al Kébir» ou l'Aïd al Adha» appelé fête du mouton constitue tout un symbole dans la religion musulmane. Cela rappelle en effet l’histoire du patriarche Abraham. Un septuagénaire sans enfant - qui avait demandé et obtenu de Dieu, Allah le «Père», un fils nommé Ismail Ce dernier devait être sacrifié par son père qui avait fait une promesse allant dans ce sens à Allah. Mais quand le patriarche s’apprêtait le moment convenu à égorger son fils, l’ange Gabriel s’est présenté à lui, avec un mouton qu’il a proposé en remplacement du malheureux fils. L’écriture sainte affirme entre autres, que c’est depuis cette date que les fidèles ont choisi de célébrer l’événement «Tabaski», pour se souvenir de la fidélité d'Abraham à Allah le Tout-puissant Le prophète Mahomet, affirme-t-on, accomplissait lui-même ces rites. L’écriture précise en outre qu’il n’est pas nécessaire pour le musulman de sacrifier chaque fois à cette occasion, un mouton. «Mais un bon musulman doit pouvoir le faire, au moins une fois dans sa vie». Le mouton qui est destiné à cette cérémonie ne devra, à en croire l’écriture, souffrir d’aucune infirmité apparente ou cachée. Pages 1 3 --