id 6520 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/6520 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Atelier UIDH-COE "Religion, laïcité et droits de l'Homme" : prévenir les intolérances religieuses Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15279 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1172 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/912 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/114 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2201 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1995-06-01 Identifiant iwac-article-0002982 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/416 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Des jeunes filles en mini-jupes déshabillées et lapidées par des musulmans au Niger, il y a de cela un an. Des protestants et des catholiques s'entretuant en Irlande du nord. Les dernières rixes à Ouagadougou au sein de la communauté sunnite... Autant de faits et d'évènements qui inquiètent les défenseurs du droit humain et les communautés religieuses elles -mêmes. Pour prévenir le mal, l'Union inter-africaine des droits de l'Homme (UIDH) et le Conseil œcuménique des églises (COE) ont décidé de convier leaders d'opinion, responsables religieux, responsables de partis politiques et de syndicats, professeurs d'université à une réflexion commune et profonde. Cela se déroule depuis hier dans la salle de conférence de l'ONAC. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/540 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63407 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14637 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13665 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15273 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/357 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60543 Contenu Des jeunes filles en mini-jupes déshabillées et lapidées par des musulmans au Niger, il y a de cela un an. Des protestants et des catholiques s'entretuant en Irlande du nord. Les dernières rixes à Ouagadougou au sein de la communauté sunnite... Autant de faits et d'évènements qui inquiètent les défenseurs du droit humain et les communautés religieuses elles -mêmes. Pour prévenir le mal, l'Union inter-africaine des droits de l'Homme (UIDH) et le Conseil œcuménique des églises (COE) ont décidé de convier leaders d'opinion, responsables religieux, responsables de partis politiques et de syndicats, professeurs d'université à une réflexion commune et profonde. Cela se déroule depuis hier dans la salle de conférence de l'ONAC. Du Nord au centre du continent, ici et là en Afrique surtout, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de la démocratisation des Etats et du développement de nos sociétés. Au rang de ces préoccupations diverses, l'intolérance religieuse qui est réapparue en force et s'est consolidée depuis la désagrégation des pays de l'Europe de l'Est et les difficultés économiques de tous ordres qui minent le continent“. C'est ainsi que M. Halidou Ouédraogo président de l'UlDH a planté le décor dans lequel se tient cet atelier. Les populations africaines, précise-t-il sont attachées aux religions révélées. “ Cette raison seule suffit pour créer les conditions d'une réflexion sur les crises et moyens de vivre sa foi, tout en se démarquant fermement de l'intolérance “. La rencontre de Ouagadougou s'est fixée comme tâches, de cerner les origines des différentes religions révélées, de traiter les différentes pratiques et de mettre en lumière les aspects positifs pour les citoyens. Subséquemment apparaîtront les greffes et les déviations de toute nature qui nuisent à la cohabitation entre les populations. L'Afrique au Sud du Sahara a abordé au début des années 1990 des ères de démocratisation. Adoption de lois fondamentales par-ci, par-là, élections de toute nature qui permettent au citoyen de participer à la gestion de sa vie quotidienne. Des obstacles tels la dévaluation du F CFA, les programmes d'ajustement structurel, la conditionnalité de l'aide limitent l'épanouissement des populations. Comment les religions peuvent-elles contribuer à limiter les effets, voire les éradiquer. Les conflits fratricides au Rwanda, au Burundi, au Libéria, au Mali, en Sierra-Léone... montrent que les différences ethniques et /ou culturelles sont souvent mal exploitées dans cette Afrique qui devrait s'enrichir de ses différences. C'est le lieu de mettre en exergue ces atouts et d'indiquer les voies et moyens d'en faire des facteurs de cohésion. Les recommandations et résolutions qui sortiront de ce conclave où les différentes confessions sont présentes devraient créer les conditions d'un possible développement de l'Afrique. Les travaux se dérouleront en panels et en ateliers. D'éminentes personnalités telles le Pr Francis Wodié, l'abbé Séraphin Rouamba, Me Titinga Pacéré, le pasteur Samuel Yaméogo, Cheik Saïdou Maïga II, El Hadj Toumani Triandé... traiteront de thèmes comme " religions et droits de l'Homme " “ cultures et religions ", religions et intégrisme “, " notions et pratique de la laïcité dans les Etats de l'Afrique de l'Ouest " etc. Le président Halidou Ouédraogo insistera à l'intention des croyants: “nous devons avoir dans le domaine des droits de l'Homme un objectif commun, l'action sur l'opinion publique devant se traduire par la sensibilisation, la communication pour mobiliser les populations contre l'intolérance " “Il n'y a aujourd'hui dans le monde aucun programme qui même avec des idéologies opposées quant à la conception du monde, ne mette l'Homme au premier plan “ dira le président de l'UlDH, citant le Pape Jean Paul II. Tiergou P. DABIRE --