id 61456 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/61456 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Face aux manœuvres du pouvoir : le ras-le-bol du Conseil national islamique Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/61340 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23504 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23531 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23691 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/61325 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/48249 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1994-07-01 Identifiant iwac-article-0007527 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Nombre de pages 1 Extracted text commune. Koné. POLITIQUE Le 26 juin dernier, s'est tenue, de 11h à 13h30, à la mosquée Bilal (Yopougon Port-Bouët II), à l'initiative de la section de l'AFEMCI (Association des Femmes musulmanes de Côte d'Ivoire) de Yopougon, la réception des pèlerins de cette On notait, à cette manifestation, la présence de nombreux imans et personnalités religieuses. Dimanche dernier, les pèlerins de retour de la Mecque étaient à l'honneur à l'initiative de l'AFEMCI. A cette occasion, sept allocutions ont été prononcées Mais la plus importante a été, sans conteste, celle du président national du Conseil nation. nalislamique l'iman Idriss Celui-ci profitera de l'occasion pour faire un tour d'horizon des problèmes de l'heure concernant la communauté musulmane. Il devait, entre autres dire : "Chers fidèles, aujourd'hui, nous sommes sur le pied de guerre. Chaque nuit, des musulmans viennent nous trouver pour nous dire qu'ils sont prêts au sacrifice de leur vie pour la cause de l'Islam car nous sommes fatigués… Nous ne dormons plus. Mais que ceux qui attisent cette situation sachent que, lorsqu'une guerre religieuse commence, elle est sans fin… Hier, c'était la mosquée d'Abobo qui subissait le courroux des ennemis de l'Islam… Aujourd'hui, c'est l'iman de la grande mosquée de Treichville de recevoir sa part (? !)… Depuis quand nous avons assisté, en Côte d'Ivoire, au contrôle des cartes FACE AUX MANOEUVRES DU POUVOIR Le ras-le-bol du Conseil national islamique de séjour devant les églises ou temples ? Sommes-nous les seuls qui comportent les étrangers en notre sein ?" Devant ce qu'il a qualifié d'humiliation, le Koudous, comme ses partisans aiment à l'appeler, devait rappe-· ler "En Côte d'Ivoire, aucun maire, aucun député, aucun président de la République ne peut se faire élire sans le soutien des musulmans. Pourtant, nous sommes les plus emmerdés… Il faut donc que chacun en prenne conscience. Je vous invite M. Idriss Koné, président du CNI. donc à ne plus voter pour les ennemis de l'Islam Fous ceux qui sont contre notre religion ne doivent plus bénéficier de nos suffrages". Au sujet de Diaby Koweit (président du Conseil supérieur islamique (CSI), il devait dire "Comment se fait-il qu'une seule personne trouble la quiétude de toute une communauté, se permet de distribuer des liasses d'argent ? Mais, ni le gouvernement, ni la police économique n'ouvrent aucune enquête sur la provenance de cette somme, alors que personIne ne sait où il travaille, ou ce qu'il fait. Pourtant, il aurait fallu que moi, je distribue deux cents ou trois cent mille francs pour qu'on ouvre un dossier". A propos de dossier, le Koudous informa l'assistance qu'il serait accusé d'avoir tenu à la mosquée Bilal un meeting au cours duquel il invitait les fidèles à ne pas voter pour le président Bédié et de distribuer des fiches d'adhé-sion du RDR. A ces accusations, le président Idriss Koné devait répondre de la-façon-suivante : "Que Dieu maudisse ces colporteurs de fausses nouvelles. Avons-nous Tini de nous occuper des affaires the Hslam avant de nous préoc cuper de la politique ? Maisque ceux qui véhiculent ces mformations sachent que le jour Où nous voudrons faire de la politique, nous mettons de côté nos habits d'imams pour vêtir les mêmes-vêtements qu'eux. Sontils plus aptes à diriger le pays : que nous "Il devait les avertir en ces termes : "Nous suivons Feurs tractations et bruits de couloirs. Mais nous sommes canvaincus que tant que nous tiendrons le Coran et nos chapelets en main, ils ne pourront rien contre nous… Telle est la nouvelle position du CNI (Conseil national islamique) devant toutes les pressions et humiliations que la communauté musulmane ne cesse de subir. " Abdoul Qasion --