id 60619 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60619 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Le Rendez-Vous #343 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/26319 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2019-09-16 Identifiant iwac-issue-0001495 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Numéro 343 Nombre de pages 12 Extracted text eros Le Islam et Islamisme La fondation Abdou Assouma en conférence Rendez-Vous Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 343 du 16/09/2019 Prix 250 F CFA Protectionnisme contre Guerre économique sall Contrebande Le cinquième pilier de l'Islam "Ce Hadj 2019 étant fini, le prochain se prépare… même avec le quota de 2200 pèlerins, certains n'ont pas pu voyager à cause du retard Le PNP SENSIBILISE ET MOBILISE LA DIASPORA POUR 2020 AFFECTATIONS ARBITRAIRES ET RELATIONS INTERPROFESSIONELLES DIFFICILES A DIRECTAID Refus d'ordre : Les désertions continuent dans l'armée P. Talon et G. Faure, ces Présidents qui vivent de la République Islamique d'Iran Le retour d'un Géant P. 9 Pré 2 supila La grande muette toujours en proie aux désertions. Le journal la nouvelle N° 0039 du 15/01 au 15/02/2019 annonçait tout que des éléments habillés, notamment Aguèmba et Aguim du RCGP, les gendarmes-Prince AGBODJAN, BLEDJE Edem, Wilfried, Moussa KALEMAO tous de l'ANR ont pris la poudre d'escampette en laissant leur paquetages. Tout récemment, il nous revient que la liste s'allonge, les policiers Agbon albertine et Tcha-kédjéri Noelie ne se sont pas fait prier. A la gendarmerie, les sources annoncent le récent départ d'Atitsè kokou. Il vous souvient que nous avions plusieurs fois publié des articles pour souhaiter bonne guérison aux éléments des corps habillés souvent malades après des missions de répression contre des populations. Nous avions alors averti que la République a besoin de ces bourreaux qui peuvent être utiles à des missions plus nobles que de verser du sang pour devenir fous par après ou mourir dans des conditions inexpliquées que seule la nature comprend. Nous martelions toujours que la nature a ses lois contre les criminels, il suffit de se demander ce que sont devenus les bourreaux militaires et civils de 2005 pour mieux comprendre. Ainsi, si les petits exécutants qui s'adonnent à la traque des citoyens pour la survie de la dictature togolaise peuvent avoir raison gardée, ils auraient à gagner aux côtés des populations. C'est n'est pas un secret, ils sont nombreux qui désertent de l'armée, surtout des éléments des unités spéciales sélectionnés pour des basses besognes. Certains continuent Le RPT-UNIR ne finit pas de surprendre. Après les anomalies du réseau Kouloum dénoncées à Atakpamé, c'est de Kara que vient l'une des grandes surprises des semblants d'élections municipales passées. Un candidat d'une commune de Pya, lui-même originaire de Pya, a été éliminé dans sa volonté de se présenter à la municipale passée. En lieu et place de ce candidat eliminé une candidate a quant à elle a pu arracher son ticket pour concourir au nom du même parti. Elle se fait élire conseillère et compte briguer pour la mairie de sa commune en comptant sur la majorité arrachée par sa famille politique, UNIR. Contre toute attente, le monsieur à obéir aux ordres, exécution Togolaises, leurs familles qui Municipal à Kara et Atakpamé Le loup n'a pas de totem avant réclamation. Depuis les manifestations du 19 août, certes, le pays a déploré des pertes en vies humaines, des blessés, des exilés, certains sont fiers de réprimer pour réprimer. Mais plus on avance plus on se rend compte que la barque des bourreaux n'est pas aussi en paixtout comme celle des populations contre lesquelles ils s'acharnent. Les invalidités dans les garnisons, ils sont nombreux et dans un dossier, nous vous avions parlé des sédentaires, c'est-àdire, des invalides souvent atteints de folie après des exactions que la défense d'aucune couleur nationale ne justifie. L'Afrique foisonne de dictatures, mais c'est au c'est au Togo seul que les militaires sont devenus des loups pour les civiles ; ils peuvent faire irruption dans un domicile comme ils veulent quand ils veulent pour bastonner, arrêter, blesser et partir avec des citoyens vers des destinations inconnues, ils peuvent défoncer des toîts de maisons pour y avoir accès afin d'enlever des individus. Que dire encore ? Mais ce n'est pas tout le monde qui le fait par plaisir. Quand l'occasion s'offre, certains refusent d'obeir et se sauvent. Ils sont donc nombreux, ils vivent avec des précédement éliminé dans les choix des candidats, et donc qui n'avait même pas pu être candidat avant de se faire élire conseiller pour prétendre à la maire, est nommé maire. Alors que c'est bien la dame qui était élue, les populations sont surprises de voir que c'est le nom d' un mec qui n'a pas compéti qui est publié comme maire, scandale. Le préfet Bakali de la Kozah s'invite dans le contentieux en réunissant protagonistes et la chef canton de Pya. En guise de médiation, l'officier préfet fait savoir à la dame de laisser tomber cette affaire si elle aime son parti. Ce que la dame a refusé, car c'est elle qui a battu campagne et a été choisi par les populations. La chef canton aussi s'oppose les deux Représailles pour refus d'ordre contre les manifestations Les désertions continuent dans l'armée Moussa Gendarmerie les voient trainer des invalidités bizarres, mourir des accidents cruels et souffrir d'autres maux que seule la loi de Dieu contre la méchanceté humaine permet comprendre. L'un de nos Rédacteurs a putirer la langue à deux qui ont deposé leur paquetaage pour sauver leur vie, nous vous livrons les témoignages. « Je m'appelle Wassao Gbandi. Je suis né le 31-121985 à Nangbani. Je suis un Maréchal des Logis Officier de la police judiciaire au Togo, matricule 4510 G. Je suis marié avec Seidou Soukoura et père de 3 enfants. Précédemment en service à l'escadron Golfe puis Sokodé de la gendarmerie nationale togolaise. Le 10 avril 2019, j'ai filé un renseignement à un groupe de jeunes manifestants qui se préparaient pour la marche de protestation lancée par le PNP. La marche est prévue pour le 13 avril 2019. A la veille de la manifestation politique, j'ai reçu des instructions fermes de la part du Commandant ADIKPIYI en présence du colonel KOMBATE de brimer en usant de mon arme les manifestants à Sokodé. J'ai ainsi reçu l'ordre. Mais, j'ai dit au groupe de gendarmes déployés pour la circonstance RV-SOCIETE à une telle médiation et refuse d'être témoin du faux et usage de faux. C'est donc à queue de poisson que la médiation s'est terminée, chacun campant sur ses positions. Qui vous dit que le loup a un totem ? Que ce soit ses propres louveteaux ou les lionceaux, ce prédateur d'un certains acabit mange tout. Tout ce qui ne tue pas engraisse. La fraude au RPT/ Unir, ce n'est pas seulement contre les adversaires politiques, même les fils de la maison passent à la trappe. Il faut rappeler que toujours dans le cadre des mêmes élections, un schéma analogue s'est déjà présenté à Atakpamé sous les ordres d'un certain présenter. A suivre. Kouloum qui n'est plus à de que je suis pour l'encadrement pacifique des manifestants mais user de mon arme pour tuer les manifestants ne relève pas de ma compétence. J'ai donné des consignes fermes de ne pas tuer un manifestant parce qu'il y a déjà trop de morts lors des manifestations Pacifiques depuis le 19 août 2017. Notre rôle, c'est d'encadrer ces manifestants durant leur parcours. J'ai alors été dénoncé par un de mes collègues à notre hiérarchie. bureau du commandant J'ai été ainsi interpellé dans le ADIKPIYI au camp Gouni en présence du capitaine HONAKEY qui m'ont fait savoir que j'ai fait échouer une mission de commandement du directeur Général de la gendarmerie en la personne du Colonel MASSINA Yotrofei. Ils ont décidé d'organiser une expédition punitive contre ma personne en attendant la décision du colonel MASSINA. J'ai d'abord passé un temps à la garde de la porte principale du camp durant 47 jours, c'est-à-dire, du 15 avril au 31 mai 2019. Le 1er juin, j'ai été directement envoyé en taule. Apres avoir subi des tortures en taule, gendarme m'informe que l'Unité spéciale d'intervention de la gendarmerie allait venir me chercher une nuit pour une destination inconnue. Dans la nuit du 1er août, j'ai réussi à prendre la fuite. C'est ce que je peux vous dire » . « Je m'appelle OuroDjobo Moutaka. Je suis né le 09 décembre 1992 à Lomé. Je suis policier de profession sous le numéro matricule 6542 à la Compagnie Républicaine d' Intervention à Lomé. approché par un collègue de En juillet 2017, j'ai été service qui m'informait d'une mission visant à faire chuter les activités politiques du Le Rendez-Vous N° 343 du 16 Septembre 2019 ATTESTATION DE SERVICE un m'a Sera se survivre » . La Rédaction Parti National Panafricain (PNP). J'ai été donc associé à un groupe de policiers formés et affectés à Sokodé en vue de bien réprimer les manifestants tantôt à Sokode Bafilo et Tchamba selon les besoins dans ces trois villes considérées comme réfractaires au régime des Gnasingbé. C'était un peu compliqué et certains ne veulent pas de telles missions, donc parfois on nous propose des sous. Le régime en place alors proposé une somme d'argent si j'arrive à guider le groupe de policiers à réprimer et déstabiliser le PNP qui est bien implanté dans ces régions. Après examen de conscience, j'ai refusé cette offre contre les massacres de la population à mains nues. Mes supérieurs de la police ayant compris que je ne veux pas obéir à leur décision, ont décidé une sanction contre ma personne. Ensuite, téléphone était placé sur écoute par la SRI, je n'étais pas encore inquiété mais j'étais suivi donc tout en étant en service. C'est ainsi qu'à la veille de la marche du 13 avril 2019, j'ai été informé par un ami gendarme du coup qui se préparait et des enlèvements contre certains citoyens ciblés à Lomé et à l'intérieur dont certains Tchanile Djalilou, Ali Zehnoudine, Kamaloudine, Tchagolé B. lieu sûr car j'en ai informé Gado qui ont pu se mettre en certains jeunes de la ville de Sokodé. Ils ont pu me suivre au téléphone et ma tête était donc mise à prix par la hiérarchie militaire. Ayant travaillé dans la police et par l'aide de certains collègues, l'on m'a informé du coup qui prépare contre personne. J'ai dû alors précipitamment déserté pour mon ma au 3 Le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Togo, voici les pays qui souffrent de la fermeture de leurs frontières avec le Nigeria depuis le 20 août dernier. Dans ce protectionnisme aux élans d'une guerre économique, deux réalités nous intéressent : celle du Bénin et du Togo. Depuis que les recensements objectifs ne sont plus possibles au Togo, les estimations portent la population de notre pays à 7 ou 8 millions d'âmes, les Béninois font plus de 11 millions contre le Nigéria avec 191 millions d'habitants. Ce pays n'est pas seulement un géant pour la sous-région mais un des deux géants du continent noir. Sans crier gare, le pays de Buhari a fermé toutes ses frontières. Officiellement, les raisons tiennent à peine debout. Au regard des signes précurseurs des relations économiques tendues entre le Nigeria et le Bénin et à la lumière des MOHAMADU Buhari semble en avoir assez d'un « petit voisin » > qui piétine les règles élémentaires de la cohabitation et résume tout à ses cartels de famille. Les détracteurs du Nigeria diront que Buhari se comporte comme si les autres voisins sont ses sous-préfectures, mais reconnaissons que certains chefs d'Etat font preuve d'un incivisme économique envers les autres voisins et surtout leur propre peuple. Parmi ces pays assis sur les facilités frontalières dans la contrebande, le Togo et le Bénin intéressent notre enquête. Les comportements pour lesquels Talon mérite un tapis rouge au Togo hui coûtent la survie économique au Nigeria. Qui est Talon ? Le peu qu'on peut dire est que Patrice Talon est un président qui s'est enrichi de toutes les couleurs de trafics et contrebandes avec les régimes précédents. Une fois au pouvoir lui-même, connaissant parfaitement ses informations Rédaction, le Bénin est la raison fondamentale qui a conduit à la fermeture des frontières dont souffrent depuis quelques semaines tous ces pays et le Togo avec. Bien que les mécontentements du Nigeria contre ces pays sont évidents, la goutte d'eau qui a débordé vient du Bénin. Le Nigeria, bien qu'un payscontinent dont les frontières sont propices aux trafics de tout genre, a décidé de mettre de l'ordre dans les désordres frontaliers même s'il a des comptes personnels à régler au Bénin. Si le Togo est devenu un pays poubelle où tous les voisins peuvent déverser leur desideratum pour peu que la survie du palais de la Marina ne soit pas entacher, le Nigeria veut prouver que son territoire n'est pas une friperie ouverte premier à notre venu. main sur anciens collègues dans les mauvaises pratiques en affaire, il dit avoir raccroché avec l'illicite et demande aux anciens amis d'en faire de même afin, dit-t-il, de « construire le pays » . Il a donc demandé aux vieux collègues de divorcer avec les anciennes pratiques. Mais que nenni, les pratiques ont continué, sauf que Monsieur Talon ne compte pas se limiter au discours. Il sacrifie donc une brebis pour donner l'exemple aux autres. C'est pour l'une de ces pratiques que Sébastien Ajavon, l'un des anciens compagnons dans la contrebande et autres trafics est accusé par Talon avec l'affaire des 18 kilos de drogue saisi au port de Cotonou. Un conteneur destiné à cet homme d'affaire Togolobéninois est saisi au port de Cotonou avec une importante quantité de drogue. Tout le monde a crié haro sur Patrice Talon à l'époque parce qu'on le croyait à la trousse d'un adversaire dérangeant. Pire, on y voyait une ingratitude si on sait que Talon a eu besoin de l'alliance d'Ajavon pour être président. Mais ce que les partisans de monsieur Ajavon appelaient un montage de Talon pour se débarrasser de leur idole et bienfaiteur n'était pas faux sur toute la ligne. De nos informations, il est possible que, par imprudence, le transport du conteneur contenant la drogue ait utilisé les mêmes codes qui s'utilisaient quand ceux qui disent être repentis étaient encore en activité. Dans ces conditions, il va sans dire que, c'est avec les yeux fermés que le régime de Talon mettra la sait comment deviennent multimilliardaires au Bénin, Talon et Ajavon se connaissent parfaitement. L'affaire a fait grand bruit, mais c'est Ajavon qui a fini par lever l'ancre pour vivre en exil et naturellement ses activités ont laissé du terrain à Talon. Talon, fils de Négrier, converti aux Affaires puis à la politique, l'incontournable décideur du Pays. Qu'un homme d'affaires, quel que soit les couleurs de ses affaires, ait décidé de divorcer avec les réseaux obscures pour se lancer en politique afin de « construire son pays » est une bonne chose. Mais la question est de savoir si en écrasant ses anciens amis, Talon a réellement divorcé avec ces affaires. Plus on avance, plus la réalité révèle que non. Le trafic ce n'est pas seulement la drogue, c'est toute activité qui pompe l'Etat au détriment des individus, contrebande, le monopole ou quasi-monopole sur certains produits. Dans ce domaine, monsieur Patrice Talon s'y le conteneur incriminé. Un adage dit si bien que « , c'est leur slogan. Oui, présentement on est « <. allé » au-delà du Togo, il faut en récolter « les lauriers » . Les militaires qui sont devenus des chiens de garde contre le peuple, ont-ils d'approvisionnement différent de celui des Togolais ? C'est eux qui souffrent le plus souvent de pannes sèches et poussent leurs engins à longueur de journée à la rencontre du premier bon samaritain qui accepte les dépanner avec un 500 franc pour un litre. Quand nous publions dans notre livraison No 300 en 2017 que la grande partie de notre carburant dans les stations est du"boude", on ne croyait pas si bien dire, nous y sommes. Pour vous rafraîchir la mémoire, relisez ci-contre la réédition d'un de nos écrits. Abi-Alfa maintenir la un lieu de 5 25-Issakou Tidjani 26-Koulitime Ganiou 27-Koutoulou Moutakilou 28-Ouro-Gafou Okachatou 29-Tchitchi Ismaël 30-Anoumou Charles 31-Tagba Ayaba Nafiou 32-Adam Mounirou 33-Ouro-Kolome Agbome 34-Ali Djo 35-Koutodzo Alex 36-Banavèi Bala 37-Kondofia Djibril 38-Djéri Nouridine 39-Adam Amissou Détenus du 13/04/20191-Sébabé-Guéffé Nouridine 2-Moumouni Ganiou 3-Ali Sadikou 4-Ayeva Abibou 5-Abaloutou Zakari Aïda 6-Dermane Antarou 7-Aboubakar Biagui 8-Djidéal Abdoul-Bastou 9-Bodé Abdoul-Manaf 10-Affo Nazif 11-Houdou Abdoul-Aziz 12-Ouro-Koura Sabtiou 13-Amou Mawouli 14-Modjokouboo Salissou 15-Gnanou Abraham 16-Karga Ninikèringuè 17-Akarawato Aminou 18-Kérim Safianou 19-Takpara Gouni Mohamed 20-Ouro-Koura Salissou Détenus depuis novembre 2018 21-Tairou Abdoul 22-Amadou Aboubakar 23-Nounato Igwé 24-Djobo Moukaïla Présentement à la prison civile de Lomé, tout comme Ouro Djikpa, c'est bien pour le même motif que les 20 personnes arrêtées avec ce dernier sont toujours détenus. Mais si Mr Ouro Djikpa est Allemand de nationalité, les autres sont purement Togolais. Donc les arguments qui ont suffi pour habiller les 20 détenus ne sont pas crédibles pour détenir le conseiller du PNP, d'où sa libération.. Les motifs de l'arrestation de M. Tchatikpi n'ont jamais été officiellement communiqués, et il n'a jamais été présenté à un juge. Toutefois, plusieurs militants du parti sont en détention suite à la marche réprimée du 13 avril dernier. Ces arrestations qui sont intervenues dans un climat de répressions tous azimuts du parti de Tikpi Atchadam. Et dans une République qui a encore un grain de crédibilité à échanger, la libération du conseiller devait automatiquement conduire à celle de ses codétenues qui ont commis le crime de ne pas être allemands. Cette situation est d'autant plus paradoxale que, à sa dernière session, le Comité contre la torture des Nations Unies a vivement recommandé la fermeture de cette prison de la capitale, un centre qui est censé être le haut lieu du redressement moral pour ceux qui s'égarent à un moment de leur parcours. Vous comprenez donc que son instances pour trouver un chef d'accusation afin d'embastiller des citoyens dans une prison autant pourri au point où les demandent sa fermeture, les arguments foisonnent, encore quand on est entre Togolais. Craignant les mouvement de foules et autres manifestation de joie devant la fin d'une injustice, c'est en catimini que le capitaine en charge du dossier Ouro a été obligé de libérer le cadre du PNP en prenant les dispositions pour que personnes ne s'en rendent compte jusqu'à ce que ce dernier n'arrive à son domicile. Entre taxi moto et taxi, tous les moyens de transport ont été de toute façon utilisés pour conduire Ouro-Djikpa chez lui loin des regards… Ceci rappel deux autres évènements, la libération de l'Imam Alfa Abdoul Wahid de Bafilo et de celle de l'imam Hassan Mollah de Sokodé. Alfa Hassan fut arrêté ou plutôt enlevé le lundi 16 octobre 2017 à son domicile de Tchawanda entre la prière de 18heures et celle de 19 heures. Il est emmené cette nuit-là vers une destination inconnue. On apprendra quelques heures après que cet influent imam enlevé par une unité spéciale dépêchée de Lomé est déposé à la prison civile de Kara située à plus de 70 km du lieu de son enlèvement. La nouvelle de son arrestation » fit le tour du monde. Tout comme celle de Ouro-Djikpa, il a été impossible de trouver un motif valable à une longue détention de l'imam, il finit par être libre. Arrêtés dans des conditions rocambolesques le 16 octobre 2018 à Sokodé, une semaine après, c'est le tour de son collègue de Bafilo. Lui aussi un jeune imam Mollah du nom de BABAYI T. ABDOUL WAHID. Il est enlevé au cœur de la nuit devant sa femme impuissante par des gendarmes envoyés de Kara. Le jeune imam n'est plus à présenter à Bafilo, et son arrestation naturellement n'a laissé personne indifférent. Dès les premières heures de enlèvement, les inquiétudes ont été grandes et pour un pays habitué aux bavures de tous genres, la grande interrogation au niveau de sa famille était de savoir où est-ce que les corps habillés ont emmené l'imam. Des informations publiées par le REJADD (Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie le Développement), l'une des rares associations de défense des droits de l'homme encore crédible, tirait sur la sonnette d'alarme. La femme du religieux musulman, interpellé dans des conditions peu orthodoxes, tôt aux environs de 3 heures du matin, à son domicile à Bafilo, les a saisi nuitamment pour se plaindre de ce qu'elle « < cherche désespérément dans les lieux. et sérieuses Après Hassan Mollah et l'Imam Abdoul Wahid, Ouro Djikpa enfin libre Le PNP (Parti national panafricain) vient d'enregistrer ce 10 Août la libération de son conseiller Ouro-Djikpa. Il est en liberté après une détention sans tête niqueue au SRI sur des motifs que seuls les tortionnaires de ce service de triste renommé maitrisent. Gardé sans jugement depuis trois mois, l'un des conseillers de Tikpi Atchadam a été arrêté le 20 avril dernier à Agomé, un quartier de la commune d'Agoè, par le SRI. Il a ainsi passé tout ce temps en toute privation de liberté. Il y a quelques semaines, dans l'une de nos éditions, nous vous faisions la confidence selon laquelle LISTE ACTUALISÉE DES DÉTENUS DU PNP de détention (gendarmerie de Kara, prison civile de Kara, gendarmerie de Bafilo) son mari sans le trouver » » >. Leur détention qui n'a fait que crisper le climat déjà délétère dans le pays, surtout dans la partie septentrionale, a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Avec son frère et doyen de Sokodé, les deux imams mollah sont libérés après deux mois en prison à Kara. Si le motif de l'arrestation de l'Imam Mollah de Sokodé, aussi fallacieux qu'il paraisse, est connu, on ne sait toujours pas ce qu'on reproche concrètement à l'Imam Wahib. D'ailleurs les publications après cette libération ont reconnu que la libération a été « exceptionnelle » tout comme l'arrestation d'ailleurs. Les alentours de la prison civile de Kara ont été bouclés par des militaires, bérets rouges qui, d'ailleurs, selon nos sources ont sécurisé les deux chefs religieux jusqu'à leur destination respective. Fait marquant, après les formalités d'usage qui se sont déroulées aux alentours de 12h 10 mn, les deux religieux ont décidé de prier avec leurs frères musulmans gardés encore en détention. Ils ont tenu à le faire parce que la prière du vendredi est très importante pour les musulmans. Les Imams, après la prière, ont saisi l'occasion pour remercier leurs frères qui les ont soutenus et encouragés durant ces semaines d'épreuves. Les deux Hommes de Dieu ont quitté la prison civile de Kara aux alentours de 14h30 mn. A part les membres des familles des Imams qui ont fait nombreux le déplacement et qui attendaient hors de la prison, d'autres citoyens, adeptes, amis et proches de ces deux responsables religieux ont également fait le déplacement pour les accueillir et les conduire à leur destination respective. De la prison à leur domicile, c'était des cortèges en liesse. Une euphorie que les bourreaux n'aiment pas voir. Leur libération rentrait beaucoup plus dans le cadre d'une libération d'otages politique que l'Etat a jugé bon de détenir afin de s'en servir comme une monnaie d'échange dans les préalables du dialogue. Inutile de vous rappeler que le Jeudi qui précédait leur libération, face à la presse, le gouvernement a étalé des mesures prises à son niveau pour jouer à l'apaisement au regard de la crise qui secoue le pays. Les émissaires ayant laissé entendre que des mesures sont en cours visant à libérer les imams ainsi que les autres manifestants arrêtés puis incarcérés. La libération des imams est saluée par la coalition de l'opposition qui a aussitôt tenue une conférence de presse. Elle dit saluer la mesure et a pris acte des dernières actions du gouvernement. Elle félicite au RV-POLITIQUE sont venus passage, les chefs d'Etats qui se sont impliqués dans la résolution de la crise togolaise. Une situation qui amène le REJADD d'Assiba Johnson, audelà de l'invite « » > aux autorités togolaises à communiquer à la famille de l'imam ALFA Abdoul Wahid le lieu de détention de ce dernier » . In fine, l'otage d'Assoli est localisé à la prison civile de Kara. Cela n'a pas empêché au REJADD de souligner que arrestation viole le principe d'inviolabilité du domicile. Ce principe protège les droits à la vie privée des citoyens. L'heure légale, à laquelle, sur mandat du parquet, une personne peut être arrêtée part de 6h du matin à 21h le soir » . Et donc, que « l'arrestation de l'imam ALFA Abdoul Wahid de Bafilo viole également l'article 28 de notre Constitution qui protège le domicile et l'article 17 al 1 et 2 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui dispose : « Nul ne sera l'objet arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation » . Et enfin pour le REJADD, «