id 60618 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60618 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Le Rendez-Vous #191 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2128 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2138 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/25004 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/31351 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/31356 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/31357 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/31359 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/42 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/830 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/27752 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15348 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/27761 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/26319 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2013-06-27 Identifiant iwac-issue-0001494 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/458 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/275 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/310 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/312 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/354 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/357 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/431 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/456 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/457 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/490 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/494 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/497 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/504 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/508 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/512 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/514 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/516 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/519 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/523 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/533 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/544 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/554 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/555 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60478 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60539 Contenu Message de OBUTS à la Nation Au Togo, l'horizon s’est ttistement assombri et ne présage rien de bon pour les générations...! Agbéyomé Kodjo, Pdt OBUTS RV ACTUALITE ASSOCIATION SAWATïM, - ^ARlA ^ mj4 A<1<% Z.ONÇO TSUJO 01 JO 11 -JO 0*1517 LOM6-TOÇO Aumône Courante Science Utile Un fils vertueux invoquant jour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du Hppel d’Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux - là seront les perdants.» S158 V Slab: 20 20 09 90 31 10 /Atlantique bank. 42 41 55 50 008 Mecit, 01 000 620 Le “Kpatchagate” à Abuja ce 03 juillet Retour sur un dossier symptomatique d’une justice comateuse 12 Avril 2009, 21 heures, la nuit a repris ses droits dans la périphérie nord du stade de Kégué. Le quartier "Kpatcha", du nom du demi-frère de Faure Gnassingbé, n’avait rien qui annonçait un drame. Seul le colonel Félix Ka-tanga, à l’époque beau-frère des Gnassingbé, savait que ce climat allait faire place à une confusion militaro-politique. Une cinquantaine d’hommes armés vient de prendre d’assaut le domicile du frère jumeau de Toyi Gnassingbé. Plus qu’une interpellation pour besoin de la justice, ce qui s’est produit cette nuit avait tout d’une opération militaire pour en découdre avec un homme. C’était une opération commando, et il a fallu l’intervention, elle aussi commando, d’un autre demi-frère à Faure Gnassingbé pour sauver l’élu de la Kozah. Alors commence un long feuilleton juridique signalé qui refuse de finir malgré des faits rebelles. La nuit fut longue, mais le jour s’est levé avec son cortège d’interprétations. Officiellement, un premier communiquée a planté le décor : « Dans la nuit du 12 au 13 avril 2009, à l’occasion des inves-figations liées à une tentative d’atteinte contre la sûreté de l’Etat, des échanges de coups de feu ont eu lieu entre les services de sécurité et la garde de l’honorable député Kpatcha Gnassingbé............C’est dans ce contexte que des services étrangers ont avisé leurs homologues du Togo de l’imminence des évènements et de la gravité des actions qui se préparaient à quelques heures du départ du Pré-sident de la République pour une mission à l’étranger. Sur réquisition du parquet, il a donc été décidé d’interpeler les présumés comploteurs dans le cadre d’une enquête préliminaire...... Les gendarmes chargés d’interpeler les personnes sus visées ont essuyé des tirs nourris provenant de la résidence de l’honorable député Kpatcha Gnassingbé». Plus tard, le 15 avril, après l’arrestation de Kpatcha, on parle dans un autre communiqué d’« indices graves et concordants impliquant l’honorable député comme commanditaire de ce complot. Face à cette flagrance et conformément à l’article 53 alinéa 3 de la Constitution, le président de l’Assemblée Nationale a été informé par nos soins... » Parlant toujours de Kpatcha, le communiqué poursuit : « Informé de ce qu’un mandat d’arrêt était décerné contre lui, il s’est éclipsé et s’est rendu dans une ambassade étrangère. A l’heure actuelle, il a été appréhendé et mis à la disposition de la justice. » A l’exception de la certitude que Kpatcha n’est pas mort de cette attaque, tout était flou. Le choc fut grand, le peuple a attendu une lumière qui n’est jamais venue. La seule chose obtenue fut un procès qui a bégayé. Le prétendu flagrant délit qui a entraîné les tirs nourris comporte trop de non-dits. Le député et coaccusés, malgré une Cour toute acquise au régime en place, se sont battus avec les moyens de bord pour gérer les accusations en charge contre eux. Dans un combat à armes inégales, le verdict a été sans appel. Alors il va sans dire que de lourdes peines seront infligées aux prévenus. Le conseil de Kpatcha ne se contentera pas de la justice des vainqueurs et donc l’affaire s’est invitée à la Cour communautaire au Nigeria. Le débat n’est plus de savoir s’il y a eu tentative contre la sûreté de l’Etat ou pas, mais il faut plutôt faire la lumière sur l’existence ou non des actes de torture sur les détenus. A peine les vainqueurs ont fini de réécrire le droit qu’un nouvel élément vient tout compromettre. Le procès a été bel et bien entaché d’irrégularités monstrueuses. Le plus frappant des éléments compromettants sera la torture dont s’est servi l’ANR, Agence Nationale de Renseignement, pour extorquer des aveux aux présumés coupables. Inutile de relever que « ...la torture fait l’objet d’une interdiction générale et absolue » et que « tout Etat partie veille à ce que toute déclaration dont il a été établi qu’elle a été obtenue par la torture ne puisse être invoquée comme élément de preuve dans un procès.... ». Voilà entre autres, les dispositions de la convention des Nations Unies contre la torture à laquelle le Togo est signataire. La Cour communautaire en question Me Ajavon Zeus et son équipe ont fait appel au niveau des juridictions de la CEDEAO. Le code de procédure pénale quii voudrait que les voies de recours extraordinaires ne soient |pas ouvertes contre les arrêts ren dus par les juridictions de jugement, brandi par Me Gamatho Akakpo et compagnie, qui défendent la thèse de l’Etat togolais, n’a pas résisté. Pendant le procès, les victimes sont revenues à X reprises sur les actes de torture qui leur ont été servis. Leurs allégations seront plus tard confirmées par le,rapport authentique de la CND/H, Commission Nationale des Droits de l’Homme. La Cour communaïutaire, contrairement à l’impartial ité dont elle fait preuve dans les dossiers des ressortissants des autres pays, semble plutôt froide sur le cas Kpatcha. De la part d'une Cour internationale de justice ssiisie pour un cas de détention après une condamnation basée sur des aveux extorquées à coups de torture, on est normalement en droit de s'attendre à voir la cause die la veuve et de l’orphelin être défendue. Mais il se révèle des indicés qui fondent des inquiétudes. Le 06 juillet 2012, la Cour était censde se pencher sur le dossier en pré sence des avocats de l’Etat togolai s et de ceux des prévenus. Mais -elle rejette le dossier à une autre date. L'argument avancé pour ce re^port est l’impréparation de la partie togolaise. Il n'en faut pas plus pour qu’un doute Suite à la page 5 Lutte contre la faim et la sous alimentation Débats pêle-mêle autour du diplôme de la FAO décerné au Togo Le 16 juin dernier à Rome en Italie, lors du 38e sommet de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation, le Togo a été identifié comme l'un des rares pays qui œuvrent inlassablement pour éradiquer la sous alimentation et la faim. Le samedi dernier, lors d'une conférence de presse tenue au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le ministre dudit département, le colonel Ouro-Koura Agadazi, et le ministre de la Planification, du Développement et de l'Aménagement du territoire, Kokou Djossou Sémodji, ont entretenu les professionnels des médias sur les mobiles qui ont milité en faveur de cette distinction honorifique. Ce diplôme, faut-il le rappeler, a été reçu par le chef de l’Etat présent à cette rencontre internationale. Une telle distinction d'envergure internationale ne peut que réjouir plus d'un car elle vient rehausser l'image du Togo. Cela vient confirmer que le Togo n’est pas seulement un pays atypique qui fait partie le plus souvent des nations qui passent au premier rang de la scène internationale quand il s'agit de confondre éthique et violations de droits de l'Homme, bonne gouvernance et corruption, démocratie et institutions aux ordres. L’autosuffisance alimentaire pour lutter contre la faim et la sous alimentation est une nécessité. Dans cette perspective, le Togo dégage des excédents agricoles qui sont exportés. Partant, le gouver- nement émet le vœu d’atteindre très prochainement la croissance à deux chiffres. Toutefois, ces exploits sur le plan agricole et confirmés au niveau international souffrent de fragilité pour diverses raisons. D'abord, les subventions que le gouvernement dit apporter aux paysans est très en deçà des efforts de ces derniers. Si aujourd’hui, il faut encourager l’agriculture à grande échelle avec des outils agricoles des temps immémoriaux, il y a de quoi prévoir une certaine fragilité des exploits enregistrés ces derniers temps par les paysans, exploits qui peuvent à tout moment être remis en cause surtout si la nature refuse d’être clémente avec la réduction de la pluviométrie. Autrement, non seulement les agriculteurs sont exposés aux aléas climatiques mais aussi et surtout les 66 tracteurs déployés sur toute l'étendue du territoire national ne sont accessibles qu'à une portion de paysans ; la plupart estimant que le coût de location ou cession est exorbitant. Quant aux autres machines (motoculteurs, égreneuses, décorti-queuses, batteuses, vanneuses, calibreuses), elles sont aussi mises à la disposition de la population paysanne à qui, il est signifié que c'est soit un héritage national non sans avoir ajouté « la magnanimité du Chef de l'Etat », soit un don de ce dernier ; il en est de même pour les intrants agricoles. Carrément, d’autres machines portent la griffe de UNIR. Et cela n'étonne guère. Il ne peut en être autrement car pour calmer tout peuple aigri face à « une minorité qui s’empare des biens de l’Etat », il est politiquement normal de lui miroiter à ses yeux les rares ressources laissées dans la cagnotte en guise de don ou de magnanimité afin de lui faire croire que cette minorité prédatrice des deniers publics le porte dans son cœur. Cette stratégie politique utilisée depuis la nuit des temps pour endormir les populations, le pouvoir en a la maîtrise. Face à la perte de vitesse consécutive à une gestion qui n’a rien à envier à un pilotage à vue d’un amateur confirmé comme tel, il faut trouver une bonne parade pour sauver un régime déjà au fond du gouffre. Il est bien de promouvoir l’agriculture, le soubassement de presque tout développement. Mars si à ce stade de développement agricole où notre pays dégage des excédents, les paysans ignorent toujours le luxe, il y a de quoi remettre en cause cette intégration que l'on veut leur faire croire. Sur un autre registre, les populations crient aux prix exorbitants des produits agricoles car le Togo en produit tellement qu’il est pourvoyeur pour les autres pays de la sous région. En réponse, le gouvernement juge les prix normaux arguant qu’il faut soutenir les efforts des paysans : acheter les produits agricoles à un prix acceptable permettrait à ceux-ci d’avoir un pouvoir d'achat accepta- Suite à la page 8 Le Rendez-vous N° 191 du 27 juin 2013 ment diffusées, proclamées et discourues, le parquet continue de maintenir en détention d’innocentes victimes. À ce jour, les conclusions de l'expertise de la police scientifique française n'ont étonnamment toujours pas été rendues publiques ; aussi, les différentes déclarations fracassantes et rétractations circonstanciées de l’accusateur principal, Mohamed Loum, demeurent sans effets sur le cours de l'instance pendante. Le décès d'Etienne YAKANOU, prisonnier ayant succombé des suites d’un défaut de soins médicaux adaptés, a provoqué une vague d’indignation dans l’ensemble du pays. Cette tragédie humaine n’a même pas ému le pouvoir en place en l’incitant à plus d’humanisme et au respect de la vérité. À cet égard, les personnes abusivement maintenues en détention relativement aux incendies de Kara et de Lomé doivent sans délai recouvrer leur liberté, notamment messieurs Alphonse KPOGO, Frédéric Abass KABOUA, Gérard ADJA et Olivier Poko AMAH. S’agissant des assassins des jeunes élèves Anselme Gouyano Sinandaré et de Douti Sinalengue, ils jouissent à ce jour, d'une totale liberté. Quant a la milice qui a exercé des voies de fait sur les manifestants pacifiques de l’opposition en septembre 2012 à Lomé, ils poursuivent leurs basses œuvres sans être inquiétés. Nul ne peut s’accommoder plus que de raison de cette gestion bricolée du pays. Il est temps de mettre un terme à pareille situation ubuesque. C’est pourquoi, il devient plus qu'urgent que toutes les forces démocratiques et syndicales du Togo se coalisent et constituent un grand mouvement pour dire au pouvoir et à ses affidés : ça suffit, plus jamais ca sur la Terre de nos encore réaffirmé le 24 juin 2013 par l’Union Européenne, l'ensemble du corps diplomatique accrédité au Togo et l’ensemble du Système des Nations Unies, sans oublier les recommandations de la CEDEAO dans ce sens. Les réformettes cosmétiques du cadre électoral, opérées unilatéralement et en violation de l’article 2 du protocole a/sp1/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, n’ont pas incorporé des mesures susceptibles de mettre fin aux récurrents dysfonctionnements de tous les processus électoraux au Togo, notamment pour ce qui concerne les écueils suivants : 1/ la juste et équilibrée composition des membres de la CENI, des CELI(S) et des bureaux de votes, 2/l’inique disparité dans la répartition des sièges à l'Assemblée nationale ; 3/l'opacité qui entoure le vote par anticipation des corps habillés ; 4/la traçabilité des votes par procuration ; 5/ la fraude consistant aux rachats des cartes électeurs et des consciences 6/ La composition des bureaux de votes prenant en compte des représentants de toutes les formations politiques en compétition. 7/la sécurisation des résultats issus de chaque bureau de vote. Comment comprendre que dans un tel contexte de confusion politique, d'exaspération sociale et de fortes tensions, le pouvoir croit devoir convoquer de façon comminatoire le corps électoral pour un scrutin législatif prévu Suite à la page 5 RV POLITIQUE Message de OBUTS à la Nation Au Togo, l’horizon s’est tristement assombri et ne présage rien de bon pour les générations...! Dans une atmosphère délétère caractérisée par les intentions inavouées d’etouffer l'opposition démocratique togolaise et de la pousser au boycott des élections législatives à venir par tous les moyens, les tenants du pouvoir ont vite déchanté car l’opposition démocratique sera bel et bien au départ des législatives. Cette décision n’a pas été facile à prendre pour les leaders de l’opposition qui ne voulaient pas laisser un boulevard à Faure et ses obligés de ficeler et d’exécuter leur plan secret. Assurer un troisième mandat au président, premier jalon pour une éternisation au pouvoir. Face à ce qui peut être mal interprété par la population qui reprocherait à l’opposition de légitimer des élections pipées d’avance en participant à ces échéances, les leaders de l’opposition se doivent de communiquer. Ce que Agbeyomé Kodjo, le président de l’OBUT, connu des Togolais et une des têtes penssantes de la dynamique qui résiste au pouvoir cinquantenaire, fait en rompant le silence. Dans un message sans équivoque, l’ex homme à tout faire d’Eyadema s’adresse à la nation. L’occasion pour lui de revisiter l’ensemble de la situation qui prévaut au Togo. Nous vous proposons in extenso ce message. Mes Chers Compatriotes, Togolaises, et Togolais, Toute vie d'homme n'est-elle pas une mission ? Toute vie d'homme sur terre n’est-elle pas un temps de service ? Dès lors, dans la vie citoyenne au sein de la cité, il est du devoir des responsables politiques démocratiquement désignés pour la conduite des affaires publiques, d’aider chaque citoyen à réussir la mission qui est sienne, dans la paix et la confiance partagées. Malheureusement en terre togolaise, cette perspective n’est que chimère car jamais il n’y a eu une telle ampleur de rupture de confiance et d’angoisse éprouvée au cœur du quotidien de nos populations. Jamais dans l'histoire de notre pays, l’exaspération et la désespérance n’ont atteint un si haut degré. En vérité, il est tristement fait le constat de ce que sous l’actuelle gouvernance, la puissance publique et tous ses démembrements se désagrègent ! Le Togo, notre Mère Patrie, connaît la plus forte convulsion de son histoire de laquelle il pourrait résulter une explosion sociale sans égale, si l'outrance, l’inanité et la duplicité de nos gouvernants ne font pas rapidement place à la mesure, au discernement et à la sagesse. Les agents de l’État, dans leurs légitimes revendications pour une amélioration substantielle de leurs conditions de vie et de travail, sont baladés par leurs interlocuteurs, représentants du pouvoir en place. S’agissant des étudiants, ils sont désorientés par la nouvelle organisation de délivrance des diplômes universitaires dits LMD « licence-mas-ter-doctorat » modifiant le système d’enseignement supérieur togolais. Le comble du désespoir de la jeunesse togolaise tient au fait que globalement, les jeunes et les diplômés sont sans emploi, confrontés à la précarité et sans perspective d’avenir. S’agissant d’une large majorité de la population, elle vivote dans une incontestable misère liée certes à la crise économique ambiante mais aussi et surtout en raison de la mauvaise gouvernance du pouvoir en place ainsi qu’aux mauvais choix économiques qui ont négativement impacté le pouvoir d’achat de toutes les couches sociales de la population. Circonstance aggravante, les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé ont conduit à un renchérissement des prix des denrées de première nécessité alors que le pouvoir d’achat du consommateur togolais était depuis fort longtemps déjà réduit à une portion congrue. S'agissant du front social, il est en constante ébullition et ne recueille pour réponse du pouvoir en place que la violence policière. Pour ce qui est du droit de manifester pacifiquement sur la voie publique, droit constitutionnel seulement soumis à une obligation de déclaration préalable indiquant le but de la manifestation, le lieu, la date, l'heure du rassemblement et l'itinéraire projeté, il connaît de sérieuses violations et régressions. L’indicible détresse de toutes les composantes de la société togolaise dont les cris semblent inaudibles aux oreilles du pouvoir en place, laisse apparaître que la vie et la dignité humaines ne sont plus sacrées sous nos cieux où prospère le sacrilège. Depuis quelques années, on assiste à une criminalisation inquiétante des journalistes indépendants, ceux qui refusent de faire les louanges du pouvoir. Pour des articles de presse, des journalistes sont convoqués dans les services de renseignements, inculpés sur la base du code pénal en violation du code de la presse. La HAAC, une institution qui veille au libre accès des médias par les partis politiques, est devenue un instrument au service exclusif du pouvoir et vient de voir ses prérogatives renforcées par l'Assemblée nationale suite au vote d'une loi liberticide dénoncée par les organisations de presse. Au Togo, l’horizon s’est ainsi tristement assombri et ne présage rien de bon pour les générations présentes et celles à venir ! Quid des opposants politiques soumis à des attaques ad hominem infamantes ; traités comme des ennemis dont le quotidien est fait de brutalités policières et d’iniquités frappées d'un sceau prétendument judiciaire ; traqués comme des fauves auxquelles le prix de la paix semble se circonscrire au silence et à la résignation! L'objectif recherché étant manifestement soit, la mise à mort politique, soit, en tant que de besoin, un anéantissement physique, de tous les adversaires politiques fortement gênants. Le débat contradictoire et les contributions portés par les leaders de l’opposition politique et qui sont censés éveiller les citoyens à la chose publique agacent et donnent à penser que l’intérêt général constitue au Togo une variable d’ajustement soigneusement remisée, à n'utiliser qu’à des fins d'instrumentalisation politique. L'autorité judiciaire est mise au service de l’arbitraire. En témoigne les pires avanies que subissent les militants et leaders de l'opposition comme ce fut le cas encore récemment s’agissant du fâcheux sort qui fut fait à monsieur Abass Kaboua, Président du MRC ainsi qu’au Commandant de Gendarmerie Olivier AMAH, tous deux membres du Collectif Sauvons le Togo, enlevés et déportés dans des conditions détestables, l’un à la prison civile de Notsé et l’autre à la prison civile de Mango, de sinistre réputation. Mes Chers Compatriotes, Togolaises et Togolais, Depuis plus de cinq (5) mois que les incendies criminels de Kara et de Lomé ont ruiné une vie de rude labeur de nos commerçantes, le pouvoir en place n’a à ce jour, ni conçu ni élaboré aucune stratégie de relance des activités des victimes de ces incendies criminels. Pire, les coupables sont en liberté et ne paraissent nullement inquiétés. Or, dans le même temps, des victimes innocentes subissent des humiliations dans des conditions inhumaines et dégradantes dans les prisons du Togo. La machine à fraude électorale d’ores et déjà mise en place par le pouvoir s’étant en toute vraisemblance révélée insuffisante pour qu'il s’adjuge la victoire quoi qu’il advienne, il est permis de penser que l’infernale orchestration des incendies de Kara et de Lomé, ne visait en réalité qu’un seul objectif : faire des leaders du Collectif Sauvons le Togo, de monstrueux coupables mis à l'index, en vue de les empêcher de prendre part au prochain scrutin législatif. En dépit de toutes les preuves accablantes qui détruisent et réduisent à néant les imputations hasardeuses, les accusations grotesques et autres allégations sans fonde- Aïeux ! Cette force que j’appelle de mes vœux devra définir un programme commun de réhabilitation de notre pays sur une base démocratique et se doter d’une structure de coordination unique des actions devant conduire le peuple togolais à sa libération. La conquête du pouvoir est constitutive d’une estimable ambition politique pour mettre un terme à la lente agonie de notre nation. Au Togo, l'alternance politique ne constitue plus, à mon sens, en ce moment critique un combat politique, mais une cause nationale voire une urgence humanitaire. Et en tant que telle, nous n’avons plus le droit de nous y soustraire. Pour ce faire, les forces de l'alternance et du progrès doivent se faire violence et taire leur égo, consolidant le socle de leur union, autour de ce seul objectif qui vaille et ainsi mettre hors d’état de nuire les héritiers de l’immobilisme et les funambules. Mes Cher Compatriotes Togolaises et Togolais Le dialogue politique sérieux tant souhaité pour la mis en œuvre des réformes institutionnelles et constitution nelles de l’APG signées à Lomé depuis le 20 août 2006 ainsi que les pertinentes recommandations des missions d’observation électorale de l’UE, peinent à se mettre er place. Nous saluons le courage et la lucidité de Mgr Bamgah qui, au cours d’un entretien accordé le 10 juin 2013 au quotidien français -La Croix-, exhorta le Gouvernement togolais à prendre le chemin du dialogue, avant tout processus électoral. Le propos ainsi exprimé par Monseigneur Barrigah fut formellement conforté le 21 juin 2013 par la récente déclaration de la conférence épiscopale du Togo à l'occasion de sa deuxième session ordinaire de l’année 2013. La conférence épiscopale du Togo releva factuellement : le triste constat du délitement du climat sociopolitique, la montée de la tension et l'observance d’un profond mécontentement dans notre pays, encourageant par conséquent, la tenue d’un dialogue politique avant le chemin des urnes, afin d’éviter l’engrenage de la violence au Togo. L’impératif d’un dialogue structuré avant le prochain scrutin législatif a été Le Rendez-vous N° 191 du 27 juin 2013 3 RV ACTUALITE Crise politique et élections risquées L’église réagit, l’U.M.T. brille par son traditionnel mutisme Dans certaines de nos parutions, nous avions été amenés à intervenir sur les comportements pour le moins déplorables de l'instance suprême des musulmans du Togo. A l’époque dans un article, nous dénoncions avec indignation le caractère partial des premiers responsables de l'Union Musulmane du Togo (UMT) dans le traitement des demandes de prières à eux adressées par les hommes politiques de l’opposition. Ceci faisait suite à un refus de l'UMT d'organiser une prière demandée par le CST alors que. quelques jours après, cette même UMT acceptait de célébrer un office dans le cadre des festivités du premier anniversaire de UNIR. Cela a indigné plus d'un, notamment des non musulmans et des musulmans du fait de sa position partiale. En touchant du doigt cette gestion politicarde des affaires religieuses par un groupe d’individus plus préoccupés par leurs intérêts que par l'image des musulmans dans notre pays, nous ne croyions pas si bien dire quand nous affirmions que les autorités de l’Union musulmane du Togo ont transformé l’institution représentative de tous les musulmans du Togo en une caisse de résonnance du parti au pouvoir, un prolongement des désidérata du parti au pouvoir. Bref un clone de UNIR. Nous espérions nous tromper, mais hélas les faits nous donnent de plus en plus raison. Pourtant, à l’image du Togo, la communauté n’est qu’une représentation microcosmique de la diversité des orientations politiques telles qu’elles s’expriment sur toute l'étendue du territoire national. La gestion des affaires religieuses d’une communauté comme la nôtre requiert un sens élevé de responsabilité qui se manifeste par des gestes d’une grande portée quand les circonstances l'exigent. La gestion des affaires, ce ne sont pas des discours creux pleins de zèle que l’on débite pendant des cérémonies officielles pour se faire remarquer. La gestion des affaires religieuses d’une communauté suppose des prises de positions courageuses fût-ce au péril de ses intérêts. La gestion d’une communauté ne se limite pas à partager quelques sacs de riz et de sucre qu'un chef d’Etat « dans sa bienveillante magnanimité » veuille bien donner aux musulmans pendant le mois de Ramadan pour les soulager de la souffrance dont il est le principal artisan. La gestion des affaires publiques en islam ne se résume pas à se partager allègrement les résidus du business du hadj. Au lieu de montrer aux musulmans du Togo le chemin de la justice et d’attirer l'attention des première autorités du pays sur les devoirs qui leur reviennent, les responsables de l’UMT, brillent par un mutisme coupable et malsain. Un mutisme qui cache mal une incompétence notoire et caractérisée, une envie certainement inconsciente de pâlir l'image d'une communauté dont Dieu lui- même a qualifié de meilleure parmi toutes les communautés parce que les membres qui la composent se recommandent le bien et s’interdisent le blâmable. Mais à voir de près, les responsables de l'UMT ont choisi le chemin de la facilité, celui de soutenir les autorités de notre pays dans le blâmable et de leur interdire le bien pour tous les enfants du pays. A un tournant aussi décisif de l'histoire du Togo, une période cruciale au cours de laquelle, le leadership des hommes de Dieu s'exerce dans sa plénitude pour le bien de tout le pays, il est regrettable, voire inadmissible de voir l’union musulmane s’empester dans des querelles de pouvoir au lieu de porter la voix de la raison aux hommes politiques, en l’occurrence ceux qui sont au pouvoir et qui sont enclins à jouer facilement au punching-ball avec le destin de tout un peuple. Dans un sursaut de responsabilité, les évêques catholiques ont pris leur courage en main en revisitant les faits ces derniers temps porteurs de germes de violence et en rappelant aux hommes politiques en général et particulièrement à ceux qui dirigent le pays leur responsabilité devant l’histoire. Le sens de la sincérité ne se décrète pas, il se vit. Les évêques viennent de le prouver, l'UMT traîne les pas, peut-être même elle ne bougera jamais. Le sens de la responsabilité, les responsables de l’UMT n'en n’ont jamais pu faire preuve depuis des années. A quelques exceptions près, les membres de l'UMT préfèrent pactiser avec le pouvoir quitte à en récolter le fruit de cette trahison vis-à-vis de toute la communauté. Les musulmans Togolais ont honte d’être aussi mal représentés par des hommes sans foi ni honneur qui vendent à vil prix le prestige de la communauté et qui se font ridiculiser après coup. L'union musulmane n’est pas une aile marchante du parti au pouvoir à ce que tous les musulmans du Togo sachent et tous ceux qui aspirent à tenir les rênes de cette institution doivent se distinguer. Les gens ne doivent pas se comporter comme si l’Union Musulmane du Togo est la chasse gardée d’un groupe de personnes. A ce propos, pour le moindre, il est inadmissible que ceux qui sont censés représenter la communauté musulmane prêtent allégeance aux tenants du pouvoir pour s'assurer leur pitance. La communauté musulmane dépasse de loin la manifestation abjecte. Ce qui est marrant est qu'à chaque fois qu’il est question d’apporter leur pierre à l’édifice que tout le monde est en train de construire au prix de la privation et des risques, l’on se cache derrière le principe, plusieurs fois remâcher à la sauce des circonstances : « en islam, on respecte les dirigeants, ou alors les hommes de Dieu en islam ne font pas la politique. » Comment un homme de Dieu peut-il rester insensible à un régime aussi injuste que celui incarné par Faure ? Comment peut-on se taire devant les menaces de violence généralisée qui planent sur tout le pays sous prétexte que l’on doit respecter le Coran qui recommande aux musulmans de respecter le pouvoir établi ? Nous voudrions bien croire et nous n'avons ni l'intention moins encore le pouvoir de déplacer un seul iota de la parole d’Allah, mais qu'on ait l’honnêteté de nous planter le contexte à chaque fois qu’on veut citer des textes coraniques. A quel type d’autorité le Saint Coran re-commande-t-il obéissance ? Nous ne croyons pas que la Noble parole de Dieu puisse obliger les fidèles à s'assujettir à des dirigeants inrresponssables devant leurs responsabilités, des dirigeants qui sont un terreau pour l’injustice et les détournements des biens publics. Eux mêmes l'ont reconnu ouvertement : « Il n’y a qu’une minorité de Togolais qui profitent de l'argent du pays». Ils ont également laissé entendre que « les surfacturations » sont courantes dans l’administration, sans pour autant agir. Le saint Coran ne recommande pas allégeance aux présidents incapables, corrompus sans situation matrimoniale défendable. Le Coran parle des pouvoirs où tous les habitants trouvent leur compte, il parle des dirigeants qui agissent, qui savent dire oui ou non pour le bien des fidèles. L’Union musulmane ne connaît même pas sa vraie valeur, elle s'est laissée avoir à vil prix et qui s’est fait prendre en otage à moindre frais. Que gagne Inoussa Bouraïma en politisant l'instance ? Peut-être pour les beaux yeux du régime, un régime qui le lui rend si bien. Vous n’êtes pas sans savoir que notre bien aimé président de l’UMT, Inoussa Bouraïma était à la course pour être investi pour représenter Tchaoudjo à l’hémicycle. Mais sa candidature à la candidature de l'hémicycle n'a pas pu être validée. Il est retourné à ses illusions. Ce fut une tête sur les bancs mais les agissements font douter de l'homme. On se rappelle que Inoussa fut ministre dans ce pays, il fut un tout puissant qui faisait la pluie et le beau temps. C’est à ces moments de gloire qu’il s’est présenté pour la première fois à la course pour le parlement à coup de millions de Francs CFA avec tous les moyens de l'Etat mis à sa disposition par feu Eyadema qui considérait Sokodé comme un défi électoral. Mais il a été battu à plate couture par un candidat qui faisait sa campagne sur une moto vespa. Feu Eyadema à déploré cet échec du « candidat qui a coûté le plus cher ». Aujourd’hui, les temps ont changé, et Inoussa refuse de se rendre compte mais au RPT-UNIR tout le monde est conscient que les temps ont changé sauf peut-être Inoussa qui ne sait pas encore que son passé électoral ne lui autorise pas à prétendre se faire élire sous Faure où tout est dilué. Si le régime était reconnaissant pour notre aîné pour service rendu au pouvoir en place, surtout depuis qu’il est devenu eternel président intérimaire de l'UMT, sa candidature à la candidature ne serait pas rejetée alors que les candidats sont choisis d’en haut. De grâce il vaut mieux savoir abandonner les bonnes choses avant qu’elles ne vous abandonnent, que les gens reviennent par terre pour servir Dieu et escompter une récompense dans l’au-delà que de se faire ridiculiser pour récolter l’ingratitude. Comment donc un président qui n’a pas de temps pour gérer efficacement sa structure parce que occupé par les considérations politiques peut-il avoir du temps et le courage pour se prononcer sur une affaire nationale ? Mais ce qui est triste est que les gens ne sont pas capables, mais ils ne veulent pas donner la place aux autres. A défaut des actes forts de l'UMT dans ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays, les fidèles musulmans doivent réagir pour éviter qu'ils ne soient davantage marginalisés sur les grandes questions de la cité. Ce qui implique un réveil d’une société civile musulmane pour empêcher que les opportunistes ne ternissent encore plus longtemps l’image des musulmans du Togo au nom d'une autorité qui n’ a pas de légitimité établie. La communauté musulmane c’est toutes les tendances politiques confondues, les chrétiens de mêmes, alors pourquoi les musulmans doivent-ils être des absents? Dans l’attente de votre réaction que nous souhaiterions vivement publier même si elle ne fait que prendre acte de ce qu’ont dit les prélats, accepter messieurs de l’UMT nos remarques. Pour l'heure, nous vous donnons lecture de la réaction de la conférence des Evêques du Togo. Nouroudine Bouraïma Inoussa, Pdt par intérim de l’UMT Mgr Nicodème Barrigah Message de la conférence des évêques du Togo sur la situation sociopolitique dans notre pays Chers Fils et Filles, chers Frères et Sœurs en Christ, Chers compatriotes, Et vous tous, hommes et femmes de bonne volonté, « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). Cette béatitude prononcée par le Christ au début de sa mission en Galilée rappelle l'une des responsabilités majeures de tout chrétien au cœur de la Nation : la construction d’une société où règne la paix. Il s’agit là d'une exigence incontournable de notre vocation et d’un critère d'authenticité de notre foi. De fait, lorsque la paix sociale se trouve menacée ou exposée à des risques graves, aucun disciple du Christ, quel que soit son état de vie, ne saurait s’enfermer dans l’indifférence ni se soustraire à cet appel évangélique. Face à la montée de la tension et du mécontentement dans notre cher pays, le souci de préserver la paix dans la justice et la vérité impose à tout citoyen et à toute citoyenne, l’obligation d’œuvrer pour éviter que nous nous retrouvions pris dans un engrenage de violence et de destruction de notre héritage commun. C'est là un devoir envers la Patrie qui, pour le chrétien, se trouve renforcé par les exigences découlant de son appartenance au Christ : « vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13.14). Voilà pourquoi, au terme de leur deuxième Session ordinaire de l’année 2013, vos Pères Evêques du Togo désirent exprimer à l'endroit de tous, leur vive préoccupation face au délitement du climat sociopolitique de notre pays. Dépositaires de la Parole de Dieu, Parole de vie et de vérité, et Ministres de Jésus-Christ, le Prince de la paix et le Témoin du Dieu-Amour, ils estiment qu’il est de leur devoir de rappeler la Parole qui sauve, d’insister à temps et à contretemps, de dénoncer le mal, d'exhorter inlassablement. Les Evêques ont la ferme conviction qu’au sein d’une communauté humaine désespérée, Dieu ne cesse d'agir, Lui qui est à l’origine de tout effort vers la paix, la justice et la réconciliation. Depuis les graves incendies des marchés de Kara et de Lomé, bien d’autres événements malheureux se sont produits et notre pays a considérablement régressé au plan de la confiance entre les citoyens et certaines Institutions importantes de l’Etat, entre gouvernants et gouvernés, entre populations et forces de l’ordre chargées de la sécurité publique, entre partis politiques d'opposition et gouvernement. L’exemple des interpellations et emprisonnements suivis de déclarations pour le moins confuses qui sont loin d'éclairer les Togolais et Togolaises sur les vraies responsabilités de ce drame honteux pour notre pays Les soulèvements à répétition dont les conséquences douloureuses font déplorer non seulement des violences et la destruction de Commissariats et Suite à la page 6 www.rv-togo.info ce Le Rendez-vous N° 191 du 27 juin 2013 WFW^W