id 46426 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46426 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre El Hadj Harrissou Fofana : "Ma vie est menacée" Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46166 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23476 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46226 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45390 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2002-05-13 Identifiant iwac-article-0006622 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Le siège de l'association musulmane Al-Coran sis à l'immeuble Le Mali à Abidjan-Plateau n'est plus qu'un vieux souvenir. Samedi dernier, les membres et responsables de cette association ont inauguré leur nouveau siège au quartier Fraternité d'Abidjan-Adjamé. Des locaux de plusieurs pièces comprenant une salle de restauration, une salle de comptabilité et de trésorerie, etc. Ce siège est équipé de deux ordinateurs, d'une télévision et d'une vidéo, de nombreuses chaises et tables, ainsi que d'un détecteur de faux billets. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/351 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/357 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46316 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/489 Contenu Le siège de l'association musulmane Al-Coran sis à l'immeuble Le Mali à Abidjan-Plateau n'est plus qu'un vieux souvenir. Samedi dernier, les membres et responsables de cette association ont inauguré leur nouveau siège au quartier Fraternité d'Abidjan-Adjamé. Des locaux de plusieurs pièces comprenant une salle de restauration, une salle de comptabilité et de trésorerie, etc. Ce siège est équipé de deux ordinateurs, d'une télévision et d'une vidéo, de nombreuses chaises et tables, ainsi que d'un détecteur de faux billets. Pour El Hadj Harrissou Fofana, ce nouveau siège opérationnel permettra à l'association d'accroître son efficacité. "Nous allons très bientôt faire la rentrée religieuse de Al-Coran et renouveler le bureau national de l'association", précise-t-il. Avant d'évoquer, face à la presse, divers sujets liés à l'existence de Al-Coran. Intervenant sur l'inféodation supposée de son association aux pouvoirs publics comme le prétendent ses détracteurs, Harrissou Fofana s'est voulu clair. Selon lui, tout leader religieux doit oeuvrer à l'avancée de la paix là où il réside tout en s'éloignant de la politique politicienne. Car, "notre travail, c'est la prière. Pas la politique. Dans le Coran, il est dit que tout pouvoir émane de Dieu. Alors pour le musulman, toute autorité politique ou religieuse qui gère une communauté est la volonté de Dieu". Le leader de Al-Coran a qualifié les agissements de ses détracteurs de cabale parce que "lorsque tu crées une association et que tu travailles bien, des personnes mal intentionnées t'attribuent une étiquette". Harrissou Fofana estime que Al-Coran est l'objet de méchanceté parce que cette association possède de nombreux atouts qui la différencie des autres telles que le CNI d'Idriss Koudouss, le CSI de Diaby Koweit, etc. Contrairement aux autres, Al Coran n'est le porte-parole d'aucun parti politique et condamne avec véhémence ce genre de pratiques. "Notre deuxième particularité, c'est notre attachement au bien-être des imams et muezzins. Nous sommes la seule association à avoir convoyé 20 imams à la Mecque et d'en avoir pris en charge un bon nombre". Cet attachement est important en Côte d'Ivoire où environ 80% des imams sont étrangers. C'est à juste titre que certains partis politiques les manipulent pour en faire des "pions de déstabilisation du pays". La minorité d'imams ivoiriens est livrée à elle-même. "Nous voulons nous occuper d'eux et encourager l'installation d'imams ivoiriens", soutient El Hadj Harrissou. Qui précise que son engagement lui vaut des inimitiés. "Je ne suis pas en sécurité et j'en suis conscient parce que je reçois fréquemment des menaces de tous genres. On me reproche de refuser de soutenir certains partis politiques et leaders. Je suis accusé à tort de diviser la communauté musulmane". --