id 46414 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46414 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Fête du ramadan : les musulmans ont célébré hier la fin du jeûne Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46217 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46194 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46322 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45390 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2001-12-17 Identifiant iwac-article-0006610 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Débuté le 14 novembre dernier, le jeûne musulman a pris fin dans la nuit du samedi dernier après l'observation du croissant lunaire. Après ces trente jours de repentance, de pardon, et de rémission des péchés, les musulmans de Côte d'Ivoire ont célébré, hier, la fête de Ramadan ou l"Aid el fitr". A l'école primaire publique Plateau du Port-Bouët II, dans la commune de Yopougon, où nous nous sommes rendus, c'est l'imam El Hadj Koné Idriss Koudous qui a officié la prière. Dans son sermon, le président du Conseil national islamique (CNI) a rappelé le bien-fondé du jeûne aux nombreux fidèles réunis. Selon lui, c'est à cette occasion que le fidèle musulman se fait pardonner ses péchés, en se privant d'eau et de nourriture du lever au coucher du soleil, en priant régulièrement dans un esprit de tolérance et dans un esprit de charité. El Hadj Koné Idriss Koudous est aussi revenu sur les questions d'ordre socio-politique dans son intervention. Pour dire qu'aujourd'hui, "la Côte d'Ivoire est plus que divisée". Il a ajouté que, "les Ivoiriens se regardent en chien de faïence". Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Contenu Débuté le 14 novembre dernier, le jeûne musulman a pris fin dans la nuit du samedi dernier après l'observation du croissant lunaire. Après ces trente jours de repentance, de pardon, et de rémission des péchés, les musulmans de Côte d'Ivoire ont célébré, hier, la fête de Ramadan ou l"Aid el fitr". A l'école primaire publique Plateau du Port-Bouët II, dans la commune de Yopougon, où nous nous sommes rendus, c'est l'imam El Hadj Koné Idriss Koudous qui a officié la prière. Dans son sermon, le président du Conseil national islamique (CNI) a rappelé le bien-fondé du jeûne aux nombreux fidèles réunis. Selon lui, c'est à cette occasion que le fidèle musulman se fait pardonner ses péchés, en se privant d'eau et de nourriture du lever au coucher du soleil, en priant régulièrement dans un esprit de tolérance et dans un esprit de charité. El Hadj Koné Idriss Koudous est aussi revenu sur les questions d'ordre socio-politique dans son intervention. Pour dire qu'aujourd'hui, "la Côte d'Ivoire est plus que divisée". Il a ajouté que, "les Ivoiriens se regardent en chien de faïence". A cet effet, la déclaration du chef de l'Etat, le président Laurent Gbagbo, est très attendue le mardi 18 décembre prochain, lors de la clôture du Forum pour la réconciliation nationale. Pour l'imam, "le souffle de la Côte d'Ivoire est suspendu jusqu'au mardi 18 de ce mois". Il a donc exhorté les fidèles musulmans à prier pour que la Côte d'Ivoire soit libérée. Car après Dieu, le destin du pays se trouve entre les mains du chef de l'Etat. Par ailleurs, El Hadj Koné Idriss Koudous a au nom du Conseil supérieur des Imams (COSIM) remercié Allah (Dieu) qui a permis que ce jeûne se déroule dans des conditions satisfaisantes. Au cours de cette cérémonie, est intervenu également, le sénior Ediémou Blin Jacob, président du Forum des chefs religieux. Il a souhaité bonne fête de ramadan "aux frères musulmans de Côte d'Ivoire", à qui, selon lui, le Forum des chefs religieux est venu apporter son soutien. Car, ajoute-t-il "on ne peut pas aimer quelqu'un sans chercher à aller le voir". Avant de clore son propos, il a invité "ses frères musulmans" à prier pour que la Côte d'Ivoire soit sauvée. --