id 46352 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46352 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Réconciliation nationale : l'Imam Bakary Chérif appelle à la libération des prisonniers politiques Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46281 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/113 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23458 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23606 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23640 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46278 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45390 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2015-12-04 Identifiant iwac-article-0006564 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé L’Iman Bakary Chérit, guide spirituel du Front de la Oum­ mat Islamique (Foi) a appelé hier au cours d’une conférence de presse au foyer des jeunes d’Attécoubé, Alassane Ouattara à libérer tous les prisonniers politiques. « Il y a trop d’exilés, des gens sont en prison, les comptes sont bloqués », a-t-il fait remarquer. « Dans ces conditions, a-t-il poursuivi, on ne peut pas faire la réconciliation ». Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/277 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46175 Contenu Réconciliation nationale : l'Imam Bakary Chérif appelle à la libération des prisonniers politiques L’Iman Bakary Chérit, guide spirituel du Front de la Oum­ mat Islamique (Foi) a appelé hier au cours d’une conférence de presse au foyer des jeunes d’Attécoubé, Alassane Ouattara à libérer tous les prisonniers politiques. « Il y a trop d’exilés, des gens sont en prison, les comptes sont bloqués », a-t-il fait remarquer. « Dans ces conditions, a-t-il poursuivi, on ne peut pas faire la réconciliation ». S’inspirant de l'Imam Ali (cou­ sin direct, gendre, compagnon fidèle du Prophète et quatrième calife, [successeur du Prophète Mahomet), le guide de la Foi a affirmé que « quand deux personnes se battent, le vainqueur doit par­ donner le vaincu car c’est Dieu qui a voulu sa victoire. Dans le cas contraire, vous devenez l'ennemi de Dieu. C’est le vainqueur qui doit être tolérant. C’est celui qui a la force qui pardonne. Notre président doit tolérer ». La sortie de l’Imam Bakary Chérif se justifie, selon lui, par le fait que son organisation a été conviée en novembre dernier à une réflexion de toutes les organisations musulmanes et chrétiennes sur la réconciliation nationale par la direction générale des cultes. Et cela, en prélude à une rencontre entre les religieux et le Chef de l’Etat dans les prochaines semaines. Outre la question de la réconciliation nationale, l’Imam Chérif a ouvertement dénoncé le parti pris de l’Etat pour le Conseil Supérieur des Imams (Cosim) dirigé par l’Imam Fofana Aboubacar. Selon lui, en juin 2011, les associations musulmanes ont décidé de se concerter pour « désigner un interlocuteur unique qui représenterait la communauté auprès des pouvoirs publics ». La rencontre a eu lieu les 4 et 5 juin 2011 au groupe scolaire Avicenne à la Riviera Palmeraie. Alors que les musulmans at­ tendaient l’aboutissement de cette initiative, le conférencier a soutenu que « les pouvoirs publics, à la surprise générale, ont fait leur choix en divisant les musulmans en deux groupes : les musulmans de l’Etat et les autres ». Pour Bakary Chérif, l’Etat a instauré et « encourage les velléités dominatrices des premiers sur les seconds ». Pour illustrer ses propos, le patron de la Foi a cité pêle-mêle, le fait que son organisation soit ignorée lors des évènements nationaux comme la célébration de la fête de l’indépendance, de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Chef de l’Etat, au profit du Cosim. Bakary Chérif estime que la Foi est agréée au même titre que le Cosim comme organisation musulmane et ne comprend pas pourquoi c’est cette dernière qui représente la communauté musulmane au Conseil Economique et Social, à la défunte Commission Dia­ logue, Vérité et réconciliation (cdvr), à la Conariv, à la Cei, à la Commission nationale des Droits de l’Homme. Il va plus loin pour dire que c’est même le Cosim qui a parrainé la nomination de l’Ambassadeur et du Consul général de la Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite. « Même la part des musulmans estimée à 200 millions selon nos sources dans le Fonds d’Assistance aux Religions (FAR) qui a été créé en 2007 par l’Etat, a révélé le conférencier, est remise au Cosim qui le partage aux autres associations selon une clé de ré­ partition que lui seul connait. La Foi a reçu un chèque du Cosim d'un montant de 600 mille f cfa, le 29 janvier der­ nier. Pourquoi, c’est au Cosim que nous devons aller émarger ? Combien de francs reviennent au Cosim transformé en Far ? » Pareil pour l’organisation du hadj où seul le Bureau ivoirien du Hadj et de la Oumrat (Biho) créé par le Cosim est à la manœuvre, a dénoncé Bakary Chérif. COULIBALY Zié Oumar Nombre de pages 1 --