id 45844 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45844 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Al-Azan #143 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23636 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23651 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45830 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-05 Identifiant iwac-issue-0001414 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan Nomination du Cheik Fofana : Le signal du renouveau de la Oumma. Depuis le 25 Avril 2006, la Communauté musulmane en Côte d'Ivoire a un nouveau guide religieux ; en la personne de l'Imam El Hadj Boikari Fofana, Imam de la mosquée d'Aghien. Cette décision du COSIM, prise à l'unanimité après un conclave, vient de mettre un terme à 8 mois d'attente des fidèles musulmans de Côte d'Ivoire. Mais surtout, elle a répondu favorablement à la grande majorité de ceux-ci. Pour avoir sillonné la Côte d'Ivoire ces derniers temps, l'on peut dire que les musulmans de Côte d'Ivoire attendaient cette désignation avec espoir et appréhension. En effet, nul n'est besoin de mettre en relief le manque de. visibilité qui caractérise la conduite des affaires de notre Oumma ces dernières années. Alors que concomitamment, les besoins spirituels et socio-économiques se font de plus en plus pressants, surtout avec la crise que connaît notre pays. Pour les musulmans de Côte d'Ivoire, même jusqu'au fidèle lambda, un redémarrage qualitatif s'impose. En cela, la nomination du nouveau Cheik de la Oumma doit constituer le premier signal fort de sortie du bourbier actuel. Les premières réactions obtenues çà et là à Abidjan et l'engagement observé à l'intérieur, où les fidèles se préparent déjà à venir réserver un accueil triomphal au nouveau guide, montrent bien que la désignation du Cheik Boikary Fofana est un choix judicieux, opportun et de reconnaissance. Un choix judicieux parce qu'au regard des enjeux contemporains et du contexte local, la communauté a plus que jamais besoin de leaders imprégnés des enjeux du moment. Il était donc important de sortir du cadre traditionnel pour amorcer une nouvelle ère. Celle de chefs. dont la grande étendue culturelle aide à conduire une vision communautaire claire et réaliste, pour notre bien-être. Cela, le Cheik Boikari Fofana en a le manteau historique et légitime. Un choix opportun en ce sens que la Communauté a coûte que coûte besoin d'être "boostée". Pour cela, il fallait trouver une nouvelle personne charismatique pouvant cristalliser tous les espoirs et redonner confiance à toute la communauté en ces moments de grand doute. Là aussi, le Cheik Boikari Fofana est sans nul doute l'homme du moment. Un choix de reconnaissance du fait de l'acte historique de réforme engagé depuis 1975 par le Cheik Fofana Boikari et d'autres serviteurs d'Allah (feu Imam Tidiane Bah, Imam Kaba, feu Souleymane Doumbia...) en créant l'AEEMCI, puis la CMR, l'AJMCI, les Communautés de quartier... le CNI en 1993 puis le COSIM en 1998. Si nous avons l'ossature actuelle de notre communauté, c'est parce que l'Imam Fofana Boikari et sa bande "d'écervelés" l'ont voulue il y a plus de 30 ans, au moment où. La communauté musulmane baignait dans son entièreté, dans un chaos atomique qui la mettait à la merci de n'importe qui et de n'importe quoi. Un leader est d'abord un stratège, un visionnaire puis un homme de forte conviction. L'imam Fofana Boikari l'est, (sans vouloir verser dans un registre dithyrambique). En le nommant, on lui est reconnaissant et, surtout, la Oumma l'invite à venir continuer l'œuvre entamée il y a 30 ans. Nous invitons tout un chacun à son niveau à prier pour le nouveau Cheik afin que ce nouveau départ soit le meilleur pour notre communauté. Pour y arriver, Allah nous indique la meilleure posture à adopter. "Et suis ce qui t'est révélé, et sois constant jusqu'à ce qu'Allah rende son jugement, car Il est le meilleur des juges." (S11 V 109) Qu'Allah nous éclaire et nous soutienne (Amin). 1 426H MA 4 ABOU AYYOUB AL ANSARI ESPACE JEUNES JEM 2005 RENCONTRE M El Hadi Diarrassouba Ahmed (Pdt Comité de Pilotage de la mosquée du Dokui). HADITH À MÉDITER Le meilleur d'entre nous est celui qui ne laisse... Pas sa vie future pour sa vie mondaine, ou sa vie mondaine pour sa vie future, et qui n'est pas à la charge des autres sa (Al Khatib d'après Anass). Al - Azan Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole Coordinateur : Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83, 05.92.32.36, 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° 14 MAA SALAM NUR'DINE O IJTIHAD Il est permis au Musulman d'acheter et de payer comptant comme il lui est permis (avec accord) de retarder pour un certain temps le paiement. Le prophète (SAW) acheta un jour d'un juif de la nourriture pour sa famille, mais puisqu'il n'avait pas d'argent, il mit en gage une cotte de maille (El Boukhari). Si le commerçant augmente son prix en raison de la vente à crédit, comme le font la plupart des commerçants qui vendent de cette façon, il commet une illicite selon certains théologiens. LA VENTE À CRÉDIT Mais un grand nombre de théologiens ne voient dans cette opération aucun caractère illicite puisqu'aucun texte ne va dans ce sens. Elle ne ressemble pas à l'usure, disent ces théologiens. Les commerçants peuvent augmenter leurs prix pour des raisons qu'ils jugent utiles du moment que leurs ventes n'atteignent pas des proportions exagérées et ne soient pas une forme pure d'exploitation. Dans ce cas seulement, la vente à crédit devient illicite. Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi IDENTITÉ Il maintient les liens de parenté LE MUSULMAN ET SES PARENTS (1) "Adore Allah et ne Lui associe rien, accomplis la prière rituelle, verse l'impôt rituel et garde les liens de parenté." (Al Boukhari et Mouslim). Anas (RA) dit : Le prophète (SAW) dit : "Quiconque veut que ses vivres augmentent et que sa vie se prolonge, devrait soutenir les liens de parenté." (Al Boukhari et Mouslim) Ibn Oumar (RA) avait l'habitude de dire : "Quiconque craint son Seigneur et soutient les liens de parenté, sa vie se prolongera, sa fortune augmentera et sa famille l'aimera davantage." (Al Boukhari) Comme on le voit, respecter les liens de parenté est une... source de bénédiction dans la vie comme dans l'au-delà. Ce qui n'est pas le cas de nos jours. Surtout, les parents devraient apprendre aux enfants à connaître et à fréquenter leurs parents, pour que cette bénédiction puisse demeurer longtemps en famille. Le musulman maintient les liens de parenté et ne doit nullement permettre à aucune de ses préoccupations quotidiennes (fortune, femmes, enfants) de l'empêcher d'honorer ce devoir. Les relations parentales sont organisées en Islam selon un ordre de priorité. Elles commencent par la mère, puis le père, les frères et sœurs, les oncles... selon la proximité de la parenté. Un homme vint demander au prophète (SAW) : "Ô Messager d'Allah, quelle est la personne qui mérite que je tienne avec elle les bonnes relations ?" Il répondit : "Ta mère, ta mère, ta mère, ensuite ton père, puis ceux qui te sont les plus proches" (Al Boukhari et Muslim). Lorsque le musulman traite ses parents avec bonté et respect, il gagne deux récompenses : une pour avoir maintenu les Relations avec eux et l'autre pour leur avoir accordé la charité. Mais les récompenses vont encore plus au-delà. Un homme dit : "Ô Messager d'Allah, indique-moi une bonne action qui me garantira le paradis." Le prophète (SAW) répondit : Echos du Minaret. Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali Al Hachimi. LE MAUVAIS OEIL Ceci étant, il est donc de notre devoir de prévenir les populations contre ces fléaux et de leur dire que des moyens de s'en protéger existent, de se soigner dans la mesure du possible et de former des praticiens aux méthodes agréées par l'Islam conformément aux recommandations divines suivantes : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants » (S 17 V 82). « Allah a créé la maladie et le remède, alors soignez-vous et ne vous soignez pas avec une chose interdite » (série des hadiths sahih albani). Ceci car nous avons une époque où ces affectations, Djinns, sorcellerie et mauvais œil prennent de l'ampleur : les sorciers et les charlatans. se multiplient tandis que les praticiens dans la voie d'Allah sont rares. En traitement des Djinns, Sorcellerie et mauvais œil par le Coran et la médecine prophétique de BEN HALIMA ABDERAOUF & LAILA. Le mauvais œil est une affectation tout comme la sorcellerie et les djinns. Elle est la plus légère et en général la personne affectée ne s'en rend pas compte et ne cherche pas à se soigner. Le fait de sentir la lourdeur et la fatigue accompagnées d'un manque d'énergie sont les symptômes fréquents. Par ailleurs, les bébés peuvent être affectés par le mauvais œil se manifestant par des fièvres, un manque d'appétit, des frayeurs nocturnes causées par les Djinns. Notons que certaines personnes ont ce pouvoir de mauvais œil dès qu'elles regardent une chose avec admiration, elle se détruit. C'est un effet spirituel qui ne peut être expliqué par les lois physiques. Heureusement, ces personnes sont rares. Le plus souvent, ce regard admiratif est accompagné de jalousie et de méchanceté. La cible peut être une personne, une... famille, un véhicule, un magasin, une maison ou quoique ce soit la moindre chose. Une autre variante du mauvais œil est celle faite par le groupe : les gens se mettent à parler d'une personne, de sa réussite, de sa force, de sa beauté ou de quoi que ce soit et l'énergie de la personne est cassée, on assiste alors à son déclin. Baïkoro Bamory Al-Azan Mai 2006 PORTRAIT ABOU AYYOUB AL ANSARI "Cet illustre compagnon s'appelait Khalid Ibn Zayd Ibn Kalaib de la tribu de Bani Najjar, une tribu des Ansars. On les surnommait Abou Ayyoub Al Ansari. Lorsque le prophète (SAW) arriva à Médine, il choisit de résider chez Abou Ayyoub. Ce fut un grand honneur pour ce dernier qui devint ainsi très connu de tous les musulmans de l'Est et de l'Ouest. Cet évènement est une des plus belles histoires qu'il est bon de rappeler." En effet, depuis l'annonce de l'arrivée du prophète (SAW), les cœurs des Musulmans de Médine étaient débordants d'amour pour leur prophète (SAW). Ils aspiraient tous à rendre un accueil chaleureux à leur illustre hôte. Ainsi, ils sortaient chaque jour aux environs de la ville et scrutaient l'horizon à la recherche de la chamelle du prophète (SAW). Le prophète (SAW) passa des jours à Quba où il construisit la première mosquée fondée sur la piété. À son arrivée à Médine, tous les notables de la ville l'accueillirent à l'entrée de la ville, chacun voulait prendre la bride de la chamelle et inviter le prophète (SAW) à être son hôte. "O Messager d'Allah !" suppliait chaque notable. "Descends chez moi, car je possède des hommes, l'armement et la défense !" Mais le prophète leur répondit : "Écartez-vous de son chemin, car elle avance sous ordre." La chamelle continua à avancer, attirant vers elle tous les regards et tous les cœurs. Quand elle arriva à un terrain vide devant la maison d'Abou Ayyoub Al Ansari, elle s'arrêta et s'accroupit. Le prophète (SAW) ne descendit pas, car la chamelle se leva, fit le tour du terrain et retourna à sa première place pour y brouter à nouveau. À ce moment-là, le cœur d'Abou Ayyoub s'emplit de joie. Il avança vers le prophète (SAW), lui souhaita la bienvenue et porta ses bagages chez lui comme s'il portait toutes les richesses précieuses de la terre. Le séjour du prophète (SAW) chez Ayyoub : La maison d'Abou Ayyoub se composait d'un rez-de-chaussée et d'une chambre au premier qu'Ayyoub aménagea pour le Prophète. Mais ce dernier préféra s'installer au rez-de-chaussée. Abou Ayyoub accepta volontiers. À la tombée de la nuit, la peur s'empara d'Abou Ayyoub et de sa femme. Malheur à nous ! Qu'avons-nous fait ? Comment avons-nous accepté que le prophète dorme au rez-de-chaussée et nous au premier ? Comment osons-nous marcher au-dessus de l'envoyé d'Allah ? Ne serions-nous pas un obstacle entre lui et la révélation ? Le lendemain, il s'expliqua. Le prophète (SAW) le rassura et lui signifia d'avoir choisi le rez-de-chaussée pour accueillir les nombreux visiteurs qu'il aurait à recevoir. Malgré cela, Ayyoub n'était nullement rassuré. Il faisait part chaque fois part de... ses inquiétudes au prophète (SAW), à tel point que celui-ci accepta d'occuper le premier étage. Le prophète (SAW) logea chez Abou Ayyoub pendant 7 mois jusqu'à ce que sa mosquée et les appartements attenants furent construits. Abou Ayyoub devint ainsi le voisin du prophète (SAW). Abou Ayyoub, le généreux : Le prophète (SAW) considérait la maison d'Ayyoub comme la sienne. Un jour de canicule, Abou Bakr (RA) et Oumar (RA) se rendirent chez le prophète (SAW) tenaillés par la faim. Le prophète (SAW), lui aussi affamé, les invita chez Abou Ayyoub. Ce dernier mettait toujours de côté un peu de nourriture pour le prophète (SAW). À ce moment-là, Abou Ayyoub, qui était en train de jardiner dans son champ de palmiers, entendit la voix du prophète (SAW), accourut vers ses hôtes et dit : « Bienvenue au prophète et à ceux qui l'accompagnent ! O Messager d'Allah, d'habitude tu ne viens pas à cette heure-ci ! » « Tu as raison ! » lui répondit le prophète. Abou Ayyoub se dirigea vers un palmier et, en touchant un régime de dattes, plus ou... Moins murs Au prophète qui se plaignait qu'il avait offert des dattes non mûres, à répandit envoyé d'Allah, j'ai voulu que vous mangiez à la fois des dattes mûres et des dattes qui commencent à mûrir. Aussi, j'égorgerais pour vous une bête. Devant tant de générosité, le prophète (SAW) lui offrit une jeune servante qui s'occupait de sa maison et lui dit : « Prends grand soin d'elle, ô Abou Ayyoub. Elle nous a fidèlement servi durant tout son séjour chez nous. » Abou Ayyoub, au lieu de garder cette jeune fille, décida plutôt de lui rendre sa liberté. Abou Ayyoub, un combattant exemplaire : Abou Ayyoub passa sa vie à combattre, à tel point que depuis l'époque du prophète (SAW) jusqu'à celle de Muawiya, il ne sortit d'une bataille que pour entrer dans une autre. La dernière à laquelle il participa était celle de Constantinople. À ce moment, Abou Ayyoub avait 80 ans. Dès le déclenchement des hostilités, il tomba malade et fut contraint de garder le lit. Yazid, le fils de Muawiya, vint lui rendre visite un jour et lui dit : Que... « Pourrais-je faire pour toi ? » Passe mon bonjour aux soldats de l'Islam et dis-leur que je les sollicite de bien vouloir me porter avec eux le plus loin possible dans le pays de l'ennemi et de m'enterrer sous leurs pierres près des murailles de Constantinople. Puis il mourut. Les soldats musulmans exaucèrent les vœux d'Abou Ayyoub. Ils intensifièrent leurs offensives jusqu'à ce qu'ils arrivèrent aux murailles de Constantinople sous lesquelles ils creusèrent une tombe et y enterrèrent Abou Ayyoub. Source : Histoire des compagnons du prophète, V1, Agence des musulmans d'Afrique, JEM 2005 : Un beau cadeau des 3 A aux tout-petits. Islamique, la manifestation s'est meublée de questions-réponses sur l'Islam, de concours d'Azan (appel à la prière), du meilleur Alhaji et de la meilleure Adja. C'est autour de 13 heures que s'est achevée la manifestation avec une belle prestation d'Alima, dont les chants étaient repris en chœur par l'assistance. Cette manifestation doit être maintenue pour le bien-être de nos enfants. Cependant, elle mérite d'être revue dans son contenu, afin de lui donner plus d'attraction et de tenir face à d'éventuels concurrents qui pourraient l'imiter. ESPACE JEUNES Le samedi 18 mars 2005 s'est déroulée au palais de la Culture de Treichville, la 5ème édition de la JEM (Journée de l'Enfant Musulman), organisée par les 3 A (Amicale des Anciens de l'AEEMCI). Cette année, cette activité dont le thème était « Quelle éducation pour une culture de paix de l'Enfant Musulman » était coparrainée par Me Kouyaté Bitty et Mme Bakayoko. Elle a enregistré la présence des personnalités masculines et féminines du monde musulman et la participation de près de 3 000 enfants. Animée par l'idole des tout-petits, Tonton Bouba, qui pour l'occasion a adapté ses jeux de scène au contexte. LAFIA TUOMAN LE FIBROME UTERIN Le signe susmentionné doit être un motif de consultation afin que la patiente ne s'expose pas aux complications qui vont des hémorragies aux modifications structurales (nécrose aseptique, calcification...) du. Moyne en passant par les complications mécaniques (torsion, augmentation de volume, compression). Avant l'apparition des complications, le traitement est médical tandis que la cure du fibrome compliqué est chirurgicale. BAMBA SIRIKI Al - Azan Mai 2006 C'est une tumeur bénigne développée au dépend de l'utérus. C'est la tumeur bénigne (masse) la plus fréquente chez la femme en âge de procréer. C'est une affection favorisée par un âge aux premières règles inférieures à 12 ans, la nulliparité (l'absence d'accouchement) et l'infertilité. La maladie est habituellement révélée par des règles plus abondantes et plus prolongées se répétant à intervalles rapprochés. Mais le plus souvent, le fibrome est muet et il est de découverte fortuite. RENCONTRE EL HADJ DIRRASSOUBA AHMED (Président du Comité de Pilotage pour la Construction de la Mosquée du Dokui) Après plus de 15 ans de balbutiement et de tentatives avortées, la COMUDO (Communauté Musulmane du Plateau Dokui) sous l'impulsion de son Imam El Hadj Binaté Ibourahim a Décidé de débuter effectivement les travaux de construction de sa Mosquée, Al Azan est allé à la rencontre du Président du Comité de Pilotage, El Hadj Diarrassouba Ahmed. Interview. Al Azan : Présentez-vous à nos lecteurs ? M. Diarrassouba : Je suis Diarrassouba, marié, père de trois (03) enfants. Je suis avec Monsieur Soumahoro, président actuel de la communauté, et d'autres personnes, membre fondateur de la COMUDO (Communauté Musulmane du Dokui) en 1990. À l'époque, nous avons mené les démarches pour obtenir le site de la Mosquée actuelle grâce à la sollicitude de Monsieur Bamba Vamoussa, alors Ministre de la Construction. J'ai commencé mon militantisme à l'AEEMCI depuis le lycée, puis j'ai été jusqu'en 2000 Secrétaire Général de la COMUDO avant mon affectation à Abidjan pour des raisons professionnelles. Je suis cadre à la Compagnie Ivoirienne d'Électricité (CIE). A. A. : Qu'est-ce qui explique la création d'un comité chargé de piloter la construction de la Mosquée ? M. D. : Pour cette question, il faudrait... s'adresser à l'Imam puisque c'est lui qui est à l'origine de la création de ce comité. A. A. : Quelle est la mission confiée à votre équipe ? M. D. : Notre mission première est de faire en sorte que le projet aboutisse. Depuis 1990, le terrain a été obtenu. Et les fidèles attendent la construction d'une mosquée digne du Dokui, mais toute chose a son temps et nous ne pouvons rien réaliser sans le décret divin. Il y a eu un hangar qui aujourd'hui est totalement couvert. C'est le lieu de rendre hommage à l'équipe qui a réalisé cela en s'investissant physiquement et financièrement. Aujourd'hui, nous sommes à une autre phase. Tout le monde doit s'impliquer pour que le projet aboutisse. De notre côté, nous avons créé plusieurs commissions au sein du comité de pilotage avec des rôles spécifiques afin d'être efficaces. * La Commission Technique : Elle est chargée de suivre l'élaboration des plans d'architecture et béton. C'est elle qui suit et organise les travaux sur le terrain. Elle est dirigée par le frère Gbané. Tidjane, membre fondateur de la COMUDO et ingénieur des Travaux Publics, responsable à la SETAO. * La Commission Finance : Chargée de mobiliser les ressources financières pour la construction de la Mosquée, cela en interne comme en externe. Elle est dirigée par le frère Dagnogo Bamory, cadre à la SIB. * La Commission Communication et Marketing : Dirigée par le frère Nurdine Oyewolé, Secrétaire Général de la COMUDO, et titulaire d'un Master en Communication, cette commission est chargée d'informer la communauté sur le projet et son évolution, de prendre les contacts en interne et en externe pour les aides. A. A. : La construction de la Mosquée a été annoncée depuis longtemps sans suite, qu'est-ce qui nous dit que cette nouvelle campagne ira jusqu'au bout ? M. D. : Il n'y a que Dieu qui peut donner cette assurance. Nous ne pouvons que formuler le souhait de la voir aboutir. C'est pourquoi nous demandons les prières et bénédictions des sages et des doyens. L'œuvre est énorme. Que toute la communauté se mobilise. Mobilise. Nous ne sommes que des porte-étendards, ce n'est pas le projet du seul comité de pilotage. Le projet demande des moyens financiers. Que chacun apporte sa contribution, tout le monde : étudiants, ouvriers, manœuvres, commerçants, et cela de façon régulière jusqu'à la fin du projet. De notre côté, nous nous engageons à rendre compte de façon régulière et cela se verra dans l'évolution de la construction. A. A. : À combien s'élève le budget de construction de cette mosquée ? M. D. : Je ne peux donner un coût exact, mais il s'élève à environ 400 000 000 de francs CFA. Pour réunir cette somme, chacun doit se sentir concerné. J'ai parlé de ceux qui peuvent aider. Certains peuvent donner de l'argent, mais d'autres peuvent apporter leurs compétences, qu'ils soient maçons, menuisiers, etc. Et chacun a quelque chose à donner en argent, en nature ou en force de travail. A. A. : Quelles sont les ressources dont vous disposez pour réunir cette somme ? M. D. : La première force, c'est la communauté. Ce chiffre n'est pas grand pour une communauté. Rien n'est assez grand quand on veut donner à Dieu, et cette somme est à la mesure de ce que nous voulons lui donner. J'habite depuis longtemps ce quartier, plusieurs immeubles sont sortis de terre et ils appartiennent en majorité à des musulmans. Et c'est sur ces derniers que nous comptons d'abord. Ensuite, les musulmans des autres communautés du pays, enfin les donateurs extérieurs qui peuvent nous aider. Mais, il faut le dire, nous comptons d'abord sur la communauté du Dokui. Contribuer à la construction d'une mosquée est une œuvre éternelle dont les mérites continuent jusque dans la tombe. C'est donc l'occasion d'une saine concurrence sur le sentier de Dieu. A. A. : Certaines communautés, pour construire leurs mosquées, se rabattent sur les pays arabes. Avez-vous ausculté cette piste ? M. D. : J'ai dit que notre première force, c'est d'abord nous-mêmes, c'est-à-dire la communauté du Dokui, ensuite les musulmans de Côte d'Ivoire et enfin ceux des pays arabes. Mais je Ne mets pas ceux-ci au premier plan. C'est en démontrant notre engagement et nos efforts propres que nous leur montrerons notre sérieux et arriverons à les convaincre de nous aider. Pour le moment, nous n'avons aucune promesse, nous comptons sur l'aide des frères qui ont des contacts dans ce milieu afin de bénéficier de ces faveurs. A. A. : Quelles sont les différentes étapes de la construction de la Mosquée ? M. D. : La commission technique aurait été mieux placée pour donner cette information, mais ce que je puis dire, c'est qu'il y a une cérémonie de pose de première pierre prévue début juin. Après cela, nous espérons commencer immédiatement les travaux pour être à un niveau avancé début Ramadan. A. A. : À la fin des travaux, à quoi les fidèles auront-ils droit exactement ? M. D. : Ils auront droit à un complexe. Une vaste salle de prière : entre 800 et 1 000 places chez les hommes et 300 à 500 places chez les femmes. Il y aura aussi un sous-sol réservé aux cérémonies (conférences, mariages...). Sans oublier le logement pour l'Imam. A. A. : Votre mot pour mettre fin à cette interview ? M. D. : Mon mot de fin est un appel à toute la communauté. Nous disons aux fidèles que le comité de pilotage n'est que le porte-étendard de ce projet. En toute chose, il faut des gens pour tirer les autres. Cela ne nous donne pas plus de droit, mais le devoir de les motiver. Depuis longtemps, les fidèles attendaient la construction de la Mosquée. C'est l'occasion pour tout le monde de participer à sa réalisation. Que chacun apporte sa contribution financière, matérielle... Aucune aide ne sera ni trop grande ni trop petite. Que Dieu nous accorde sa bénédiction, sa paix et sa miséricorde. Je vous remercie. Téléphone : 07. 36. 80. 48 BAMBA INZA Musulmans et Musulmanes du Dekui, jeunes et âgés, chômeurs et salariés, votre concours est très attendu. Participez sans calculs à la noble œuvre de construction de votre Mosquée. Al-Azan, Mai 2006 Nombre de pages 4 --