id 3583 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/3583 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Lutte contre la corruption : un combat perdu d'avance ? Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1201 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/721 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/80 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2201 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2001-08-03 Identifiant iwac-article-0001353 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé La lutte contre la corruption dans notre pays bat son plein. Le REN-LAC qui fait office de "chef d'orchestre" ne ménage apparemment pas ses efforts pour que ce mal disparaisse, sinon régresse au pays des "Hommes intègres". N'empêche que ce n'est pas demain la fin des "gombos" et autres "PDG". Lisez plutôt les points de vue ci-après et contribuez vous aussi au débat en envoyant vos contributions à cette adresse : le débat du mois, service des rédactions de Sidwaya, 01 BP 507 Ouagadougou. Vous pouvez aussi vous déplacer à nos bureaux sis, 5 rue du marché à Ouagadougou ou nous adresser un email : redaction@fasonet.bf./. Vous l'aurez remarqué, votre rubrique vous revient après un mois d'interruption avec de nouvelles ambitions. Aidez-là à vivre et à grandir en participant effectivement aux débats. Alors... Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Contenu La lutte contre la corruption dans notre pays bat son plein. Le REN-LAC qui fait office de "chef d'orchestre" ne ménage apparemment pas ses efforts pour que ce mal disparaisse, sinon régresse au pays des "Hommes intègres". N'empêche que ce n'est pas demain la fin des "gombos" et autres "PDG". Lisez plutôt les points de vue ci-après et contribuez vous aussi au débat en envoyant vos contributions à cette adresse : le débat du mois, service des rédactions de Sidwaya, 01 BP 507 Ouagadougou. Vous pouvez aussi vous déplacer à nos bureaux sis, 5 rue du marché à Ouagadougou ou nous adresser un email : redaction@fasonet.bf./. Vous l'aurez remarqué, votre rubrique vous revient après un mois d'interruption avec de nouvelles ambitions. Aidez-là à vivre et à grandir en participant effectivement aux débats. Alors... Timpous Kaboré : "C'est l'affaire de tous". La lutte contre la corruption est une bonne chose et j'encourage ceux qui s'y emploient à persévérer. Je salue ici le travail que fait le REN-LAC. Malheureusement, beaucoup de gens hésitent encore à le soutenir dans cette action. Ces gens affirment d'ailleurs qu'on ne peut rien contre la corruption. Je crois qu'ils se trompent parce que la lutte contre la corruption ne peut être un combat perdu. J'ai espoir en ce qui me concerne et toutes les fois que j'ai l'occasion d'apporter ma contribution, je n'hésite pas. Par mes caricatures, j'essaie de combattre à ma manière la corruption. Alain Kéré : "N'est-il pas tard déjà ? " La lutte contre la corruption est avant tout une question de mentalité. Il faut que les gens prennent conscience de ce qui se passe en ce moment. On a beau faire des conférences et des débats, on n'aboutira à rien si les gens ne se rendent pas compte que la corruption est un mal qu'il faut éradiquer. Et pour mettre fin à ce "fléau", il faut que les dirigeants songent à améliorer les conditions de vie des gens. Le coût de la vie est si élevé que l'on ne peut guère résister à la tentation surtout lorsqu'il y a le gain facile. Je situe du reste la corruption dans la même classe que la prostitution. C'est dire que le combat ne sera pas de tout repos. A l'allure où nous en sommes déjà, il est difficile de jouer sur la mentalité des uns et des autres. En effet, on ne peut pas faire le bonheur de quelqu'un sans son consentement. Chacun doit rentrer en lui-même, se remettre en question pour qu'ensemble la corruption soit vaincue. Ce qui veut dire que des thérapies du genre, éducation civique n'est plus de mise. C'est dans le comportement qu'il faut agir... Les générations à venir pourront sans doute se prémunir de ce mal. Pour celles d'aujourd'hui, il est peut-être trop tard déjà. Adama Kaboré : "Les politiciens favorisent la corruption". Il est bien de lutter contre la corruption mais il est encore mieux de donner les moyens aux gens de résister aux tentations. De toute manière, ce sont les politiciens qui favorisent généralement ce mal. Aussi, j'en appelle à des changements au sommet de la nation. Cela diminuerait considérablement la corruption. Quand un fonctionnaire est mal payé, comment va-t-il vivre sans se compromettre ? Certes les moyens manquent à tous les niveaux mais il faut une meilleure répartition/gestion du peu que nous avons. Ce ne sera pas facile de changer les choses mais il faut toujours essayer. Les gens aiment la facilité. Un nouveau fonctionnaire veut posséder les mêmes choses qu'un ancien collègue. Ce n'est pas toujours possible et des actes condamnables sont vite commis. En toute chose, il faut être patient. Mme Grâce Évangéline Badiel : "Vivre à la sueur de son front" Si la corruption prend de l'ampleur, c'est parce que les gens joignent difficilement les deux bouts. Or la corruption n'est pas une bonne chose. Pour moi en tant que croyante, je sais qu'il faut vivre à la sueur de son front. C'est dit dans la Bible. Seulement quand on souffre et qu'on a des opportunités... Je pense qu'il faut les comprendre. Dans tous les cas, je crois que si on améliore les conditions de travail et de rémunération des travailleurs on les rendra meilleurs. En attendant, il y a la misère. Il faut donc augmenter les salaires, rendre agréables les cadres de travail si on veut en finir avec la corruption au Burkina. Personne ne souhaite être traité de "ripoux" ou de corrompu. Dans le même moment, il faudrait agir sur les tout petits. Ils voient déjà les différences dès la crèche. Il y a même des jeunes qui refusent de monter sur les P50 de leurs parents. Ils sont choqués. Ils demandent qu'on leur déposent loin de l'école afin que leurs camarades ne les voient. En notre temps, je croyais que tous les enfants étaient égaux. Il n'y avait pas cet esprit. L'Etat nous prenait en charge. L'Etat a pris en charge mes études. je n'ai pas eu de complexe devant mes camarades. On était habillé. On était à l'internat. Il faut donc éviter que les enfants cherchent à ressembler aux autres dès le bas-âge. Plus tard, ils prendront de mauvais chemin. A ce niveau, on peut encore faire quelque chose. Pour les autres, nous sommes dans un monde de concurrence, ce ne sera pas facile. --