id 3405 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/3405 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Tabaski 2012 : les prix des moutons varient de 20 000 à 170 000 f cfa à Bobo-Dioulasso Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1029 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2201 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2012-10-24 Identifiant iwac-article-0001175 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé A l'approche de la fête de Tabaski, les musulmans de la ville de Sya se préparent comme le recommandent les lois islamiques. Cette période est un temps de prières, de jeûnes, d'aumônes et consacrée à d'achat de moutons de sacrifice pour les fidèles. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Contenu A l'approche de la fête de Tabaski, les musulmans de la ville de Sya se préparent comme le recommandent les lois islamiques. Cette période est un temps de prières, de jeûnes, d'aumônes et consacrée à d'achat de moutons de sacrifice pour les fidèles. Selon un des imams du Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) Daouda Simbré, la fête de Tabaski est « le symbolise de la soumission d'Ismaël à Dieu et son à père au point de se laisser sacrifier pour Allah. Elle représente également l'engagement d'une personne âgée qui a accepté la volontéA l'approche de la fête de Tabaski, les musulmans de la ville de Sya se préparent comme le recommandent les lois islamiques. Cette période est un temps de prières, de jeûnes, d'aumônes et consacrée à d'achat de moutons de sacrifice pour les fidèles. de Dieu pour sacrifier ce qu'il a de plus cher, à savoir son fils unique ». C'est dire que la tabaski revêt un symbole de sacrifice et de respect envers Dieu. C'est pourquoi l'imam Daouda Simbré indique que cette fête de la tabaski interpelle les musulmans de toute classe d'âge et de sexe, à obéir aux principes qui gouvernent la vie sociale selon l'islam. Pour ce qui est des préparatifs de la fête de Tabaski, l'imam affirme qu'il comprend deux aspects : un aspect spirituel et social. Pour lui l'aspect spirituel est constitué de prières, des jeûnes, d'aumônes et de lecture de Coran que doit faire le fidèle surtout les dix premiers jours du mois de pèlerinages. « Ces jours sont spéciaux parce que en ce moment l'observation des règles de l'aspect spirituel ont plus de mérite par rapport aux autres jours du mois de l'année. Le jour de Arafat qui correspond au jeudi 25 octobre est un jour où tous les fidèles sont invités à jeuner car celui qui l'observe verra de deux ans de péchés pardonnés : une année avant et une année après » a-t-il laissé entendre. Quant à l'aspect social, M.Simbré dit qu'il se résume à préparer le mouton qui sera sacrifié après la prière de la tabaski. En plus il souligne qu'il faut trouver des vêtements neufs pour les enfants, de la nourriture et des boissons pour égayer l'entourage. S'agissant du mouton pour le sacrifice de l'Aïd el kebir, les fidèles peuvent s'en procurer dans les marchés de bétails et dans les grandes artères de la ville. Des moutons dans toutes les rues de Bobo-Dioulasso Actuellement à Bobo-Dioulasso, il est difficile de faire plus de 200 à 300 mètres sur les grandes routes sans rencontrer un troupeau de moutons en stationnement ou en déplacement. Les prix de ces animaux sont relativement élevés. Ils varient de 20 000 à 170 000 F CFA. Le président des commerçants de bétails, Oumarou Oula pense que le marché va relativement bien. « Les Bobolais attendent à la dernière minute pour acheter leurs moutons. A ce titre nous ne sommes pas inquiets cette année. La relative cherté des animaux ne nous incombe pas parce que nous achetons cher et nous sommes obligés de revendre cher pour ne pas perdre » a-t-il affirmé. Par ailleurs il a souhaité avoir des appuis de la part des partenaires techniques et financiers afin d'améliorer le domaine de la production et de la commercialisation du bétail au bénéfice de tous les burkinabé. Un autre vendeur, Seydou Kaboré, abonde pratiquement dans le même sens que le président des commerçants de bétail « Je ne suis pas content du fait que les clients proposent des prix en dessous de nos tarifs. Si j'accepte les prix actuellement proposés je vais vendre à perte, ce qui sera synonyme d'une faillite » a-t-il expliqué. Yacine Yago, fidèle musulman venu pour s'acheter un mouton ne partage pas l'avis de M. Kaboré. Pour lui, le prix du mouton a flambé ces derniers jours alors que les moyens financiers font défaut. Ainsi il a fait comprendre que si l'immolation du mouton le jour de l'Aïd el kebir n'était pas une démarche de foi, il allait sursoir à l'achat de l'animal. Quant à un autre acheteur Salif Tou, il s'inscrit dans la même logique que son prédécesseur. Pour lui, les prix des moutons ne sont pas abordables. « Pour un petit ruminant le prix s'élève à des dizaine de millier de francs CFA et cette année les animaux sont peu nombreux sur le marché par rapport à l'année passée » a-t-il soulevé. --