id 2782 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2782 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Mosquées de Bobo : des profanateurs à l'alcool et aux excréments Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1080 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/576 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2214 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2012-04-30 Identifiant iwac-article-0000552 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé On les aurait tout simplement assimilés à des adeptes de Boko Haram si ces trois profanateurs de lieux de culte n'avaient pas, eux, choisi de s'en prendre à des mosquées en se livrant à des pratiques que Satan lui-même n'aurait pas imaginées. Dérober des liqueurs dans des kiosques ou boutiques pour aller s'enivrer dans des mosquées en y abandonnant les bouteilles vides et pire, en y déféquant. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Contenu On les aurait tout simplement assimilés à des adeptes de Boko Haram si ces trois profanateurs de lieux de culte n'avaient pas, eux, choisi de s'en prendre à des mosquées en se livrant à des pratiques que Satan lui-même n'aurait pas imaginées. Dérober des liqueurs dans des kiosques ou boutiques pour aller s'enivrer dans des mosquées en y abandonnant les bouteilles vides et pire, en y déféquant. Qui l'eût cru ? C'est pourtant la triste réalité vécue par des fidèles d'Allah à Bobo-Dioulasso. Les auteurs de cet acte inqualifiable qui sont au frais depuis quelques jours, ont été présentés à la presse le vendredi 27 avril 2012 dans les locaux du Service régional de la police judiciaire (SRPJ). Ils sont jeunes et même très jeunes puisque le plus âgé n'a que vingt-deux ans et le plus jeune dix-huit. Ils n'ont jamais connu la prison, mais deux d'entre eux ont déjà été entendus par la Police pour leur présumée implication dans des cas de malversations. Les voilà à nouveau entre les mains de la police judiciaire de Lafiabougou avec cette fois à leur charge ce que les musulmans ont toujours proscrit et qualifié de «Haram». Toujours est-il qu'avec ce qui nous a été raconté par le commissaire Songné Oumarou du SRPJ, il ne serait pas exagéré de dire que les trois jeunes impies mis en cause dans cette ignoble affaire ont presque atteint le summum de l'incroyance religieuse avec cette série de désacralisation des mosquées dans les secteurs 19, 20 et 21 de Bobo-Dioulasso. Aboubacar 22 ans, Achille 20 ans et Sidiki 18 ans, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, traîneront pendant longtemps ces multiples «haramouya» et autres malédictions proférés à leur encontre par les fidèles d'Allah. Lesquels ont dû se frotter les yeux à plusieurs reprises avant de se convaincre de cet incroyable spectacle qui s'offrait matinalement à eux dans leur mosquée. Des bouteilles vides de liqueur jetées pêle-mêle et des déchets humains exposés par endroits. Aboubacar, Achille et Sidiki sont passés par là. Le commissaire Songné Oumarou raconte. «Les trois jeunes dont il est question dans cette affaire avaient la fâcheuse habitude de s'introduire nuitamment par effraction dans les mosquées. Leur premier objectif était d'abord de faire main basse sur les caisses contenant les contributions volontaires pour les dépenses courantes et l'entretien des lieux ou encore le matériel de sonorisation. Et c'est lorsque les trois larrons ne trouvent pas d'argent dans la caisse qu'ils se permettent de souiller la mosquée en y abandonnant les bouteilles de liqueur qu'ils ont auparavant vidées pour ensuite laisser leurs excréments». C'est au total neuf mosquées dans l'arrondissement de Konsa qui ont reçu la visite de ces trois profanateurs. Lesquels ont également investi des kiosques et des boutiques pour y dérober du matériel et autres marchandises. Le butin qui a été présenté à la presse se compose de bouteilles de gaz, d'appareils de musique, d'amplificateurs ainsi que de divers produits. L'annonce de leur arrestation a pratiquement fait l'effet d'une bombe dans les milieux islamiques de la ville de Sya. Des fidèles d'Allah visiblement soulagés d'apprendre que les auteurs de ces oeuvres infâmes dans leurs lieux de culte sont entre les mains de la police et qu'ils auront à répondre des sacrilèges dont ils se sont rendus coupables. --