id 2626 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2626 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Sucre en morceaux : le gouvernement fixe le prix à 800 F CFA Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1019 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/890 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2207 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2011-08-03 Identifiant iwac-article-0000396 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Le gouvernement burkinabè vient de fixer le prix du sucre en morceaux à 800 F CFA. L'information a été donnée par le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, Patiendé Arthur Kafando au cours d'une conférence de presse qu'il a animée le 3 août 2011 dans les locaux de son département à Ouagadougou. A l'occasion, il a aussi fait le bilan des mesures de baisse des prix des produits de grande consommation qui, a-t-il indiqué, prennent fin le 9 août prochain. Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Contenu Le gouvernement burkinabè vient de fixer le prix du sucre en morceaux à 800 F CFA. L'information a été donnée par le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, Patiendé Arthur Kafando au cours d'une conférence de presse qu'il a animée le 3 août 2011 dans les locaux de son département à Ouagadougou. A l'occasion, il a aussi fait le bilan des mesures de baisse des prix des produits de grande consommation qui, a-t-il indiqué, prennent fin le 9 août prochain. Les consommateurs du sucre en morceaux notamment les musulmans qui observent le jeûne du ramadan, achèteront désormais le paquet de 1 kg de ce sucre à 800 FCFA à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Ainsi en a décidé le gouvernement de Beyon Luc Adolphe Tiao. Selon le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'Artisanat, c'est dans le souci de rendre accessible ce sucre en cette période de jeûne du ramadan que le gouvernement, après concertation avec les acteurs du secteur, a prix cette décision. Pour les autres localités, le prix est déterminé en ajoutant le différentiel de transport du lieu et stade d'approvisionnement au point de vente. Le gouvernement, a-t-il dit, a pris des mesures dont le contrôle et la surveillance, pour le respect du nouveau prix dans toutes les boutiques. Mais comment les détaillants qui ont déjà acquis des stocks pourront-ils respecter cette mesure sans enregistrer des pertes ? Sur la question, le ministre Patiendé Arthur Kafando a fait savoir que ces derniers doivent s'adresser à leurs grossistes ou à la SODISUCRE pour récupérer le différentiel pour la compensation. Il a rassuré que le sucre est disponible car les relevés de stocks effectués auprès de SODISUCRE et de ses grossistes à la date du 1er août 2011, font ressortir une disponibilité de plus de 3200 tonnes du sucre en morceaux, pour les besoins de consommation (incluant le sucre granulé) estimé à 5000 T/mois. Des autorisations d'importation de près de 50 000 tonnes ont été également délivrées pour assurer un approvisionnement régulier du marché, a-t-il confié. Le directeur général (DG) de la Société de distribution du sucre (SODISUCRE), Jean Marie Soubéiga, a, pour sa part, indiqué qu'il n'y a pas de pénurie de sucre car sa société a importé depuis février-mars, 3500 tonnes de sucre en morceaux dont le prix de revient du paquet s'élevait à 915 CFA. C'est ce qui explique d'ailleurs, a-t-il fait savoir, la hausse du prix de ce sucre au niveau des détaillants qui ont acquis la tonne à un prix supérieur à celui du sucre granulé qui est disponible au prix de 650F CFA le kg. Il a affirmé que la production nationale du sucre est estimée entre 30 000 et 35 000 tonnes par an pour un besoin de consommation de près de 100 000 tonnes. Au cours de la conférence, le ministre en charge du commerce a aussi fait le bilan des mesures de baisse des prix des produits de grande consommation qui doivent, a-t-il révélé, prendre fin le 9 août prochain. Mais le gouvernement envisage d'autres mesures qui seront annoncées dans les jours qui viennent. Le ministre Patiendé Arthur Kafando a, par ailleurs, indiqué que certains commerçants feront l'objet de poursuite car ils n'ont pas respecté les prix fixés par le gouvernement, alors qu'ils avaient reçu la subvention. --