id 2531 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2531 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Titre Statut de la femme en Islam : lever des équivoques Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2207 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2012-08-27 Identifiant iwac-article-0000301 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Résumé Tantôt considérée comme un objet, tantôt comme un bien, tantôt comme une collaboratrice stupide de l'homme, tantôt bonne, tantôt mauvaise, chaque société, chaque peuple, chaque religion, chaque idéologie a sa conception de la femme. L'Islam, religion de paix, de miséricorde et de concorde entre les humains, n'est pas en reste. Contenu Tantôt considérée comme un objet, tantôt comme un bien, tantôt comme une collaboratrice stupide de l'homme, tantôt bonne, tantôt mauvaise, chaque société, chaque peuple, chaque religion, chaque idéologie a sa conception de la femme. L'Islam, religion de paix, de miséricorde et de concorde entre les humains, n'est pas en reste. « Certes, les femmes sont les sœurs des hommes », dit le Prophète (saw). La femme est donc considérée en islam comme un être à part entière ayant des droits et des obligations vis-à-vis de son Créateur d'abord, et vis-à-vis de son entourage (hommes et femmes). Lorsqu'une certaine idée voulait inculper la femme comme seule responsable du malheur de l'humanité (elle a mangé le fruit interdit par Dieu et aurait incité son mari Adam à faire de même), la sentence de la révélation ne s'est pas fait attendre : le Coran incrimina les deux : « Puis, le diable le tenta en disant : « Ô Adam, t'indiquerai-je l'arbre de l'éternité et un royaume impérissable ? ». Tous deux (Adam & Eve) en mangèrent. Alors, leur apparut leur nudité. Ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s'égara. Son Seigneur l'a ensuite élu, agréé son repentir et l'a guidé. Il dit : « Descendez d'ici (Adam & Eve), [vous] serez tous (avec vos descendants) ennemis les uns des autres. Puis, si jamais un guide vous vient de Ma part, quiconque suit Mon guide ne s'égarera ni ne sera malheureux ». Sourate 20/versets 120 à 123. Le Coran mentionne également l'origine commune de l'homme et de la femme : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un male et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. » 49/13. Dans ce verset, le critère de préférence de Dieu entre les hommes et les femmes est le critère de la piété, de la foi pas celui du sexe. Reconnaître la femme avant d'envisager ses relations avec la société, voilà ce que l'Islam a fait depuis belle lurette. Cette reconnaissance est perceptible à travers plusieurs aspects de la religion ou la femme est prise en compte comme l'homme. La femme et le culte Dans le domaine du culte, Allah a fait obligation à l'homme et à la femme de l'adorer sans ne rien Lui associer. Les termes utilisés par le Coran en matière de culte pour désigner indistinctement l'homme tout comme la femme, sont les suivants : « Ô hommes », « Ô croyants » ou « Ô vous qui portez la foi ». Quand on parle de culte, il s'agit de la prière, du jeûne, du pèlerinage et de la zakaat. Le Coran interpelle hommes et femmes comme le montre les versets suivants : « ... Car la prière demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminés. » 4/103. « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi attendriez-vous la pièté ? » 2/183. « ...Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens d'aller faire le pèlerinage de la Maison [Kaaba) ... » 3/97. En matière de culte, l'homme et la femme reçoivent les récompenses conformément à leurs efforts et non en référence au sexe. « Quiconque, homme ou femme, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, nous lui assurerons une vie agréable (dans ce monde). Et nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions ». La femme et le mariage En Islam aucun mariage ne peut être conclu sans l'accord des deux parties. La femme ou la fille ne saurait être mariée sans son consentement. Ne faisons pas l'amalgame entre Islam et tradition. La femme musulmane a toute la latitude de refuser ou d'accepter une demande en mariage. « Selon Khansa bint Khaddam, son père la maria, à son corps défendant, alors qu'elle était veuve. N'ayant pas aimé ce comportement, elle alla se plaindre auprès du Prophète (PSL) qui annula ce mariage. » Sahib Bukhari P135, t6. Abû Barayda rapporte de son père : qu'une fille vient chez le Prophète et lui dit : « mon père m'a mariée avec son neveu afin d'échapper à la misère par ce mariage ». Le Prophète (Saw) lui laissa le choix de sa propre décision. Elle dit alors : « j'ai entériné la décision de mon père mais j'ai voulu, en me plaignant, que les femmes sachent que nos pères n'ont aucune décision à prendre à notre place » Sunnan Ibn maja, P602 Tome 1. La femme et la gestion de la chose publique La gestion de la chose publique relève des droits politiques. La femme est une citoyenne qui jouit de ses droits civiques et politiques. A ce titre, elle doit s'intéresser et s'impliquer dans la gestion de la chose publique comme le stipule le Coran : « Et consulte-les à propos des affaires ». 3/159. La femme musulmane est doublement victime : victime de traditions locales incorporées dans la pratique des musulmans, victime du non-respect des droits que l'Islam lui a accordés. Lever les équivoques est une nécessité pour lui permettre de contribuer, comme il se doit, à tous les plans, à la bonne marche de notre société. --