id 24585 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24585 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Islam Info #371 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23571 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/58 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63530 Radicalisation Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/23253 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2012-12-19 Identifiant iwac-issue-0001055 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23252 Contenu COMUDA 5è“ Édition de la nuit de la jeunesse musulmane Thème: « Jeunesse musulmane et les NTIC > Ticket: 2000 FCFA >1 Déc 2012 à la Mosquée d’Aghien A partir de 21hOO InftrUsvw : 03 08 18 17 / 05 14 50 27 Ejn^£tomnlsslon^^ N°371 du Mercredi 19 PRIX:300Fcfa au Mardi 25 Décembre islam 2012 ADIWDELAJïEIV^^ Certes chaque personne a été créée de 360 articulations DU ARABA 05 AU TARATA 11 SAFAR 1434H L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Certes chaque personne parmi les enfants de Adam a été crée de 360 articulations. Celui qui fait le tekbir, le tehmid, le tehlil, le tesbih, le istighfar (*), enlève une pierre, une épine ou un os du chemin des gens, ordonne un bien, interdit un mal jusqu'à ce que cela atteigne 360 il marche alors ce jour-là en ayant sauvé sa personne du feu » .(Rapporté par Mouslim) Fetes de fln d annee SOCIÉTÉ IMAM KONE IBRAHIM Que dit P9 DÉCÈS DE MGR AMBROSE MADTHA LE SAVIEZ-VOUS SUCCESSION EN ISLAM S La communauté musulmane pleure un grand ami pe? “Le rôle des Imams dans le m» Commem repartir les “biens”M façonnage de la sociélé ivoirienne” (Tune famille moue par accident ? 2 Cette semaine ITORIAL 3 3 i à I I Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H A lire cette semaine votre P aimer 31 hebdomadaire préféré parle de l’hommage à la nation au défunt nonce apostolique Ambrose Madtha en focus qui a marqué positivement tous les esprits de quelque confession religieuse à laquelle nous appartenons. Voyez le reportage complet de cet épisode émouvant fait par notre confrère palme 31 et Abou Amirat. Dao Fatime Kaba traite de la disparition d’une personne toute aussi prestigieuse, Sérigne Mansour Sy, le Cheick de la confrérie Tidjanite sénégalaise dont la vie a marqué tous les esprits à la page 10. Pour notre grande une nous avons jugé opportun de revenir une fois de plus sur le comportement que devrait avoir le musulman en interrogeant l’Imam Koné Ibrahim de l’ENA. A cette même page, palmer 31 revient sur l’éminent Bamba Aboudouramane qui en tant que chercheur parle de son oeuvre qui traite du rôle important des Imams dans le façonnage de la société Ivoirienne. Dans un autre registre, Islam info a interviewé le chantre sénégalais Oumar Niang, venu rendre visite de manière fraternelle à votre journal. Dans cet entretien, il nous parle de la quintessence même des messages véhiculés par ses chansons. Comme témoignage cette semaine, DFK nous livre la première partie d’un témoignage du frère sur la réalité de la sorcellerie surtout dans nos campagnes. Bonne lecture et à la semaine prochaine. PHOTO DE LA SEMAINE De quelle mosquée s'agit-il ? i?f-s ITALIE 1 1 a 1 » y H rj b rj RJ S I A LIRE PROCHAINEMENT Interview avec Coulibaly Dramane le 2ème vice Président de l’Amical des Anciens de l’AAEMCI (3A) et Président du comité d’organisation de la 3ème édition de la nuit de bienfaisance : Objectif, Date, Cible... LIRE PROCHAINEMENT La Fondation JAWAD en collaboration avec INSP:Tout découvrir sur l’autisme Comment aider les personnes autistes a mieux se prendre en charge ? TOURNE Cissé Abdallah JUSTICE Une femme est condamnée à deux ans de prison pour n'avoir travaillé que 6 jours en 9 ans Dans le centre de l’Italie, une femme vient d’écoper de deux ans de prison et d’une amende de 25.000 euros pour n’avoir travaillé que 6 jours sur ces 9 dernières années. En effet, l’infirmière a usé de faux certificats et de fausses attestations pour justifier son absence prolongée. Dans la ville universitaire de Bologne, dans le centre de l’Italie, une femme vient d’écoper de deux ans de réclusion ferme pour n’avoir travaillé que six jours... en neuf ans, soit six jours sur 3285. Et oui, l’infirmière de formation est parvenue, on ne sait trop comment, à se jouer de l’hôpital de Sant’Orsola où elle était supposée passer ses journées à travailler et non à chercher un moyen d’esquiver ses collègues. Ainsi, la Bolognaise est parvenue à cuisiner tout le monde grâce à de faux certificats de maladie et de grossesse pour justifier ses absences prolongées, rapportent plusieurs médias italiens. L’usurpatrice, Silvia Parti, écope également de 25.000 euros d’amende destinés à dédommager son employeur, l’hôpital de Sant’Orsola, rapporte l’édition locale du quotidien La Repubblica et relayé par l’agence belge d’information, Belga. Tel est pris qui croyait prendre Toujours selon les journalistes italiens, la jeune femme se serait fait aider par un collègue de travail d’un autre hôpital, pour obtenir ses faux certificats. En effet, un gynécologue serait également surveillé de près par l’enquête qui a été ouverte à ce sujet. Le médecin aurait notamment fourni à sa patiente, deux attestations de grossesses prétendument à risque de complication, sauf qu’après enquête, il s’avère que l’infirmière n’aurait selon toutes vraisemblances jamais été enceinte. La dépêche précise également que ces deux années de prison et les 25.000 euros d’amende ne concernent en fait que le volet des fausses grossesses. La peine pour les faux certificats de maladie n’ayant pas encore été jugé, le sort de Silvia Parti n’est pas encore totalement fixé. Ironie du sort, la femme, dont c'est la première condamnation, devrait purger sa peine sous le régime de l'assignation à résidence. Gentside Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Ta rata 11 Safar 1434 H 3 / Grégorien Hégirien ffl] 19Décembre Araba 05 Safar ■ 20 Décembre Lamissa 6 Safar 121 Décembre Djouma 7 Safar ■ 22 Décembre Sibiri 08 Safar 23 Décembre Kari 09 Safar ^^^^^^^24 Décembre Ténin 10 Safar [25 Décembre Tarata 11 Safar RADIO'““* ' INFOLINE : 66 08 46 62 05 20 93 46 Treldivill* RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI A 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A 18H AVEC JAH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také HEURES DE PRIÈRE SOUBH : 05h 11 ZOUHR: 13h00 ASR : 16h00 MAGHRIB : 18h 20 ICHA: 19h20 ortrait Sanogo Mamadou sanoma74@yahoo.fr apelet El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr AL-BARA IBN MALICK Frère d’Anas Ibn Malick SON NOM ET SA FAMILLE L’homme se nomme, Al-Barâ Ibn Malick. Il était un des Ançar (Groupe de tribu à Médine ayant soutenu le Prophète SAW ) de la tribu des Banu Khazraj. Ainsi, il a été un Compagnon du Prophète de l'Islam Muhammad (SAW). Il était le frère d'Anas Ibn Malick. Sa mère s'appelait Roumaysa Bint Malick. Elle appartenait aux Banou Nadjar et fut surnommée Oumm Soulaym. Son père s'appelait Malick Ibn Nadr. SIGNE PARTICULIER Al Barâ Ibn Malick. Il était physiquement assez maigre. Ses cheveux étaient désordonnés et son apparence était négligée. Le seul fait de le regarder faisait parfois de la peine à certaines personnes. SA RÉPUTATION PAR SON COURAGE Cependant, lors des combats où il n’a pas bénéficié d’aucune aide, il a vaincu de nombreux adversaires. Durant les batailles, il était un combattant remarquable contre les mécréants. Il a acquis une forte réputation par son courage surtout lors de la bataille d'AI Yamâmat qui a opposé les musulmans à Moussaylimat dit (l'imposteur), qui a eu lieu peut de temps après la mort du Prophète Muhammad (SAW) et où de nombreux soldats musulmans sont tombés. Lors de la bataille, Khalid Ibn Al-Walid qui commandait les différentes factions de l'armée musulmane, a demandé à Al-Barâ' de charger : « Charge, ô jeune homme des Ançar ! » Al-Barâ se retournant vers ses soldats et dit : « Ô Ançar, qu'aucun d'entre vous ne pense à retourner à Médine. Il n'y a plus de Médine après ce jour. Il n'y a qu'Allah et le Paradis ». L'armée de Mousaylimat s’est retranché ensuite dans leur forteresse. C'est à ce moment qu'AI-Barâ' s’est distingué. Il a demandé à ce qu'on le soulève sur un bouclier et qu'on le jette par dessus les murailles de la forteresse. Il parvint dans le jardin devant l'entrée, arriva à survivre aux attaques des soldats adverses qui lui ont infligé plus de quatre vingt (80) blessures mais il a réussi à ouvrir la porte pour que l'armée musulmane puisse pénétrer dans la forteresse et même à tuer quelques soldats avant cela. On peut dire que c'est grâce à lui que les musulmans ont gagné ce combat face à Mousaylimat et son armée. POSITION D’OUMAR IBN AL-KHATTAB À SON ÉGARD Son empressement à aller au devant de la mort a poussé Oumar Ibn Al-Khattab à recommander de ne pas lui donner de poste de responsabilité dans les troupes musulmanes ; de peur qu’il ne les fasse tous tuer du fait de son audace. SON RAPPEL À ALLAH Al-Barâ Ibn Malick est décédé en l’an 640 du calendrier grégorien lors du siège de la solide forteresse de Chouchtar en Perse en escaladant les murailles pour tenter de sauver son frère Anas qui était accroché aux crochets de fer brûlant que les Perses avaient lancé du haut de leur forteresse. AL Aqîqah Selon al ‘Allâmah al-Hillî, la ‘aqîqah est une sunna confirmée (très recommandée) pour ceux qui ont les moyens de l’offrir, et même obligatoire d’après certains uléma. Il est préférable que l’animal soit égorgé le septième jour de la naissance de l’enfant. Elle reste comme sunna à la charge du père, s’il retarde son exécution jusqu’à la puberté de l’enfant. A cette échéance, l’acquittement de cette sunna passe de la responsabilité du père à celle de l’enfant lui-même et ce jusqu’à la fin de sa vie. Omar Ibn Yazîd rapporte à ce propos que lorsqu’il avait informé l’Imam al-Sâdiq qu’il ne savait pas si son père avait offert la ‘aqîqah ou non à sa naissance, l’Imam lui ordonna de l’acquitter lui-même, alors qu’il était déjà un vieillard. Selon de nombreux hadith, la ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a un nouveau-né. En effet beaucoup de hadith laissent entendre que “tout nouveau-né est hypothéqué par sa ‘aqîqah”, ce qui veut dire que si on n’égorge pas pour lui l’animal prescrit à cet effet, il sera exposé à divers malheurs et même à la mort. Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “La ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a les moyens financiers de le faire. Quant au pauvre, il devrait le faire, s’il venait à devenir économiquement à l’aise un jour; autrement, il en est dispensé”. Selon un autre hadith, on a demandé à l’Imam (p) : “Nous avons cherché un mouton pour la ‘qîqah, mais nous n’en avons pas trouvé. Que devrions-nous faire à votre avis ? Pourrions-nous offrir en aumône le prix de ce mouton de ‘aqîqah ? ” L’Imam al-Sâdiq répondit : “Cherchez-le jusqu’à ce que vous le trouviez, car Allah aime que l’on offre la nourriture et qu’on sacrifie un animal”. A la question de savoir si on doit offrir la ‘aqîqah pour un bébé mort le septième jour de sa naissance, l’Imam la-Sâdiq répondit : “S’il meurt avant midi, on n’a pas à offrir la ‘aqîqah pour lui, mais s’il meurt l’après-midi de ce jour, il faut l’acquitter”. Selon un autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p): “On nomme le nouveau-né au 7e jour de sa naissance, on fait en son nom la ‘aqîqah, on coupe ses cheveux et on offre en aumône une quantité d’argent équivalente au poids de ces cheveux. On donne les pieds et les cuisses de l’animal égorgé à la sage-femme qui a assisté la mère dans son accouchement et on offre le reste en aumône (sous forme de plat cuisiné, de préférence) ”. Dans un autre hadith, l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quand tu as un nouveau-né, garçon ou fille, tu dois égorger le 7e jour un mouton ou un chameau, lui donner un nom, raser ses cheveux et les peser pour offrir en aumône une quantité d’or ou d’argent, équivalente à leur poids ». Selon un autre hadith encore, on donne à la sage-femme le quart (ou le tiers selon certains récits) du mouton égorgé, et en l’absence de celle-ci, la mère le donnera à qui elle voudra, et on nourrira avec le reste dix Musulmans ou même plus, et c’est encore mieux. Zahara 2013 Source : « Anthologie des clés du Paradis » COMMUNIQUE Sous l’autorité spirituelle du Cheick Al Aïma EL HADJ BOIKARY FOFANA, Président du COSIM Sous le parrainage de El Hadj Lassina Dembélé, Ex-Maire d’Adjamé Le Bureau Exécutif National (BEN) de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI) organise du 28 décembre 2012 au 1er janvier 2013, le 7ème congrès ordinaire de l’AJMCI doublée de la célébration des 20 ans de l’AJMCI autour du thème : « AJMCI, 20 ans après : Bilan et perspectives ». LIEU : Lycée Professionnel et Commercial de Yopougon Vente du pagne des 20 ans: 15 000 F CFA la pièce ( 6 pagnes) PARTICIPATION : 3 000 F CFA par personne INFOLINE : 40 36 93 66 / 09 02 80 76 / 21 25 35 15 Mail: ben.ajmci@ajmci.org ^sia^n Islam Spiritualité Islam - mggEQmgOgŒmQjimgQI Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Ta rata 11 Safar 1434 H burate de la semaine Abou Ismaël SOÛRATOUL-HADÏD -N°57 - LE FER estions - Réponses Abou Ismaël TRANSCRIPTION 19 A 20 TRADUCTION 19 A 20 V.23: Likaylâ Taasaw 'Alâ Mâ Fâtakoum Wa Lâ Taf rahoû Bimâ âtâkoum Wa Allâhou Lâ Youhibbou Koulla Moukhtâline Fakhoûrine V.24: Al-Ladhîna Yabkhaloûna Wa Yaamouroûna-n-nâsa Bil-Boukhli Wa Mane Yatawalla Fa’inna Allâha Houwal-Ghanîyoul-Hamîdou V.23: Afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n'exultiez pour ce qu'Il vous a donné. Et Allah n'aime point tout présomptueux plein de gloriole. V.24: Ceux qui sont avares et ordonnent aux gens l'avarice. Et quiconque se détourne... Allah Se suffit alors à Lui-même et II est Digne de louange. oua de la semaine Abou Ismaël Doua à réciter à la fin du repas du musulman: A la fin de son repas, le musulman dit: Al Hamdou liLlahi ladhi at- âmanâ wa saqanâ wa ja-alanâ mouslimîna Traduction : La Louange est à Allah qui nous a donné à manger et à boire et a fait de nous des Musulmans. lossaire le terme « Cheikh (ou Shavkhl » Ismaël Ce mot signifie ancien, chef ; c’est aussi le titre d’un savant formé aux sciences religieuses. ^^es Hadiths de la semaine Abou Ismaël Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Celui dont les œuvres ne sont pas complètes ne pourra pas faire appel à la noblesse de sa famille pour les compléter. » Rapporté par Mouslim. Saviez-vous? Abou Ismaël Répartition de la succession d'un homme, de sa femme, de son fils et de sa fille morts dans un accident Cas pratique : Une femme, son mari, leurs fils et filles ont trouvé la mort dans un accident de la circulation. Les époux sont morts au même moment. Puis la fille est décédée quatre jours plus tard suivie du fils quatre jours plus tard. L'épouse laisse une mère, des frères et sœurs germains; des frères et sœurs consanguins et des frères et sœurs utérins. L'époux laisse des frères et sœurs germains. Louanges à Allah Si un groupe meurt dans un accident dû à un effondrement ou un incendie et s'il existe entre les victimes un lien conjugal ou de parenté permettant aux uns d'hériter des autres, celui qui décède après hérite de celui qui décède avant lui. S'ils décèdent tous au même instant, personne n'hérite de personne. Cheikh Ibn Baz (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « Si deux personnes ou plus qui peuvent hériter les unes des autres meurent à cause d'une noyade, ou un incendie ou la peste ou d'autres causes pareilles, cinq cas se présentent: -le premier est qu'on constate que l'une des victimes est décédée ne serait-ce qu'un instant après les autres. Dans ce cas, ceux qui décèdent après héritent du premier de l'avis de tous. -Le deuxième cas est que toutes les victimes décèdent au même moment. Dans ce cas, personne n'hérite de personne selon l'avis unanime des ulémas.» (Extrait de al-fawaid al-djaliyyah fii al-mabahith al-faradiyya). Cela étant, les deux époux n'héritent pas l'un de l'autre, étant décédés au même moment. Pour chaque victime, on doit chercher ses héritiers vivants lors de son décès. Pour l'épouse, ses héritiers sont : sa fille, son fils et sa mère. Ses frères, germains, consanguins et utérins n'auront rien parce qu'écartés par le fils. De ce fait, la mère recevra 1/6 et le reliquat revient au fils et à la fille, le mâle recevant le double de la part de la femelle. L'époux sera hérité par le fils et la fille, le mâle ayant le double de la part de la femelle. Les frères ne recevront rien parce qu'écartés par les fils. La succession de fille reviendra à son frère et à sa grand-mère. Celle-ci recevra 1/6 de la succession et le reliquat reviendra au frère de la défunte. Le fils laissera son héritage à ses oncles (les frères de son père) et à sa grand-mère maternelle. Celle-ci recevra 1/6 de la succession et le reliquat reviendra aux oncles. Les tantes ne recevront rien. La succession sera répartie en dix parts en tenant compte des parts respectives du fils et de la fille reçues de leur père et de leur mère ajoutées à leurs propres biens. On tient encore compte du fait que la grand-mère maternelle héritera de la mère (l'épouse) et du fils et de la fille. Allah le sait mieux. Question: Il arrive à mon frère d'éternuer cinq fois de suite. Faut-il que je demande la miséricorde pour lui à chaque fois ou attende qu'il termine pour lui faire une seule prière? Réponse: Louanges à Allah. Premièrement, c'est une obligation communautaire que de demander la miséricorde pour l'auteur d'un éternuement, pourvu qu'il loue Allah. Cela veut dire que si une seule personne demande la miséricorde pour lui, les autres ne sont plus tenus de le faire. Mais si personne ne le fait, tout le monde commet un péché. Ceci s'atteste dans ce hadith d'Abou Hourayrah (PA.a) selon lequel le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Tout musulman doit cinq (choses) à son frère en Islam: rendre le salut, demander la miséricorde pour l'auteur d'un éternuement...» (rapporté par Mouslim). Cheikh al-lslam ibn Zaydiyya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Nos condisciples et d'autres ont eu une divergence de vues à propos de la visite au malade, de la prière à faire pour l'auteur d'un éternuement et de l'initiative de saluer. Les textes indiquent que tout cela revêt un caractère obligatoire. Aussi peut-on dire qu'il s'agit d'obligations communautaires.» (Extrait de al-Fatwa al-Koubra). Deuxièmement, si quelqu'un éternue plus de trois fois de suite, on prie pour qu'il soit guéri selon ce hadith rapporté par Malik dans al-Mouwatta d'après Abdoullah ibn Abi Bakr qui le tenait de son père selon lequel le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «S'il éternue, prie pour lui, puis s'il éternue, prie pour lui encore puis s'il éternue dis lui: tu es vraiment soufrant.» Abdoullah a dit : je ne sais plus s'il faut lui dire cela après le 3e ou le 4e éternuement. D'après Salamata ibn al-Akwa' (PAa) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «On prie trois fois pour l'auteur d'un éternuement. S'il continue encore à éternuer, il est alors enrhumé.» (Rapporté par Ibn Madja). An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Si quelqu'un continue d'éternuer successivement, la Sunna enseigne qu'on sollicite la miséricorde divine pour lui jusqu'à la troisième fois. Il nous a été rapporté dans le Sahih de Mouslim et dans les Sunan d'Abou Daoud et de at.-Tirmidhi d'après Salamata ibn al-Akwaa (P.A.a) qu'il a entendu quelqu'un éternuer en présence du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Ce dernier lui dit: “Puisse Allah vous accorder Sa miséricorde divine”. Puis l'homme éternua encore et le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) de dire: «C'est un homme enrhumé.» .Cette version est de Mouslim. Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde ) a été interrogé en ces termes : «Est-il nécessaire de prier pour l'auteur d'un éternuement de la même manière, même si il éternuait plus de trois fois de suite? » Il a répondu ainsi: «S'il éternue trois fois de suite et qu’à chaque fois vous sollicitez la miséricorde divine pour lui, vous devez dire après la 3e fois: «Puisse Allah t'accorder la paix». Car il est enrhumé....» Extrait de Liqaa al-Bab al-bab al-Maftouh, n° 127. Allah le sait mieux. ÉPONSES AUX QUESTIONS PRÉCÉDENTES R1 : Il n’est pas permis de d’accomplir la prière du vendredi à quatre sur place sur un lieu de travail. Si on n’a pas d’autres alternatives, l’obligation de la prière de Djouma est levée et on doit prier le Zouhr. R2 : La plus longue durée des lochies est de 40 jours, selon l’école malikite. R3 : Pour une femme souffrant de saignement hors cycle, si elle connait son cycle normal, elle doit considérer que cette période de saignement est anormale. Donc elle prie avec cet état en faisant l’ablution avec toutes les prières. R4 : les savants divergent sur l’annulation de l’ablution par le vomissement. Selon l’Imam Chafi’i, le vomissement ne l’annule pas. R5 : En cas de chute de neige ou de pluie, l’Islam dispense de la prière du vendredi. Abou Amirat "Restez vos connaissances 1/ Le mois de Safar est-il en réalité un mois de mauvais augure ? 2/ Y-t-il un mois au on ne doit pas célébrer de mariage? 3/ Où a été inhumé le Compagnon du Prophète Hamza? 4/ Al-Hassane et Al- Housseine, petits fils du Prophète sont-ils vraiment des jumeaux? 5/ Parmi les quatre Califes du Prophète, Qui est celui qui a été assassiné pendant qu’il lisait le Coran? ,, . Abou Amirat Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H 5 COMMUNAUTE YOPOUGON CÉRÉMONIE DE 7ÈME JOUR DE L’IMAM KONÉ ISSA La communauté musulmane rend hommage à un homme de foi La Communauté Musulmane du Quartier Maroc de Yopougon (COMUQUAM), le Cosim, le Cni, le Cni-Cocy et les fidèles musulmans ont, comme un seul homme, rendu un hommage mérité à l’Imam Koné Issa, imam principal de la moquée du quartier Maroc, lors des cérémonies de 7ième jour de ce dernier. C’était le dimanche 9 décembre 2012 stade Rodain, dans ledit quartier. Hommes, femmes, jeunes, vieux et enfants, ont pris d’assaut la dizaine de bâches installée dans la cour du stade, en vu de rendre un dernier hommage à l’illustre disparu. Tout a commencé par les mots de bienvenue, notamment ceux du Président de la COMQUAM et du représentant de la région du Worodougou, car le défunt en était un ressortissant. Il y a eu par ailleurs, les PROPOS RECUEILLIS... EL HADJ FODÉ DOUMBIA (Imam de la mosquée SIDECI de Yopougon et représentant le COSIM) “ La communauté s’est Intéressée à cet hommage à l’Imam Koné” La remarque que nous faisons à la cérémonie de 7ième jour de I’ Imam Issa Koné, est que la communauté s’en est vraiment intéressée, les habitants de la communauté musulmane de Yopougon sont massivement venus prier, invoquer le Seigneur afin qu’il ait pitié de l’âme de notre regretté frère, le frère El Hadj Issa Koné. Donc ce matin la cérémonie s’est très bien déroulée dans la convivialité et dans la spiritualité de très haut niveau. Nous rendons grâce à Dieu pour ce qui vient de se passé. IMAM DOSSO ABOUBACAR (Premier adjoint de l’imam Koné ISSA) “Il s'est battu pour l’islam et fut un bon collaborateur" DIEU fait ce qu’il veut, il la ramener auprès de lui, et nous prions pour lui. C’est pourquoi nous avons organisé la cérémonie de septième jour pour le repos de son âme. La cérémonie s’est bien passée et tous les imams de Les hommes.... bénédictions d’ouverture et la première conférence dite par imam Fodé Doumbia, relative au rappel à Allah et la COSIM étaient là pour venir prier pour notre frère, notre père spirituel et nous étions satisfait et nous remercions tout le monde, nous prions pour lui et que DIEU lui accorde le paradis et DIEU lui pardonne tous ses péchés. Que DIEU nous donne la force pour pouvoir accomplir le noble travail qu’il avait commencé avec nous. Il était un bon collaborateur, il s’est battu pour l’islam, surtout pour la construction de la mosquée et grâce à son effort aujourd’hui la construction de la mosquée a pris de l’avance, et nous prions DIEU pour pouvoir faire comme lui. EL HADJ VAKABA BINATE (Vice président de la COMUQUAM) “Que Dieu nous aide à achever les œuvres de l’imam Koné" Ce deuil qui nous frappe, c’est vraiment pénible, et comme l’islam le dit, nous acceptons ce qui nous arrive, car Dieu est le centre de tout ce qui nous arrive. L’imam Koné, était un jeune bien, un vrai bâtisseur, car notre moquée a pris de l’avance dans sa construction grâce à Dieu et à son dévouement. Nous prions Dieu pour qu’il lui accorde le paradis et l’œuvre qu’il a laissé, que Dieu nous aide à l'achever dans l’attente, dans la patience et dans le dévouement. KONÉ KOUMADJO (Cousin du défunt) “ Au nom de la lamille. nous remercions toute la communauté” Au nom de la grande famille nous remercions le COSIM et particulièrement la communauté musulmane du quartier Maroc, qui nous a apporté assistance pour les cérémonies funéraires. Alors mes remerciements sont sans égales, croyance au jour du jugement dernier. Les représentants du Cni-Cocy et du Cosim ont tenu à remercier la parce que j’ai moi-même participé à tout ce qui s’est passé et je suis très ému pour tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Au nom de la grande famille, je remercie le COSIM et toutes les communautés musulmanes qui étaient avec le COSIM. Je souhaite l’entente, la complémentarité et la solidarité pour que la moquée qu’ils ont commencé avec l’aide de DIEU, puisse être achevé. L’un des souhaits du défunt était de voir terminer la mosquée, alors nous prions DIEU pour qu’il nous permette d’achever cette moquée et qu’il nous bénisse et nous donne longue vie. MARIATOU KONATÉ (Responsable des femmes de la mosquée) " Il était très adorateur et très sincère” Nous somme ce matin à la cérémonie de septième jour de l’iman, les musulmans qui ont effectués le déplacement, nous les remercions infiniment pour leur bonté. Notre imam ISSA koinè, était un homme bien, sincère et très adorateur, nous prions DIEU pour qu’il lui donne le paradis et nous qui sommes là, qu’il nous bénisse et nous accordent aussi le paradis. Par Palmer31 ...et les femmes en pleine imploration d’Allah SWT pour ce vaillant combattant de la foi communauté pour sa forte mobilisation, mais surtout à dire du défunt, qu’il fut un grand serviteur de Dieu. La bénédiction du Saint Coran des lectures faites depuis le décès de l’imam, a été l’affaire de l’Imam Diomandé de la Cité Verte. Au nom de la famille du défunt, Koné Tieba a exprimé les mots de reconnaissance et de gratitude de A LA DECOUVERTE DE FEU EL HADJ KONE ISSA Un bâtisseur de la communauté musulmane El Hadj Koné Issa a effectué ses premiers pas dans l’acquisition du Coran, livre sacré de l’Islam à Bobi, département de Séguéla auprès du Cheick Vadiénéka Meité. Toujours dans la même localité, il s’inscrit dans une école Madrasa où il y restera jusqu’en classe de 6ème. Par ailleurs, il fréquentera à Abidjan, plusieurs Cheick ; dont Dr Souhalio Bamba, auprès de qui il se spécialisera en "Tafsir” (commentaire du Coran). Au plan professionnel, feu El Hadj Koné Issa fut d’abord adjoint à l’Imam Sangar, premier Imam de la Mosquée du Maroc. Après le décès de celui-ci en 2004, il devint Imam principal. Son intronisation interviendra plus tard en 2008 pour le confirmer à son poste en présence des sommités de l’Islam de Côte d’Ivoire, notamment le Cheick Boikary FOFANA, président du COSIM. Il assurera la vie religieuse de la Communauté Musulmane du Quartier Maroc (COMUQUAM) à travers les prières quotidiennes, les prêches, les conférences, la formation. Aussi, entreprend-t-il une vaste campagne de sensibilisation auprès des fidèles musulmans en vue de construire une mosquée en dur, en lieu et place de celle qui était en baraque au moment de sa prise de fonction. Les fidèles vont adhérer à ce noble projet qui va déboucher sur le début de la construction effective d’une mosquée moderne pour sa communauté. Par Palmer31 Source : Service communication de la COMUQUAM ladite famille aux invités et aux personnalités religieuse présentes. La dernière communication a été faite par Cheick Abdramane de la mosquée de la gare STIF d’Adjamé, suivie des bénédictions finales, mettant ainsi fin de la cérémonie d’hommage à l’Imam Koné Issa. Palmer31 Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Ta rata 11 Safar 1434 H 6 ^|T( ES DU NONCE APOSTOLIQUE AMBROSE MADTHA La communauté musulmane pleure un grand ami Le 8 décembre dernier, la Côte d’Ivoire a été attristé par l’annonce du décès du nonce apostolique Mgr Ambroise Madtha, Ambassadeur du Vatican dans notre pays, suite à un accident de la circulation, dans le cadre d’une mission de réconciliation. Mais cette disparition est encore plus grande pour la communauté musulmane, car elle a perdu un de ses serviteurs. L’on se souvient encore du rôle prépondérant qu’a joué Mgr Madtha Ambroise pendant les évènements post-crise, notamment lors des attaques contre les mosquées dans la commune de Yopougon. L’Ambassadeur du Vatican, s’est déplacé en personne, pour rendre un hommage à la communauté musulmane, en présence du Cheikh Ul Islam Idriss Koudouss Koné. Il s’agissait pour lui, d’exprimer sa compassion et sa solidarité envers cette communauté, tout en interpellant les acteurs de la scène politique en ces termes : " J’en profite pour réaffirmer le fait que Le Nonce apostolique Ambrose Madtha en compagnie du Cheick Al Islam Koné Idriss Koudouss Le Forun National des Confessions Religieuses a apporté son soutien à la communauté musulmane lors des attaques des mosquée LEM et Médine cette crise est purement politique et qu’on ne doit pas la transformer en crise religieuse ou interethnique”. L’on a souvenance encore qu’il est intervenu auprès de la communauté catholique en vu d’un rapprochement d’avec la communauté musulmane, à la demande du Président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM), le Cheick Aima Boikary Fofana. Il n’a cessé par ailleurs d’impliquer les musulmans dans le dénouement de la crise post-électorale, en se rendant chez le Président du COSIM afin qu’ils puissent, dans un élan de solidarité, faire quelque chose pour sortir la Côte d’Ivoire de la guerre qu’elle n’aurait jamais dû connaître. Suite à la tragédie qui est survenue ce samedi 8 décembre, la communauté musulmane, a reçu avec amertume cette triste nouvelle et pleure un de ses compagnons dans la quête perpétuelle de la paix, de la cohésion sociale et religieuse ainsi que du vivre ensemble. C’est donc avec fierté que cette communauté a rendu hommage à l’illustre disparu en se déplaçant lors de ses obsèques et en prenant part à la veille organisée en son honneur. Palmer31 LE CHEICK BOIKARY FOFANA (Président du Conseil Supérieur des Imams) “Il a facilité le rapprochement entre Catholiques et Musulmans” Notre frère, le Nonce apostolique, je m’en souviens, pour la première fois, nous sommes intervenus auprès de lui pour qu’il facilite le rapprochement entre la communauté musulmane et l’Eglise catholique. Chose qu’il a essayé de faire. L’avant dernière rencontre qu’il a eu avec moi, c’était à mon domicile quand il est venu me voir pour parler de la situation du pays pour qu’ensemble nous puissions faire quelque chose. Si une telle personne vient à disparaître aussi tragiquement, il est de notre devoir de venir présenter nos condoléances au Vatican, à l’église catholique de Côte d’Ivoire et à travers elle, toute la chrétienté. C’est une grande perte pour le pays pour tout ce qu’il a fait. Par Fatime et Palmer31 IMAM DOSSO MAMADOU (Secrétaire général du Conseil National Islamique) “ Mgr Madtha a marqué la communauté musulmane” L’impression que nous avons, n’est pas liée à la veillée de prière à laquelle nous venons d’assister, mais elle est plutôt liée à la personne que représentait son excellence Mgr Ambrose Madtha. Pour juste témoigner, dans nos rencontres, Mgr Madtha nous a marqués, nous communauté musulmane , par le fait qu’en pleine crise alors que les mosquées étaient profanées, les Corans brûlés, nous avons vu à nos côtés, Mgr Madtha pleuré en bon pasteur. Il y’a au moins deux semaines, il a rendu visite au Cheikh Ul Islam, l’Imam Koudouss, qui est actuellement souffrant. Nous pensions que c’était l’Imam Koudouss qu’il venait remonter, et qui sentait la mort. Mais Dieu en a décidé autrement. Par Fatime et Palmer31 MONSEIGNEUR AMBROISE MADTHA? “ Fidèle serviteur, prêtre zélé et habile diplomate” disait Benoît XVI ” "Fidèle serviteur, prêtre zélé et habile diplomate”, c’est en ces termes que Benoît XVI, a évoqué la figure de Mgr Ambrose Madtha, nonce apostolique en Côte-d'Ivoire, dans un télégramme adressé à Mgr Salvatore Pennacchio, nonce apostolique en Inde (pays d’origine de l'évêque) et au chargé d'affaires de la nonciature d’Abidjan, Don Roberto Campisi. Mgr Madtha, né à Belthangady, en Inde, en 1955 était nonce en Côte-d'Ivoire depuis 2008. Ambrose dit Ambroise Madtha est Evêque. Représentant la curie romaine en Côte d’Ivoire depuis le 8 mars 2008, il était le doyen du Corps diplomatique. Le diplomate papal qui a pris fonction alors que la Côte d’Ivoire traversait la plus grave crise politico-sociale de son histoire n’avait cessé d’œuvrer en faveur de la paix et de la réconciliation entre Ivoiriens. En pleine crise électorale, il avait été l’un des rares diplomates à approcher les deux camps afin de tenter une médiation pour sortir pacifiquement de la crise. Après la crise, lors de la présentation des vœux du corps diplomatique en 2012 au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, il avait dit en substanœ ceci : «La guerre est finie, chaque citoyen, selon sa condition sociale doit mener une vie calme, épanouie et paisible pour participer au développement de son pays. Cela n’est possible que si les fils et les filles de ce pays sont réconciliés et unis, si les droits que possède chaque individu sont respectés et enfin si la population arrive à sortir de la pauvreté qui prend des proportions inquiétantes dans un pays aux immenses atouts économiques». On se souvient encore que lors de la visite du Président Ouattara au Vatican, c’est “ La guerre est finie, chaque citoyen, selon sa condition sociale doit mener une vie calme, épanouie et paisible pour participer au développement de son pays ”. Mgr Mathda qui l’attendait au bas de l’échelle à sa descente d’avion. Le Président Ouattara a, dès qu’il a appris le drame, présenté ses condoléances au Pape Benoît XVI pour la perte subie et a dit l’engagement des autorités ivoiriennes à s’investir pour l’unité et la réconciliation afin de traduire leur reconnaissance aux efforts du défunt dans sa lutte infatigable pour la paix en Côte d’Ivoire. Ambrose Madtha était évêque depuis le 28 Mars 1982 et comme prêtre titulaire d’un doctorat en Droit canonique avant d’intégrer le service diplomatique de ce siège en juillet 1990. Le prélat n’aura pas vécu jusqu’en noël 2012, son dernier noël était en 2011, ou il appelait les ivoiriens à refouler tout sentiment de peur, parce que, disait il, noël est un jour de joie de DIEU. Mon seigneur Ambrose Madtha, né en inde a eu 57 ans, le 2 novembre dernier. Benoît XVI évoque avec gratitude les efforts de Mgr Madtha pour promouvoir la paix, l'unité et le bien commun, surtout ces dernières années. Palmer31 Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H I^ECES DU NONCE APOSTOLIQUE AMBROSE MADTHA Le couple présidentiel a assisté au nom du peuple ivoirien à la cérémonie funèbre Le Chef d’Etat Major remet à la nonciature d’Abidjan les symboles de l’Etat pour les efforts consenti en faveur de la réconciliation par le Doyen du corps Diplomatique Toute la Nation a rendu un dernier hommage au nonce apostolique Madtha Ambrose Le Chef de l’Etat et les membres du gouvernement ont compati aux côtés du Clergé chrétien et du monde diplomatique Son constant soutien à la communauté musulmane Mgr Madtha Ambrose: “ Nous exprimons notre compassion a Lors des évènements postélectoraux, la communauté musulmane a été victime de pillage et d’agression. Le Forum National des Confessions Religieuses, avec à sa tête le doyen du corps diplomatique, a fait des tournées afin d’exprimer sa solidarité et sa compassion aux fidèles musulmans. Nous vous proposons les mots du nonce apostolique à ce sujet. "Nous sommes venus avec une douleur au cœur pour exprimer notre soutien et notre compassion à nos frères musulmans. On doit avoir beaucoup de respects pour les lieux de culte et ce quel que soit l’obédience religieuse. Je voudrais condamner, avec la dernière énergie, cet acte de violence perpétré contre les mosquées (LEM et Médine). C’est incroyable mais vrai ! Comme vous le savez, les lieux saints, à savoir, les mosquées, les églises et les temples, sont des lieux où Dieu même habite et nous y venons pour le prier et lui montrer notre amour et notre soumission. Et c’est là qu’ont été commis des actes inhumains qui sont les faits de brûler le Coran, piller les mosquées et les déposséder de tous leurs équipements. On ne peut pas trouver de mot pour qualifier la gravité nos frères musulmans ” Le Forum National des Confessions Religieuses a apporté son soutien à la communauté musulmane lors des attaques des Mosquées d’un tel crime. Parce que pour nous c’est un acte de haine. Cette crise que nous vivons est une crise qui est seulement politique. Elle n’est pas et ne doit pas être religieuse ni ethnique. Je voudrais lancer un appel, en appui pour l’effort des mes frères du Forum National des Confessions Religieuses. Je demande aux ivoiriens et aux ivoiriennes de laisser les hommes politiques régler leur problème. Il ne faudrait pas qu’une ethnie ou une communauté religieuse se venge contre l’autre. Parce que nous sommes tous des frères et sœurs. Voila pourquoi nous voudrions appeler les leaders politiques à s’asseoir pour dialoguer le plus tôt possible, pour résoudre cette question, afin que nous puissions paisiblement adorer Dieu dans nos mosquées, églises et temples”. Par Sanogo Abou Amirat l’accolade chaleureuse entre Mgr Ambrose Madtha et l’Imam Ali Ouattara du COSIM Le Nonce apostolique Ambrose Madtha en compagnie du CheickAI Islam Koné Idriss Koudouss Le Nonce apostolique ( A gauche) tenait des feuilles du CORAN brûlé Le Forun National des Confessions Religieuses a apporté son soutien à la communauté musulmane lors des attaques des mosquée LEM et Médine II 371-8-12 19/12/12 13:02 Page 1 COCODY Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H IE DE LA COMMUNAUTE RENFORCEMENT DE CAPACITÉ DES IMAMS L'exploitation objective de la Zakat et du Wakf au cœur des débats Les docteurs BAMBA Lamine et KONATE Ama étaient les deux experts chargés de la formation à cet atelier. La définition de la Zakat et du Wakf, comment mettre ceux-ci au service des A l'initiative du Conseil Supérieur des Imams (COSIM); un atelier de formation destiné aux Imams s'est tenu la semaine dernière à la grande mosquée de la Riviera Golf dans la Commune de Cocody. Dans son initiative, le Conseil Supérieur des Imams a été appuyé par l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Avec pour thème: « L’activation de la stratégie de solidarité culturelle à travers le Wakf et la Zakat ». Ce stage national de formation s'est tenu pendant trois (3) jours: les Lundi 10, Mardi 11 et Mercredi 12 Décembre 2012. A l’ouverture qui s’est tenue en présence du Cheick Al Aïma Boikary Fofana; plusieurs allocutions ont meublé la cérémonie, dont celle de Monsieur Sindou Cissé; Correspondant National de l’ISESCO. Dans son adresse; le point focal de l'ISESCO a invité les autres structures à emboîter le pas au COSIM en présentant des projets du genre pour qu'ils puissent bénéficier d'un soutien de la structure qu'il représente en Côte Le Président du COSIM et les Conseillers techniques du Ministre de l’enseignment supérieur et de la recherche scientifique à l’ouvertur de la formation. d'Ivoire. Il a également plaidé pour une large restitution de cette formation. Mandatés par leurs différentes structures ayant reçu l’invitation des organisateurs, vingt (20) Imams venus d'Abidjan, Bouaké, Danané, Kohrogo et autres, ont pris part à ce stage . Dans son allocution, le Président du Conseil Supérieur des Imams, le Cheick Al Aima Boikary Fofana n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance du thème de cet atelier de formation. A la cérémonie d'ouverture de cette formation; le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo était représenté par son conseiller technique, Monsieur FOFANA Mediaté. Celui-ci a salué les efforts de l’ISESCO, sans ignorer la responsabilité qui leur incombe vis-à-vis de cette organisation Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture. Organisateurs de l’atelier, formateurs et participants en photo de famille. actions socioculturelles dans la communauté, et l'institutionnalisation de la Zakat et des Wakfs; telles ont été; entre autres les enseignements que les deux formateurs ont partagé avec les participants. Sanogo Mamadou Abou Amirat PROPOS RECUEILLIS IMAM ABOUBACAR KONATÉ (Responsable de la formation au COSIM) “Nous avons pris cette initiative pour que les Imams puissent bien comprendre le vrai sens de laZakat” Même dans l’administration ; à un moment donné les administrateurs ont besoin d’être recyclés c’est au même titre que les Imams. C’est ce que nous avons fait pendant ces trois jours sur la Zakat et les lègues. Nous avons pris cette initiative pour que les Imams puissent bien comprendre le vrai sens de la Zakat. EL HADJ SINDOU CISSÉ (Correspondant national de L’ISESCO) “ Nous souhaitons que ceux qui ont participé à cette formation la restitue d’une manière plus large ” L’ISESCO qui fait la promotion de l’Islam à travers la culture, les sciences et la communication a été sollicité par e Conseil Supérieur des Imams pour organiser ce stage national de formation en Côte d’Ivoire. Nous souhaitons que ceux qui ont participé à cette formation la restitue d’une manière plus large. Imam Koné Adama (participant mandaté par la LIPCI) “Je souhaite que les ateliers du genre se multiplient” L’atelier de formation était très riche. Nous avons beaucoup apris sur la Zakat et le Wakf, facteur de lutte contre la pauvreté, de croissance économique, de solidarité et de rapprochement entre les habitants du pays. Je souhaite que les ateliers du genre se multiplient. Mais surtout, que nous même nous nous organisions pour tirer profit de nos éminents docteurs que nous avons sur place. IMAM MOUSSA DIABATÉ (Président du Conseil Supérieur Islamique) “ Nous nous engageons à restituer ce que nous avons acquis dans nos mosquées et communautés respectives ” La formation que nous venons de suivre nous sera très bénéfique, vu l’importance de la Zakat. Les formateurs étaient vraiment à la hauteur, ils nous ont enseigné beaucoup. Bien que nous ayons des niveaux universitaires, nous avons appris des choses que nous ne connaissions pas. Nous nous engageons à restituer ce que nous avons acquis dans nos mosquées et communautés respectives. Nous remercions l’ISESCO et le COSIM avec à sa tête Cheick Boikary Fofana pour leurs bonnes oeuvres OUSTAZAT MAGANIN MAHINDA “Je souhaite qu’il v ait plusieurs fonnations comme celle-ci pour nous outiller” Je suis très satisfait d’avoir pris part à cette formation. J’ai su à la suite de cet atelier que la Zakat et le Wakf peuvent être utilisés pour que beaucoup de personne s’épanouissent et que la communauté puisse entièrement s prendre en charge. Je souhaite qu’il y ait plusieurs formations comme celle-ci pour nous outiller. IMAM SYLLA MOUHAMED YOUSSOUF (Représentant le COSIM Bouaké) “ Après cette formation, que ce qui a été dit soit pratiqué dans les faits ” Nous avons eu un très bon stage et d’un grand niveau. Nous avons appris beaucoup de nouvelles choses. C’est un renforcement de nos capacités. Certes, nous avions des connaissances sur la Zakat et les legs, mais bien d’autres nous manquaient. Les gens ont l’impression que la communauté musulmane est une communauté pauvre. Alors que si on traitait bien les questions de Zakat et Wakf ce ne serait pas le cas. Après cette formation, que ce qui a été dit soit pratiqué dans les faits. Il ne s’agit pas de le dire mais il s'agit de mettre en pratique ce que nous apprenons et enseignons. IMAM SILUÉ SAÏD (participant de Khorogo) “Nous ex avons tiré beaucoup de profit “ J’ai participé à cette formation sur la Zakat et le Wakf avec plaisir. J’avoue que c’était très bénéfique et nous en avons tiré beaucoup de profit. Je souhaite que ce genre de formation se multiplie afin que tous les musulmans puissent avoir une connaissance leur permettant d’améliorer les collectes de Zakat et Wakf. Par Sanogo Mamadou Abou Amirat II 371-8-12 19/12/12 13:02 Page 2 Islam Info N° 371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H INTERVIEW AVEC... KONÉ IBRAHIM ( Imam de la Mosquée de l’ENA) “Une année passée nous éloigne de la vie et nous rapproche de la tombe” A l’approche des fêtes d’année marquant la fin de l’année 2012 du calendrier grégorien, l’attitude des jeunes musulmans suscitent beaucoup d’interrogations. Islam Info a tendu son micro à l’Imam Koné Ibrahim de l’Ecole National d’Administration (ENA) pour éclairer les lecteurs sur la position de l’Islam face à ce sujet et les recommandations. Comment définissez vous les fêtes de fin d’année? Il y a deux types de fête de fin d’année: celle de l’année musulmane et celle du calendrier grégorien. Et la fin de l’année musulmane est célébrée de même que celle du calendrier grégorien. Maintenant il y a célébration ces fêtes au plan spirituel, chaque communauté la célébré selon sa religion. La célébration de l’année chrétienne par la jeunesse musulmane est un fait nouveau qu’ il faut essayer de changer par l’éducation. Aujourd’hui, effectivement qu’on soit en fin d’année ou pas, la jeunesse musulmane a besoin de sensibilisation parce que cela a entrainé les jeunes sur le terrain de la sexualité, de l’homosexualité, de la violence, de la débauche. Quant nous revenons sur la célébration de cette fête en tant que telle, nous disons que le 31 décembre marque la fin d’une année et le 1er janvier le début d’une année nouvelle. Alors la fin de l’année est une joie pour tous ceux qui ont passé une année et qui se sont rendu compte que Dieu leur a accordé une nouvelle année, nous devons être heureux et remercier Dieu. Nous devons aussi reconnaître la grande valeur d’Allah. Deuxièmement, nous ne devons pas oublier la fête spirituelle qui est de faire le bilan de l’année pour pouvoir entamer la nouvelle avec sérieux et beaucoup de courage, tenir compte du passé pour éviter les fautes commises au cours de l’année dernière. Aussi, il ne faut pas oublier au plan spirituel qu’une année passée nous éloigne de la vie et nous rapproche de la tombe parce que lorsqu’une année finie, c’est une partie de notre vie qui s’achève. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’année grégorienne est plus connue par tous que l’année musulmane et beaucoup de parents musulmans n’ont aucune notion du calendrier musulman. Et il faut qu’il ait une éducation de la communauté musulmane sur ce fait là. Quelle est la vision de l’Islam en ce qui concerne la célébration des fêtes de fin d’année ? En ce qui concerne le comportement des jeunes musulmans quant à la célébration de la fin d’année chrétienne qui est d’organiser des événements de sorte, à amener les jeunes musulmans à s’adonner à des actes illicites, je pense que c’est un début de solution pour occuper les jeunes. Ce jour qui est synonyme de joie, les jeunes voudront le célébrer, s’occuper de sorte à ne pas s’ennuyer. S’ils n’ont rien à faire, ils vont se diriger vers ces endroits illicites. Alors il faut trouver un cadre pour les occuper. Il ne faut pas créer dans la religion ce que le Prophète (SAW) n’a pas fait. Mais la vision de cette nuit est de faire de cette nuit une nuit culturelle. Il faudrait organiser des conférences, quel doit être le contenu, quel doit être les thèmes, moi je dis il faut d’abord parler de Jésus, Issa (AS), il faut parler de Marie la mère de Issa (AS) parce que cette nuit réunie une histoire. D’abord, c’est la nuit où on parle de la solennité de Marie et aussi que c’est le 1er janvier qui est la date de la circoncision de Jésus. Ces deux événements doivent être éclairés en Islam, il faudrait parler de la vie de Jésus et signifier que Marie est un personnage importante dans le Coran avec une sourate à son nom à la clé. Il ne faut pas manquer de dire que Issa (AS) est l’un des messagers de Dieu qui a reçu un message comme le Prophète (SAW), mais qu’il n’est pas le fils de Dieu. Allah n’a pas engendré, Il n’a pas non plus été engendré. Voilà le contenu que nous devons débattre dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier pour pouvoir donner une vision de ce qui se passe cette nuit par notre communauté. Eux célèbrent le 1er janvier parce que Marie est une solennité en tant que mère de Dieu, on doit informer la jeunesse musulmane que Marie n’est pas la mère de Dieu. Dieu n’a pas d’enfant ni de mère, donc il faut véhiculer ces informations sur Jésus et Marie. Alors lorsqu’on développe ces thèmes en cette nuit, cela sera très important, ça fera partir de l’éducation de nos enfants, la vision de l’islam sur Marie et Jésus. Imam on s’interroge sur les cadeaux qu’offrent les parents sans exception de religion aux enfants. On constate même que certains hommes religieux musulmans achètent des cadeaux pour leurs enfants ou aux enfants de leurs amis ? Cela relève du plan culturel, la culture qui nous a été imposée. La colonisation a imposé une culture, ce pays a été colonisé, tous ceux qui ont vécu dans cette atmosphère et qui sont passés dans cette école de la colonisation ont hérité de beaucoup de comportement dont l’un est la célébration du 25 décembre avec le fait de donner des cadeaux. Aujourd’hui il y a beaucoup d’écoles où on enseigne l’histoire de Noël aux enfants et ils reviennent à la maison avec cette idée. Cette culture est inculquée aux enfants depuis le bas âge, mais il faut sensibiliser les parents parce que chaque fois qu’ils donnent le cadeau le 24, il y a l’histoire de ce cadeau qu’ils vont devoir expliquer. Maintenant en interdisant cela, s’il faut passer outre cette pratique, il faudra combler ce vide avec une autre activité. Vous pensez que les musulmans doivent trouver une autre activité ? Non il faut enseigner la communauté musulmane sur nos fêtes, telle que la fête de tabaski qui peut occasionner le don de cadeau. Et lorsqu’on donne un cadeau à un enfant, il faut lui dire que c’est un cadeau en Noël, mais ce n’est pas à cause de la fête de noël qui n’est pas une fête musulmane qu’on le lui offre. Ce n’est pas mauvais de dire aux enfants que ce n’est pas leur fête et que les leur sont la tabaski et le ramadan. Il aura ainsi une connaissance des autres enfants. Il ne faut pas avoir honte d’expliquer aux enfants ce qu’ils sont ou pas. Il y a des personnes qui ont le complexe de dire qu’elles ne sont pas chrétiennes mais musulmanes. Imam revenons à la fête et le fait que la communauté musulmane indique à leurs enfants que cette fête n’est pas la leur par le biais des conférences, certains disent que cela fait partir de la Bida. Qu’est-ce que vous en pensez ? Moi je pense que ce soit le 31 décembre ou pas, le Prophète (saw) a fait la prière nocturne, peut être qu'Il (saw) ne l’a pas toujours fait en groupe, mais II (saw) a toujours fait la prière nocturne et nous la conseiller. La meilleure des prières est la prière nocturne. Maintenant que nous sommes en train de fuir un fait qui est plus dangereux que le fait que de faire la prière nocturne, c’est d’islamiser nos enfants, c’est de détourner nos enfants. Et lorsqu’on fait le statistique des jeunes qui boivent l’alcool dans les boîtes et maquis, c’est alarmant. Alors qu’est-ce qu’il faut faire pour ramener ces enfants à la maison ? Il faut trouver quelque chose. Selon vous la préparation de la nuit du 31 décembre dans les différentes communautés à travers les conférences, les actes culturels est une solution ? C’est une des solutions, c’est ce que je disais tout à l’heure, c’est un début de solution, avant de trouver la vraie solution on commence par quelque chose. On commence par cela tout en acceptant les critiques au moins 10 jeunes /100 viendront à la mosquée, le temps que ceux qui critiquent trouvent une solution meilleure à celle qu’ils jugent de Bida. Et ce sera peut-être 30 jeunes à 50 jeunes qui vont revenir à la mosquée. Il ne faut pas s’assoir pour dire que ceux qui organisent les conférences et font des prières nocturnes sont dans le faux pendant que les jeunes sont en train de quitter les mosquées, ils vont veiller dans les boîtes de nuit en train de boire et faire tout ce qui n’est pas recommander. On ne peut pas s’assoir et ne rien faire. Imam je vais vous ramener en arrière, dans votre intervention vous avez dit que la fin d’une année rapproche le jeune musulman vers sa tombe et que chaque année l’est également ? J’ai dis que chaque nouvelle année nous rapproche de la tombe parce que notre vie c’est le temps, tout ce passe dans le temps. Si Dieu a voulu que vous viviez 30 années, et qu’une année se termine, cela signifie que vous perdez une année en vous rapprochant de la tombe. Comment faut il faire ou qu’est-ce qu’il faut dire pour que le musulman lambda se rende compte de cela, parce que chaque fin d’année les jeunes sont animés d’une joie tout en oubliant ce fait ? Je dis que c’est pour cette raison que pour les fins d’années, des sermons uniformisés seront mis en place pour que à l’approche de chaque fin d’année les sermons portent sur cela. Il faut dire aux musulmans que c’est une aubaine pour faire son bilan sur sa relation avec Dieu, c’est le premier acte à poser. Ensuite faire les perspectives de l’année en cours. La bouche peut mentir mais le cœur non, on sait au moins ce qu’on a posé comme acte dans l’année, si l’on trouve que son bilan n’est pas positif, dans les perspective de l’année prochaine, il faut envisager se rapprocher de Dieu à travers les actes qu’on va poser ou pas, le musulman doit le faire, toutes les fin du mois. Ce que le musulman doit faire encore, on sait que l’homme est l’homme et on peut se réjouir pour dire que on a eu une année de plus ; mais c’est aussi une année en moins. Depuis le berceau chaque seconde qui passe rapproche de la tombe. Le musulman doit pouvoir tenir compte de cela parce que malgré tout ce qu’on fait il ne faut pas oublier l’aspect spirituel de sa vie. Il faut toujours mettre cela comme son tableau de bord, il doit toujours se poser la question est-ce que je suis en phase avec Allah ? Est-ce que je suis en phase avec mon passé, ma religion ? Imam, autre point important que vous avez soulignez dans votre intervention, vous avez parlé du cas du calendrier hégirien et le cas du calendrier grégorien. Je voudrais savoir ces deux calendriers sont pour Dieu, le musulman doit-il célébrer le calendrier grégorien ou musulman ? Vous voyez le calendrier solaire est un système inventé par les hommes pour calculer de façon logique le temps. C’est le calendrier qui débute du 1er Janvier au 31 décembre, on parle de calendrier grégorien qui est un mot latin. Le mot grégorien est venu du nom Grégoire XVI qui a institué ce calendrier, c’est pourquoi on parle de calendrier grégorien. Le système de la Côte d’Ivoire fonctionne avec ce calendrier, les fins de mois se calculent avec ce calendrier, que tu sois musulman ou pas. Alors tout ce qui doit se faire dans ce calendrier qui ne vas pas à l’encontre de ta religion ou qui ne t’empêche pas de vivre ta religion, tu peux le faire. D’ailleurs le problème de calendrier a été signifié dans le Coran par Dieu Lui-même, dans la S10 V5 va te dire “’C’est Lui Dieu qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et II en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul du temps”. Alors le musulman doit se conformer à ce calendrier. Autrement dit, célébrer les fêtes de fin d’année, mais dans un cadre islamique ? Non, célébrer les fêtes de fin d’année obligatoirement selon le calendrier solaire n’est pas une obligation parce que la fin de l’année est un événement. Et ce que nous devons faire c’est la célébration de nos fêtes. Nous venons de rentrer dans la nouvelle année musulmane. Vous avez abordé un sujet qui me donne l’occasion de vous posez une question. Certaines années, les deux calendriers prennent fin dans les mêmes moments. En tant que guide religieux qu’en pensez-vous et quelle est la portée ? Cela signifie tout simplement que le miracle d’Allah existe. Au plan spirituel, et en tant que guide religieux ce que j’ai remarqué cela fera trois ans que le premier jour du mois lunaire coïncide avec le vendredi et cela a beaucoup de significations, parce que le vendredi est le meilleur jour de la semaine, il y a beaucoup d’évènements le vendredi, Adam (as) a été crée le vendredi et il a quitté le paradis le vendredi, Dieu lui a pardonné un vendredi, la résurrection sera un vendredi. Si l’année commence avec un vendredi, cela donne une vie d’ouverture et de spiritualité parce que l’année commence avec un grand jour de spiritualité. Cela veut aussi dire qu’en islam on doit faire attention au début de l’année, à sa fin, le début du mois de ramadan, la fin du mois du hadj, tous ces début et fins, faire attention est-ce que cela coïncide avec le jeudi, ou avec le vendredi alors on doit tenir compte de ces signes d’Allah qui nous dit souvent de regarder Dieu à travers ses signes. Quels conseils pouvez-vous donner à la jeunesse musulmane et aux parents pour passer cette fin d’année ? Mon conseil tout d’abord s’adresse aux parents, les parents que nous sommes, je ne m’exclus pas ; les parents sont arrivés à un niveau de désespoir par rapport à leurs enfants. Pourtant Dieu dit de ne pas désespéré de sa miséricorde, beaucoup ne savent pas aujourd’hui comment encadrer leurs enfants, les enfants sont devenus des monstres dans les maisons. Se sont les enfants qui ont l’impression d’éduquer et de gérer les parents, les parents n’ont plus la maîtrise du fonctionnement de leur maison. Mon conseil est de faire en sorte qu’au lieu de se rendre à la mosquée tous les jours seul sans les enfants, il faut pouvoir les amener aussi à la mosquée. Que font les parents généralement ? Ils ne passent que le dimanche avec leurs enfants et le reste du temps même ils ne les réveillent même pas pour prier parce qu’ils doivent aller à l’école. C’est vai qu’il y a des âges, mais à partir de 7 ans, emmené l’enfant à la prière même si ce n’est pas pour l’amener à la mosquée. Aussi, il faut pouvoir discuter avec les enfants, ils sont parfois laissés à eux même, les parents les ignorent, les marginalisent alors l’enfant cherche un endroit où se réfugier. Et s’il tombe dans la main d’une personne qui va l’entretenir quelque soit ce que ce dernier lui dira, l’enfant va aller vers lui. C’est pour cette raison qu’on retrouve nos enfants qui sont dans les fumoirs et qui se droguent, qui s’organisent pour aller à la plage et faire nïmporte quoi, tout cela parce qu’ils n’ont pas d’interlocuteur à la maison. Les parents doivent responsabiliser les enfants, c’est important pour que les parents soient informés sur la religion parce qu’ils ne connaissent rien de lïsiam or lïsiam c’est son histoire. Lorsqu’on demande à quelqu’un des informations sur le mois hégirien, il ne le sait pas alors que le calendrier musulman commence par la naissance du Prophète (saw). Alors si le parent même ne connaît pas l’histoire alors comment l’enseigner à son enfant. Par Fané N’Facoro II 371-8-12 19/12/12 13:02 Page 3 Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H ÏE DE LA COMMUNAUTÉ CHEICK SERIGNE MANSOUR SY / LES LEÇONS D’UNE VIE Une grande nerte nour la communauté ! Portrait de cette personnalité d’exceution Cheick Serigne Mansour Sy Borom Daradji est décédé ce samedi 08 décembre 2012 à l’hôpital américain de Paris. Et Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SyAL Maktoum lui succède au Khalifât prennant les rênes de la communauté tidiane au Sénégal. Il avait accédé à la tête de la Tidjanya en septembre 1997, à la suite du rappel à Dieu de son oncle paternel, Serigne Abdoul Aziz Sy. Le directeur général du CICES, Cheikh Ndiaye, a suspendu dimanche les activités récréatives de la 21ème Foire internationale de Dakar (FIDAK), en raison du rappel à Dieu du chef musulman en ce mois de décembre 2012. La FIDAK 2012, ouverte le 29 novembre, prend fin mercredi. Le réveil a été vraiment lourd ce dimanche 09 novembre 2012 à Tivaoune où devait avoir lieu l’enterrement du guide. Des milliers de personnes ont convergé vers la capitale sénégalaise de la tarika Tidjania dès que la nouvelle s’est ébruité. « Borom Daradji », un autre nom du défunt n’a pas pu être inhumé INTERVIEW AVEC... BAMBA ABOUDOURAMANE (Docteur en Sciences Politiques) “ le rôle des imams dans le façonnage de la société civile ivoirienne ” Le Cheick Al Aïma FOFANA Boikary a toujours réitéré sa volonté de voir les intellectuelles ivoiriens en général et ceux de la tendance musulmane en particulier apporter leurs contributions de façon constructive au processus de redynamisation de la société civile ivoirienne, gage du maintien d’une paix durable et harmonieuse. Pour mener cette vision du Président du COSIM à bon port, M. BAMBA Aboudouramane, Docteur en science politique, Professeur de droit à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) et à l’Institut Supérieur et Européen de Gestion (ISEG) de Lille en France, propose quelques alternatives possibles à travers sa réflexion sur le thème central du : « Le rôle des Imams dans le façonnage de la société civile ivoirienne ». Dans le souci de vous faire partager le contenu de ses réflexions, Islam Info vous invite à suivre cet entretien. Vous n’êtes pas islamologue, mais plutôt politologue, d’où vous vient alors l’idée d’écrire un ouvrage sur « le rôle des Imams dans le façonnage de la société civile ivoirienne » ? Vous avez raison de souligner que je ne suis pas islamologue. Le statut que je revendique (modestement) est celui de spécialiste de la science politique. Dans le cadre de mes activités de recherches, je m’intéresse à une problématique centrale : «La démocratie et la démocratisation », une problématique qui trouve ses fondements, tant dans mes origines (avec les devoirs qu’elle m’impose), que dans le renouvellement d’approche qu’implique la mondialisation et la remise en cause des formes traditionnelles de dans le secret comme son prédécesseur Marne Abdou Aziz Dabakh du fait qu’il est mort à l’étranger. Même si aucune information n’a circulé sur la date et le lieu de l’inhumation, un membre de la famille d’EI Hadj Malick Sy, a annoncé que Dr. BAMBAAboudouramane :“À partir de la fin des années 70, l’Islam a commencé à s’organiser en Côte d’Ivoire” démocratie qu’elle développe. Celle-ci appelle une approche, à la fois, politique et institutionnelle. J’ai déjà essayé de la développer, à la fois, dans ma thèse consacrée à « la place et (au) rôle des enseignants dans le processus de démocratisation en Côte d’Ivoire », ou dans des recherches ultérieures plus techniques sur les voies et moyens de l’enracinement d’un Etat de droit à travers l’étude de la « Décentralisation et des procédures d’urgence » dans l’administration des collectivités locales en France. Ou encore, sur la « Notion d’espace public en Afrique ». Donc, vous l’avez bien compris, je m’efforce d’acquérir une certaine expertise polyvalente dans ce qu’il est convenu d’appeler « la gouvernance », dans toutes ses dimensions, locale, nationale et internationale. Dans cette Sérigne Mansour Sy a été enterré au côté de son père Seydi Aboubacar Sy dans l’enceinte de son mausolée. Toute la Oumah islamique du Sénégal et de l’extérieur est en deuil. Dao Fatime Kaba perspective, j’ai également entrepris depuis quelques années, la rédaction d’un ouvrage sur les mutations récentes de la société ivoirienne, et en particulier, « Le rôle des imams dans le façonnage de la société civile ivoirienne ». Pourquoi, maintenant ? Pour au moins, deux raisons : La première : La Côte d’Ivoire n’est pas souvent, l’une des premières destinations des spécialistes en Sciences sociales qui travaillent sur l’Islam africain. Peut-être, l’édification de la basilique « Notre- Dame de la paix » à Yamoussoukro ou encore, la cathédrale d’Abidjan, ont-elles contribué, par leur gigantisme à asseoir l’image d’un pays chrétien. Et pourtant, l’observation de la sociologie de ce pays, et d’une certaine façon, son histoire politique, tendent à démontrer que les musulmans, s’ils ne sont pas majoritaires, ont au minimum, une visibilité sociale non négligeable. Malgré cette réalité, la place réservée à l’Islam dans l’espace public ivoirien, a été pendant très longtemps, périphérique. Ce qui m’intéresse, ce sont les stratégies déployées par les tenants de cet Islam pour retrouver la place qui est la leur en Côte d’Ivoire... La deuxième : La crise ethnonationaliste qui divise le pays depuis un peu plus de vingt ans, dont la crise postélectorale, constitue un des aboutissements les plus regrettables , a été souvent, l’occasion pour les dignitaires religieux, chrétiens ou musulmans, de prendre position. Pour ce qui m’a été donné de suivre (je n’ai pas tout suivi naturellement, puisque je ne vis plus en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années), je puis dire que les appels à la modération et à la tolérance lancés par les religieux, sont une contribution déterminante au vivre- Le Khalife général des Tidjanes du Sénégal l’est depuis le 14 septembre 1997. C’est l’un des chefs religieux les plus érudits du Sénégal. Il a consacré sa vie à l’enseignement du Coran d’où son pseudonyme, « Borom Daradji ». D’une grande finesse d’esprit, d’un sens de l’humour sans faille et d’une grande générosité, il faisait face à ses responsabiltés dans un contexte de crise de valeurs et de radicalisation des fondamentalismes religieux dans le monde. C’était selon ses proches, un être exceptionnel. SA NAISSANCE ET SA JEUNESSE Il est le fils du marabout Al Khalifa Cheick Sidi Aboubacar qui est le second fils de Seyd El Hadj Malick Sy, le précurseur de la Tidjania au Sénégal. Et le Cheick Sidi Aboubacar avait été emmené à succéder à son père à sa mort parce que son frère aîné était mort lors de la première guerre mondiale, en 1922. Il s’est retrouvé donc à la tête de la confrérie, rôle qu’il a bien remplit en terme d’humilité, de sagesse, de probité morale et surtout de connaissance.il avait une foi et un attachement au ensemble de façon pacifique en Côte d’Ivoire. Ce faisant, ces religieux participent à l’émergence de la démocratie. Car qu’est ce que la démocratie, si ce n’est la tolérance et l’acceptation de l’autre. J’ai été par exemple, édifié par la tonalité très modérée du discours du président du COSIM qui, par rapport à la question de la reconnaissance par l’Etat des cursus dans les écoles coraniques, essayait de contenir les ardeurs de ses fidèles en leur demandant de faire preuve de patience et de la plus grande retenue. A vous entendre, on a l’impression qu’en Côte d’Ivoire, pays laïque, l’Islam n’a pas toute sa place ? La laïcité est un idéal régulateur dont l’objectif est d’assurer la coexistence pacifique de toutes les confessions religieuses dans un pays donné. De ce point de vue, la Côte d’Ivoire s’en tire plutôt bien. On ne peut pas affirmer aisément que la Côte d’Ivoire n’est pas un Etat laïque. Ce que j’essaie de dire c’est que pendant les premières décennies de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté internationale, l’Islam ivoirien ne me paraissait pas très visible politiquement et socialement, si on le compare aux religions chrétiennes. Mais, à partir de la fin des années 70, cet Islam a commencé à s’organiser. La création de la JEM (la jeunesse estudiantine musulmane), puis de l’AEEMCI (l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire) ont, me semble-t-il contribué à reformuler et à remodeler la sociabilité musulmane en Côte d’Ivoire. De plus, la meilleure qualité intellectuelle des Imams aujourd’hui. Tout cela représente des atouts, en tout cas, participe de la redéfinition des identités et de la religiosité musulmane en Côte d’Ivoire. Seigneur inébranlable. Sérigne Mansour Sy Borom Daradji est aussi le second fils de son père dont l’aîné est Sérigne Moustapha Sy Djamilqui a disparu en 1992, avant même son oncle El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh. Voilà pourquoi à la disparution de ce dernier en 1997, Sérigne Mansour Sy Borom Daradji a été porté à la tête de la famille et de la confrérie. Il est né le 15 août 1925, deux ans après la disparution de Marne Seyd El Hadj Malick Sy. Son père avait une grande ouverture d’esprit. Qualité et caractères du grand père du défunt, Marne Seyd El Hadj Malick Sy Le grand-père du Khalife n’a fait que rechercher le savoir toute sa vie tout d’abord au fin fond du Fouta car Marne Seyd El Hadj Malick était d’origine pheul. Il a été en Mauritanie puis dans l’arrière pays sénégalais. Cet grand homme a éduqué non seulement sa famille à rechercher le savoir et tous les jeunes qu’ont lui confiait. Il a inculqué à tout ce monde également l’amour de la foi, de l’enseignement, de l’éducation avant la pratique, le travail et le partage. DFK Dans ce paysage, les Imams ont-ils failli ? Non, au contraire ! Je pense qu’une institution comme le COSIM qui regroupe l’ensemble des Imams de Côte d’Ivoire représente un outil formidable d’expression de cet Islam. Il permet de donner du sens aux discours et aux activités islamiques en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire vient de traverser une crise militaro-politique très grave. Pensez-vous qu’il s’agit d’un conflit religieux ? Pour qu’on puisse parler de conflit religieux, il faut que l’enjeu du conflit soit la religion. Or, nous savons que la crise en Côte d’Ivoire, avait pour enjeu, non la religion, mais plutôt le pouvoir. Il est possible que certains protagonistes du conflit instrumentalisent la religion pour mobiliser leurs soutiens. Cela est tout à fait possible, et même je dirai que cela est plus que fréquent. Mais, il ne faut pas confondre ce qui relève de la stratégie de mobilisation pour faire aboutir une cause avec la cause elle-même. C’est un amalgame qui n’aide pas à la compréhension de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Vous êtes venus en Côte d’Ivoire pour rencontrer le clergé catholique et musulman d’Abidjan. Qu’est ce qui motivait votre démarche ? Un chercheur ne peut pas se contenter de discours théoriques sur ce qu’il observe. Il a besoin de valider ou d’invalider ses hypothèses de travail. La crédibilité de sa recherche en dépend. Je ne pouvais pas écrire un essai aussi important sur le plan de la recherche que celui-là sur « Le rôle des imams dans le façonnage de la société civile ivoirienne », et donc, m’interroger sur la pertinence de la contribution des imams à l’émergence d’une démocratie authentique dans un pays africain, sans rencontrer les acteurs de cette expérience inédite et formidable. Avouez- que cela ne serait pas très honnête intellectuellement. Réalisée par Palmer 31 1 Islarr Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa u DG des Edition Alif: E.D Othman u Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006'• ’U Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 u N° CC: 0812725 S u RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 u N° CNPS: 129 152 u Compte SGBC-siège: 011149854472 uDirecteur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou u Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) u Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna u Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 u Service Commercial : Assita Traoré Tel : 22 42 43 21 / Cel : 66 89 53 01 / 01 69 54 70 u Service Religion : Koné Bafo u SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 u E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org u Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 u DISTRIBUTION : EDIPRESSE u Tirage : 5.000 exemplaires u Régie publicitaire: Maison d’Afrique MADINGO u Tel: 22 48 48 88 / Fax: 22 48 48 84 II 371-8-12 19/12/12 13:02 Page 4 Islam Info N°371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H ih F§LAM AU FEMININ onfidence Sidibé Ramatou Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira@yahoo.fr Santé et forme: visa pour le bonheur Quels objectifs poursuit-on dans la vie ? Être immensément riche, avoir une beauté extraordinaire ? Absolument pas. L’être humain n’aspire qu’à être heureux. Et le bonheur, est à portée de tous. C’est ce vers quoi nous tendons tout au long de notre vie, et comme dans les contes de fées, c’est souvent pour le trouver dans notre propre jardin. L’ASPECT POSITIF DU STRESS Il existe de nombreuses hormones agissant sur l’humeur et le stress : elles proviennent de différentes glandes aux multiples effets qui affectent notre façon de réagir face aux problèmes. Une attitude tonique devant la vie peut être due aux conséquences positives d’un changement hormonal. Un brusque surcroit de travail, une date limite, la nécessité d’avoir une réflexion rapide et efficace, un problème insoluble en apparence, ou urgent, chacun de ses éléments peut, à lui seul, entraîner une réaction hormonale. De même l’action des hormones explique, pour une bonne part en tout cas, des phénomènes tels que : nuits de travails sans sommeil, performances exceptionnelles d’actrices en dépit d’une forte température de 40°, et le fait que des personnes habituellement timides, effacées, s’expriment soudain d’une voix forte. Ces états sont très temporaires, mais dans l’intervalle, l’individu à des sentiments de puissance, de créativité et d’énergie étonnants. D’une part, une situation ou un emploi sans intérêt ont peu de chance de faire appel aux ressources cachées qui vous mettraient en valeur. Mais, une attitude plus constructive, plus active, vous amènera à relever des défis qui, à leur tour, vous stimuleront en vous donnant le sentiment d’avancer et d’être efficace. CONSÉQUENCE DE CETTE ATTITUDE Succès, satisfaction de soi et ambition accrue. Le succès peut se manifester d’ailleurs à des niveaux différents : pour certains il s’agira d’un yV^adith & Versets travail bien fait au lieu d’être bâclé. Pour d’autres, d’un problème, qui aura été résolu au lieu d’être relégué au second plan. Un autre aspect positif de ce état est une meilleure attitude à l’égard se soi même et de ce que l’on fait, que se soit en élevant sa famille, en allant à l’école ou en organisant un fichier. Cependant la forme physique n”est pas la condition sine qua non de l’activité et de la réussite. Mais un excès de poids de poids et une mauvaise forme fatiguent le corps et surtout le cœur. Ce qui explique pourquoi des hommes d’affaires ayant un excès de poids et sans entrainement physique, s’écroulent parfois brusquement lors de réunions importantes ou a l’occasion de difficultés financières graves. Si votre corps est en bonne forme physique, il surmontera fatigue et anxiété. De nombreux docteurs pensent que l’amélioration de la vigueur physique entraine une augmentation de la vigueur cérébrale. A une bonne forme physique des capacités intellectuelles et des capacités affectives solides. SATISFACTION DANS LE TRAVAIL Il ya également un lien très étroit entre l’activité quotidienne et le bonheur. Faire un travail avec amour apporte de la joie et de grandes satisfactions personnelles. Et lorsqu’on aime son travail on le fait généralement bien. Le bonheur ne réside ni dans un salaire élevé, ni dans un travail prestigieux que l’on peut faire en somnolent. On peut être heureux à faire de longues journées, à titre bénévole, à condition que se travail plaise, qu’on aime le faire et qu’on veuille le réussir. Le jardinier peut éprouver du plaisir dans son travail tout comme la mère de famille qui organise efficacement et avec amour sa vie de famille. Il suffit de trouver ce qui correspond à votre aptitude et à vos aspirations, et le faire ! Mais la réussite devra rester l’objet de votre propre aspiration. Si le stress devient trop fort, faite marche arrière, contentez vous de moins et profitez plutôt un peu de la vie. A suivre... Abou amirat ^em oign âge AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les La sorcellerie existe bel et bien ! Dieu est Le Tout Puissant qui m’a permis de vivre des expériences que je partage avec mes frères et sœurs. Une fois de plus c’est pour attirer l’attention de nos frères et sœurs musulmans sur l’importance de la pureté de l’âme de l’homme. Sans cette pureté nous serons non seulement victimes des chayatines [satans] et une proie facile des sorciers et sorcières. Qu’Allah nous donne œtte pureté et qu’Allah fasse de nous des musulmans sincères. Et qu’Il nous aide à surmonter toute épreuve que nous rencontrons. Amine. Aujourd’hui je vais donner un témoignage sur un fait que j’ai vécu personnellement. C’était lors du décès de ma cousine. Elle morte brusquement et c’était au village. Lorsque j’ai appris la nouvelle, je devais y partir à tous les coups. Et la veille de mon départ, puisque tout le monde le sait, au village il y’a beaucoup de sorœllerie. Chacun peut y croire ou non, je vous dis que c’est une réalité, œs attaques en sorcellerie ou autre sont plus développés dans nos villages qu’autre part. Donc avant de partir j’ai vraiment prié afin que je parte et je revienne sain et sauf. Lorsque, je me suis couché, j’ai beaucoup récité le verset du trône, « Ayatoul Kourssiyou ». Puisque ma sœur était déjà enterrée, je pouvais faire quelques jours avant de partir à ses funérailles. J’ai fait trois jours entrain de réciter ce verset du 170 fois le de Couple Exprimez vos besoins Besoin de plus d’éœute, de soutien, d’intimité... Dites-le ! « Il faut sortir de cette idée que l’autre devrait savoir que nous souffrons et que l’on a envie, par exemple, qu’il nous serre dans ses bras. Et que s’il n’en est pas capable, c’est qu’il ne nous aime pas. Si l’on a un besoin, il est textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr. par jour. Et le quatrième jour, j’ai emprunté un véhicule pour Tanda la grande ville, aux alentours de laquelle se trouvait mon village maternelle Atandia. Mon village paternel, AmonKobénankro non loin d’Assuéfri, se trouve également dans les environs. Mes deux parents sont d’ethnie Abron avec ma grande mère paternelle qui est Agni. Je me arrêté à Tanda où j’ai pris une chambre d’hôtel pour me conœntrer et prier au cours de la nuit. Je ne sais plus combien de fois j’ai zikré «Ayatoul Kourdsiyou ». Je l’ai « zikré » toute la nuit pas parce que j’ai peur du village mais il faut vraiment s’apprêter. Il ne faut pas affronter n’importe comment les obstacles surtout ce type d’obstacle. Et je suis dans la Rokya qui la guérison de la sorœllerie et du mauvais œil par le Coran et la Sounna, et je sais œ qui se passe. Et plus vous êtes ancré dans la spiritualité, plus votre présenœ dérange beauœup ses mauvais esprits. Et vous êtes exposé à plus d’attaques. Donc nous avons plus besoin de protection. J’y ais passé la nuit et la journée suivante entrain de faire œ Zikr jusqu’à seize heures. C’est quand j’ai finit la prière d’Asr, que j’ai rangé mes affaires et j’ai cherché à manger quelque chose. J’ai pris la route et je suis arrivé à Atandia aux environs de dix huit heure moins. Ma tutriœ lorsque j’étais au lycée d’Abengourou habitait pas loin. Donc je suis parti la saluer et j’étais avec un de ses enfants qui de notre responsabilité de le lui signifier». Combien de disputes pourraient ainsi être évitées ! Prenons un œuple, qui vient de déménager car l’un des partenaires a été muté à 600 kilomètres de leur ancien domicile. Combien de compagnons, œntraints de partir, ont ressenti de la rancœur Dao Fatime Kaba rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... m’acœmpagnais. Nous nous baladions lorsqu’il m’a dit : « Tonton, regardes, tu as marché sur un serpent ! ». Je regarde et effectivement j’étais sur un serpent. Mes pieds étaient en son milieu, sa tête et sa queue balançant œmme s’il s’apprêtait à me piquer. Mais Dieu merci, Allah SWT m’a protégé en me mettant hors de sa portée par un saut. Le petit, étant du village donc un habitué à la vision de reptiles, a essayé de le taper avec un bâton qu’il avait ramassé. Mais sa main tremblait de sorte que qu’il l’a raté. Il en était tout étonné et m’a même dit que le serpent était rentré sous tas de fagot. « Lorsque j’ai voulu tuer le serpent, c’est comme s’il y’avait une énergie qui repoussait mon bâton ». Lorsqu’il m’a dit œla, ça m’a donné à réfléchir. Qui sait peut être que c’était une attaque de sorciers ? Je lui ais donné œs œnsignes : « Si jamais ta mère finit ce qu’elle est entrain de faire en cuisine, gardes ma part. Je reviens. Puisqu’il est presque l’heure de Maghrib, je vais prier et je reviens. Fais en sortes que personne ne me dérange ». C’est ainsi que je me suis retiré dans ma chambre. Après fais mes ablutions, j’ai finit ma prière de Maghreb. Je me suis mis à pratiquer la Rokya. Pour demander à Allah si c’était un serpent véritable ou non. « Tu m’as protégé et je T’en remercies. Mais si d’aventure c’est de la sorcellerie ou encore des attaques de mauvais djinns (génies) ou autres, Aides moi à l’éliminer puisqu’il voulait me faire du mal »... A suivre bamaroun@yahoo.fr vis-à-vis de leur œnjoint, faœ à œt éloignement forcé de leurs familles et amis ? « Là encore, il faut exprimer ses besoins. Exemple : ‘D’accord, on part, mais on prévoit un budget pour pouvoir aller voir mes proches souvent. Il faut un retour, que cela soit donnant-donnant, et surtout, gagnant-gagnant ». A suivre... Les bonnes femmes sont notre moitié de foi Astuces - Beauté Ahoua Dans un Hadith rapporté par At-Tabarâni dans Al Kabir et dans Al Awsat, il es écrit : Quatre choses si quelqu’un se les voit octroyer, c’est comme si on lui octroyait le bien d’ici bas et de l’au-delà. Et parmi ces 4 choses, il cita l’épouse vertueuse qui ne trompe pas son mari à travers son corps à elle ou ses biens à lui. Dans un autre hadith rapporté également par Al Mundhiri dans At- Targhid) Le prophète (saw) a dit : « quiconque se voit octroyer de la part de Dieu d’une femme vertueuse doit savoir que Dieu l’a aidé à accomplir la moitié de sa religion. Qu’il craigne alors Dieu pour l’accomplissement de la moitié restante » (rapporté parAtTabarâni et Al Hakim qui ajouta « chaîne de narration authentique ») Comment puis-je éviter de développer une irritation vaginale ? En général, vous pouvez éviter de développer une irritation vaginale en gardant la zone du vagin sèche et bien aérée. Pour ce faire : Ne portez que des sous-vêtements en coton. Changez de serviettes hygiéniques et de tampons régulièrement, au moins tous les huit heures. Évitez d'utiliser des aérosols et des désodorisants vaginaux. N'utilisez que des serviettes hygiéniques et des tampons non parfumés. Explorez des possibilités autres que les serviettes hygiéniques et les tampons. Enlevez votre maillot de bain ou vos vêtements de sports immédiatement après une activité. Évitez de porter des vêtements serrés et des tissus synthétiques directement sur votre peau. Essuyez-vous de l'avant à l'arrière après les mictions ou les selles. Évitez les activités prolongées dans des œnditions chaudes et humides, œmme les saunas et les exerciœs aérobics. 1 Islarr Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa u DG des Edition Alif: E.D Othman u Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006^1 ' J u Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 u N° CC: 0812725 S u RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 u N° CNPS: 129 152 u Compte SGBC-siège: 011149854472 uDirecteur Général et Directeur de Publiœtion: CISSE Mamadou u Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) u Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna u Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 u Serviœ Commercial : Assita Traoré Tel : 22 42 43 21 / Cel : 66 89 53 01 / 01 69 54 70 u Serviœ Religion : Koné Baffo u SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 u E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org u Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 u DISTRIBUTION : EDIPRESSE u Tirage : 5.000 exemplaires u Régie publicitaire: Maison d’Afrique MADINGO u Tel: 22 48 48 88 / Fax: 22 48 48 84 II 371-8-12 19/12/12 13:02 Page 5 Islam Info N° 371 du Mercredi 19 au Mardi 25 Décembre 2012 - du Araba 05 au Tarata 11 Safar 1434 H 5'^e de la communauté INTERVIEW AVEC... OUMAR NIANE (Chantre Sénégalais) “ Il n’y a rien de mal à chanter les louanges du Messager (SAWT A sa deuxième visite en Côte d’Ivoire, le chantre Sénégalais dont la voix et les louanges à la gloire de Dieu et son Messager (SAW) touchent plus d’un cœur, Omar Niane n’a pas manqué de se rendre au siège d’Islam Info, accompagné de son manager Cheick Abdul Karim. Si le but premier de cette rencontre était d’exprimer pour le chantre sa reconnaissance à Islam info, les journalistes de votre hebdomadaire ont saisit cette occasion pour une fois de plus pour lui soutirer quelques mots pour le plaisir des lecteurs. Présentez vous à nos lecteurs ? Je suis Omar Niane, chantre sénégalais, je suis l’auteur de la reprise de la chanson qu’on appelle "Tabibi” et que les musulmans ivoiriens aiment tant. D’ailleurs c’est mon premier album et ma deuxième visite à Abidjan puisque je suis venu en Avril dernier pour contribuer au giga Mahoulid du Cheick Malik Konaté. Quelles sont vos impressions après vos différents contacts avec le public ivoirien ? J’ai été très ému parce que j’ai constaté l’ampleur de l’amour qu’il porte à cette chanson. Au giga Mahoulid, le public ignorait ma présence, je devais faire une surprise et lorsque j’ai commencé, beaucoup de personne sont tombées et moi-même j’ai failli tomber. Je ne voyais ce genre de spectacle que dans les émissions de télé ou au concert de Mickaël Jackson. Selon vous qu’est-ce qui provoque L’OLPED engage les lauréats du prix Ebony à la persévérance Par Sira la réaction de ces personnes qui écoutent vos chansons. Est-ce la voix du chantre ou l’invocation de Dieu ? Je pense que c’est un peu des deux, tout le monde à une histoire avec "Tabibi”. Certaines personnes m’ont dit qu’elles sont tombées la première fois qu’elles ont écouté la chanson, d’autres ont dit qu’elles ont arrêté de conduire, donc tout le monde à une histoire avec cette chanson. Et je vais ajouter que, celui même qui est l’auteur de cette chanson Cheick Ibrahim a dit que lorsqu’il écrivait cette chanson il pleurait. D’ailleurs c’est ce qu’il dit dans ses textes, "pourquoi tu pleures alors que tu es comblé " et là il faisait allusion à sa propre personne. L’émotion qu’il a eu lors de l’écriture de cette chanson est la même qui se véhicule lorsqu’on chante ou qu’on écoute cette chanson. Quel est le sens de cette chanson qui éveille pleins d’émotions ? Cette chanson parie de l’amour du Prophète (SAW), l’auteur met en exergue tout son amour pour le Messager (SAW). Il dit " Je n’ai d’attirance que pour le Prophète (SAW). Grâce à son amour je suis rassasié. Tu es mon médecin...”, c’est l’essentiel de cette chanson. L’auteur exprime tout l’amour qu’il a pour le Prophète (SAW) dans cette chanson. Vous ne pensez pas que votre voix y est pour quelque chose dans les émotions qu’expriment ces personnes? C’est bien normal que la voix joue un rôle dans ce fait, vu que tout le monde prononce l’attestation de foi au Tout-Puissant. Tout le monde peut faire l’appel à la prière, mais tout le monde n’a pas une voix mélodieuse pour le faire. On associe souvent les transes à la présence des djinns, qu’en pensez-vous ? Pour moi les raisons évidentes sont l’émotion, je n’exclus pas qu’il ait la présence des djinns. Vous savez le Prophète (SAW) a dit que " Tout le monde a un djinn” qu’il soit maléfique ou saint. Maintenant le djinn maléfique ne supporte pas l’invocation d’Allah, je peux comprendre cela, mais quand le djinn est un bon musulman, alors il ne se manifeste pas. Mais je tiens à dire que l’émotion peut pousser une personne a tombé et pleuré d’amour. Que pensez- vous de la polémique sur le fait de chanter en Islam ? En Islam, tout n’est pas diabolique. Le couteau a été crée pour découper les aliments, mais certains l’utilisent pour agresser les gens, tout comme la chansons, musique n’a pas été crée à des fins inutiles, comme danser... Aujourd’hui comment lit-on le Coran? On le chante et chanter les éloges du Prophète (SAW)ne peut pas être mauvais. Le Prophète (SAW) lui-même a égorgé un bouc et un compagnon du nom de Djab lui a posé la question de savoir pourquoi ce geste, Il lui a répondu que c’était l’anniversaire de sa naissance, alors puisque le Prophète (SAW) lui-même a célébré sa naissance, pourquoi pas nous qui sommes des bénéficiaires de son modèle économique, politique, religieux, de bon sens, humaniste. Nous ne pourrons jamais le remercier assez, alors je pense que cela ne peut pas être mauvais de chanter le Messager (SAW). Que retenez-vous des musulmans ivoiriens ? Je pense que la religion est en pleine évolution et heureusement il y a des personnes qui sont là pour perpétuer cela, je peux citer le Cheick Malik, le Cheick Boikary... Aujourd’hui, il y a beaucoup de mosquées ici, quant on va à la mosquée on y trouve beaucoup de jeunes, ce qui signifie que la religion a un bel avenir en Côte d’Ivoire. Et j’ai constaté aussi que dans les manifestations religieuses, il y a une grande assistance, on peut dire que la religion est en train de prendre le dessus et pour cela on ne peut que remercier Allah. Et nous qui sommes nés musulmans et qui œuvrons pour le développement de l’Islam, on ne peut que s’en réjouir. Quel est votre mot de fin ? Je tiens à dire au peuple ivoirien en général de se donner la main comme on le dit, l’homme est le frère de son prochain, nous sommes tous venus d’Adam (AS), il est notre père à tous, nous sommes tous des frères. Aimons-nous et donnons-nous la main. A la communauté musulmane, je dis milles fois merci, merci de me porter dans leur cœur et merci d’aimer mes Vendredi, l’Union Nationale des ournalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a décerné à Marcelline Gnéproust épouse Kouadio de Fraternité Matin, le prix Ebony de la presse écrite et le super Ebony 2012, et à Eugène Attoubé de la RTI1, l’Ebony de la télévision, ainsi que les prix sectoriels respectivement à Touré Yéli du quotidien L’Expression, Bamba Mafougbé du quotidien Le Temps, Abou Touré du quotidien Le Jour, Moussa Kéita du quotidien Le Patriote et Elysée Yao du quotidien Soir Info. "Que l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) trouve ici l’expression des sincères remerciements de l’OIped", écrit le président Zio Moussa dans un communiqué de l’organe d’autorégulation des médias. Tout en exprimant son entière disponibilité à œuvrer de concert avec toutes les organisations professionnelles du secteur à la professionnalisation du journalisme, le président de l’OLPED engage tous les lauréats de cette édition à servir toujours d’exemples aux autres confrères à travers des écrits au contenu "respectueux des techniques rédactionnelles et de l’éthique et de la déontologie". Le Président de Créé à Yamoussoukro en septembre 1995, l’OLPED a pour missions de promouvoir et défendre l'éthique et la déontologie journalistiques, d'assurer la médiation en particulier lorsque les journalistes portent préjudices à des citoyens mais aussi de promouvoir et défendre la liberté de la presse. Après quelques moments de COMMUNIQUE difficultés, l'observatoire a repris ses activités de monitoring depuis le 19 novembre dernier et voudrait compter sur les journalistes et professionnels de la communication pour l'accompagner dans sa mission de professionnalisation du secteur des médias ivoiriens. (AIP) NUIT DE LA JEUNESSE MUSULMANE Sous la haute Autorité du Cheick al Aima Boikary FOFANA Sous la présidence du comité de gestion de la COMUDA La commission jeune de la mosquée des deux plateaux Aghien organise la 5ème édition de la « nuit de la jeunesse musulmane » sur le thème : « jeunesse musulmane et les NTIC » le lundi 31 décembre 2012, de 21h00 à l’aube à la mosquée d’Aghien. AU PROGRAMME wConférence sur le thème : « jeunesse musulmane et les NTIC » Conférencier : Aly DIARRASSOUBA (journaliste à la RTI) - Prestation du chantre DIABATE Bakri w Prestation de l’équipe complète de l’émission le grin du samedi w Prestation de pièces théâtrales faites par des jeunes de la mosquée w Prestation d’un grand poète Islamique de la place w Prières, bénédictions et invocations Tickets disponibles à la mosquée d’Aghien, à la radio al bayane et dans toutes les mosquées de Cocody au prix de 2000 FCFA. INFO LINE ET RÉSERVATION : 03 08 18 17/ 65 14 56 27 Numéro 371 Nombre de pages 12 --