id 23710 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23710 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Islam Info #039 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23634 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23690 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/56 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/23253 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-07-19 Identifiant iwac-issue-0000622 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23252 Contenu Verset Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde. * (Sourit* 49/versets 9 «t 10) ^^F ^B N°O39 ■ du Mercredi 19 au n ^^ K ^^^^ ^^ 4^J^ Mardi 26 Juillet 2006 ISlClrV du Merdredi 22 au 29 Djoumada Sania 1427,k>J L e y .4 l . r '^^ix I s L A T I O N ÈRE DE JJj ç^^Ouattara Moumouni Imam de fa Mqsguée de Genie 2000 Religion 50 ‘WWB^ KÉ»P _Erésidentdu£omité_de.gestioK de la Mosquée du Golf O ttfflra «relie a il Cérémonie de lancement pour la réhabilitation | de la Grande mosnuée de la Riviera Golf j Le samedi 22 juillet 2006 à 9h30 J souM-ra (Les femmes) Education : Examen des Ecoles —confessiorineîles-islamiqües— Une organisation Russie Obsèques de Hadja Karidjatou, mère de l’Imam Cissé Djiguiba la reeMMissanee ote te Communauté musulmane Islam Info N® 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 - Du 22 au 29 Djoumada Sania 1427 2 P^ 'Editorial * RELIGION Commentaire du Coran rt a communauté mustJmane L I est en friche. Tout reste à | L^jponstruire sur le plan des infra- i structures. Des écoles, des lycées, [ instruis et faoltés jusqu'aux dis- | pensaires et hôpitaux. De bonnes I raisons cfespérer se font jour. Avec T la présence effective d'organisations | telles que l'Union des Cadres 1 Musulmans de Côte d’Ivoire P (UCAMCI) qui, depuis sa mise sur L pied, ne cesse de mener des I actions en faveur des imams, des I couches défavorisées de la com- f munauté et bien sûr dautres entités | qui ont bénéficié des largesses de J HJCAMCI qui a, en tout cas, plu- T sieurs projets qui attendent d'être \ mis en œuvre pour le bonheur de la I Oumat toute entière. I En plus de rUCAMCI, il y a le Club L des Hommes d'Affaires Musulmans I de Côte d'Ivoire (CHAMCI). Il l compte beaucoup de membres tant f en Côte d'Ivoire qu'à l'extérieur. Le h CHAMCI a également des projets 1 fort alléchants pour les membres 7 de la communauté. Les ONG \ musulmanes ne demeurent pas en reste. Elles ont marqué leur pré- ' sence sur le terrain. Et font beau- i coup de sensibilisation dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les fléaux des temps modernes Leur objectif : communi- J quer au maximum pour un change-ment positif de comportement au ) niveau de tous les musulmans. 1 Comme on le voit, les uns et les autres sont à pied d'œuvre pour concrétiser leurs programmes. Mais L pour la réalisation de tous ces beaux projets, il faut observer beau- I coup de discipline, de rigueur et de r respect au sein de la communauté. 1 Chacun doit se montrer exemplaire I dans le respect des structures qu'il J a lui-même contribué à mettre en II place, sans oublier ceux qui les ani- j menL Les femmes doivent conti- 1 nuer à être mobilisées dans leur t soutien à la cause de la religion et de la communauté. Leur engagement sincère est source de motivation pour les leaders de la communauté et un levain pour la réussite de toutes les entreprises. Les jeunes (l'avenir de lîslam) doivent, nonobstant la fougue qu'on leur reconnaît, tenir compte de l’âge de J leurs aînés et montrer leur bonne L éducation. La communauté fonde beaucoup despoir sur eux; ils n'ont 1 pas le droit de décevoir en adoptant J des comportements qu'eux-mêmes 1 condamnent d'ailleurs. Après tout, ■ ce sont eux les leaders de demain J et cela doit transparaître dès main- k tenant dans leur comportement de I tous les jours. La jeunesse a le ! devoir de chercher des bénédic- ( lions auprès des aînés, sans exclusive et surtout elle ne doit jamais ’ servir de tremplin pour la division et ) le dénigrement de leurs aînés et ; des structures mises en place et qui font la fierté de notre génération J malgré quelques imperfections. k Les aînés, quant à eux, ont l'obligation de se mettre enserrée ; * (l'exemple de la présence de tous f les imams autour de leur pair Dji- ’ guiba pendant les obsèques de sa mère en est la preuve palpable) et / travailler pour le bien-être de la ; Oumat et de ses membres. La relève doit être fière dassurer leur I succession parce quils auront l laissé un héritage viable et fiable. ’ La Oumat a de très belles perspec- I tives devant elle. Mais sans disci- f pline, sans organisation et sans res- 1 pect des uns et des autres, rien ne pourra marcher. Même si la com- ) munauté dispose de tous les mil- । Hards du monde. Le bonheur est à I ce prix. J Issah Koné L SOURATE AA-niSA (LES FEIIUIIES] sourate 4 IA COMSOUDAHON DE IA COMMUNAUTE ISLAMIQUE Période de reveiatioiT^ Cette sourate a été révélée à différentes occasions pendant la période s’étendant probablement entre la fin de l’an 3 A.H. (après l'hégire) et la fin de l’an 4 A.H., ou le début de l’an 5 A.H. Bien qu’il soit difficile de déterminer les dates exactes de ces révélations.. Sujet et contexte historique Elle traite de trois principaux problèmes auxquels le Saint Prophète (SAW) a été confronté à cette époque à savoir : • un plan de développement de la Communauté musulmane qui s'était formée au moment de son émigration à Médine. Aussi, a-t-il fondé de nouvelles lois morales, culturelles, socio-économiques et politiques à la place des anciennes lois de la période préislamique. • la lutte qui avait lieu contre les ennemis de l’islam et les hypocrites qui s’opposaient à sa mission réformatrice. • la propagation de l’Islam malgré cette opposition avec comme objectif d’atteindre le plus grand nombre d’esprits et de cœurs. Les instructions pour le renforcement de la communauté musulmane Des instructions détaillées ont été fournies pour la consolidation et le renforcement de la Communauté islamique par rapport aux instructions données dans Sourate Al Baqarah . Elles prennent en compte : • des principes pour le bon fonctionnement de la famille et des règles à suivre pour régler des conflits familiaux. • le mariage et les droits de l'épouse et de l’époux qui ont été répartis équitablement. • le statut des femmes dans la société • la déclaration des droits des orphelins. les lois et les règlements pour la répartition de l'héritage, la réforme de l’économie. • la base du code pénale , • l'interdiction de l’alcool • les consignes concernant la propreté et la purification • le bon comportement à adopter envers Allah et les semblables de même que le maintien de l’ordre au sein de la Communauté musulmane. • le passage en revue des conditions condition morale et religieuse des gens du Livre en vue de mettre les musulmans en garde contre l'imitation . • la mise en évidence des traits caractéristiques de l'hypocrisie et ceux de la foi véritable - la critique de la conduite des hypocrites afin que les Musulmans puissent les distinguer. Les instructions pour exhorter les musulmans au courage Pour faire face au lendemain de la défaite de la bataille de Uhud, des versets ont été révélés pour inviter les musulmans à faire * preuve de bravoure face à l’ennemi, parce que la défaite de la bataille avait enhardi les ennemis et les hypocrites, qui désormais les menaçaient de toutes parts. Dans ces circonstances, Allah leur a donné les instructions nécessaires pendant cette période obscurcie par la guerre. • Afin de contrecarrer les effrayantes rumeurs répandues par les Hypocrites et les musulmans de faible foi, ils ont été invités à effectuer une minutieuse enquête parmi eux et d’en informer les responsables à ce propos. • Comme les Musulmans avaient quelques difficultés à effectuer leurs prières pendant les expéditions, notamment aux endroits où l’eau manquait pour effectuer les ablutions, il leur a alors été permis dans ce cas de figure, d’effectuer des ablutions sèches avec de la terre pure et de raccourcir leur prière, ou d'effectuer la « Prière de la Crainte », quand ils étaient face à un danger. Des instructions ont également été données pour la solution du problème déroutant des Musulmans dispersés dans les clans des Arabes mécréants et qui faisaient souvent l’objet d’agressions. Ils ont été invités à émigrer à Médine, la demeure de l'Islam. Le cas des Banù-Nadir Cette sourate traite également du cas des Banû An-Nadir, qui présentaient une attitude hostile et menaçante, malgré les traités de paix signés avec .les Musulmans. Ils se rangeaient ouvertement du côté des ennemis de l’Islam et tramaient des complots contre le Saint Prophète (SAW) et la Communauté musulmane, et ce, même à Médine. Ils ont été réprimandés pour leur comportement ; ils ont reçu un dernier avertissement pour changer leur attitude, et ont été, au final, exilés de Médine à cause de leur mauvaise conduite. Le problème des hypocrites Le problème des hypocrites, devenus très pénibles à cette période, mettait les croyants en difficulté. Par conséquent, ils ont été divisés en différentes catégories pour permettre aux musulmans de les traiter convenablement. Des instructions claires ont été également données concernant l’attitude qu’ils devaient adopter envers les clans non belligérants. La chose la plus nécessaire à ce moment était de préparer les musulmans à la lutte qu’ils devaient mener contre les opposants de l’Islam. Dans ce but, la plus grande importance a été accordée à la fortification de leur caractère, parce qu’il était évident que la petite Communauté musulmane ne pouvait pas s’en tirer avec succès, ni survivre, que si les Musulmans possédaient une force morale élevée. Ils ont donc été exhortés à adopter de hautes valeurs morales et étaient sévèrement critiqués chaque fois que l'on sentait chez eux une faiblesse morale. STRUCTURE Versets 1 à 35 : prennent en compte les lois et les règlements de justice et d’équité afin d'assurer une harmonie et une paix au sein du couple. Des détails concernants les lois d’héritage sont fournis et une attention toute particulière ést accordée aux droits des orphelins. Versets 36 a 42 : Afin de mieux inculquer aux croyants le respect des enseignements divins, ces versets les appellent à faire preuve de générosité envers tout leur entourage. Ils les enjoignent à délaisser la méchanceté, l’égoïsme, l'avarice et autres maux. Verset 43 : enseignent les règles de purification du corps et de l’âme afin d’observer la prière . Versets 44 à 57 : des instructions pour assurer la défense de la communauté sont fournies. Les musulmans sont avertis et sont appelés à prendre garde contre les machinations et les ruses hostiles à la naissance de l’Islam. Versets 58 à 72 : Les croyants sont appelés à placer leur confiance en des gens honnêtes, compétents et doués de qualité de foi, à faire ce qui est juste et bon et d’obéir à Dieu, à Son Messager et à ceux en qui ils ont placé leur confiance pour la gestion de leurs affaires. Ils apprennent également qu’ils doivent retourner vers Dieu et Son Messager pour le règlement des litiges dans la mesure où c’est ce comportement qui peut assurer la cohésion et la force de la communauté Versets 73 à 100 : les croyants sont exhortés à se préparer à défendre l’Islam et les musulmans, sans la moindre peur ou faiblesse. Ils sont également appelés à la prudence vis-à-vis des hypocrites. Aussi, la différence entre ceux qui se dérobent intentionnellement et les fervents croyants réellement incapables de prendre part à cette défense, est clairement établie. Versets 101-103 : des instructions sont données quant à l’accomplissement de la prière dans les campagnes militaires et pendant les batailles. Cela témoigne de l’importance primordiale de la prière, même pendant les moments de peur et de péril. Verset 104: les musulmans sont appelés à persévérer dans leur lutte, sans manifester la moindre faiblesse. Versets 105-135 : les musulmans sont enjoins à faire preuve de la plus grande justice, fut-ce à l’égard de leurs ennemis ou sur le champ de bataille. Ils sont aussi appelés à régler les disputes au sein d’un couple avec justice. les versets 136 à 175 synthétisent les enseignements à observer pour assurer la défense des musulmans. Ils doivent prendre garde de leurs ennemis et rester prudents quant aux machinations des hypocrites,et des ennemis de l’islam.. Verset 176 : Ce verset traite des jugements relatifs à la famille énoncés flans les versets 1 à 35 ; il fut révélé bien après le reste de la sourate. islamophilc.org Islam Info N’ 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 Du 22 au 29 Djoumada Santa 1427 VIE ET SPIRITUALITÉ ____Ui SOURATE DE Lfl SERIAIDE : souratoul a-alâ (Le Très Haut) C'est la quatre vingt septième (87ème) du Coran. Mais elle est la huitième (8 ème) dans l'ordre de la révélation. Elle comprend 19 versets révélés à la Mecque. Le titre est tiré du premier verset dans lequel il y a la glorification de Dieu Le Très Haut. Transcription Bismillahir-rahmanir-rahîm 1 sabih isma rabbikal a-alâ 2 al ladhî khalaqa fa sawâ 3 wal-ladhî qaddara fà- hadâ 4 wal-ladhî akhradjal- mar-â 5 fa- djâ alahou gouss-âne ahwâ 6 sa nouqri- ouka falâ tansâ 7 illâ mà châ-a Allahou innahou ya-alamou-l-djahra wamâ yakhfâ 8 wa nouyassirouka lil- yousra QUESTIOnS-RÉPOnSES DE LA SERIAIDE Q1 : Le fait d'empêcher un enfant de s’amuser devant quand vous êtes en prière annule H la prière? R1 : Il faut éviter de faire trop de gestes pendant la prière. Pour un enfant qui court vers un danger, on peut taper les mains pour attirer son attention sur te danger qu'il court Pendant la prière si on voit un serpent et qu’on peut te tuer sans se déplacer, on te fait car, ce geste n'annule pas la prière. Mais si on se déplace pour aller chercher un bois pour le tuer, la prière est annulée. Le Prophète Muhammad (SAW) aimait tes enfants à tel point que quand il priait tes enfants venaient s’amuser avec lui. Quand il était en prosternation, les enfants montaient sur son dos pour s'amuser. Pour ne pas tes déranger, il restait en prosternation jusqu'à ce que tes enfants finissent de s’amuser avant de se relever de sa prosternation. Q2 : Comment rattraper la prière de i'cha (19 h 30) quand on a eu que la dernière rakkate avec l'imam ? R2 : Dans œ cas, vous n'avez pas fait les trois rakkates avec l'imam. Après le salut final de l'imam, vous restez assis puis vous faites une rakkate en récitant la fatiha suivie d'une sourate à haute voix. Après cette première rakkate, vous restez assis puis vous récitez la "tahryat". Après la "tahiyat" vous vous levez pour faire tes deux dernières rakkates. Dans la première des deux rakkates, on se lève immédiatement pour faire la dernière rakkate en récitant seulement la "Fatiha" à voix basse. Après cette LESAUIEZ-UOUS? Dieu dit dans le Saint Coran :"Mais si ! Nous sommes capables de remettre en ordre l'extrémité de ses doigts", (sourate 75, verset 4). Selon Haroun Yaya, un spécialiste des aspects scientifiques du Coran, lorsque le Coran dit qu'il est facile pour Dieu de faire revenir l'homme à la vie après la mort, l'empreinte digitale est particulièrement mentionnée à la sourate et au.verset ci-dessus. Cette allusion aux empreintes digitales, selon cet expert, a une importance particulière. En effet, chaque individu a des empreintes digitales qui lui sont propres. Chaque personne qui vit ou n'a jamais vécu dans ce monde pos- SXCBCjn^HHaMMimBMmani^BXW!«âiEaasssxsaKTaDa8K.'3s 9 fa- dhakkir in- nafa- ati dhikrâ. Traduction Au Nom d'Allah, Le Tout- Miséricordieux, 1 Glorifie Le Nom de Ton Seigneur, Le Très Haut 2 Celui Qui a créé et agencé harmonieusement 3 Qui a décrété et guidé 4 Et qui a fait pousser le pâturage 5 Et en a fait ensuite un foin sombre; 6 Nous te ferons réciter (le Coran) de sorte que tu n'oublieras 7 Sauf ce qu'Allah veut, car II connaît ce qui paraît au grand jour ainsi que ce qui est caché. 8 Nous te mettrons sur la voie la plus facile 9 Rappelle donc, où le rappel doit être utile. ^^= PORTRAIT^^^^= Salman Al Farisi le Chercheur de Vérité RxsëTïispâhâaæ^^ sous le Califat cTOhmane (raa) à Médine Salman Al Farisi était Persan. Ces derniers étaient connus pour être p les adorateurs du feu. Cest lui qui était chargé par son père cf entretenir te feu de sorte qu'il ne devait jamais s'éteindre. Lors dune visite dans un l’Imam Méité village appartenant à son père, il passa près d'une église et fut séduit par tes chants refi-gieux. H médita sur sa croyance et en conclut -qu'il était illogique qu'un homme qui adore un , Dieu, en l'occurrence le Feu, doive l'entretenir ' pour qu'il ne meure pas. Son père inquiet de ___________Ï-MOL----------------- l'absence de son fils le fit chercher et le corrigea dès qu’il comprit ses idées. SaL rakkate, on fait la "tahiyat" suivie du salut final. Q 3 : La prière est-elle valable pour quelqu'un qui s'est déplacé pendant cette prière pour écarter un danger? R 3 : Pendant la prière, quand on voit un danger qu'on peut éviter, on interrompt la prière pour te faire. Il y a un verset qui dit que "si vous êtes dans un endroit avec vos biens et que vous avez peur qu'on vous attaque, faites la prière quand vous serez dans un endroit sécurisé". Q 4 : Un militaire peut-il prier en tenue ? Et peut-il raccourcir les prières de ichâ en deux rakkates quand il est sous contrainte ? R 4 : Un militaire peut prier dans sa tenue sans se déchausser, mais il doit être en ablution. Le raccourcissement de la prière n'est prescrit qu'au voyageur et non à une personne qui vit sous contrainte. Cette question est délicate parce qu'elle ha pas de référence textuelle. Mais dans œ cas, il serait préférable de retarder souvent tes prières car, lheure de la prière est élastique (comprise dans un intervalle de temps). On peut retarder la prière en restant dans la fourchette suivante : lheure de la prière de Zhour se situe entre 13 heures et 15 heures 30 minutes ; et lheure de la prière de Asr (16h00) se situe entre 15h30 et 17h30. Imam Diakité Mohamed Mosquée d’Angrc. man Al Farisi déjoua la vigilance des siens et s'enfuit avec une caravane. Il suivit renseignement de plusieurs évêques chrétiens monothéistes. A la mort de son dernier maître, il s'en alla vers la Cité des Palmiers, cité qui devait selon tes dires de son mentor, accueillir un Prophète. Il partit avec une caravane mais il fut vendu comme esclave à un Juif des Banou Qoraiza de Médine. Alors que les jours s'écoulaient, il apprit qu'un homme se faisait appeler Prophète de Dieu. Avant daller à sa rencontre, il décida de te mettre à répreuve suite aux conseils de son maître. Il se présenta à Mohamed (saw) avec un plateau de dattes. l'Envoyé dAI-lah (saw) dédara "Est ce un cadeau ou de la zakat". Salman répondit "C’est de la Sadakat". Le Prophète (saw) accepta te plateau en soulignant "Que cela soit pour les pauvres car pour nous, Prophètes (as), la Sadakat nous est interdite". Un autre jour, il vint avec un plateau de dattes. Le Prophète lui demanda “Est ce un cadeau ou de la Sadakat" Salman lui dit "Ceci est un cadeau", le Prophète (saw) accepta te cadeau et en mangea Salman savait ces points particuliers qui étaient tes signes des Prophètes, il ne lui manquait plus qu'à contrôler si Mohamed avait un sceau dans I comme l'avait précisé l'Évéque Chrétien. Cela fut chose faite. Dès confirmation, il témoigna devant te Prophète (saw) et se convertit Salman ne put pas prendre part aux expéditions de Badr et cfOhod en raison de son statut desdave en fuite. Il fut affranchi par un contrat de rachat Salman fut l'homme qui apporta la réponse aux problèmes des Musulmans lorsqu'ils allaient faire face aux Coalisés. Il leur dit "Construisons une tranchée autour de la ville de sède des empreintes digitales uniques. C'est pourquoi les empreintes digitales sont reconnues comme un • important moyen d’identification des personnes et sont utilisées dans ce but dans le monde entier. Mais ces caractéristiques de l'empreinte digitale n'ont été découvertes qu'à la fin du 19ème siècle par l'homme. Auparavant, elles étaient considérées comme de simples ornements. Mais dans le Coran, Dieu souligne depuis des lustres, l'importance de l'extrémité des doigts. Abou Ismaël. wm—mi1 ■ wii nu aKwmBMMraanwywfflBtsaMWWirj HADITH DE LA SEmAIDE Le Prophète Muhammad (SAW) a dit : •"Lisez le Coran ! Le jour de la résurrection, il viendra intercéder en faveur de celui qui le récite". (Moslim) •"Le meilleur acte qu'un fils puisse réaliser pour plaire à son père après sa mort, c'est de continuer à être en bonne relation avec les amis de son père". • "Choisissez vos épouses dans de bonnes familles car, le caractère est héréditaire et récessif. Abou ismaël. _________________________LA DOUA (InUOCHTIOn) DE LA SEmAIDE______________________________________ Lorsque le musulman voit quelqu'un subir une épreuve de Dieu, il récite l'invocation suivante : "Al-hamdou lillahi-l-ladhî âfânî mimmâ-b-talâka bihi wa faddalanî ala kathîrine mimmane khalaqa tafdîlane". Traduction : Louange à Allah qui m'a gardé sain de l'épreuve qu’Il ta fait subir, et m'a donné la présence sur la plupart de ses créatures. Abou ismaël. glossaire : Le ternie Tartiya" La ’Tarbiya" en arabe, signifie "éducation". C'est donc un terme générique désignant toute forme d’éducation. En religion (islam), dans certains milieux ésotériques, ce terme est particulièrement usité. Il désigne dans ce cas une forme d'éducation du disciple pour l'amener à connaître Dieu, son Créateur. Abou ismaël. telle sorte que l'ennemi soit désemparé". Le Prophète (saw) fut séduit par cette idée originale qui n'avait pas court chez tes Arabes mais qui était par contre bien connue des Perses. Les Coalisés (Mecquois et autres tribus), menés par Abou Sofiane, furent incapables après un mois de siège de prendre Médine. Les Musulmans sortirent vainqueur de cette attaque sans combat grâce à Dieu qui les assista et aux différentes ruses des Croyants. Il demeura à Médine avec Abou Darda à qui il reprocha son excès de pratique en lui disant “Tes yeux et ta femme ont leurs droits, jeûne et mange, prie et dors". Salman était physiquement robuste, intelligent, pieux et dun très bon caractère si bien que chaque tribu de Médine disait "Il est des Nôtres". Le Messager (saw) répondit "Salman est des Nôtres et de la famille de Mohamed (saw)". Ali (raa) lui donna le pseudo de Loqman le Sage. Il recherchait sans cesse à s'informer, lisait tous les livres utiles qu'ils voyaient et en apprenaient toutes les sciences. Omar (raa) lui fit l'honneur de l'accueillir avec ses trois Compagnons durant te Califat 11 vendait des paniers dosiers pour trois dirhams, un dirham représentait le coût dun panier, un dirham était pour sa famille et le dernier était distribué aux Pauvres, acte qu'Omar (raa) lui reprocha. Il refusait la richesse malgré que l'Islam était la première puissance, il refusa le poste de gouverneur et disait “Si tu peux manger du sable sans commander deux hommes, alors, manges du sable". Il fut, malgré lui, nommé gouverneur. Il s'adressait à plus de 30 000 personnes s'asseyant sur la moitié dun drap et se servant de Fautre moitié pour se couvrir. Il donnait tout son salaire de gouverneur et vivait de son travail manuel. Un jour, un Damasquin (habitant de Damas) qui venait darriver en ville, l'aperçut, sans se douter qu'il s'adressait au Gouverneur de la région. Le Damasquin lui dit à peu près ceci "Dis moi, coritre de [argent peux tu me porter mes effets personnels jusqu'à untel !". Salman saisit les biens du Damasquin et les porta. Tout te long du chemin les Musulmans qui croisaient le Gouverneur lui disait “Que la paix et te salut soit sur le Gouverneur !" et ceci se répéta plusieurs fois de telle sorte que le Damasquin comprit que [homme qui se tenait auprès de lui était en fait Salman Al Farisi. Le Damasquin pria Salman de laisser ses biens ! Salman lui répondit- "Un contrat est un contrat 1". Quelle modestie ! Imaginez vous un Président actuel en train de porter vos bagages pour quelques francs et traversant la ville chargé comme un domestique ? Le poste de gouverneur ne lui convenait pas, il dit à ce sujet :“Ce qui me fait haïr ce poste, est ^il est la douceur du lait et l'amertume du sevrage". Alors qu’il devait se bâtir une maison, il fit venir un homme qui lui dit "Tu me demandes de te bâtir une maison et si je tiens compte des exigences, ta maison te préservera du froid et de la chaleur et si tu te lèves ta tête touchera te toit et si tu t'allonges tes pieds toucheront le mur". A [approche de sa mort Saâd ibnoul Abi Waqas (raa) vint le voir et te trouva en train de pleurer. "Qu’as tu ? lui demanda saâd ?" "N'as-tu pas vu dans quelle richesse je vis !" Saâd tourna son regard et ne vit qu'une écuelle dans laquelle il mangeait, un récipient qui lui servait de verre et de vase pour ses ablutions et une paillasse ! voilà quel était le capital de Salman sur terre ! Salman possédait un sac de parfum qu’il avait gardé d'une bataille et se sentant faible, il demanda à sa femme de [asperger de son contenu car l'odeur du parfum était [odeur préférée des Anges. “Je reçois des créatures de Dieu qui ne mangent pas mais qui aiment te parfum" disait-il. Quand sa femme [eût parfumé, ; Salman lui demanda qu'elle se retire. A son retour, l'âme de Salman avait été accueilli par l'Ange de la Mort pour être donnée à son Créateur. Salman Al Farisi mourut sous le califat dOthman Ibn Al Affane de mort naturelle à Médine. Qje la paix et la miséricorde de Dieu soit sur celui que Ton appelait "Le Chercheur de Vérité". Islam Info N° 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 - Du 22 au 29 Djoumada Sania 1427 ACTUALITÉ OBSÈQUES DE HHDJR KHRIDJH DlflRRfl [RIÈRE DE L'IlRflm CISSE DJIGUIBA) Une forte mobilisation de la communauté musulmane Hadja Karidja Diana décédée le lundilO dernier, a été inhumée le mercredi 12 juillet 2006 au cimetière de Dabou. Elle est partie... définitivement. La mort de Hadja Karidja Diana, la mère de l’imam Cissé Djiguiba, a à coup sûr, marqué les esprits de la population de Dabou et de toute la communauté musulmane. Ils étaient là, nombreux, parents, amis, et connaissances venus accompagner Hadja Karidja à sa dernière demeure. Malgré le soleil accablant une foule immense a tenu à se rendre au cimetière de sorte que cela entraîné un embouteillage au point où le reste du chemin a été parcouru à pied. Le spectacle était impressionnant et se déroulait dans une atmosphère de tristesse générale ,due à la douloureuse épreuve de séparation d'avec la défunte qu'on ne reverra plus. On notait dans cette assistance beaucoup de cadres et de personnalités parmi lesquels, les ministres Cissé Bacongo, Youssouf Soumahoro.Koné Dramane.le directeur général des impôts, monsieur FEH Kessé, et le maire du Plateau Akossi Bendjo. La cérémonie elle-même a débuté à 13h30 par la prière mortuaire après la prière de Zhour. Au cimetière [assistance a été entretenue par les sermons des imams qui ont rappeler à tous la conception musulmane de la mort ,la vie intermédiaire dans la tombe et la vie dans l’au-delà. La descente dans la tombe ponctuée de versets coraniques de la défunte a été l’un des moments les plus émouvants. L’imam CISSE Djiguiba dans une attitude digne,a recueilli le corps de sa défunte mère dans sa dernière demeure aidé en cela par ses pairs A l’occasion du deces de Hadja Karidja DIARRA, Islam Info a recueilli pour vous certains témoignages SouleymaneKDUMA (Imam de la grande mosquée de Dabou) : “ La mort de Hadja Karidja laisse un vide au niveau de la communauté musulmane de Dabou tant elle se battait pour [entente des musulmans de cette ville. Chaque année elle m’apportait mon sucre à la mai-' son pendant le mois de Ramadan. Que Dieu l’accueille dans son paradis’’. Mme CISSE Maman EpseCISSE Djiguiba: “Je perds une mère et non une . belle-mère, tant elle me couvait de son affection ; je garde d’elle l’image d’une femme douce à la voix posée et lente, toujours prête à consoler son prochain, toujours disponible et attention née". MmeCOUUBAlYnée Makoya CISSE (Sœur de l'imam. CISSE DJIGUIBA): “Je garde de ma mère [image d’une femme prévenante qui a consacré toute la vie à ses enfants. C’est une perte énorme pour nous imams . Le président KOUDOUS en a profité pour signifier à tous que c’est ainsi que finiront tous les êtres vivants et qu’il fallait par conséquent faire ses « provisions » pour avoir une vie paisible dans la tombe et dans [au-delà ce qui signifie en fait mais le bon Dieu en a décidé ainsi selon sa volonté. Je prie Allah afin qu’elle repose en paix". HaHaGbttri-Gbtol (grand mère de l’imam DJIGUIBA) : “Mon dieu,c’est moi qu’il fallait prendre. S’il y a une image qui a frappé l’assistance à Dabou avant l’enterrement ,c’est celle de la grand-mère de l’imam ;une dame avoisinant la centaine sûrement tenant à peine sur ses jambes, soutenue par deux autres dames et qui tenait forcement à voir le cercueil de la défunte”. Arrivée au cercueil encore dans le corbillard, void ce qu’elle a dit en substance : “Mon Dieu ,que m'as-tu fart-là ? Est-ce que tu as bien regardé ? c’est plutôt moi, une épave qui n’attend rien de la vie qu’il fallait enlever. Mais puisque tu as décidé autrement ,accueille-là dans ton paradis" Notons que cette prière a été fart dans un français impeccable. Renseignement pris Hadja gbitri-gbitri comme on l’appelle affectueuse- qu’il ne faut pas s’accrocher en vain à cette vie terrestre qui n’est qu'éphémère .contrairement à la vie étemelle du paradis La cérémonie a pris fin à 15 heures après une lecture intégrale du Coran. Bamba Arouna ment, était cadre de l'administration coloniale et se faisait respecter par tous, y compris les Blancs à cette époque 7cme Jour de Hadja Karidja DIARRA La reconnaissance de toute la communauté : Le dimanche 16 juillet, les cérémonies de 7è jour d’Hadja Karidja DIARRA se sont déroulées, à la mosquée du plateau, sur [esplanade de l’hôtel de ville d’Abidjan. Une organisation bien maîtrisée par la communauté musulmane du Plateau, a permis un bon déroulement des différentes activités faites surtout de témoignages et de prières. Il ressort des différentes interventions qu’Hadja Karidja DIARRA a eu une vie bien remplie faite de don de soi et d’aide envers son prochain, toute chose qui laisse d’elle une imâge positive. En définitive ,les imams ont incité toute [assistance a prier pour le repos de son âme Recueillis par Bamba Arouna. Légende des images 1 - Koudouss dirige la prière mortuaire 2- Le départ du corps pour te dmébère J- La descente du corps dans sa dernière demeure -4- D^guba sort de la tombe aidé par tes Imams 5- Cissé PF guiba pose le premier 0014) de pele dans la tombe ^ Le maire du Plateau a siivi la cérémonie 7- L'aumonene mi- tare fortement représentée 1 - Les Imams tors de la lecture intégrale du Coran Les rranistres Bacongo et Sou-mahoro sur te chemin du cimétière IO-La grand-mère a prié pocr sa Me 11 * Les demteres béneAcpons des Imams Islam Info N’ 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 • Du 22 au 29^ DJoumada Sanla 1427 } f J 5 F O C U S ..... DOSSIER •' ...... communnuTE musuLmnnE niGERinnc La Communauté musulmane nigériane a un nouveau guide Oumar ibn Khatab que Dieu soit satisfait de lui, a dit : “Il ne saurait avoir un groupe de personnes où une communauté sans guide et de facto un guide sans respect à son rang”. Le frère Touré Massamba a tenu à le relever pour d'une part rappeler l’importance de la cérémonie, mais aussi de ce que doit être le comportement des membres de la communauté. Le samedi 24 juin 2006 dès 9h à Técole municipale de Treichville la communauté musulmane nigériane en côte d’Ivoire a désigné son nouveau guide et son conseiller spécial. Le guide et le conseiller siégeront au sein du haut conseil musulman de la communauté. Le Cheick Youssouf Akandi Oloyin est le guide spirituel des musulmans nigérians et d’origine nigériane en Côte d’ivoire. Le'conseiller est le oheikh Mouhammad Lawwal. La cérémonie a commencé par la série d’allocutions. Le frère Oyé-ladé Wahabi, secrétaire général national de la coordination des musulmans des nigérians en Côte cfivoire( comonaci), a salué les invi-. tés, les uns et les autres pour leur présence massive. Il a souligné l’intérêt pour lui et ses compatriotes de se réunir sous la conduite d’un Guide spirituel à la tête d’un haut conseil. Le porte parole du Cosim El hadj Cissé Djiguiba Abdallah a dit la fierté du président du Cosim le Cheick Fofana Boikari devant la volonté de la communauté musulmane nigériane à participer à l’avancée de l’islam en Côte d’Ivoire. Il a rappelé le soutient quotidien des musulmans nigérians à la radio al bayane et leur présence active dans les manifestations organisées par le CNI sous l’égide rvr- TJnouvHiTprgl^^ -Æisujii^n^igéria^^ du Cosim. Le président Koné Idriss Koudouss du Cni a remercié les organisateurs pour cette invitation. Il a traité d’exemplaire la disponibilité et les relations des musulmans nigérians en côte d’Ivoire. Il a souhaité au guide bonne chance et beaucoup de courage dans rexercice de son règne. L’Imam Binaté Iboureima représentant le Ministre de l’intérieur, a dit la satisfaction du ministère et souligné la volonté des nigérians musulmans de se maintenir ensemble dans des associations connues de tous. Le ministère dira-t-il, retient de . cela plus qu’un signe d’intégration une collaboration franche. Ensuite arrive l’heure de l’intronisation. C’est d’abord le conseiller spécial du haut conseil des musulmans nigérians en côte d’Ivoire le Cheick Mouhammad Lawwal. Le turban lui été posé sur la tête par l’Imam Karamoko Yaya d’Abobo. Yahaya Dosso Le guide spirituel, le Cheikh Youssouf Oloyini, a reçu son turban des mains de l’imam Ali Ouattara. L’imam Abba Cissé, représentant le président du COSIM, a prodigué les conseils d’usage et remis à chacun un Coran comme boussole. Une canne leur a été remise par le président du -Cosim Koumassi, l'imam Konaté Daouda, symbolisant l’appui du Chef. Le nouveau guide est en Côte d’Ivoire depuis 1954. La cérémonie a enregistré la présence effective du Cosim, de la Lipci, du Cni et de l’Ajmci pour les structures et associations. Au nombre des personnalités, il y avait eu le Cheikh Malick Konaté, le président des ressortissants Nigérians en Côte d’Ivoire, M. Siméone, de El Hadj Niasse, président des ressortissants de laCEDEAO et du représentant de l'Ambassadeur du Nigeria en Côte d’Ivoire qui a salué la présence effective des invités et rassuré la communauté islamique nationale de ce que la communauté musulmane nigériane jouera un rôle prépondérant sans ménagement en vue de l'avancement et du rayonnement de l'islam en Côte d’Ivoire. Le Cheikh Moustapha Sonta a fait les bénédictions finales. = Informations brèves Cheikh ülouhdmmad Rwwal(biographie) Il est né vers 1947 à Ejigbo au Nigeria, fils de El Hadj Sabaeru et de Rahatou Ola-nihun. Aarrivé en Côte d'Ivoire vers 1940 où il a fait du commerce. Outre ses activités, il a de tout temps collaboré avec les dirigeants de la communauté musulmane nigériane en Côte d'Ivoire. Il a servi de relais entre les musulmans nigérians de Côte d'Ivoire et ceux restés au pays dans la construction des mosquées. Il est aujourd'hui honoré du titre de Cheikh Islam pour servir davantage la communauté nigériane de Côte d'Ivoire. Yahaya Dosso. 'r* Annonce Imam Touré Younous (Docteur en Théologie de l'Université de la Mecque) « Les premiers musulmans Nigérians arrivés en Côte d'Ivoire se sont attelés à asseoir une association qui leur a permis d'activer leur fraternité. Cette nécessité de se regrouper pour palier le dépaysement a favorisé leur implication dans l'exercice des métiers informels et le commerce. Llnstinct de survie a fait de la communauté musulmane un exemple de regroupement L'augmentation des membres avec l'arrivée de nouvelles personnes, mais Centre d’Etude et de Formation Islamiqune IEFU DU NOUVEAU À ABOBO - ACCOUREZ-Y NOMBREUX Parents, enfants et jeunes désormais, ne vous souciez plus pour votre formation. Vous pouvez vous initier ou combler vos lacunes en connaissance dans divers domaines. Le CEFI vous apportera les réponses à vos attentes. Il suffit de vous rendre à Abobo “Mobile", Immeuble de l’Institut islamique IBN Taimiyya au 3e Etage ou nous joindre au 07-66*50-54 / 07-77-66-60 / 06-25-65-84 / 24*49-54-68. ^— NOS FORMATIONS ""^““ ». Formation dés prédicateurs et enseignants h Les cours d'initiation en Islam pour les enfants de l'école >- Les cours d'informatique (Windows, Word, Excel, Internet) v- Les cours de perfectionnement en Français pour les Arabophones h Les cours de perfectionnement en Arabe pour les Francophones >■ Divers —— AUTRE PRESTATIONS ■——— )- Phptocopie h Location pour réunion h Bibliothèque >- Traitement de texte >- Traduction UN ÉQUIPEMENT DE POINTE • DES ENCADREURS PROFESSIONNELS aussi la naissance ici même d'enfants nigérians a permis le redoublement des capacités d’actions. Pour une meilleure intégration, les hommes venus du Nigeria ont contracté des mariages avec des femmes ivoiriennes dans les zones d'accueil, et à force de travail, ils ont fait asseoir leur notoriété. Leurs espoirs et attentes se sont confondus avec ceux des populations d'accueil. C'est en 1946 que fut installée la toute première association sous la conduite du premier guide spirituel, feu El Hadj Nasr Ahmad Ikolaba. Les champs d’intérêt du musulman étant multiples, la communauté musulmane nigériane a vu d'autres associations naître sans adversité. Elles rivalisent toutes dans la bonne action à l'endroit de Dieu pour le bien-être de l'islam en Côte d'Ivoire. De 1946 à 2005, ce sont quatre (04) guides spirituels qu'a connus la communauté. Dès 1945, avec le décès du troisième guide, El Hadj Jimoh Olo-hunseda Qoyé, la jeunesse estudiantine et celle des professions libérales d'origine nigériane en Côte d'Ivoire suscitent une nouvelle dynamique qui entraîne la création du haut conseil islamique de la communauté nigériane en Côte d'Ivoire. • La coonfination des musulmans d'Origine nigériane en Côte d'Ivoire (COMONACI) se veut une fédération qui se doit d'harmoniser les volontés d'expression des différentes structures musulmanes d'origine nigériane dans le quotidien de l'environnement islamique en Côte • 'd'Ivoire. a alun organisé le • La 24 juin 2006, à l’école municipale de Treichville, en accord avec les associations existantes, l’intronisation du guide spirituel et du Haut conseiller de la communauté. • Cheikh Youssouf Akandi Olovnii.ii est né vers 1929 à Ejigbo au. Nigeria, fils de feu Salandeen Moronkéji et de feue Mariam Amoke Titilaya. Il a commencé ses études coraniques aux cotés de l’imam central d'Ejigbo, feu B Hadj Boukhary, de 1942 à 1952. De 1952 à 1953, et est devenu le premier enseignant de l'école primaire Ansar-deen à Ejigbo. Arrivé en 1954 en Côte d'Ivoire à Abidjan il donne des enseignements islamiques. Le Cheikh Youssouf Akandi Oloyini a fondé l'association des femmes nigérianes musulmanes en Côte d'Ivoire dénommée Alassatou Oloyini en 1955. Artisan actif dans les activités religieuses islamiques en Côte d'Ivoire, il a œuvré aux côtés du tout premier guide spirituel. Il est devenu Mouka-dam en 1993 après la mort du deuxième guide spirituel, le Cheikh Ismail Youssouf Okoro. De ce jour à maintenant, il est resté présent et en collaboration franche jusqu'au rappel à Dieu du quatrième Cheikh en 2005. Il était alors l'adjoint direct du Cheikh. Depuis ce samedi 24 juin 2006, le rôle de guide spirituel de la haute instance de la communauté nigériane musulmane en Côte d’Ivoire lui a été attribué, depuis ce Samedi 24 juin 2006 le guide spirituel de la haute instance de la communauté nigériane en Côte d'Ivoire. YD Ll&icationest eue priorité pour fa communauté musulmane Diarrassouba Valassiné (Président du Comité de Gestion de la Riviera III) : "Nous voulons gérer notre mosquée comme une entremise privée " USB PROCHAINEMENT DANS ISIAM INFO CES INTERVIEWS EXCLUSIVES Islam Info N® 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 - Du 22 au 29 Qjoumada Sania 1427 [ ' î 1 VIE DE COMMUNAUTE 1 EDUCHTIOH nfiTIOBBLE 1417 ÉLÈUES ER EXHIBER DU CEPE BEPC ET BfiC ED ARABE “L’OEECI gravit des échelons” L’OEECI (Organisation des établissements confessionnels islamiques en Côte d’Ivoire) a organisé ses examens de fin d’année sur toute l’étendue du territoire national du lundi 10 au mardi 11 juillet 2006. vions sur les lieux, la première partie EDTRETIEn Lund 10 juillet 2006 ,ilest8h30au siège de F OEECI à rétablissement Bakounadi de Koumassi. Responsables de I OEECI, du CNI (Conseil national islamique) et journalistes se retrouvent pour donner à F événement un cachet officiel. Après la bénédiction, le chef de la délégation CNI conduite par Fimam Moussa Diabaté, a donné les raisons de leur présence ce matin. Très heureux de cette présence, le président *de FOEECI Aboubacar Konaté a tenu à remercier le CNI et sa suite. Vu Fimportance de Févénement, la délégation officielle fut scindée en deux groupes. C’est ainsi que la radio Al Bayane et Islam info se sont retrouvés dans les délégations cfAnyama et de Yopougon. Il est 11 h 05, lorsque cette délégation conduite par le vice -président de FOEECI chargé de Féducation, Oustaz Koné Valy arrive àAnyama, précisément au centre islamique Babily Dembélé. Ce sont au total 112 canddats visiblement très concentré qui composaient. Et selon le responsable de FOEECI section Anyama, Ibrahim Konaté, Texamen se déroule dans de bonnes cond-tions". Oustaz Konaté a ajouté que ce sont quatre (04) établissements sur vingt cinq (25) affiliés à FOEECI qui ont pris part à ces examens. Il a déclaré qu’ils ont été confrontés à quelques problèmes techniques. 11 h 33, le cap est mis sur Yopougon à rétablissement Tabbiyatou isla-myya de Oustaz Ousmane Traoré, situé aux environs de la gare . Là bas, quarante quatre (44) canddats venus de cinq (05) écoles étaient en compétition dans Fespoir (/obtenir leurs diplômes. Lorsque nous ani- des épreuves était terminée. Les candidats étaient confiants et déterminés. M. KONE Souleymane, responsable des examens à Yopougon a affirmé que les canddats et examinateurs étaient tous présents et que tout se déroulait bien. Cependant, il a souhaité pour les années à venir l’adhésion des autres établissements à FOEECI afin de mener le combat de la reconnaissance ensemble. C’est aux environs de 12 h 55 que le cap a été mis sur Williamsville, où nous avons retrouvé les délégations pour une conférence de presse suivie d’un cocktail. Il est à noter que les résultats de ces examens session juillet 2006 seront proclamés dans deux semaines, inch’Allah. Makalou toten^ avec te présidefit des parents d’élèves des écoles confessionnelesislaniques Islam info a rencontré M. Seydou Coulibaly, président de la fédération nationale des parents d’élèves et étudiants des écoles confessionnelles islamiques en Côte d’Ivoire (FNPEE-C1)... Islam info : Comment voyez-vous l’organisation de ces examens de fin d’année ? Seydou Coulibaly : C’est une satisfaction pour nous parents cfélèves de voir nos entants com-pétir par rapport à ce quls ont appris au cours de Tannée qui vient de s’écouler. I: Avez-vous constaté des ratés à cette session ? SC: Nous sommes au stade primaire de Forgantsation. Les imperfections dsparaîtront progressivement ; inch’Allah. Nous devons nous donner la main pour travailler Education- OEECI Propos de quelques élèves et encadreurs à Faméfioration de la formation de nos enfants. Pensez-vous qu’il y a une complicité entre l’OEECI et la FNPEE-Q ? Notre partenariat n’est pas une chose improvisée. Ce sont nos textes qui le disent A ce titre, nous sommes en parfaite symbiose et nous souhaitons continuer dans œ sens. Nous comptons les aider partout où besoin sera II: Votre mot de fin ? SC: Je souhaite que FOEECI continue sur sa lancée Propos recueillis par Koïta Pourquoi doit-on soutenir l’OEECI ? On peut affirmer que FOEECI est en passe d’atteindre ses objectifs. L’OEECI depuis sa création, a pu organiser les examens nationaux. Donc il faut soutenir ses actions afin que nos écoles soient reconnues par le ministère de Féducation nationale. Imaginez un seul instant qu’il y art pénurie d’imams, de prédicateurs ou de muezzins ; Les familles Konaté à Abidjan, Aboisso, Kabangoué, Goulia, Ten-gréla, le notable Séné Mamadou Konaté à Kabangoué, la famille Traoré à Abidjan, la famille Balte à Abidjan, Sianhala et Boundiafi, Maître KONATE TOURE B. Fatoumata Notaire à Abidjan-Plateau, Monsieur DIOUF Mou-hamed Hary et Madame née KONATE Salimata au Ministère de la construction et de Furbanisme, Monsieur KONATE Lamine et FamiDe à Abidjan, Monsieur KONATE Ibrahim à Abidjan, frères et sœurs, Messieurs TOURE Ismaël et SAJD à Abidjan, et aux Etats-Unis d’Amérique, KONATE Lamine et Famille à Abidjan, Monsieur DOUMBIA Moussa et Famille à Abidjan, la Famille DRAME à Abidjan remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté soutien spirituel, moral et matériel par leur présence, dons ou en union de prière tors du rappel à Dieu le 02 juin 2006 à Abidjan de leur regrettée, file, sœur, mère, grand-mère, tarte, cousine, betie-mère et amie : Vedyiu ta KONATf MOUSSA tô KONATE MINIAN à Page do 75 ans Remercient tout particulièrement le Ministère de la Construction de FUrba» risme et de l’Habitat : Monsieur Marcel AMON-TANOH, son Directeur de Cabinet Monsieur BEUGRE Joachim, Mme COULIBALY Madiara son Directeur de Cabinet-Adjoint, Mme KANATE Fatouma son chef de Cabinet, tous tes membres de son Cabinet et le personnel du Ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de que deviendra Fislam en Côte d’Ivoire ?Qui seront les futurs imams après Koudous, Djiguiba, Ali Ouattara, Abba Cissé et autres ? Nous devons tous soutenir FOEECI et aider à la reconnaissance par les autorités de nos écoles islamiques. Les héritiers du Prophète Muhammad (SAW) sont ceux qui ont appris la religion et RUIS DE REIRERCIEIÏ1EI1TS Ina llahi Wa Ina Ileyhi Radjioune Avocate à la Cour et les membres du Cabinet “ CSPA PARIS-VILLAGE » ^^^r^TTXl^L^ : CaPitaine DOUMBIA Mamadou nïj^^ta^^^^ Directeur Général du Fond de Pré-J^T’^I^^Jwà^^ voyance de la Pofce Nationale ;Mon- în am^^.MT^1^ ^ s**" ®* Madame KOUASSI à Yopou-rïJ^LI^ nL^^ 900 Puartier Maroc' les amis el Chambre des Notaires de COTE connaissances de Madame DIOUF, ^^J^-8^!^^ DOUMBIA, COULIBALY, TRAORE, des Notaires ; les camarades de DRAME Tous ceux oui n’ont ou être Maîtres KONATE TH Fatoumata de - im* ceux qui noni pu erre te 6ème promotion de DESSEGAI de FUFR-SEG à FUnivefsité deCocody, le personnel de FEtude de Maîtres KONATE TB. Fatoumata, les Imams et la communauté musulmane d’Aghien II Plateaux Cocody. Monsieur et Madame DlAKlTE à Aghien, Mme KAMAGATEàAghien ; tes Imams et la Communauté musulmane de la Mosquée “AL HOUCEINFdu quartier l’ont enseignée aux autres. Par ailleurs, il faut permettre à FOEECI de construira de nouveaux bâtiments adéquats et surtout favoriser la signature de la convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire, portant reconnaissance des établissements confessionnels islamiques. Makalou Maroc à Yopougon ; l'Imam TOURE à Williamsville, le Professeur BOA YAPO Neurologue au CHU de YOPOUGON . Monsieur SOUMA-HORO Mamadou Inspecteur Général de l'Enseignement Technique Professionnel et Madame, M. DOUMBIA Abdoulaye Inspecteur Général de l'Enseignement Technique Professionnel et Madame, Mmes PORQUET Salimata, Cécile BROU, TOURE Germaine de la FEFEEDES-CI ; Maître Cheickna SYLLA Notaire ; tous les partenaires de PNECI ; Monsieur et MadameAKAdu Restaurant le « 186 « ; Mrs N'DRI et KRAIDI ; l’Association des anciens participants de FIDLO à Rome (Italie) ; le Colonel DASSET TAWALY Laurent ; Maître N'GUES-SAN Patricia Avocate à la Cour représentant les membres du Cabinet CHAUVEAU ; Maître FADIKA Fatou cités dans cette liste, et les prient de trouver Ici Fexpression de leur profonde gratitude et les informent que la cérémonie de sacrifices du 40 ème jour a eu fieu dans la stricte infinité familiale le jeudi 13 juillet 2006 au domicile de la défunte à Aghien lot 63. Priez pour elle. Amine. CODUBALY NAMIMATA (Elève de niveau BEPC, Anyama): “Je trouve les sujets un peu difficiles, mais ça va dans l’ensemble. Ce matin, nous avons traité plusieurs matières dont le Coran, le fihq et les hadiths. Pour la suite, je pense pouvoir m’en sortir et je ferai de mon mieux’’. Cissé Slaka (Elève à Anyama) : “Les épreuves sont abordables et dans l’ensemble, les choses se passent dans une atmosphère agréable. Les examinateurs font leur travail comme il se doit ; on ne se plaint pas’’. Ousmane Traoré (Fondateur de Tabiyyatou islamiyya à Yopougon): “Les examens se déroulent très bien. Réunir la quasi-totalité des élèves des établissements confessionnels islamiques pour les soumettre à des épreuves communes, est une grande première en Côte d’Ivoire. Nous souhaitons que l'Etat subventionne nos écoles afin que nous puissions former les enfants dans de meilleures conditions car, ils sont aussi l’avenir de notre pays. Ce sont des futurs imams, prédicateurs, aumôniers et responsables à d’autres niveaux que nous avons la mission'de former”. jà^aav/A^-bkRÉCTioN cowtMChciALEi OPERATION ABONNEMENT COMMUNAUTES ET ASSOCIATIONS L’Opération abonnement communautés et Associations musulmanes. Appelez au 22-^2-05-01 Z 22-^2-15-0^ • Immédiatement et vous avez vos numéros d’Islam Info pour les membres de votre mosquée ou association • Nous sommes désormais disponible dans tous les kiosques, du mardi au lundi. AwaSawadogo (Elève de niveau CEPE, Yopougon): "Je n’ai aucun problème à traiter les sujets. Je pense qu’ils sont abordables. Nous avons écrit le peu que nous connaissons et nous espérons que ça ira”. Oustaz Mariko Abdol Karim (Vice-président chargé de Féducation à l OEECI) : “Je suis satisfait de cette organisation car, toutes les commissions mises en place ont joué pleinement leur rôle. Donc, je félicite tous les organisateurs et les responsables qui ont rendu possibles ces évaluations. Nous voulons que nos écoles soient reconnues par l’Etat de Côte d’Ivoire afin que nos enfants puissent continuer leur cursus à l'Université d’Abidjan et dans les grandes écoles”. Oustaz Koné Mouhammad Valy (Vice-président chargé des examens à l OEECI) : “C’est la joie qui m’anime en ce moment. Tout a fonctionné normalement. Nous faisons une estimation d’au moins 90 %. Les vingt deux (22) centres sur toute l’étendue du territoire ont composé. Et cette année nous avons 1417 candidats dont 1053 garçons et 364 filles. ^ Islam Info N’ 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 - Du 22 au 29 Qjoumada Sania 14271 RELIGION imflm moumouni oiinnnM (idosquee de gedie 2000) Le Coran est un miracle éternel nrnnhît0^3^^ a ^ ^ ^ humains pour son adoration. Pour œ faire ,il leur a envoyé des ^^ ^U^er " a ^°^ æs ^H1'^ de m>rades comme signes de véracité de leurs s^ges, et chaque prophète a bénéficié d’un mirade selon la mode en vigueur liées au temps Le prophète Moïse A son temps, c’était la sorcellerie qui était à la mode. C’est pourquoi Dieu lui a donné un miracle à travers sa canne qui produisait des miracles au même titre que les sorciers ; cela a été un défi pour tous les sorciers et toutes les sorcières de son époque. La canne se transformait en un gros serpent et défiait tous ses concurrents devant Pharaon qui avait promis une place de notable au sorcier ou à la sorcière qui pourrait vaincre ce serpent Moïse frappa une partie de la colline et l’eau y jaillit par douze voies. Il frappa également une partie de la mer rouge et l’eau se suspendit en laissant un passage en dessous. Le prophète Issa (Jésus) A son époque, la médecine était très développée. Le meilleur parmi les Hommes, était celui qui avait le pouvoir de guérir les malades. Dieu lui a donné un mirade : le pouvoir de guérison en le dotant de formules dont il se servait pour guérir les malades par la grâce de Dieu. Jésus a ainsi soigné des non voyants avec les paroles divines et ceux-ci ont retrouvé la vue. Il a également soigné des handicapés avec les mêmes formules et ils ont pu marcher. Les mirades de ce genre sont légions dans sa vie Le prophète Mohamed (SAW) A son époque, c’était la parole qui était à la mode. C’est pourquoi chaque dan et chaque famille avait un porte-parole qui était soit un éloquent ou un poète éloquent C’est ainsi que Dieu lui a donné un mirade : la parole, en le dotant d’un mirade de la parole divine qui a été un défi pour tous les élo-’ quents jusqu’à nos jours ,à savoir le Saint Coran. Le Coran est la parole de Dieu révélée au prophète Mohamed (SAW). Sa lecture est une adoration. Il contient 114 sourates ou chapitres et chaque chapitre contient plusieurs versets. Les chapitres et les versets révélés au prophète avant son immigration à Médine sont appelés versets et chapitres Mecquois, ceux révélés après son immiqration à Médine sont appelés chapitres et verset médinois. Le Coran est le statut de l’Islam, dont les détails se trouvent dans la tradition du prophète (sunna). Et cette tradition est le règlement intérieur de l'Islam. En effet, Dieu nous dit dans le Coran de faire la pnère, de donner la zakat, de jeûner pendant le mois de ramadan et d’accomplir le pèlerinage à la Mecque. Mais les détails et les modalités sont enseignés par la tradition du prophète (SAW). C’est ainsi qu’au seuil de sa mort, il a dit à la nation musul- Imam Moumouni Oûatta ra (Mosquée de Genie 2000) mane • « Je vous laisse deux choses, toutefois si vous y restez attachés, vous ne serez jamais égarés, à savoir, le Saint Coran et la tradition du prophète Muhammad (SAW) ».Le Coran est le plus grand des miracles reçus par le prophète Muhammad (SAW). C’est est un miracle étemel en plusieurs sens : • Miracle au niveau de la composition des phrases qui se terminent par des rimes et qui regorgent des sens cohérents, extraordinaires (voir sourate AJ A’Iâ 87). • Miracle au niveau de sa phonétique. En effet, le Coran est écouté plusieurs fois, quotidiennement, à vie, sans être ennuyant. Chaque fois qu’on l’écoute, on le trouve nouveau, contrairement à la musique profane qui ne vit qu’au rythme de la mode . -miracle au niveau de son contenu dans la mesure où II nous informe du passé telle l'information relative à la création d’Adam et d'Eve unanimement reconnue prédit des choses des siècles antérieure et qui finissent par se réaliser. Pour preuve, le passage suivant du Coran : Alif Làm mîm. Les romains ont été vaincus, dans le pays voisin, et après leur défarte, ils seront les vainqueurs, dans quelques années A Allah appartient le commandement, au début et à h fin, et ce jour là les croyants se réjouiront (Sourate Ar-Rûm -les Romains-verset 1 à 4). Effectivement, les romains ont été vaincus par les perses, et quelques années après, les romains vont vaincre les perses à coté de la mer morte qui est l’endroit le plus bas de la terre ;ce même jour, les musulmans battent les Mecquois à la bataille de Badr et cette victoire fut un jour de joie pour les musulmans. Le Coran a donné des informations pendant qu'il n'y avait pas encore d’appareils ni de microscopes. Et après les découvertes, tout à été authentifié comme le Coran l'avait prédit A titre d’exemple, Le Coran nous a dit que chaque fois que l’on monte, l’oxygène diminue : «... Il rend sa poitrine étroite comme s’il s’efforçait de monter au ciel... » (sourate 6 An Anm .verset 125). C'est ce que la science confirme. Le Coran dit encore que l'enfant est le résultat du mélange de ce qui provient du dos de l’homme et de la poitrine de la femme (spermatozoïde et ovule) et la science confirme ces propos. Le même livre saint affirme que Dieu a créé l’enfant dans trois(3) obscurités et cela est confirmé par la science. Les arabes mécréants, lors de la révélation du Saint Coran, étaient perturbés par sa richesse et son authenticité qui ne leur laissaient pas le temps de le falsifier et qui prouvaient que cette œuvre était d’origine divine. Au départ, ils affirmaient que le Coran était de la poésie à cause de sa composition exceptionnelle. Mais, voyant que le phénomène Coranique surpassait la poésie, ils l’ont traité d’œuvre magique. Mais voyant encore que le Coran contenait des vérités et des réalités que les magiciens ne cernaient pas, la majorité a adopté l’Islam en disant : « je certifie qu’il n’y a d’autres divinités qu'Allah et Muhammad est Son Messager ». Enfin, le Coran est la parole de Dieu, le statut de l'Islam, est la notice de l’être humain qui lui dit ce qui est bien et ce qui ne Test pas ; il est une guérison, qui guérit l’âme et le corps, une protection et un guide au Paradis pour le lecteur croyant. Le Coran est un miracle étemel pour le prophète Muhammad (SAW) qui a défié les arabes éloquents du moment de sa révéla- L’imflm mÉiTÉ : J'ai retrouvé le Coran Sayyed Qutub, l’auteur du célèbre exégèses (tafsir), a l’ombre du Coran (fidhilal al-Qur an): « J’ai lu l'interprétation du Coran dans les livres d'exégèses et f ai entendu son explication par mes professeurs. Néanmoins, je n'ai pas retrouve dans ce que j'ai lu et entendu, ce beau Coran délicieux que j'avais connu pendant mon enfance et ma jeunesse. Je suis retrouve alors au Coran en le lisant lui-même et non dans les livres d'exégèses, et la j’ai retrouve mon beau et bien-aimé Coran. Allah merci, j'ai retrouve le Coran. » Cette dernière phase « j’ai retrouvé le Coran » signifie bien entendu qu’il l’avait perdu dans une situation donnée avant de le retrouver dans une autre situation. Il l’avait perdu , lorsqu’il lisait l’explication du Coran, et non la parole d’Allah elle-même. Cela ne veut pas dire bien entendu que la lecture du commentaire du Coran est inutile, bien au Annonce Cérémonie de lancement pour la réhabilitation de la Grande mosquée de la Riviera Golf tion jusqu’à nos jours. A ce propos, Dieu nous dit dans le Coran : « Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, tachez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins (les idoles) que vous adorez en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques. Si vous n'y parvenez pas, et à coup sûr, vous n’y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu’alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles » (sourate 2 AJ Baqara verset 23 au verset 24) Ce verset qui insiste sur l’aspect inégalable du Coran nous permet de conclure notre intervention. OUATTARA MOUMINE, imam de la mosquée de Génie 2000 , contraire, c’est un facteur très important de la bonne compression du Coran. Mais il s’agit ici de souligner la beauté intrinsèque du Coran et les effets mystérieux, suggestifs et profonds qu’il laisse sur le lecteur. Imam Méité Al-mam Islam Info N° 039 du Mercredi 19 au Mardi 26 Juillet 2006 - Du 22 au 29 Djournada^ Sania 1427^ 11 | INTERVIEW : ENTRETIEN AVEC. «ODE DBDOUlflVt BlflCKV (POT. DU COMITÉ DE GESTIOD DU GOlf) : “B nous faut Ses moyens pour renouer notre mosquée” Le 22 juillet 2006, une opération pour la rénovation de la mosquée de la Riviera Golf sera lancée par le Comité de gestion dirigée par El Hadj Koné Abdoulaye Blacky. Islam Info : Comment se fait la gestion de la mosquée chez vous? BlacH : La structure, à [ouverture de la mosquée, était constituée d’un comité d’honneur avec les doyens de la mosquée, un Conseil d’administration regroupait les hauts cadres. Un comité de gestion composé des cadres, était la cheville ouvrière, sur qui reposait la réalisation des programmes de la mosquée. A la mort de l’Imam Tidiane Bâ, nous avons demandé un nouvel organigramme que nous attendons toujours. La seule structure existante est le comité de gestion. Quelles sont vos principales ressources? Ce sont les cotisations de lOOOOf par mois. Aujourtfhui la plupart des membres sont partis, les cotisations statutaires ne représentent pas grand chose. Nous bénéficions des quêtes de vendredis, des cérémonies et des dons. Peut-on avoir des chiffres ? Par vendredi on pouvait avoir 300 à 400.000 f, alors qu’aujourd’hui nous sommes à 70.000 f. A cause du départ des cadres au profit de [extension de la commune et la création d’autres mosquées . Quelles sont vos activités ? Les principales activités cfanimation sont les cours de formation pour les adultes qui se sont arrêtés au mois de Ramadan, tandis que celui des enfants se poursuit Nous envisageons une reprise pour les adultes. Il y a également les conférences- débats pour améliorer l’éducation islamique des enfants. D’autres activités sont envisagées. La dynamique association des femmes musulmanes de la communauté, présidée par notre sœur Adja Adjaraba aide beaucoup la communauté. L’association des jeunes de la mosquée, mise en place il y a deux ans a établi des liens avec la jeunesse de la paroisse voisine pour renforcer la solidarité entre les jeunes. Quels sont les problèmes particuliers auxquels vous êtes confrontés ? Notre mosquée ne dispose pas de tout ce dont elle a besoin. Il y a de grands travaux encore à faire. Il faut que les fidèles, les Imams et les sages sachent que nous sommes à la recherche de moyens pour réhabiliter notre mosquée comme il se doit. Nous souhaitons compter d’abord sur nos propres ressources. Quelles sont les principales dépenses? Pour Peau et l’électricité , un fidèle s’en occupe. Il y a les indemnités de [imamat et du service du gardiennage qui tournent autour de 750000 fr /mois et aussi les produits d’entretien, au total nous tournons autour de 900.000 fr / mois souvent 1000.000 f On peut donc dire que votre mosquée est riche ? C’est l’impression que les gens ont. Des rumeurs font état de ce que Houphouêt aurait mis un compte à la BlacH disposition de la grande Mosquée. Il n’en est rien ; les cadres font beaucoup, surtout qu’ils sont entre les mosquées (foi et celles que certains ont dans leur village. Il nous faut imaginer. Quelle est donc votre stratégie en la matière? Il s’agit pour nous de construire des magasins autour de la mosquée et les exploiter. Le projet le plus en vue est la construction du centre culturel Cheick Tidjane Bà avec des amphithéâtres d’environ 600 places. Un véritable complexe culturel, avec des salles de réunions et des chambres. Ce projet existe, nous [avons réactualisé en 2005 à la demande du président du CNI ; il avait même interpellé la communauté de la Riviera Golf à la mort du Cheick Tidiane Bâ. Le financement est d’un milliard et deux millions. La mosquée connaît un problème d’étanchéité Le bâtiment est vétuste. Nous avons contacté ceux qui ont fait les travaux pour nous faire l'état des lieux. Ils nous ont dit que les systèmes d’aération .d’étanchéité, des pavés sont à reprendre. La trésorerie , les sages et les Imams sont tous informés. Le lancement d'une opération concernant ce problème aura lieu inchallah le samedi 22/07/2006. Est-ce que la disparition de votre Imam a Influencé votre mosquée ? Je ne pense pas que cela ait influencé négativement la mosquée. La disparition a été douloureuse pour tous les fidèles. Au départ nous avions craint que les fidèles se disperseraient. Mais ils sont là ; heureusement que celui qui est là épouse beaucoup de ses traits. Il y a beaucoup de similitudes entre eux. • Quels sont les rapports entre ta communauté et l’Imam ? Les rapports sont excellents. Il n’y a jamais eu de critique de quelque nature que ce soit. Il se charge de la spiritualité et le comité de gestion fait ce qu'il a à faire. Avez-vous un message à lancer, i ? < Nous Invitons les fidèles à s’impliquer lorsque l’opération sera lancée offi- i ciellement ;que chacun en fasse une < de ses priorités pour que rapidement ce problème soit résolu. Nous voulons I célébrer le vingtième anniversaire de i notre mosquée au prochain Maoulid. ! Nous avons un an de préparation et defforts soutenus pour réussir ce challenge. Depuis quand existe le collectif des comités de gestion dont vous êtes le president ? Depuis mai 2004. Il est né de la volonté du COSIM Cocody. Les imams ont estimé qu’il fallait mettre en place une structure qui puisse maintenir le contact entre les communautés pour faciliter les manifestations et accompagner les imams dans la mise en œuvre de leur programme. Pouvez-vous faire un bilan ? Dès sa création, nous avons fait le tour ants, de salles de fêtes pour les de toutes les communautés qui sont au nombre de vingt pour répertorier leurs besoins. Nous avons organisé un séminaire qui a permis de tracer les grandes orientations du collectif. Depuis sa création nous organisons [accueil des pèlerins, le Maoulid des enfants à Cocody , la journée récréative de l’enfant musulman , des conférences- débats. Quels étaient les thèmes retenus? Il y a eu le rapport entre l’imamat et les comités de gestion qui a toujours constitué un problème pour nos communautés ; [harmonisation de nos structures; la prise en compte des soins de santé, la gestion de la Zakat, la formation de nos Imams et la formation des fidèles. Pour permettre à chacun de jouer sa partition et de mieux comprendre sa religion. Quelles sont les causes fondamentales des problèmes entre les comités de gestion et les Imams? Les causes sont multiples et liées au fait que [imam se substitue au comité de gestion dans certaines communautés. Un problème que le COSIM s’est toujours attelé à résoudre. Quelle est la nature du problème? Ce sont des problèmes de gestion de de formation aux cadres, ceux-là réagi-ressources financières principalement, raient. Après cela il y a des problèmes de rapports humains , de sensibilité et susceptibilité d’un individu à un autre. I Et les solutions ? En ce qui concerne les solutions, l’atelier que nous avons organisé est encore d’actualité pour répertorier les problèmes. Il faut que chaque entité ait sa feuille de route pour une meilleure cohabitation. En fait il ne devrait pas exister de problème de prééminence, ni de hiérarchie. On a pensé que le collectif était un concurrent du Conseil National Islamique (CNI) à sa création, qu’en dites vous ? La vérité finit toujours par triompher. Le collectif n'a jamais organisé une manifestation sans la mettre sous [égide du Conseil National Islamique (CNI). Vous a t-il adressé un projet de-gestion de la zakat ou de la mutuelle des mosquées ? Oui ! J’en ai informé toutes les communautés. Je leur ai demandé d’analyser chacun des projets afin d’arrêter une synthèse qui nous permettra d’avoir une approche pour leur mise en œuvre. Cela contribuera à renforcer la solidarité entre nous et améliorer le bien-être de nos imams, constituer des ressources pérennes et programmables pour nos associations. Quelles sont, selon vous, les préoccupations majeures de la communauté musulmane en Cl? □le a beaucoup de problèmes qu'on ne devrait pas avoir en principe. En nombre et en qualité nous avons toutes les ressources humaines. Nous avons les compétences et les richesses ! C’est un problème cf organisation pour la conduite des projets. Il est inadmissible que nous n’ayons pas un établissement secondaire musulman ,de centre cfencadrement pour nos filles, de centre d’enseignement théologique, de centre de santé, de foyer d’étudi- mariages etc. Les investissements et les moyens existent La future génération ne nous pardonnera pas. Nos aïeux nous ont légué des mosquées ;nous intellectuels, qu’allons nous léguer à nos enfants ? H nous faut améliorer cet héritage. Avez-vous un appel à lancer aux cadres ? Que la foi descende dans nos cœurs et nos poches. Que les cadres acceptent d’investir dans des infrastructures qui peuvent rapporter. Les écoles confessionnelles rapportent. On ne demande pas de donner gratuitement, mais de réaliser des choses pour la communauté dont ils peuvent eux aussi jouir des retombées. On peut faire du business en aidant l’islam. Beaucoup est fait dans la construction des mosquées dont le coût s'élève à près de deux milliards. Il faut d’autres projets pour permettre [autofinancement des mosquées. Y a -t-il un appel pour les Imams ? Je trouve nos Imams un peu réservés. Ils sont comme des chefs d’entreprises. Quand ils ne réagissent pas souvent à certains de nos appels, nous avons l’impression que nos actes ne sont pas en conformité avec la religion. • S'ils parlaient des avantages qu’il y a à construire des structures d’éducation et Et les fidèles ? Nous savons que c’est difficile pour tout le monde , vu la crise que nous traversons. Malgré cela , les fidèles font beaucoup pour la religion. Il en faut d’avantage pour que nos enfants échappent aux tentations les plus pressantes de nos jours en créant un cadre d épanouissement pour eux. Et le collectif ? Je souhaite que toutes les communautés s’acquittent de leur cotisation de 10 000 f par mois. La participation de chaque communauté devient donc symbolique. Il est important que nous cultivions [entraide et la solidarité entre nous. Vous avez été choisi comme le parrain de l’abonnement à Islam Info dans votre commune , où en sommes nous aujourd’hui? Ce programme nous a été effectivement présenté. Toutes les communautés ont été avisées. Il nous faut donc organiser une manifestation de lancement avec les responsables d'Islam Info. Nous attendons la date qui sera le point de départ de la promotion du journal à Cocody. Je demande à tous les musulmans de soutenir véritablement la religion En plus d'Aï Bayane qui est l’organe de communication audio , nous avons Islam Info de la presse écrite. Nous devons tout mettre en œuvre pour que cet organe vive le plus longtemps possible. Car, c’est pour la cause de la religion. Ce serait une honte si Islam Info venait à disparaître. Réalisée par Aroun Bamba (Tslarr} Directeur Général dSSEManadou Directeur de Publication IssahKONE Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36 Service des Sports -----KdïtaJVIoussa______ Service Santé / Environnement Mass Sanogo _____DossoMoniaue_______ Service Education /Culture Bamba Arma Service Politique Souhaib Konaté Service Commercial _________MéitéAmie_________ Service Edition électronique Koné Sounkalo Service Religion Koné Baffo SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Larrille -ll-Plaicaux 22-42-85-01 / 22 42 15-06 E-maS : islaminfaà^phoalr fittWebU^P; /Âw^cniaisiiiU'My Dépôt légal : N’ 7924 ______du 28 février 2006____ RCN° 257517 Impression ; ROTO PRESSE MAYAMA TeL : 21 35 03 72 21-35-27-85 DISTRIBUTION : ED1PRESSE Islam Info est une publication du Conseil National Islamique, édité par le Centre d’Etude d'Informations et de Documentations (CE1D) Numéro 39 Nombre de pages 8 --