id 23709 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23709 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Islam Info #036 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23638 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24 Islamisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/23253 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-07-05 Identifiant iwac-issue-0000621 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23252 Contenu f Verset Les croyants c_______ des frères. Établissez concorde entre frères, et craignez afin qu'on vous miséricorde. S yç* Azy r >fmH 2.I1.J iclMtFOl (Ssurate 49 / Versets 9 tt 10) du Merdredi 8 au 14 Djoumada Sania 1427 N F ■ R ON À Hadith du Mercredi 5 au Mardi 11 JuiBet 2006 PRDC:200fcfi ÈRE DE Intronisation du Président du COSIM-Adjamé L’Imam Ismaël Coulibaly (nouveau président) : “Nch Allah la ense woinenne sera réglés” 5 . / Oubàdah Ibnous Sâmit (raa) le Messager (& • ; 3 dit "CeM qu témoigne que personne n'est digne cfadôrW* - part Alah et que Mou ।. u est le Messa- ger dAiahC ; ntefdit pour lui le (châtiment OUI Feu * (MciBim)y S4 Religion : Sourate Baqarat (La Vache)____ IH Mère de toutes les sourates Société : Islam au féminin 1 Focus : Nagué Zady Justin : Quand le voile se modernise l’Islam n est pas lié à l’ethnie” æ Islam Info N° 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 2006 -Du 8 au 14 Djoumada Sania^ 1427 2 RELIGION SOURHTE HL-BHQHRHH La mère de toutes les sourates La sourate Al-Baqarah que nous vous présentons, est la •mère* de toutes les 114 sourates du Coran selon les spécialistes, dans la mesure où elle contient l'ensemble des thèmes qui sont développées dans le Coran hiiqui le nom Al-Baqarah ? La Sourate Al-Baqarah (la vache ou la génisse) a été nommée ainsi en référence au récit qui s'y trouve (versets 67 à 73). Toutefois, il n'est pas employé comme un titre qui indiquerait te sujet de la sourate. En fait, fl serait aussi enroné de traduire le nom Al-Baqarah en "la vache" ou "la génisse" que de traduire littéralement les noms anglais Baker (boulanger), Rice (riz), Wolf (loup) dans une autre langue, ou vice et versa, parce que ceci laisserait entendre que la sourate traite du sujet de "la vache"* Beaucoup de sourates du Coran ont été appelées selon le même mode parce qu’aucun mot en arabe (malgré sa richesse) n’englobe tous les thèmes abordés. Onlre Bien que ce soit une sourate médi-noise, elle suit naturellement la sourate mecquoise AJ-Fatihah, qui se termine avec la prière : "Guide nous vers le droit chemin". Elle commence par la réponse à cette prière : "Ceci est te Livre, au sujet duquel il n'y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux". La plus grande partie de sourate Al-Baqarah a été révélée durant les 2 premières années de la vie du Prophète (S A W) à Médine. Une plus petite partie, révélée un peu plus tard, a été incluse dans cette sourate parce que son contenu est étroitement lié aux thèmes traités dans cette sourate. Par exempte, les versets interdisant l’usure ont été révélés pendant la dernière période de la vie du Prophète mais y ont été inclus . Pour la même raison, les derniers versets de cette sourate (284 à 286), révélés à la Mecque avant l’émigration du Prophète (s.a.w) à Médine, y ont été également indus. Historique Afin de comprendre la signification de cette sourate, il faudrait connaître son contexte historique : • A la Mecque, te Coran s'adressait de manière générale aux polythéistes de Quraish qui ignoraient tout de l'Islam. Mais, à Médine, il s'est intéressé également aux juifs qui étaient familiers avec les notions d’unicité de Dieu, de mission prophétique, de jour du jugement dernier, de l’au-delà et des anges. Ceux-ci dédaraient leur croyance au Livre révélé par Allah à leur Prophète Moïse (S.AW) et, en principe, leur voie était identique à l’Islam (i.e. la soumission à Dieu), enseigné par te Prophète Muha-mad (SAW). Mais ils s’en étaient écartés au fil des sièdes et avaient adopté des croyances, des rites et des coutumes non-islamiques à la place et ont fait de la religion un monopole des enfants d’Israël uniquement Ainsi était la situation religieuse quand le Saint Prophète (s.a.w) est venu à Médine et a invité les Juifs à l’islam . C’est pourquoi plus du tiers de la sourate a été adressé aux enfants d’Israël dessinant clairement les lignes de démarcation entre l’islam et religion pratiquée par tes juifs • A la Mecque, l’Islam s’est princi-palement occupé de propager ses principes fondamentaux et d’assurer l’instruction morale de ses adhérents. Mais après l’émigration du Saint Prophète à Médine, où les musulmans venus de toute [Arabie avaient établi un Etat islamique avec Faide des Ansârs (partisans locaux), te Coran se devait naturellement de se consacrer également aux problèmes sodaux, culturels, économiques, politiques, et légaux. Ced explique la différence entre tes thèmes des sourates révélées à la Mecque et celles révélées à Médine. De ce fait, environ la moitié de cette sourate traite des prin-dpes et règlements essentiels à Fintégration et à la solidarité d'une communauté et de la résolution de ses problèmes. • Après l’émigration à Médine, la lutte entre l'Islam et ses antagonistes est également entrée dans une nouvelle phase. Auparavant, tes croyants qui ont propagé l’Islam dans leurs propres dans et tribus devaient faire face aux opposants à leurs propres risque^ et périls. Mais la situation était toute autre à Médine, où les musulmans étaient venus de tous les coins d’Arabie, et avaient formé une communauté et établi une cité -Etat indépendante. La lutte conditionnait la survie de la communauté elle-même, parce que la totalité de l’Arabie non musulmane s’était unie pour broyer cette communauté musulmane naissante. De ce fait, des directives dont dépendaient à la fois son succès et sa survie ont été révélées dans cette sourate. • Durant cette période, un nouveau type de "musulmans", les "munâfiqûn" ( tes "hypocrites") ont commencé à apparaître. Bien que des signes d’hypocrisie aient été remarqués lors des derniers jours à la Mecque, ils avaient pris une forme différente à Médine. A la Mecque, certains professaient que l’Islam était la vraie religion,. mais n’étaient pas prêts à assumer les conséquences de cette profession, à sacrifier leurs intérêts de ce monde ainsi que leurs relations, et à supporter les épreuves engendrées par l’acceptation de cette foi. Mais à Médine, d’autres types de munâfiqûn (hypocrites) ont fait leur apparition. Il y en a qui sont entrés au sein de l’islam uniquement pour lui porter atteinte de l’intérieur. Il y en a qui. entourés de musulmans, sont devenus musulmans afin de préserver leurs intérêts . Ils ont donc continué à entretenir des relations avec tes ennemis de telle sorte que si ces derniers remportaient la victoire, leurs intérêts seraient en sécurité. Il y en avait qui n'étaient pas intimement convaincus de l’authenticité de Fis- lam mais qui ont embrassé cette religion a^c leur dan. Enfin, i y avaient ceux qui étaient inteltec-fadement convaincus de la véracité de Flsiam, mais c^i n’avaieqt pas suffisamment de détermination pour renoncer à leurs anciennes traitions, superstitions et ambitions personnelles. Ils n’étaient ni prêts à vivre selon la morale islamique ni à faire des sacrifices pour suivre cette voie. • A fépoque de fa révélation de sourate Al-Baqarah, toutes sortes cfhypocrites avaient commencé à apparaître. Ainsi, Allah a-t-il brièvement indiqué leurs caractéristiques dans cette sourate. Plus tard, quand celles-ci sont devenues-manifestes, Allah a envoyé des instructions détaillées à leur égard. TlBème : Gurtance Cette sourate est une invitation à la guidance divine, et tous les récits, incidents... tournent autour de ce thème central. Comme elle s’adresse en particulier aux juifs, beaucoup d’événements historiques ont été cités de leurs propres traditions pour les exhorter et les informer que leur bien réside dans l’acceptation de la Guidance révélée au Saint Prophète. La sncun de la sourate • Versets 1 à 20 : Ces versets préliminaires déclarent que le Coran est le Livre de la Guidance, énoncent les articles de la Foi , la mission prophétique et la vie après la mort et divisent rhumanité en trois groupes principaux quant à l’acceptation ou le rejet du message : les croyants, les mécréants, et les hypocrites. • Versets 21 à 29, Dieu invite rhumanité à accepter la Guidance de son propre gré et de se soumettre à Lui, et de croire au Coran, et à la vie après la mort • Versets 30 à 39, la nomination d’Adam en tant que vicaire de Dieu sur terre, sa vie dans le Jardin (Paradis), le fait qu’il ait été victime de la tentation de Satan et son repentir agréé ont été cités pour montrer à rhumanité (la progéniture d’Adam) que la seule bonne chose qu’elle peut faire c’est l’acceptation et l’adhésion à la Guidance. • Versets 40 à 120 : Dans ce passage, Tinvitation à la Guidance a été adressée en particulier aux enfants d’Israël assortie d'une critique de leur attitude passée et présente • Versets 121 à 141 : Les Juifs ont été exhortés à suivre le Prophète Mohammad (S AW) qui est venu avec la même Guidance que le Prophète Abraham dont il était le descendant et l’adepte, celui-là même qu’ils tiennent en grande estime en tant qu’ancêtre et qu'ils suivent en sa qualité de Prophète. ' Le récit de la construction de la Ka bah par ses soins a aussi été citée étant donné qu’elle allait devenir la direction de prière (qüah>de la communauté musulmane • Versets 142 à 152 : Dans ce passage, la réorientation de la qfolah du Temple (à Jérusalem) vers la Ka'bah (à la Mecque) a symbolisé 1e passage Aj leadership des enfants dlsraêl à la com-munité musulmane. • Versets 153 à 251, des mesures pratiques ont été prescrites afin de permettre aux musulmans de s’acquitter des lourdes responsabilités du leadership qui leur avait été confié pour la promulgation de la Guidance. La prière rituelle (salât), le Jeûne, l’impôt purificateur (zakât), le Pèlerinage et le Jihad ont été prescrits en guise de préparation morale de la Oumah. Les Croyants ont été exhortés à obéir à l’autorité, d’être équitables, de tenir leurs engagements, d’honorer leurs pactes, de dépenser de leurs biens etc. dans le chemin de Dieu. Des lois et des règlements ont été édictés pour leur organisation, leur cohésion, leur conduite quotidienne et pour la résolution des problèmes sociaux, économiques, politiques et internationaux. D’un 'autre côté, la consommation d’alcool, les jeux d’argent, le prêt usurier ont été proscrits afin de mettre la oumah à F abri de la désintégration. Parallèlement, les articles élémentaires de la Foi ont été réitérés à des endroits bien choisis, car 3s suffisent à eux seuls à aider Thomme à s’accrocher à la Guidance. • Les versets 252 à 260 servent d’introduction pour rinterdiction des prêts usuriers. La vraie conception de Dieu, celtes de la Révélation et la Résurrection ont été soulignées pour entretenir te sens de la res- ’ ponsabilité. Les récits du Prophète Abraham (s.a.w) et de celui qui se réveilla après un somme de cent-ans ont été relatés pour montrer que Dieu est Omnipotent et qu’Il est capable de ressusciter les morts et de les rappeler pour rendre compte. Par conséquent, les Croyants doivent garder ce fait en vue et renoncer à pratiquer l’usure. • Versets 261 à 283, le thème des versets 153 à 251 a été repris et tes Croyants ont été exhortés à dépenser de leur fortune dans le chemin. de Dieu afin de Lui plaire. Par contraste, ils ont été mis en garde contre les méfaits du prêt usurier. Des commandements ont également été donnés concernant la conduite quotidienne des transactions commerçâtes. • Versets 284 à 286 : Les articles élémentaires de la Foi ont été récapitulés à la fin de la sourate tout comme ils avaient été énoncés en son début Puis, la sourate se termine par une prière dont la communauté musulmane avait grand besoin à l'épqque où elle faisait face à des difficultés innommables dans la propagation de la Guidance. © KlamophDv.org 1998-2006- - Du 8 au 14 Qjoumada Santa 1427^ 1[ Islam Info N’ 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 2006 itorial —T—— le ruban, le Coran et la canne Pour tous ceux qui ont pris part aux cérémonies d’intronisation de nos Imams , ils ont pu remarquer qu’à cette occasion, les imams recevaient toujours trois symboles hautement significatifs qui résument en quelque sorte leur cahier de charges ou encore leur feuille de route en ce qui concerne leur gestion (de la mosquée, des hommes...). Ses symboles sont le ruban autour de la tôte , le Coran et la canne Le ruban les distingue des autres membres de la communauté et fait (feux des modèles à suivre. Les imams ne sont- iis pas les héritiers du prophète Muhammad ( saw) ? Pour se faire , ils deviennent le parapluie , le refuge de tous les membres dont ils ont la charge. Ils deviennent le conseiller ,1e consultant, la bibliothèque, la référence . Celui auprès de qui chaque membre doit pouvoir prendre , apprendre quelque chose pour sa formation et son informa- ‘ tion . Cela veut dire que l'imam doit être un exemple et toujours donner le bon exemple. Il n’est certes pas la conscience religieuse, de ses fidèles , mais il joue le rôle de guide religieux, de celui qui détient la lampe qui éclaire le chemin de chaque fidèle . Le Coran lui sert de source dans laquelle il puise pour assurer la formation de ceux qui sont sous sa coupe. Ils n’en saurait être autrement. Le Coran est la parole incréée de Dieu dont s’inspire l’Imam pour tout ce qu’il fait. Tout commence par le nom du Très haut et se termine par ce même nom . Les Imams sont chargés de continuer l'œuvre de celui que Dieu a élevé au rang de meilleure créature de l’humanité . Qui lui, a ses traditions (sunnah). Ces deux références infaillibles sont ces instruments privilégiés de travail , desquels l'Imam dort toujours tenir compte pour ne jamais se tromper. Ces deux documents sont ceux sur la base desquels , il légifère en matière de religion et de tous les problèmes qui touchent les rapports entre les hommes, les rapports entre ceux- ci et la nature y compris leur comportement avec le Créateur. Quant à la canne , elle ne sert pas de bâton pour redresser les fidèles . Mais il s'agit plus tôt pour l’Imam d’être droit comme la canne qu'il tient II doit être juste, équitable dans ses jugements et comportements vis- à- vis de ceux dont il a la charge. Il ne dort pas privilégier un groupe pas rapport à un autre . Du genre être présent à tout ce qui concerne les riches et nantis de la communauté et négliger les cérémonies qui concernent les pauvres. En le faisant il crée et installe, la haine entre les membres de la communauté. Pourtant son rôle est de les emmener à cultiver les valeurs telles que l'amour, la solidarité, l’entraide entre tous. Le rôle que tient l'Imam à la tête d’une communauté est le même que tient tout autre chef en ce qui concerne l’Islam, la différence réside dans l’office des prières qui revient de droit au guide religieux. * Que ce soit un imam ou un autre dirigeant, la réussite'dans les activités requiert l’humilité , le respect de soi et des autres, l’ouverture d’esprit et l’amour du savoir pour toujours rester un Modèle. Issah Koné LE HRDITHJE Lfl SERlflinE le Preekàtelsiw) fit : Quiconque soulage un affligé d'une des peines de ce monde, Dieu le soulagera d’un des tourments du jour de la* résurrection Quiconque accorde des facilités à un débiteur pauvre, Dieu les lui accordera ici bas et dans l’autre monde. Si quelqu'un tire le rideau sur les fautes d’un autre, Dieu voilera les siennes dans ce monde et dans l’autre ; Allah est toujours au secours de l’homme qui secourt son frère. (Moslim) .. llslaWro Jdercredisfdans ^les kiosques^ V I E ET SPIRITUALITÉ IfiSOURflTEDE UtSEfflflinE : sourate ghAchiyah(L ENVELOPPANTE) (partit) C’est la 88e sourate du Coran. Mais elle est la 68e dans l'ordre chronologique. Elle comprend 26 versets révélés à la Mecque. Transcription : Bismillahir-rahmanir-rahim 1 hal atâka hadîthul-ghâchiyah 2 woujouhoun yawma idhine Khâchi-ah 3 âmilatoun n-nâsibah 4 taslâ nârane hâmiyah 5 tousqua mine ainine âniyah 6 l-laysa lahoum ta -a-moun ilia mine dari 7 là yaousminou wa la youg-ni mine jou-ine • 8 woujouhoun yawma idine n-na Imah 9 l-li-sa’yiha râdiyah 10 fi jannatine'Aliyah 11 lâ tasma'ou fihâ lâghiyah 12 fiha aynoun jâriyah 13 fiha sourouroun mmarfou’ah • ma inna alaynâ hissâbahoum Traduction : Au Nom d'Allah le Tout-Miséricordieux, le très Miséricordieux. 1 Test-il parvenu le récit de l'enveloppant(le jour de la résurrection) ? 2 Ce jour là, il y aura des visages humiliés 3 préoccupés harassés 4 Ils brûleront dans un feu ardent. 5 Et seront abreuvés d'une source bouillante 6 II n’y aura pour eux d’autre nourriture que des plantes épineuses 7 Qui n'engraissent, ni n'apaisent la faim. 8 Ce jour là, il y aura des visages épanouis 9 Contents de leurs efforts 10 Dans un haut jardin 11 Où, ils n’entendent aucune futilité 12 Là il y aura une source coulante 13 Là des divans élevés (A Suivre) QUESTIOIiS-RÉPOnSES DE IH SEDlfllDE Q1 : Peut-on partager les biens héri-tables entre les enfants de son vivant ? R1 : On peut le faire de son vivant, mais cela est considéré comme un cadeau que vous leur faites de votre vivant. Il faut faire attention au partage de sorte à ne pas léser les uns et les autres dans le partage. Le Prophète (SAW) nous a recommandé d’être équitable entre nos enfants. Q2 : Qui doit hériter d'une femme mariée qui meurt sans avoir eu d’enfants ? R2 : Ses parents sont ses héritiers. Son père et sa mère sont ses premiers héritiers. A défaut de ceux là, hériteront son grand père et sa grand mère s’ils sont vivants ; à défaut de ceux là, ses frères et sœurs de même mère ; sinon ses demi-frères et demi-sœurs. Q3 : L’enfant aldutérin doit-il porter le nom de sa mère ? R3 : Il faut porter le nom du père, si la mère le connaît, cela pour permettre à l’enfant de pouvoir s'identifier dans son milieu. Mais tous les droits de cet enfant appartiennent à la mère. Si la mère se marie par la suite et meurt pendant son mariage «ans avoir eu d’autre enfant dans son mariage, ses biens vont pour le quart (1/4) au mari et le reste à l'enfant (aldutérin qu'elle a eu). Mais si elle a eu d’autres enfants dans ce mariage, ses biens seront repartis équitablement entre tous ses enfants, y compris l’enfant adultérin. S’il y a des filles parmi ces enfants, elles recevront la moitié de ce que les garçons auront. Q4 : Quelle est la sanction pour un homme qui lègue ses biens à son enfant aldutérin sans l’avis de sa femme ? R4 : Il peut donner dans la limite du tiers (1/3) de ses biens. Cet acte est considéré comme un cadeau qu'il fait de son vivant. Il y a un hadith qui dit que parmi sept (7) ombrages, il y aura la personne qui aura fait un don avec la main droite à l’iosu de sa main gauche. Mais il ne peut pas léguer tous ses biens à cet enfant. Imam Diakilé Mohamed (Mosquée de Cocody-Angré) LE SRUIEZ-UOUS ? Allah le Très Haut dit dans son saint Coran : « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé, créé l’être humain d'un « alaq » (adhérence), lis car ton Seigneur est le Très Généreux * (Sourate 96 Verset 1-3). Ce verset fait référence au début de la procréation humaine à travers le mot * alaq » (adhérence). Pour comprendre ce phénomène, il faut savoir que lorsque le spermatozoïde s'unit à l'ovule, l'essence du bébé à naître est formé. Cette cellule unique appelée zygote. En biologie commence instantanément à se reproduire en se divisant pour devenir ensuite un morceau de chair. Mais le zygote ne passe pas sa période de développement dans le ventre : il s’accroche à l'utérus comme une plante sans racines dans la terre. Grâce à ce lien, le zygote obtient du corps de la mère, (es substances nécessaires à son développement. C'est à ce niveau qu’apparaît un miracle important décrit dans le Coran : parlant en effet du zygote qui se développe dans l’utérus de la mère. Dieu emploie le mot « alaq » (adhérence) dans la sourate 96 verset 1 -3. Le sens du mot « alaq » en arabe est quelque chose qui s’accroche. Ce mot est employé littéralement pour désigner les sangsues qui s’accrochent au corps pour sucer le sang. Ce n’est certainement pas par hasard (ou coïncidence) qu'un mot aussi approprié (alaq) est utilisé pour désigner le zygote se développant dans l’utérus de la mère. C’est la preuve encore que le Coran est une révélation de Dieu, le Seigneur des mondes. Abuu Ismaël ut Doun (inuocRTiom de la seirride Lorsque vous vous arrêtez, lors d’un voyage, quelque part ou lorsque vous campez quelque part, récitez la formule suivante : “Aouzou bikalimatil iahl-t-tàmati mine charri ma khalaqa' TratecdM Je cherche refuge par les parfaites paroles d’Allah contre le mal de ce qu'il a créé IRE : LE MOT « TAYAMMUM »_ Le mot "Tayammum” désigne l'ablution pulvérale, c'est à dire( l’ablution sèche, sans eau. faite à partir d’un solide propre(sable, pierre poussière etc) de la nature du sol. Le tayammum remplace valablement l’ablution faite avec l’eau quand celle-ci vient à manquer ou quand on est dans I impossibilité d’y toucher du fait d’une maladie ou autre. Abou hmael XMMBMOMW^WHMHBMMWMMMHBBMVMM^W^ ’MW^ Islam Info N° 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 2006 Du 8 au 14 Djoumada Sania 1427 ACTUALITE cosim communni MDjnnif Intronisation du nouveau président Le Conseil Supérieur des Imam (COSIM) étend sa toile. Le COSIM communal d'Adjamé a procédé, par l'entremise du COSIM national, à l'intronisation de son président, en la personne de l'Imam El Hadj Ismaël Coulibaly. Il s’agit pour le COSIM, dans son w* organisation, de faire en sorte que toutes les communes aient leur président de section des Imams affirmait l’Imam Cissé Djiguiba. C’est l'un des objectifs du COSIM national qui a procédé le Samedi 1er Juillet dernier, dans la commune d'Adjamé Williamsville à l’intronisation du président du COSIM, section communale d'Adjamé. C'est l’Imam El Hadj Ismaël Coulibaly qui dorénavant a à charge cette présidence. Officiée par le Conseil Supérieur des Imams de Côte d'Ivoire, cette cérémonie a enregistré un nombre élevé de personnalités. Ce sont entre autres, le président de l'As-semblée nationale, le représentant du ministre de l'intérieur, le ministre Lamine Fadiga, le Doyen Abdou-laye Diallo, les représentants de la communauté libanaise d’Adjamé, le calife des tidjanites de Côte d'Ivoire, les représentants du maire èt du député d’Adjamé. La cérémonie a débuté sous le coup de 11H08. Traoré Ibrahim, doté d'une voix de velours, s'est fait fort de psalmodier le Coran . Juste après lui, le Sheikh Yussuffu Oloyin, nouveau Cheikh de la communauté nigériane a fait les bénédictions d’ouverture. Puis le porte parole du comité d'organisation, El Hadj Mamadou Dosso d’intervenir pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette fête. Les allocutions les plus marquantes ont été celles de l’Imam Cissé Djiguiba, de l'Imam Abba Cissé et du président Kou-douss. Le premier, à travers son discours, a souligné la volonté du COSIM d’introniser dans toutes les communes, un président de sec- Imam Ismaël Coulibaly nouveau président tion. Il a poursuivi en soulignant que le président de section se doit d'être le coordonnateur, le médiateur du forum des Imams. En sus de ses prises de décision, il doit faire fi de ses intérêts politiques. Quant à l’Imam Abba Cissé, il a déballé le cumculum vitae de l’Imam B Hadj Ismaël Coulibaly. Ce dernier est né en 1948 au Ghana. Son père s'appelait Abdou-lay Coulibaly et sa mère Hadja Awa Sylla. Après avoir fait à partir de 1957 des études chez Seydou Dao, l’Imam El Hadj Ismaël Coulibaly a poursuivi ses études entre 1975 et 1978 avec le tafsir du Coran , des hadiths et du Fiqh. L’Imam Abbas Cissé n'a pas passé sous silence la situation matrimoniale du nouveau président Ce dernier est en effet père de 14 enfants. Il a en outre deux, épouses. En 1991, l'Imam Ismaël Coulibaly devient l'Imam principal de .la mosquée Al Houda de Williamsville. C'est sous le coup de 12H25 que les Imams Aly Ouat-tara, Sékou Sylla et Adama Dia-baté ont procédé à l’intronisation proprement dite, en remettant par le biais de ces Imams les attributs du guide (la canne, le Saint Coran et le turban blanc). Le CNI a tenu à féliciter par la voix du président Koudouss le nouveau président El Hadj Ismaël Coulibaly pour ses valeurs cardinales dont 9 a toujours su faire montre. Juste après la prière de Zouhr, la cérémonie a pris fin. * Konaté Souahib &wl®T«lii!sœ 3 Le parrain de la cérémonie, El Hadj Diabaté était assis entre le président du CNI^rîss Koudouss et le président de l'Assemblée nationale. « L'Imam .Cissé Djiguiba a fait preuve d'éloquence en français. Il lui a été demandé de traduire son discours en malinké.- $ Le président de l'Assemblée nationale Mamadou Kou- Propos de l’Imam Coulibaly Ismaël En prélude à son intronisation, El Hadj Ismaël Coulibaly s'est prêté volontiers à nos questions. I: Quel est votre état d'esprit à la veille de cette intronisation? EHJ.C: Louange à Allah. Béni soit son prophète (SAW). Dieu n'a pas laissé cette noble religion sans chefferie. Cela afin de permettre à la religion d'être bien menée. Cet état d'esprit a toujours existé en Islam. Je pense que la présidence assurée dans chaque commune au niveau du COSIM ne peut qu'arranger les choses. C'est pourquoi nous tenons à saluer nos Imams qui nous ont -devancés. Après te rappel à Dieu d'EL Hadj Moussa Karamoko, tes sages, tes Imams, tes savants d’Adjamé ont porté leur choix sur ma modeste personne. Notre état desprit est tout simplement la joie de retrouver tout te monde ici. Ce qui est rare dans la vie. Il: Avez vous été surpris par cette responsabilité? EH1C: J'avoue que cela m'a surpris. Puisqu’il y a un nombre élevé de personnes plus âgées que moi. Certains Imams exercent depuis longtemps en effet En plus il y a plusieurs imams qui ont plus de savoir que moi. Cela m'a énormément sur- libaly est intervenu dans les jeux d’alliance entre sénoufo et koyakas. < L'Imam Aly Ouattara a fait montre de dextérité lorsqu'il attachait le ruban de l'Imam Ismaël Coulibaly. # La jeunesse COMUWA a offert un beau présent à l'Imam Ismaël Coulibaly. Konaté Souahib pris. Il: Quelles seront les priorités de votre programme de travail? EH.LC: Nous avons besoin d’un hôpital, d'une grande école qui pourra instruire nos enfants, dun véhicule qui nous permettra de taire des courses d'ordre islamique, d'avoir un corbillard au nom de l'islam. Ce qui pourra aider les musulmans démunis. Et aussi un car de 22 places. Il: Quel message pour la réconciliation nationale? EH.LC: Je crois que nous allons nous entendre puisque les choses ont changé. Je rappelle qu'il y a un moment où tes voyages ici en Côte d'Ivoire étaient périlleux. Aujounfhui il y a l'entente, il y a la sécurité. On sort et on rentre quand on veut Inchallah, tes ivoiriens vont s’entendre davantage. La résolution de la crise passe par la parfaite cohabitation entre tes autorités. Dieu mena les autorités ainsi que tes corps habillés accordent leurs violons. SU plaît à Dieu, la crise ivoirienne sera réglée. KS Islam In fo N° 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 2006 -Du 8 au 14 Djoumada Sania 14^ j t ■ INTERVIEW \ DAGUE ZADV JUSTID EDimADUEL TAKAOUYO ? L'islam est la dernière religion rare pour iras les peines Islam info vous livre à travers cette interview, le témoignage poignant d’une personne qui a embrassé l’islam.# Annonce Islam Info : Veuillez~vous présenter à nos lecteurs ! Nagué Zady: Je me nomme Nagué Zady Justin Emmanuel Takaouyo . Je suis originaire de Saïoua. Je suis musulman depuis dix ans mais Je pratique Fislam véritablement depuis cinq ans. IL : quelle était votre religion auparavant ? NX : Bien avant Lislam, fêtais chrétien comme mes parents . Du pri-■maire au secondaire; fêtais enfant de coeur. Depuis la classe de quatrième, fai fréquenté les écoles catholiques. Il .Comment s’est effectué votre conversion ? , NX : Ma conversion à Fislam a une histoire .En effet, fai vu le Coran en rêve sept fois. La première fois, fai pensé que c’était la bible écrite en Latin dans les années 1982 et 1985. Dans ce rêve, j'ai dépassé mon grand père (que je n’ai jamais connu ) assis dans une mosquée. La deuxième fois, nous allions à un arbre sacré «pour une visite. Lorsqu’un grand vent a soufflé. Je me suis accroché à un tronc d’arbre, fai alors vu sept vieillards tout de blanc vêtus. Parmi eux, se trouvait mon grand père qui avait un livre en main. C’était le Coran. Il m’a appelé et m’a dit « tiens ! et va-t-en » en m’intimant Tordre de ne pas les suivre. Lorsque je voulais prendre le livre on m’a réveillé. Le matin, fai dit à ma femme qu’on m’a présenté la bible en Latin. Elle m’a fait savoir que f aurais une promotion. Une semaine après, dans un autre rêve,nous étions à la pêche. Leau débordait Un bruit s’est fait entendre. J’ai encore vu mon grand père avec son livre en main en train de prêcher, adossé à un rocher. Il m’a appelé à nouveau. Une autre fois, c’est assis devant la mosquée qu’il nïa appelé toujours en train de prier. Je commençais donc à me poser des questions. J’en ai parlé à mon père qui m’a fait savoir que mon grand père n’avait jamais été musulman . Comme ma femme, il m'a parié d’une promotion. La dernière fois où fai vu mon grand père relève du mystère, fêtais très malade et hospitalisé au CHU. favais même pensé à un empoisonnement Je faisais des examens pour déterminer mon mal. Les résultats étaient toujours négatifs. J’ai reçu la visite d’un frère venu de Londres. Je souffrais tellement qu’il m’était difficile à un moment de distinguer les choses et les hommes autour de moi. Deux groupes d’individus se sont présentés à moLEun avait une croix en main et l’autre rien. Ceux qui avaient la croix m'ont demandé de les suivre. Mon grand-père qui se trouvait avec les autres, accompagné toujours de son livre s’interposa II me demanda de le suivre et que fêtais guéri, lime rappela qu’l m'avait donné le livre une fois. Cette fois, ce n’était pas dans un rêve, mais fêtais presque dans le coma J’ai dit à mon grand père en bété que je ne pouvais pas le suivre tout en restant couché. Il m’a demandé de lui donner la main. Mon cousin venu de Londres qui était à mon chevet a dit qu’l m’entendait parier mais ne savait pas de quoi je pariais. C’est ainsi qu’il a alerté les ®!J^f81^^^^l|i®N^f ^*l^^W*,** *^* *""’•• ^^ ^^'^"•T'^r*~,v **^w 1 Nagué Zady Justin Emmanuel Takaouyo voisins et ensemble ils m’ont aspergé d’eau glacée afin que je revienne à moi. Mon cousin était abattu car, il pensait que [allais mourir. Et lorsque les médecins sont arrivés, je leur ai dit que j’étais guéri. Ils ont demandé tout de même à faire un dernier examen avant de me libérer. Durant toute la nuit, je ne sentais aucune douleur, je ne toussais plus. Très tôt avant Farrivée du. médecin, fai fait mes bagages et je suis sorti Je croise un jeune musulman de Treichville. Je lui demande de me faire prier. Me voyant avec mon seau d’hôpital, il a pensé que fêtais un malade mental. Par la suite, j’ai rencontré un autre qui m’a fait raser la tête. Je voulais être musulman, mais je savais que mes parents ne me le pardonneraient jamais. Quand ils ont appris cela, les attitudes ont changé à mon égard. J’ai dû trouver refuge à l’AJMT . J’étais à Treichville et aucun de mes parents ne savait où je me trouvais. J’ai contacté le président Koudous pour qu’il m’aide. Je cherchais à quitter le pays pour mieux apprendre la religion J’arrive à Yamoussoukro, où je demande de l’aide, mais en vain. J'obtiens de l’aide à Bouaflé . Je reviens à Yamoussoukro où je rencontre M. Diaby, président du syndicat Il m’aide à aller à Odienné. De là bas, je me retrouve à Samatiguila chez rimam principal. J’étais très chance de suivre des cours chez Haïdara. Je lui ai demandé de me permettre d’obtenir un passeport pour l’Arabie Saoudite. Il m’a conseillé de retourner au pays pour faire le passeport. De retour au pays, J’ai rencontré . le président Kou-douss. Avec lui, nous avons fait un dossier complet qui a été introduit au Plateau. Pendant deux mois, pas de résultat Entre temps, mes parents ont appris mon arrivée au pays. Moi je ne voulais pas les rencontrer.Une nuit, l’idée de vendre une de nos nombreuses parcelles au village afin d’effectuer mon voyage m’a effleuré Fesprit. J’y suis allé. C’était pire . Partout on racontait que le Bété-dioula, le Bété-malien était de retour. Comme vous le savez,les gens confondent Dioula et Musulman Mon oncle maternel m’a cependant adopté. Quand je priais, les gens profitaient pour boire leur « bandji » sur mon lieu de prière en faisant ressortir beaucoup de préjugés non fondés pour m'amener à abandonner rislam .Ils insistaient surtout sur ma situation sociale difficile. Je leur ai répondu ceci : “Pour moi, c’est Dieu qui est mon berger. Et tant qu’il sera avec moi, je ne manquerai de rien". Dans cette situation, fai rendu visite aux Burkinabé musulmans ; il y a eu une mobilisation totale de sorte que fai décidé de rester au village pour répandre Fislam. Je voulais qu’on construise une mosquée, mais ils avaient tous peur à cause de la politique. Mon oncle m’a donné une parcelle pour la construction de cette mosquée. Un vendredi matin, toute la communauté s’est mobilisée pour le travail. A douze heures l’édifice eian aresse. ues villageois sont ânes voir le chef pour interrompre les travaux. Il a refusé et leur a fait savoir qu’il n'y avait pas d’inconvénient à sa construction . Les Burkinabé ont eu peur et ont abandonné les travaux. Je me suis retrouvé seul à les faire. Pendant ce temps favais réussi à convertir le petit frère du chef. Un accident s’est produit et il y a eu des disparus dont le chef lui-même. Issouf celui que fai converti était inquiet Je lui ai demandé de rester serein car, celui qui a la foi ne devait rien craindre dans la mesure où La guerre contre Dieu est vouée à Féchec. Dans le cadre de la propagation de l’islam nous avons prononcé des conférences de village en village. Aujourd’hui, nous sommes de nombreux convertis à la charge d’Allah. Nous rêvons faire de notre Il : Que pouvez-vous dire à vos parents bété par rapport à l'Islam ? NX : D'abord, il faut savoir que l’Islam n'appartient pas aux Dioula. Le Dioula est un musulman.Llslam est la dernière religion appartenant à tous. Mohamad (saw) a été annoncé avant son arrivée par Jésus dans la Bible.ll faut chercher à comprendre l’islam au lieu de porter un jugement d’à priori. Il : Aujourd’hui en tant que musulman, quelle est la perti-.nence de l’Islam à vos yeux. Ni : Je voudrais déplorer le fait que ceux qui devaient mieux connaître l’islam pour avoir duré dans la pratique confondent la religion à leur coutume et tradition. De Fautre côté, lorsqu’on aperçoit un homme en boubou, il es traité de Dioula en lieu et place de musulman.il faut suivre le Coran et le comportement du Prophète (Saw) sans cela, il n’y a pas de secours. Quand je finirai ma mosquée et l'école je prêcherai partout pour dire aux uns et aux autres de changer leur comportement et d’appliquer celui recommandé par Dieu dans le Coran.Jé demande à mes frères musulmans de revenir à Dieu. Il : Quels conseils pouvez-vous donner à un prédicateur ? NX : Ce que le prédicateur dit et fait doit être en rapport avec le Coran. IJ faut dire aux hommes qu’en embrassant Fislam, ils rencontreront toujours des problèmes. Ceux-ci ne finissent pas dans la vie d’un homme. Ce sont les étapes de la vie. heureux d’y être. Je dormais dans la mosquée de Samory Touré. J’ai poursuivi mon chemin jusqu’au Mali. Mon objectif était Djenné. Arrivé à région, une grande région islamique. Bamako ,on m’aide à atteindre Djenné où toutes les familles ont leur école coranique. C’est une ville où la religion est développée et où Je voulais apprendre le Coran, ce livre que mon grand père m’a tendu dans mes rêves. Mais les conditions de vie y étaient difficiles. Après quatre mois de séjour, mon tuteur me proposa Kayes. Car, il s’était rendu compte que mon souci était la connaissance de la religion. Je me suis retrouvé finalement à Ségou, où il existe deux grandes écoles coraniques. Un jour Chérif Mamadou Haïdara est arrivé. Il a prêché et fai été séduit J’ai dit à un de ses gardes que je voulais le suivre après avoir décliné mon identité. Il m’a remis de Fargent pour le rejoindre à Bamako. Là-bas, fai eu la * Pour cela j’ai adressé des demandes d’aides pour la construction de notre mosquée qui est encore en banco. Je voudrais avoir une grande mosquée chez moi comme les autres Font fait chez eux.. Nous souhaitons qu’on nous rende visite. Hamed Kipré de Williamsville est de chez nous. Sa présence à nos côtés nous * apportera beaucoup. Il : Maintenant que vouléi-vous ? NX : Une visite du CNI. Nous avons’ besoin d’un encadrement efficient.. Nous n'avons pas la chance découler la radio Albayane dans nos villages. Après la mosquée, l’école coranique s’impose. Nous en avons vraiment besoin. Il Y- a-t-il des qualités particulières pour être prédidateur en pays bété ? NX : Chez nous, le critère particulier c’est la langue bété. Tout le monde n’a pas le droit de parler en public. Il y a des personnes désignées pour le faire. Quand on sort de Tordinaire, on est considéré comme, un esprit de Dieu. Les grandes personnes prennent du plaisir à vous écouter. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons beaucoup de convertis.Tout ce que Dieu dit dans le Coran se réalise. Chez nous, le message passe, seulement il faut savoir le diffuser sans y mélanger la coutume et la tradition. Il ne faut pas également confondre la religion et la politique. La politique vient après Dieu. Mon problème principal est d’islamiser mon village. - - Il : Avez-vous un dernier message ? NX : Nous savons què des personnes sont très ambitieuses. Blés se convertissent pour atteindre un objectif malhonnête. Nous privilégiions l’encadrement Nous demandons à tous ceux qui peuvent nous aider dans ce sens de le taire. C’est ce qui nous tient à cœur. Cela nous permet de garder une certaine harmonie. Je vous remercie, Transcrit par Bomba Aroun V Imam Koné Idriss Koudouss (Imam de la Masqué BILAL à Yopougon -Port-Bouët 2). La Chronique de Bila! • Mariant et Fatoumata Zahara, deux femmes » uniques au monda o LTsIanfbiie divorce • la bataille de TatiQUX Honorable Ve Emile (Député de Port-Bouët) Pdt de F Alliance Parlementaire pour la Prière : “Los hommes politlnuos peuvent prononcer toute sono de discours mois sons Dieu; _ rien ne peut êtïc:i" Le dialogue inter-religieux, une vocation naturelle pour . Islam Info MlMMliM^ OMS ISUMlNm MS lomwim/s aciusivFs 1 t Islarn Info N° 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 2006 - Du 8 au 14 Djoumada Sania 1427 VIE DE LA COMMUNAUTE HEEmel D’flGRIBILEKRO le sous-comite en week-end culturel Les samedi 17 et dimanche 18 juin 2006, le sous-comité de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) de Agnibilékrou a organisé son traditionnel week-end culturel. r Au menu de cette manifestation, il y a eu deux conférences et une table ronde.La première conférence tenue le samedi matin, s'axait autour du thème «Quelle contribution de la communauté musulmane dans le processus de réconciliation nationale?«.Animée exprofesso et avec brio par le frère Kéita Moriba, l'on a pu en substance retenir que I' apport de la communauté consistera essentiellement à épouser l'exemple du Prophète Mouhammad (S.A.W) qui a passé toute sa vie à imprimer pour caractère indélébile l'amour du prochain, la paix du coeur,la paix sociale,la justice sociale, la confiance mutuelle, le respect et l'acceptation des uns et des autres dans leurs diversités culturelle, ethnique, Koné Moktar (Membre du Conseil Consultatif de l'A] 9» MCI) "Ces examens blancs iienneiiront d'évaluer les sœurs et lesfrères avant les examens progremenuBs" L'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'lvoire(AEEMCI) n'entend pas rester en marge de la formation académique de ses militants. Elle a en effet organisé des examens blancs du BEPC et du BAC. Une manière de jouer sa partition. C'est précisément les samedi 24 et dimanche 25 juin 2006 que ladite association a initié ces examens blancs afin d'évaluer le niveau de ses membres. M. Koné Moktar, membre du Conseil Consultatif de l'AEEMCI et directeur du-centre des examens blancs du lycée technique de cocody, donne les raisons de la tenue de ces évaluations "l'AEEMCI étant une association d'élèves et d'étudiants qui prône l'excellence, a bien voulu organiser ces examens blancs afin d'évaluer les sœurs et les frères avant les examens proprement dits. Nous avons remarqué également que depuis un certain moment, les examens blancs ne se font plus à cause des grèves intempestives. Il fallait donc combler ce vide ", Par PRESSE ÉCRITE Les Directeurs de Publication en congrès à Bassani Le comité ad’hoc de la conférence nationale des directeurs de* publication a bouclé ses tournées dans les rédactions. EHes ont consisté à expliquer aux DP.la nécessité de se mettre ensemble, conformément à la nouvelle loi sur la presse. C’est décidé, les DP entrent en congrès les 28,29 et 30 juillet raciale, le rejet des sentiments xénophobes et l’attachement aux valeurs de l'éthique,de la morale et du civisme.Quant à la seconde conférence traitée par le frère Koné Yacouba, elle avait pour thème «Quel apport de la jeunesse féminine musulmane dans l'essor de l'Islam». Le conférencier a commencé par restituer à la femme musulmane ses traits distinctifs. En effet, pour lui, la femme musulmane, c'est celle qui affirme, confirme son appartenance à l'Islam et se conforme aux ordres d'ALLAH et à la tradition du Prophète (S.A.W). Ensuite, il a montré que la fille musulmane,de nos jours, est confrontée à des difficultés. Elle est victime d'un matraquage idéologique qui tend à rendre précaire ORGflniSflTIOn DU BEPC ET DU BflC BLflDCS ailleurs c'est le lieu de rappeler que ces examens blancs sont une activité pilote puisqu'ils n’avaient lieu qu'au niveau de la ville de Daloa avec les 3A. L'AEEMCI a jugé nécessaire de les nationaliser afin de satisfaire tous les jeunes musulmans en classe d'examen.Ces examens blancs sont en aval des cours académiques donnés par les membres enseignants de l'AEEMCI. Force est de reconnaître que ces cours de renforcement ont pu porter des fruits. Pour preuve la section du lycée Ste Marie a fini par s'illustrer positivement à l'issue de ces cours de renforcement. Des prix de meilleures élèves ont été décernés à quelques unes d'entre elfe en guise de récom-pense.C'est pourquoi M. Koné Moktar a tenu à encourager les élèves à prendre massivement part à cette entreprise.il a tenu également à rappeler que les prochains à Bassam.Le cadre choisi est l'hôtel TERESO.En effet l'information a été donnée le samedi 1er juillet à la maison de la presse au plateau. Le thème retenu s’intitule "L'importance du rôle du DP dans le processus de réconciliation et de paix en Côte d'Ivoire". Le président du comité d’organisation choisi à cet effet est le sa foi. Aussi est-elle confrontée aux anti-valeurs de l'Occident qui la dépersonnalisent et l'aliènent. Au terme de son intervention, le conférencier a montré que pour contribuer à l'essor de l'Islam, la jeunesse féminine musulmane devra se décaper de son complexe, savoir garder et sauvegarder son identité islamique, redorer son image par la valorisation de la culture islamique, notamment en matière de tenue vestimentaire en joignant l'éthique à l'esthétique et s'ouvrir aux apports fécondants de la formation, gage de réforme sociale. Pour ce qui est de la table ronde,elle était relative à «Islam et terrorisme». Il a été question de ressortir que l'Islam ne saurait en aucun cas être une reli- conditions de participation sont liées à la foi islamique et au paiement de la carte de membre l'AEEMCI.“Pour participer à ces examens blancs, nous exigeons la carte de l'AEEMCI. A défaut de la carte vous payez la modique somme de 2500 f. C'est une manière de contribuer à l'évolution de l'Islam." affirmait le directeur du centre. Selon lui, l'AEEMCI étendra sa toile d'examen blanc sur toute l'étendue du territoire. Déjà, des succès ont été enregistrés au niveau de certaines villes de l'intérieur telles que Bouaké, Korhogo, Abengourou, San Pédro. A en croire le directeur du centre,la faussé note de l'édition de cette année est l'effectif réduit de participants à Abidjan. On pouvait y dénombrer une centaine . Konaté Souahib confrère JMK Ahoussou.Des commissions techniques et de travail ont été mises sur pied. Les- premières, pour réfléchir aux textes qui vont régir l’association et les secondes pour faire de ces assises une réussite, une fête. Toutes les hautes personnalités du pays sont attendues à ce congrès. Nabillah gion terroriste mais la solution au terrorisme. A cela s'ajoute le soutien agréable et inconditionnel des encadreurs Bamba Arouna, enseignant de Lettres, Ouattara Ismaêl, enseignant de sciences physiques tous deux au lycée moderne et Pallé Shouaîb qui ont pu dire : "Nul ne peut qualifier et quantifier ce qu'il fait pour ALLAH.Ce faisant, nous lui demandons de nous aider à soutenir davantage la KOUmRSSI flirté de tous lesmustfiians' Double événement : installation du comité de gestion de la mosquée Kankankoura, suivie de la fin du Tafsir du Coran (Ramadan 2005) La mosquée Kankankoura de l’Imam Bakayako Abouba-car a procédé à l’instaUation de son comité de gestion, suivie de la fin de l’interprétation du Coran Ramadan 2005 ; l'activité a eu lieu sur l’esplanade de la dite Mosquée le dimanche 18 juin 2005. Là cérémonie a débuté par la première conférence sur le thème, gestion de la Mosquée selon l’islam, animée par l'Imam Ousmane Diakité de la Mosquée Arafat de Bonoumin. Limam a affirmé que la mosquée est un endroit important pour les musulmans car, elle est un lieu d’adoration, de rencontres et de célébration des rites. Limam a poursuivi en déclarant que l'existence du comité de gestion n’est pas une innovation dans le monde musulman car, selon lyi, c’est une pratique qui a existé'au temps du Prophète Mouham-med (saw). Une bonne gestion d’une Mosquée équivaut au respect de la sounnat du Prophète, a souligné l'imam Diakité. Pour terminer il a exhorté les nouveaux membres du bureau à éviter les conflits avec "le staff Imamal” car, l’imam est le premier responsable d'une mosquée concluait-il. Après cette première communication, le nouveau bureau a été présenté aux fidèles et c’est Mory Sinan IN MEMORIUM hum lihi wa inanlilahi vajioun. 08 Juillet 2005 - 08 juillet 2006 Voici un an qu'Il a plu à Allah (SWT) de rappeler auprès de lui notre regrettée Mme Bamba née Koné Naminata. Les familles Bamba à fiente, Toute et Abidjan ; Veuf B Hadi Bamba Moussa etfamilleaûDokuiAzur;Les familles DiomandéàTtenko Touba et Abidjan; Les familles Koné à Ganhoué et Abidjan; Les familles Sou-mahoro à Touba et Abidjan En ce jour anniversaire de leur belle fille, épouse, enfants, soeurs neveux et nièces, renouvellent leur profonde gratitude et leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur sympathie et compassion et leur ont apporté soutien moral, spirituel et matériel lors de cette épreuve. Ils prient tpus ceux qui l'ont connue ou aimée d'avoir une pensée pieuse pour ele. Ils leur demandent de se joindre à eux ou de s'unir détention pour prier pour le repos de son âme au cours de la cérémonie de prière qui aura ieu le dimanche 9 juHet2006 à partir de 9H au domicile de Feu El Hadj Bamba Telly è Adjamé Bromakoté. jeunesse”. Mention spéciale au parrain Ouattara Moumouni qui a dû ajourner sa mission pour honorer de sa présence, cette manifestation. La communauté reste une garantie sûre pour la sauvegarde de la foi et pour l'émer-gerice d'une jeunesse forte, formée,pieuse et responsable. KONE YACOUBA AL MANSOUR qui en est le président. Monsieur Sinan considère sa nomination comme un défi pour lui et son bureau. Il compte sur la bénédiction des imams pour réussir la mission qui lui a été assignée. La deuxième conférence animée par l’Imam Ali Ouattara, était axée sur l’importance du Coran. L’imam de la mosquée de Niangon a incité le nouveau bureau à prendre comme boussole le saint Coran en cas de litige. Et surtout connaître vaille que vaille le Coran. Oustaz Koné Vaka-ramoko, maître coranique a procédé à la fin de l’interprétation du Coran qui partait de la Sourate 104 à la Sourate 114. Et ce récital s’est achevé par la Doua Khatmil qour’ane qui veut dire la bénédiction du Coran. La marraine de cette sympathique cérémonie Mme M'baye a demandé des bénédictions auprès des Imams pour le repos de l’âme de son époux décédé il y a un an, jour pour jour. La cérémonie a pris fin avec l'intervention de l’imam Bakayoko, qui a remercié ses invités d’avoir rehaussé cette activité de part leur présence et bien- sur tout cela a été conclu par la bénédiction de l’Imam. Makalou Islam Info N* 036 du Mercredi 05 au Mardi 11 Juillet 200b - Du 8 au 14 Djoumada Sania 1427 ESPACE FEMININ HABiiiemcnT isumiQUE Au vrai chic islamique Tif môdV^ oP changent Même l'uniforme islamique sacrifie aujourd’hui ^hîndnnn» / succ°mbent â la tentation de la coquetterie qu’elles abandonnaient naguère avec horreur aux kârifa (-mécréantes-) La mode islamique d’aujourd’hui Il suffit de consulteras site , fournisseurs des mille et une manières de se couvrir le chef, pour s’en persuader. Les tissus, les motifs et les poses varient d’une annonce à l’autre. Lon peut ceindre son crâne de rouge ou de bleu indigo, agrémenter le foulard de franges ou de drapés, le porter en cloche ou en couronne, serré par un diadème sur la poitrine ou du velcro autour du cou. Les motifs vont des rayures au paysage floral, en passant par les carreaux ou l’imitation léopard. Outre le fichu, le costume lui même évolue. Le voile bascule de l’hermétique abaya à l'élégante chasuble. On allie volontiers tchadors et Nike, foulard et pantalon fuseau. A Tunis, Fété dernier, l’ombre de moutahadjjibat (« celles qui portent le hijab ») se baignaient dans un étrange costume : tunique, pantalon, voile et casquette assortis, le tout étudié pour, une fois mouillé, ne point trop coller au corps... Pourtant, la tenue islamique peut, à l’occasion, prendre des allures franchement sexy. On exhibe son voile comme on le fait d'une belle chevelure, on mettra sa féminité en valeur sous des tissus souples et soyeux, des djellabas fendues lais-SoiTi uêvii iêi Avez-vous un mot pour les non musulmans? I.CJ.: Je prie pour que la paix soit dans les cœurs et les esprits de tous. Nos parents ont fait beaucoup de choses ensemble. Aujourd'hui, les choses ne sont plus les mêmes. Nous déplorons cela. Je souhaite que l'entente revienne. Je veux que les gens soient comme dans le passé, où il n'y avait pas de distinction. La politiqùe est venue nous diviser. A ces politiques, je demande de s'aimer. De rassembler tous les ivoiriens sans distinction. Je remercie tout le monde. Transcrit par Bamba Aroun ] CONTACT DES ASSICUmSNS NATUNAIES LIPCI ‘22-43-39-13 A F FM Cl 22-43-47-58 SE-M.I _ 21-34-34-44 A.J.M.CI 21-25-35-15 AFMCI 05-41-73-13 OFFCI 21-36-24-02 A.J.M.T 21-24-69-12 CE.R.I.C.I 22-42-67-79 COSIM 21-35-87-51 CNI 22-42-67-79 CEEMUCI 22-44-53-17 CNOPM 22-42-91-90 AL BAYANE 22-40-59-95 22-40-59-96 22-40-59-97 22-40-59-98 IQRA 22-40-59-99 23-46-01-28 A^I-CI 05-09-73-62 (Tsïam^)' Directeur Générai CISSE Manadou Directeur de Publication ksah KONE Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim Service des Sports Koïta Moussa Serviœ Santé/Environnement MassSanogo Dosso Monique Serviœ Education /Culture Bamba Anna Serviœ Politique Souhaib Konaté Serviœ Commercial Méité Amie Serviœ Edition électronique Koné Sounkalo Serviœ Religion Koné Baffo SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Latrille -ll-Pfatcaux 22-42-8501 7 2242-15-06 E-nui : islarninfod@yutoa(r Site Web :tap: /A^^.cnKXKÙn.ctv Dépôt légal: N’ 7924 du 28 février 2006 RC N* 257517 Impression : ROTO PRESSE MAYAMA TeL : 21 35 03 72 21-35-27-85 DISTRIBUTION : EMPRESSE Islam Info est une pubRaation du C«erf National Isiami^ par le Centre d’Etude d'Informations et de Documentations (CMD) TIRAGE 5.000 EXEMPLAIRES Numéro 36 Nombre de pages 8 --