id 11963 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11963 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre An-Nasr Vendredi #351 (La fièvre typhoïde : une maladie des mains salles) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15545 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2010-07-23 Identifiant iwac-issue-0000480 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/307 Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L'hygiène et la propreté sont d’une grande importance dans la prévention de nombreuses maladies, qu’il s’agisse des simples soins corporels ou de la propreté du cadre de vie. Il existe un grand nombre de microbes, de vers, de champignons et d’autres microorganismes qui vivent dans la saleté et les excréments humains et animaux. Ce manque d’hygiène favoriserait le plus souvent l’ingestion de certains microbes en même temps que les aliments que nous consommons. Parmi les maladies les plus courantes causées par le manque d’hygiène se trouve la fièvre typhoïde. D’après des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de personnes souffrant de fièvre typhoïde dans le monde serait compris entre 16 et 33 millions, avec plus de 200 000 décès par an. Les pays où les conditions d’hygiène sont moins respectées connaissent un... nombre important de cas de fièvre typhoïde. Définition et cause La fièvre typhoïde est une maladie infectieuse (ensemble de manifestations résultant de l’agression de l’organisme par un microbe) et contagieuse due au Bacille d’Eberth, encore appelé Salmonella Typhi. Le Bacille d’Eberth vit dans les localités où l’hygiène est défectueuse, ce qui explique la fréquence de cette maladie dans nos contrées. Le tube digestif (principalement l’intestin grêle) est le seul réservoir du germe. Modes de transmission La transmission est fécale et orale. Les selles d’un malade, d’un convalescent ou d’un porteur sain chronique constituent la source de contamination. Les germes résistent dans le milieu extérieur mais peuvent être détruits par la chaleur. Ils peuvent être transportés passivement par les mouches. La transmission de la fièvre typhoïde se fait de deux manières principales : soit de façon directe par le contact avec des objets (linges) souillés ou ingestion d’aliments manipulés par des sujets malades ou. Porteurs sains chroniques, soit de façon indirecte par l’ingestion d’eau et d’aliments (crus) souillés (crudités, salades, coquillages). Manifestations En général, les signes de la fièvre typhoïde apparaissent après un délai de sept (7) à quinze (15) jours suivant l’ingestion du germe. Les signes sont polymorphes et attirent rarement l’attention du malade sur la maladie en cause. On peut avoir une diarrhée banale (diarrhée brusque et inexpliquée). Souvent, on ne notera aucun signe. C’est la phase pendant laquelle le germe se multiplie et secrète une substance toxique qui sera à l’origine de l’agression du tube digestif. Puis, on assiste à une libération de la toxine dans la circulation sanguine. Au début de la maladie, le malade se plaint de maux de ventre, de nausées, de manque d’appétit et de constipation. En outre, on peut avoir une fièvre oscillante pouvant atteindre 39 à 40 °C à la prise de la température, des maux de tête, des vertiges, des saignements par le nez ; et quelquefois, le malade se plaint. d’insomnie. À ce stade, si le malade est vu par un praticien, il confirmera le diagnostic de la fièvre typhoïde en réalisant un certain nombre d’examens biologiques. Remarquons que les signes sus-cités prêtent à confusion avec ceux du paludisme. Ce qui amène souvent certains patients à prendre leur fièvre typhoïde pour le paludisme et ne vont consulter que quand ils sont gravement affaiblis. Il faut retenir que le constat de tout changement de la température corporelle inexpliquée justifie la consultation d’un agent de la santé pour une prise en charge efficace et précoce pour toute personne soucieuse de sa santé. Dépasser ce stade sans une prise en charge, on aboutit à un autre stade où le malade s’assombrit davantage. La fièvre s’accentue, le malade est abattu. Il est indifférent à son entourage. Le malade peut également présenter des troubles psychiques (délire, inversion du sommeil) et une diarrhée faite de selles liquides, puis des maux de ventre diffus et tenaces. Complications Les complications sont importantes et font la gravité de la maladie. Il s’agit des hémorragies digestives (saignement du tube digestif), d’une perforation des intestins et l’atteinte de plusieurs autres organes à savoir le cœur, le foie, le rein, le cerveau, les poumons, les os et les articulations. Traitement Une prise en charge précoce et adaptée donne une évolution favorable au bout de quelques semaines. Le traitement comporte l’usage des antibiotiques et des mesures hygiéno-diététiques : isolement du malade dans une chambre individuelle, désinfection du linge, des selles (très contagieuses) ; précautions strictes chez le personnel de la santé (lavage des mains), désinfection de la chambre après guérison. Prévention La fièvre typhoïde peut être prévenue. La prévention passe par l’amélioration des conditions d’hygiène dans nos pays tant au niveau individuel (laver les mains après les selles et avant les repas, bien laver les légumes et les fruits avant de les consommer...) que collectif (assainir nos locaux, rendre accessible). L’eau potable à toute la population, usage de latrines...) et par la vaccination contre la fièvre. La vaccination peut se faire dès l’âge de deux (2) ans. Le vaccin est efficace à 75%. La vaccination est faite d’une dose puis un rappel tous les trois (3) ans. L’AEEMB organise deux grands séminaires régionaux à Dori et Houndé. Les frais de participation s’élèvent à 5000 F. Quant aux frais de transport : l’aller-retour OUAGA—DORI fait 6000 F et OUAGA - HOUNDE s’élève à 7000 F. Les inscriptions ont commencé et se poursuivent au siège de l’AEEMB. Hâtez-vous car le nombre de places est limité. Numéro 351 Nombre de pages 4 --