id 11939 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11939 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre An-Nasr Vendredi #369 (Les gens de bien devraient éviter de se quereller) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15680 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2010-10-26 Identifiant iwac-issue-0000471 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An nasr (X/e rn d r) "red i n° 369 du 26 nov. 2010 lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’union, la coopération, la solidarité, l’amitié, le sacrifice de soi, l’appui ainsi que de pareilles qualités sont certains des beaux attributs qui sont le fondement même de la morale coranique. Cela est mentionné dans plusieurs hadiths de notre Prophète (pssl). L’un de ceux-là dit : Le Musulman doit être envers son coreligionnaire comme sont entre eux les matériaux d’une construction qui se renforcent les uns les autres." Il a ensuite montré ce qu’il signifiait en croisant ses doigts. Hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, Les mots du Prophète Mohammed, p. 67. La religion de l’Islam garantit l’établissement d’un monde meilleur où l’amour, la paix, la tolérance et la compréhension sont des valeurs fondatrices. Les sociétés possédant ces caractéristiques. se développent rapidement et concrétisent une plus grande force. Une fois que l’unité et la coopération sont réalisées, les membres d’une telle société pourraient canaliser leur force et leur énergie vers le bien et les bonnes actions plutôt que dans des disputes, des luttes, des conflits et des guerres. Ce qui est essentiel, c’est qu’une cause à laquelle les gens s'engagent et consacrent leurs efforts, leurs forces, leur ardeur et leur soutien, aussi bien matériels que spirituels, aboutit toujours au succès et à la beauté. Ce qui est encore plus important, c’est que Dieu annonce la bonne nouvelle de Son aide, de Son soutien et de Sa force à ceux qui agissent dans l'unité et la solidarité pour le bien. C’est pour cela que Dieu rappelle aux croyants de ne pas se disputer entre eux afin de ne pas perdre de force. Le verset qui suit clarifie cet aspect : “Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les... “endurants”. (Sourate El Anfal - 8, verset 46) Établir l'unité parmi les justes est une haute vertu recommandée par Dieu. C’est particulièrement vrai à une époque où le mal s’est introduit dans tous les espaces de la société. Aucune mauvaise attitude, telles que la mauvaise humeur, le ressentiment ou les querelles, ne devrait être tolérée par les bons. Faire l'effort d'éliminer d’aussi mauvaises influences pour adopter une attitude de compromis et de conciliation est un acte important d'adoration. “Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde”. (Sourate El Houdjourate - 49, verset 10) Les disputes, l'hostilité, la haine et la colère sont les caractéristiques d’une conduite immorale inspirée par le mal. De vrais Musulmans ne se conduisent jamais sous l'influence de ces sentiments indésirables; ils ont la crainte de Dieu et sont toujours modestes, amicaux, attentifs et affectueux dans leurs relations. Ceux qui ne sont pas sincères dans leurs intentions peuvent éprouver de la jalousie envers leurs plus proches amis et même leurs propres frères et sœurs. Les succès des autres peuvent susciter des sentiments d'envie dans leur cœur. Mais à l’inverse, un vrai Musulman éprouve de la fierté du succès des autres croyants et ressent du bonheur pour eux comme si c'était son propre accomplissement. Il est reconnaissant à Dieu pour les bénédictions qu'Il a accordées aux croyants. En outre, il les soutient dans leur effort et propose des conseils lorsque cela est nécessaire. Alors que ceux qui sont dénués de telles qualités morales empêchent par ailleurs les autres d'évoluer. Les sentiments de rivalité et de jalousie gâchent les bonnes actions pour obtenir la satisfaction de Dieu et, de ce fait, anéantissent toute beauté ou bénédiction. Le Messager de Dieu, le Prophète Mohammed (SAW), a aussi attiré l'attention à ce sujet et conseillé aux croyants de se prémunir contre de telles attitudes néfastes : “Ne vous enviez pas les uns les autres, Ne vous livrez pas à la surenchère, ne nourrissez pas de haine entre vous, et ne vous brouillez pas. Ô, serviteurs d'Allah! Soyez des frères (car) le Musulman est le frère du Musulman, il ne doit pas le léser ni lui faire défaut dans les difficultés, ni lui mentir, ni le mépriser. Imam an-Nawawi, The Complete Forty Hadith (les quarante hadiths), p. 122. Said Nursi, également connu comme étant Bediuzzaman (le prodige de l’époque), qui est un des plus grands savants musulmans du 20ème siècle, fait largement référence à ces questions dans son recueil Risale-i Nur, qui est un commentaire du Coran. Dans le style sincère qui lui est particulier, Bediuzzaman rapporte que les croyants devraient complètement éviter des sentiments aussi pervers que la compétitivité quand ils luttent dans un but commun : être au service de la vérité est comme transporter et protéger un grand et important trésor. Ceux qui portent cette charge sur leurs épaules seront heureux et reconnaissants chaque fois que des mains... Puissantes, se viennent à leur aide. Loin d'être jaloux, on devrait fièrement applaudir la force supérieure, l'efficacité et la capacité de ceux qui, uniquement par amour, viennent proposer leur aide. Pourquoi alors regarder dans un esprit de rivalité de vrais frères (surtout ceux qui, pleins d'abnégation, proposent leur aide), perdant ainsi toute sincérité ? Vous serez exposés à d’horribles accusations des mauvais conseillers, telles que courir après des intérêts matériels en utilisant la religion, bien que ce soit une chose cent fois plus négligeable que vous et votre croyance, obtenir votre gagne-pain par la connaissance de la vérité et être en concurrence avec d'autres, dans la convoitise et l'avidité. Le remède unique à cette maladie doit être de s’accuser soi-même avant que d'autres ne soulèvent ces charges contre vous et de toujours prendre la défense de votre compagnon, pas de votre propre être. Bedüzzaman Said Nursi, Risale-i Nur Külliyati II (La collection Risale-i Nur II), Les éclairs, Le 20ème éclair. Harun Yahya Lisez et faites lire AN-NASR. 182 Numéro 369 Nombre de pages 4 --