id 11805 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11805 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre An-Nasr Vendredi #236 (De l'importance de la consommation du halal en islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14239 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2008-06-06 Identifiant iwac-issue-0000408 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. En théorie, le musulman dispose des meilleurs atouts pour trouver la plénitude spirituelle dans ce monde. En effet, il ne fait aucun doute pour nous de dire que le din auquel nous sommes attachés est le seul din agréé par Allah, que le Livre qui a été révélé pour cette oummah est le plus important Kitaboullah, que le Messager qui est venu pour nous communiquer l’enseignement divin est le plus grand des Prophètes et que la voie spirituelle à laquelle nous adhérons est donc la plus complète et la plus parfaite... Le problème, c’est que, dans la réalité, notre condition religieuse reste souvent lamentable et pitoyable. Les années se succèdent, mais il n’y a toujours pas de place pour Allah et son Messager (saw) dans nos cœurs et dans nos esprits... En effet, dans la construction de nos projets et dans la conduite de nos actions, l’aspect. religieux n’a pas ou a peu d’importance ... ou, du moins, pas l’importance qu’il aurait dû avoir. Ainsi, combien sont ceux qui peuvent affirmer aujourd’hui en toute sincérité que, dans leur vie quotidienne, le fait d’accomplir ses prières obligatoires au moment prescrit est un devoir qu’ils s’imposent avec autant de rigueur que celui d’arriver à l’heure au travail ? Ils fréquentent autant les mosquées que les lieux d’activités commerciales ou de divertissement ? Ils sont aussi sérieux et consciencieux dans l’acquittement de la Zakat que dans le paiement de leurs impôts ? Leur attrait pour les bonnes actions et les ibadat est comparable à leur attirance pour les bonnes choses de ce monde et le plaisir de la vie ? Ce décalage entre ce que nous aurions dû être et ce que nous sommes peut s’expliquer de différentes façons. Mais, l’une des causes les plus déterminantes de notre faible vitalité spirituelle tient probablement dans le fait que nous privons notre âme qui, il ne faut pas... Oublier constitue le moteur de notre vie religieuse et un composant essentiel à son bon fonctionnement : comme n’importe quel moteur thermique ou à explosion, pour fonctionner et avoir un rendement digne de ce nom, notre âme (tout comme le corps qui le porte) a besoin d’un "carburant..." Et ce "carburant", c’est la nourriture halal. La nourriture halal, c’est celle qui répond nécessairement à un minimum de cinq critères : elle est licite en soi, c'est-à-dire qu’elle ne fait partie des choses dont la consommation a été condamnée dans nos références comme le porc, l’animal qui n’a pas été saigné conformément à la façon rituelle, les carnassiers qui attaquent leurs proies de leurs crocs, les animaux répugnants, les animaux dont la nourriture consiste en des éléments impurs, le sang, l’alcool, etc. Elle ne contient pas d’élément haram, comme de la graisse provenant d’animaux non sacrifiés rituellement. Elle n’a pas été contaminée par des éléments haram, comme c’est le cas par exemple des viennoises qui sont cuites. dans un plat graissé avec du saindoux ou de l'huile. Ont été badigeonnées avec un pinceau contenant des poils de soies naturelles (de sanglier). Elle n’a pas été obtenue par un moyen illicite, (elle n’a pas été prise sans la permission de son propriétaire légitime par exemple). Elle n’a pas été acquise avec de l’argent obtenu de façon concluable, (par le biais d’une activité professionnelle qui est interdite par exemple). C’est donc ce genre de nourriture qui est essentiel à l’activité spirituelle des musulmans. En effet, dans le Coran, Allah dit en s’adressant à ses Messagers : "O Messagers! Mangez ce qui est bon (c'est-à-dire de ce qui est licite et agréable) et faites du bien.” (Coran 23:51). Des commentateurs du Coran ont très pertinemment souligné que cette liaison entre l’injonction de manger des choses pures et saines (c'est-à-dire des éléments halal) et celle d’accomplir des bonnes actions indique que le respect du premier devoir apporte une aide considérable pour celui du second. Et force est de reconnaître que c’est là une de Nos grandes faiblesses actuellement : si nous prenons le temps d’analyser de façon objective la nature de ce que nous mettons dans notre assiette et notre verre ou la provenance des sommes avec lesquelles nous nous achetons de la nourriture, il y a de fortes chances que nous finissions par constater qu’une bonne proportion de ce que nous consommons consiste en des éléments qui sont haram en soi ou qui ont été acquis avec de l’argent qui n’est pas très clean... Ce qui fait que, au fond, nous agissons un peu comme celui qui remplit le réservoir à essence de son véhicule d’huile de cuisson et qui s'étonne ensuite que sa voiture ne démarre pas. Mais le plus grave, c’est que la consommation illicite ne limite pas seulement notre capacité d’accomplir des œuvres pieuses : elle peut aussi mettre en danger les bonnes actions que nous pouvons accomplir... Le Prophète (saw) a par exemple mis sa communauté en garde contre les effets dévastateurs des éléments haram sur les invocations. Il dit : Certes, Dieu est Bon, Il... n’agrée que ce qui est bon. Et Allah a ordonné aux croyants la même chose qu’Il a imposée aux Messagers.... Il dit : ‘’Ô Messagers ! Mangez de ce qui est sain et agréable et faites le bien.” Et Il dit : "Ô vous qui avez cru ! Mangez des bonnes choses (licites) que nous vous avons données”. Puis il a évoqué (la condition de) cet homme qui effectue un long voyage, qui a les cheveux ébouriffés, est couvert de poussière et a les mains tendues vers le ciel en implorant : ”Ô Mon Seigneur ! Ô Mon Seigneur !...” mais sa nourriture, sa boisson, ses vêtements sont illicites et il a été nourri également avec de l'illicite.... Comment donc ses invocations pourraient-elles être acceptées ? » Muslim. Pire encore : en plus de nous éloigner de la voie conduisant au succès éternel dans l'Autre Monde, la présence du haram dans notre organisme peut également nous accorder un terrible "privilège” (dont on se serait bien passé...), à savoir l’obtention d’un accès prioritaire pour le Feu de l’Enfer. Le Prophète disait en... effet à un compagnon : "O Ka’b Ibnou Oudjrabm ! Toute chair qui se développe en étant alimentée par le haram mérite avant tout le feu. (Tirmidhi). Il est donc plus évident qu’urgent que nous fassions de réels efforts pour nous assurer que notre consommation répond aux exigences du halal. On doit prendre le temps de vérifier de façon systématique les éléments qui entrent dans la composition des aliments qui nous sont proposés, en évitant bien évidemment de consommer tout ce dont le caractère haram est établi. En cas de doute, on doit immédiatement se référer aux savants compétents et effectuer auprès d’eux les vérifications nécessaires. Si le doute subsiste, on adopte la position qui présente le plus de précaution : on s’abstient ainsi de consommer ce dont le caractère est ambigu. On doit s’efforcer d’éviter de consommer les aliments là où il y a un risque réel de contamination entre éléments purs, licites et éléments impurs, illicites (dans un restaurant par exemple, qui sert de l’alcool ou du porc). doit faire particulièrement attention à ne pas entretenir ni diffuser les rumeurs : avant de communiquer quoique ce soit, on vérifie systématiquement le bien-fondé de l’information concernée (en consultant notamment les autorités compétentes en la matière ...) Enfin, on s’efforce d’inculquer la conscience du halal à nos proches, également, à l’image du Prophète (saw) qui, une fois, avait forcé son petit-fils (qui n’était alors qu’un enfant...) à recracher une datte (provenant de l’aumône) qu’il avait ingurgitée et dont la consommation ne lui était pas licite. AB LISEZ ET FAITES LIRE AN NASR VENDREDI 70 Numéro 236 Nombre de pages 4 --