id 11586 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11586 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre An-Nasr Vendredi #132 (Les couples heureux ont leurs secrets! / Le juste comportement dans les difficultés) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15580 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15552 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-02-10 Identifiant iwac-issue-0000298 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Voici le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et ne te laisse pas perdre ce secret. Ce n'est pas d'éviter les conflits ni même de chercher systématiquement à les résoudre. Des différends, même profonds, peuvent exister toute la vie sans pour autant mettre en péril le bonheur, la survie, la durée d'un couple. Alors, qu'est-ce qui explique la longévité conjugale heureuse ? John Gottman et Nan Silver font état de leurs recherches sur ce sujet dans leurs livres « Les couples heureux ont leurs secrets » (Ed Pocket, 2001). Le résultat essentiel est le suivant : c'est le bonheur partagé, le plaisir d'être ensemble, bien plus que l'absence de conflit, qui fait durer un couple. On peut toute la vie se disputer systématiquement sur une belle-mère trop envahissante, sans jamais rien résoudre, et pourtant, être heureux ensemble ! Ainsi, dans les couples heureux, on se donne mutuellement plus de plaisir. Le geste positif de l'un est récompensé. par un geste positif de l'autre, à un sourire répond un autre sourire. Chaque action positive se voit récompenser par une attitude, un geste, un remerciement. Et cela crée une dynamique très bénéfique. De cette façon, on peut dire que dans un couple, la quantité de positif est mise en balance avec la quantité de négatif. Si vous cultivez avec art le positif, l'amour, l'amitié, les sourires, les compliments, les bons mots que vous échangez, si vous en avez en grande quantité, vous pourrez très facilement supporter les désaccords même importants. En revanche, si vous mettez très peu de positif dans votre relation, le moindre conflit va dégénérer gravement parce que vous n'avez pas de réserve de bonheur partagé pour y faire face. Finalement, la recette est plutôt sympathique : plutôt que de chercher à résoudre tous les problèmes, si vous vous penchiez sur tous vos plaisirs ? Au lieu de vouloir limiter vos différends, si vous augmentiez votre ration. de bonheur ? C'est une recette à la fois simple, agréable et efficace ! REHZA KHAN Source : Action n°98 Avril 2006 Le juste comportement dans les difficultés Les examens scolaires et universitaires ainsi que les concours de la fonction publique sont naturellement sanctionnés par des résultats. C'est d'ailleurs tous les actes de la vie qui se présentent dans ce cas de figure. Lorsque l'on sème, on doit récolter. Mais face à la moisson, on n'a pas forcément les mêmes réactions en fonction des résultats obtenus. Les réactions les plus expressives, souvent disproportionnées et les plus visibles se rencontrent dans les cas d'échec. Depuis quelques jours, on assiste à la proclamation des résultats des examens scolaires et universitaires. An-nasr vendredi n°132 du 30 juin 2006 Prix 50 f. An-nasr vendredi veut donc, à travers cet article, attirer l'attention de chacun sur la nécessité d'adopter une attitude juste et modérée, quel que soit le résultat. Quelle ingratitude que de se révolter contre les décrets de Dieu ! Quand un problème surgit, on réagit d'abord avec ses émotions : peur, stress, angoisses, inquiétude, déception, colère... Puis ensuite, vient la réaction logique. Et même cette réaction n'est logique qu'en apparence. Elle dépend essentiellement de notre formation, de notre caractère, de notre manière de voir la vie. C'est dans ces circonstances que l'éducation spirituelle que nous avons reçue fera la différence. Car notre bon rapport à Dieu nous prédispose à accepter les joies ou les peines de quelque nature que ce soit. Devant l'échec, certaines personnes sont fatalistes : c'est comme ça, Allah l'a voulu ainsi, n'y peux rien, j'abandonne, je laisse passer l'orage. D'autres, au contraire, pensent pouvoir changer le cours des choses : si je me démène, tout va s'arranger, il y a forcément une solution. Personne ne peut prétendre qu'une de ces deux attitudes est la meilleure. Elles sont simplement deux extrêmes. Et les extrêmes sont souvent en dehors de la réalité. Penser devant chaque événement « je n'y peux rien »... Rien, » c'est paralysant. Si l'on pense n'avoir aucune action sur sa propre vie, on finira par penser « je suis nul, je ne réussis rien », et pour cause : qui ne tente rien n'a rien ! Penser qu'on est impuissant rend impuissant : cet état d'esprit est dangereux car il stérilise vos capacités de trouver une solution, d'y réfléchir et d'influencer favorablement le cours des choses. Il peut même vous entraîner vers la dépression ! C'est simplement un fatalisme défaitiste qui dévoile notre incapacité, notre faiblesse. Très souvent, nous cherchons à dissimuler nos tares dans des attitudes que l'on attribue par ignorance à une fausse croyance du destin. Au contraire, si vous pensez : « je vais trouver la solution, c'est sûr à 100 % », vous mobiliserez vos énergies, votre potentiel au service de votre problème. Et il y a des chances pour que cela soit efficace. Sauf que cela ne se passe pas toujours bien... En effet, un humain normal ne peut pas tout résoudre. C'est un Facteur à prendre en compte. Si vous avez le sentiment que jamais rien ne vous résistera, vous risquez, un jour ou l'autre, de vous casser les dents, de prendre une sacrée gifle ! C'est même de la prétention et de l'orgueil qui ne devraient pas avoir de place dans la vie du croyant. La foi musulmane nous commande de placer notre confiance en Dieu et de savoir qu'il est le Maître de toute chose. L'effort seul nous appartient. La décision revient exclusivement à Dieu, l'Omniscient et l'Omnipotent. C'est lui seul qui sait vraiment ce qui est bien pour nous. Alors, le juste milieu serait de se dire : je cherche l'aide d'Allah avant tout, je fais tout ce que je peux pour résoudre mon problème, et ensuite, je m'en remets à Allah pour le résultat. C'est la confiance en la Miséricorde et l'aide d'Allah accompagnées par l'effort et l'action. Mais là encore, il existe des différences puisque tout faire n'a pas la même signification pour tous ! Mais chacun a forcément son idée sur la question. Tout faire, c'est... œuvrer dans la limite de ses capacités. Cela doit être sincère car il est très facile d'affirmer que j'ai fait tout ce que je pouvais, mais Dieu en a décidé autrement. TBN OMAB Source : Action n°98 An-nasr vendredi n°132 du 30 juin 2006 Prix 50 fcfa p.J Numéro 132 Nombre de pages 4 --