id 11533 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11533 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre An-Nasr Vendredi #048 (La jeunesse du prophète Muhammad (SAW)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15665 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2004-12-10 Identifiant iwac-issue-0000265 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore Son pardon. Le prophète Muhammad est né le 12 Rabioul Awal, c’est-à-dire le 20 août 570 de l’ère chrétienne. En cette année-là, l’humanité venait de recevoir le personnage le plus important qu’Allah, dans Sa miséricorde, a mis au monde. Son grand-père alla s’adresser à Dieu au pied de la Kaaba, l’enfant dans les bras. Le jeune Muhammad ira vivre dans la campagne mecquoise comme cela était de coutume à la Mecque, auprès d’une nourrice bédouine que le bien voulu lui accorder. Des noms de Halima. Des faits extraordinaires se sont produits autour de cette naissance qu’il serait fastidieux de vouloir citer ici. La jeunesse du prophète Muhammad (saw) a duré deux ans pendant lesquels les anges viendront le laver le cœur. Ses deux géniteurs, Abdallah et Amina, sont des fils de Quouraich, la tribu qui avait l’honorable charge de la garde de la maison sacrée de Dieu (la Kaaba). Ayant perdu son père, deux... Moins plutôt, c’est Abdoul Moutalib, son grand-père, qui accueillit le nouveau-né. Dès ses premiers jours, il le purifia et le prépara à sa future mission. C’est là également qu’il s'exercera à la bergerie. Il poursuivra cette activité de retour à la Mecque. Tout cela présageait un destin hors du commun, un destin prophétique, car tous les prophètes s’étaient exercés à la bergerie, ce qui les préparait à la direction des hommes vers la satisfaction d’Allah. Le prophète lui-même, en se souvenant de son enfance, avait dit : « Je gardais les moutons des Quraysh, moyennant quelques qirats ». Ce métier atteste que l’humilité et la sensibilité étaient des qualités du prophète dès sa tendre enfance. À l’âge de 6 ans, il fut une fois de plus durement éprouvé par la mort de sa mère. Abdoul Moutalib l’entoura de ses soins jusqu'à l’âge de 8 ans. Après la mort de ce dernier, la charge du jeune orphelin revint à Abou Talib, frère germain d’Abdallâh et oncle de Muhammad. Muhammad avait reçu plein de leçons de son grand-père. Avec son oncle, c’est une nouvelle page de sa vie qui s'ouvrait. Une vie pleine d’épisodes étranges. Un des faits marquants dans cette phase de sa vie est le voyage en Syrie avec une caravane dont faisait partie Abou Talib. Muhammad avait alors 12 ans. Au départ de la caravane de la Mecque, il prit la bride du chameau de son oncle et lui demanda : « À qui me laisses-tu ? » Abou Talib prit de pitié pour le jeune orphelin et l’emmena avec lui. C’est au cours de ce voyage qu’un moine, après avoir observé Muhammad, confia secrètement qu’il s'agissait du prophète dont les révélations antérieures avaient prédit l'avènement. Le moine en était convaincu par certains signes, comme les nuages qui se déplaçaient au-dessus de sa tête et le protégeaient des rayons du soleil. Le prophète vécut une adolescence auprès de son oncle, totalement différente de celle de ses contemporains. Dès l’âge de 20 ans, Muhammad adhéra à un mouvement qui s’était constitué à la Mecque pour la. Défense des droits des opprimés. Le respect de l’engagement du dépôt lui a valu le surnom d'Al Amin, c'est-à-dire le digne de confiance. Du métier de berger, Muhammad embrasse le commerce après son voyage en Syrie avec son oncle. Il y gagnait sa vie dans l’honnêteté et la droiture. Muhammad avait une telle aversion pour la débauche que, de façon miraculeuse, il ne pouvait pas se rendre aux activités folkloriques que les Mecquois avaient coutume d’organiser. Quelque chose, notamment le sommeil, l’empêchait à chaque fois qu’il était tenté de s’y rendre. Un jour, ses tantes lui firent des reproches pour cette attitude. Elles l’obligèrent à participer à une fête sous peine de provoquer la colère des divinités. Mais entre-temps, Muhammad revint précipitamment dans la tente en tremblant. À la question de ce qui lui arrivait, il répondit qu’il y avait des êtres étranges qui l’empêchaient de participer à la fête. Un autre. Fait semblable s’était produit lors de la reconstruction de la Kaaba. Les gens relevaient le pan de leur vêtement sur l’épaule pour amortir le poids des pierres qu’ils transportaient. Le jeune Muhammad, lui, les portait à même l’épaule. Son oncle Abou Talib lui suggéra de faire comme les autres ; mais quand Muhammad souleva le pan de son Izar et fit découvrir son corps, il tomba en transe. Autant de faits attestant de la sainteté de Muhammad et de la protection que Dieu lui fit bénéficier contre tout ce qui pouvait porter atteinte à sa dignité et ternir son honorabilité. Sa spiritualité toujours grandissante l’éloignait au maximum des idoles et tout ce qui allait dans le sens de leur adoration, telle que l’appellation de noms comme serviteur de telle divinité, couramment utilisée par les habitants de la Mecque avant l’avènement de l’islam. Le jeune Muhammad était si intelligent que toutes les fois où son grand-père avait perdu quelque chose, on lui demandait de la retrouver. Chez Abou Talib, quand ses cousins... Pillaient la nourriture, Muhammad s’abstenait tout simplement de manger et les observait. Et son oncle le faisait servir. La sobriété, la décence, la patience et la mesure étaient des qualités du futur prophète et d'exemple parfait pour la communauté. Tout ceci attire vers lui la veuve et riche commerçante Khadidja. Elle fut impressionnée par la nature d’un jeune homme dont tout en lui présageait un avenir fait de l’agrément de Dieu. Elle ne résista pas au désir d’aller lui proposer sa main. En effet, elle en avait parlé à sa confidente Noufaïsah. Cette dernière alla voir Muhammad, alors âgé de 25 ans, pour lui suggérer l’idée de se trouver une femme. Muhammad répondit qu’il n’en avait pas les moyens. « Mais si tu trouves une qui soit riche, belle et de bonne famille », reprit Noufaïsah. « Qui peut-elle être ? » questionna Muhammad. « Khadidja », répondit Noufaïsah. Muhammad répondit timidement que ce n’était pas possible car cette dame avait refusé des... personnes honorables de la Mecque. Noufaisah lui promit de s’en charger personnellement. Voilà comment Khadidja devint l’épouse du prophète. La plupart des écrits sur la biographie du Prophète disent que Khadidja était une veuve âgée de 40 ans, alors que Muhammad n’en avait que 25. Muhammad venait là d’amorcer un tournant décisif dans sa vie. Cette vertueuse femme allait constituer un véritable soutien pour lui. Surtout dans les instants mémorables comme la mort de son oncle et l'épreuve de la révélation avec le début difficile de sa mission face à l’adversité tenace des mécréants. TAHIR « N'avons-Nous pas ouvert pour toi ta poitrine? Et ne t'avons-Nous pas déchargé du fardeau qui accablait ton dos? Et exalté pour toi ta renommée? À côté de la difficulté est, certes, une facilité! À côté de la difficulté est, certes, une facilité! Quand tu te relèves, donc, lève-toi, et à ton Seigneur, aspire. » Coran sourate 94 LISEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-nasr vendredi n° 48 du 10 Décembre 2004 202 Prix 50 FCFA P. 4 Numéro 48 Nombre de pages 4 --