id 10231 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/10231 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Titre Al Mawadda #44 Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/585 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/605 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/947 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/960 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/607 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1102 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/27 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/572 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/578 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12891 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2197 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2008-09/2008-10 Identifiant iwac-issue-0000008 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/859 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable Résumé Bimestriel d'information et de formation islamique Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/279 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/346 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/374 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/377 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/373 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/401 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/319 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/541 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Contenu Septembre - Octobre 2008 Ramadan - Chawal 1429 ISSN 0796-5710 Bimestriel d’information et de formation islamique N°44 « Je laisse parmi vous deux poids précieux (thaqalayne) : Le livre d’Allah (Al qour’âne) et ma famille (Ahl ul Bayt) » Hadice thaqalayne. Colloque de la jeunesse Ahl ul Bayt La vie chère ne doit Démystifier des sujets pour une vie en symbiose Vie chère Disons non au marché noir Réseau d’initiatives des journalistes Campagne rizicole Lutte contre l’ignorance Entretien intime n° 6 : La supplication confidentielle des reconnaissants Au nombre de quinze (15), les entretiens intimes (Mounadjaates) sont des do’as tirés du livre « Sahifat Sadjadjayat » de l’imam Ali Zaynoul Abidîne (AS), 4ème imam de la descendance purifiée du Prophète (SAW). Il est conseillé de les lire régulièrement chaque jour, mieux les 15 par semaine. Soit deux par jour, et 3 le dernier jour. Au Nom de Dieu, le Clément, le Très Miséricordieux Ô mon Dieu ! J’en ai oublié de T’exprimer ma reconnaissance, pris dans le flot continuel de Ta Générosité ! J’ai été incapable de faire Ton Éloge, pris dans le débordement de Ta Bonté ! J’ai été distrait au point de ne pas faire mention de Tes Louanges, pris dans l’enchaînement de Tes Preuves de Bienveillance ! J’ai été impuissant à répandre Tes Faveurs, pris dans la succession des présents attribués par Tes Mains ! Là est la position de celui qui avoue la profusion de grâces et qui avoue l’avoir accueillie avec peu de considération, témoignant contre lui-même d’un état de négligence et de défaillance. Tu es Le Compatissant ; Le Clément ; Le Bienveillant, Le Généreux, Celui Qui ne déçoit pas ceux qui s’adressent à Lui ni ne renvoie de sa cour ceux qui placent leur espérance en Lui ! Dans Ta Cour sont déposés les bagages de ceux qui espèrent ; dans Ton Enceinte séjournent les espérances de ceux qui affluent à la recherche d’assistance ! Aussi, ne réponds à nos espérances ni par l’insuccès ni par la déception ; ne nous revêts pas de l’habit de la désolation et de l’accablement ! Ô Dieu ! À côté de l’abondance de Tes Bienfaits, ma reconnaissance est bien modeste ; à côté de la distinction dont Tu m’as accordé la faveur, ma louange et mon éloge sont bien insignifiants ! Tes faveurs m’ont couvert des parures des lumières de la Foi ; les sollicitudes de Ta Bienveillance m’ont orné des couronnes de la gloire ; elles m’ont agrémenté de colliers qui ne peuvent être retirés et entouré de ceintures qui ne peuvent être ouvertes ! Tes Bienfaits sont tellement abondants que ma langue est impuissante à les dénombrer ! Tes Faveurs m’ont couvert des parures des lumières de la Foi ; les sollicitudes de Ta Bienveillance m’ont orné des couronnes de la gloire ; elles m’ont agrémenté de colliers qui ne peuvent être retirés et entouré de ceintures qui ne peuvent être ouvertes ! Tes Bienfaits sont tellement abondants que ma langue est impuissante à les dénombrer ! Tes Faveurs sont Tellement innombrables que mon entendement est impuissant à les discerner et à les exprimer ! Aussi, comment parvenir à une preuve de gratitude alors que cette preuve de gratitude envers Toi nécessite elle-même une preuve de gratitude ? Pour chaque évocation de : Louange à Toi ! Cela m’oblige d’évoquer à nouveau : Louange à Toi ! Mon Dieu ! De la même manière que Tu nous as nourris par la Bienveillance, que tu nous as élevés par Ta Bonté, continue de répandre sur nous Tes Grâces ; éloigne de nous les actes coupables susceptibles de sanction ; accorde-nous, de chacune des deux Demeures, l’excellence part et la plus illustre, dans l'immédiat et dans le futur. Louange à Toi ! pour Ton Epreuve justifiée et l’abondance de Tes Faveurs, une louange conforme à Ta satisfaction, attirant Ton Immense Bonté, Te proclamant : Ô Le Tout-Puissant ! Ô Le Généreux ! Par Ta Miséricorde ! Ô Le Plus Miséricordieux de ceux qui font miséricorde ! Source : Mafâtihoul djinâne. À vous de jouer Nouveau ! décimales illimitées non périodiques dont la succession des chiffres obéit à une loi simple. Préciser cette loi. Donner dans chaque cas les 20 premières décimales. 1) 0,101 001 0001 0000... 2) 0,102 003 000 40000 5... 3) 0,147 101316... 2 - Une souris est à 20 pas de son trou. Un chat est à 5 bonds de la souris. Pendant que le chat fait un bond, la souris fait 3 pas, et un bond du chat a la même longueur que 10 pas de la souris. Le chat rattrapera-t-il la souris ? 3 - Sur 27 questions numérotées de 1 à 27, Ridwân ne savait répondre qu’à celles portant un numéro multiple de 5. Il entra le deuxième dans la classe, et les questions n°1 ; 20 ; 21 ; 22 ;... ; 27 avaient déjà été tirées. Quelle est la probabilité pour que Ridwân tombe sur une question à laquelle il sache répondre ? Quelle aurait été cette probabilité s’il était entré le premier dans la classe ? Quelle est la plus grande de ces probabilités ? AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 ASSALAMOU ALAIKOUM Européens. livrent un combat de Mouvements migratoires à l'intérieur de notre zone préoccupent chacun de nos États, mais les mouvements de migration vers l'extérieur de la zone doivent faire l'objet d'une attention toute particulière de notre part. L'enjeu est de taille, car, aujourd'hui, dans la compétition ouverte pour attirer ou retenir les compétences de notre propre jeunesse, nous partons perdants. Nos jeunes choisissent de plus en plus de s’expatrier, quand ils sont compétents, disait le président Laurent Gbagbo à l’Assemblée nationale burkinabè le 28 juillet 2008. Le premier défi ici du discours du président ivoirien est un truisme. Le nombre d’Africains candidats à l’immigration vers l’Occident augmente. Visiblement, ce comportement des Africains s’apparente plus à une fuite de l'hostilité du continent qu’à l’attrait d’un bonheur imaginaire de l’autre côté des océans. Ce dont ils sont sûrs, c’est qu’ils doivent quitter l’Afrique. Les Européens mènent une guerre perdue d’avance. Une clôture faite en mur de garde-côte tout le long des... Océans ne peut pas vaincre l’immigration. L’arme efficace du monstre se trouve en Afrique, pas en Europe. Il manque seulement l’Afrique. Ils doivent partir, confiance en soi, ainsi que la partir parce que leur meilleur devenir semble être intimement lié à « affronter ces dangers » plutôt que vivre en Afrique. L’Afrique de la précarité, des malheurs et des désespoirs. Née de l’injustice, de l’impunité, de l’égoïsme, du favoritisme, de la corruption, de la cruauté des décideurs politiques. Continent dans lequel des hommes abattus par arme à feu sont déclarés morts de leur maladie. Où le miracle volonté d’entreprendre des actions salvatrices de la part des décideurs politiques. Tares graves liées à leur insatiabilité, leur égoïsme. La gouvernance par procuration appuyée d’une volonté affichée de paraître que d’être. D’être debout que de se lever. De souffrir que de travailler. De parler que de dire. De dire sans croire. De regarder sans voir. L’Afrique connaît une forte croissance démographique. croît sans cesse. L’importance de cette croissance inquiète fortement. Lutte contre l’immigration clandestine. Son arme en Afrique est une population jeune. Ce constitue un avantage pour plus d’un Africain. Pire, la candidature à l’immigration a évolué en genre et en âge. Ce sont des femmes avec des enfants au bras qui tentent l’eldorado. Mais cette vaste étendue d’eau, l’exorbitant coût du voyage, ces barques d’infortune, les images horribles de corps exhibés à la télévision, ne les découragent point. Pis, pour non en Europe tue et brûle. Ou le citoyen perd la nationalité le matin quand il dérange, pour se la voir accordée le soir quand il arrange. L’Afrique des fraudes électorales, des constitutions modifiées pour protéger les intérêts d’une personne au détriment de la nation entière. Si elle n’est pas faite pour exclure. Où des gouvernants fêtent des milliards à côté des gouvernés qui ne sont pas à mesure. Ces cascadeurs, braver le danger est preuve d'héroïsme. Les raisons qui les motivent suscitent des Inquiétudes. Des questions méritent d'être posées. S’assurer un repas par jour. Ou des dirigeants préfèrent mener des réflexions. Qu’est-ce qui oblige les bras à faire cent pas de développement incontestable ? Car Jean Bodin disait : « Il n'y a ni richesse ni force que d'homme ». C’est la première matière première pour tout pays. L’exemple chinois est on ne peut plus parlant. En plus, la prédominance de la richesse du sous-sol africain n’est plus à démontrer. La combinaison de ces facteurs fera du continent africain ce que ses filles et fils voudront qu’il soit. Ayons la modestie et le courage de copier coller, tout en l’adaptant à notre contexte. Ce n’est qu'à ce prix que nous éviterons les noyades de nos sœurs et frères. Les rites. La stèle : Allez lapider à de la vie de plus en plus chère, sa majesté le Naba El Hadj Kiiba du Yatenga offre une faveur aux Samos, Bissas et Gourmantché, pour le hadj allez à Ouahigouya. Tawaf sept fois le tour de la tombe de Naba. Kango Safa et Marwa : Parcourir la distance entre la résidence de sa majesté Naba El Hadj Kiiba et celle de Gérard Kango Ouédraogo. Le chef de Ninissi Dassoulé Arafat : Aller sur la colline de Zogoré. La Mosquée de Médine : Allez à Rahmatoulaye prier dans la mosquée de cheick Aboubacar Maïga I. Le Zam Zam : Puisez l’eau du puits du Cheick. Ce n'est qu'à ce prix que nous éviterons les humiliations de nos sœurs et frères en Europe. Ce n'est qu'à ce prix que nous éviterons les rapatriements musclés. Ce sont les premiers responsables africains qui ont créé cette situation. Visite au Prophète (Ziyara) : faire çalawât 10.000. fois et retourner chez vous en El hadj Zerbo El hadj Zampou El hadj Yonli AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Réseau d’initiatives des journalistes Un suivi des paysans pour une bonne campagne rizicole Dans le cadre de ses activités de mettre la lumière sur tout ce qui intéresse l’opinion publique, le Réseau d’initiatives des Journalistes (RIJ) a organisé du 17 au 21 août 2008, une sortie de production dans les régions des Cascades. Par Hamadi Baro S’imprégner de la réalité de la production quantitative du riz annoncée par l'État en cette période de vie chère. C’est l’objectif principal de cette sortie de production du Réseau d'initiatives des journalistes (RIJ) dans la région de l’Ouest. Ce fut une occasion d’en savoir plus sur une affaire contentieuse entre l’usine de transformation des fruits Dafani SA et ses producteurs de mangues. Un tour à la frontière Burkina-Côte d’Ivoire a permis aux Sous la pluie, Salamata Tou dit avoir reçu 1 sac d'engrais pour 5 bas-fonds tropicaux. journalistes d’y prendre le pouls. Le tout couronné par des rencontres de journalistes, animateurs radio de Banfora, puis des visites touristiques aux pics de Sindou, la Société nouvelle des Grands moulins du Burkina (SN-GMB), la mare aux hippopotames de Tingrela, et la Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO). Après les mesures prises par le ministère en charge de l’Agriculture, de mettre à la disposition des coopératives paysannes des intrants, fort malheureusement est de constater qu’au lieu des bas-fonds rizicoles leur destination, ces intrants sont revendus aux commerçants par certains paysans. Compter sur Dame nature ? En témoigne, les propos de ce jeune homme qui nous a dit : «si vous êtes intéressés par leurs engrais, je peux vous en trouver tout de suite». Une chose est de donner des intrants aux producteurs de riz, mais une autre est le suivi si l’on s’attend à un meilleur rendement. En attendant, le pauvre paysan dans ses Tingrela. Pourvu qu'ils ne perturbent pas subitement le repos de notre Confrère petits calculs en cette période de soudure préfère liquider à vil prix ses intrants pour calmer la faim de ses 5 à 10 enfants, en fondant espoir sur dame nature. Dans sa logique, le présent d’abord ensuite l’avenir. Aussi, à en croire, Salamata Tou de Tingrela, un village situé à 7 km de Banfora, avant les producteurs de riz recevaient 2 sacs d’engrais pour 5 bas-fonds. Mais cette année, ils n’ont reçu qu’un sac pour 5 bas-fonds. À Orodara, un terrain d’entente a été trouvé sur le contentieux qui opposait l’usine Dafani SA et des producteurs de mangues. L’usine de fruits Dafani a-t-on appris de source sûre, s’est enfin engagée à payer aux producteurs de mangues toutes les tonnes de mangues cueillies et non prévues dans le contrat qui les liait. Des tonnes de mangues qui n’ont pas servi à l’usine, donc pourries. Si certains sont déjà entrés en possession de leurs « sous », d’autres doivent prendre encore leur mal en patience en attendant la fin de la saison (fin août). Quant à la frontière Ivoiro-burkinabè, un village de circonstance a été créé par des Burkinabè ayant fui la Côte d’Ivoire et n’ayant pas de carte d’identité burkinabè. Contraints à rester derrière la barrière frontalière Yenderé du Burkina, ils ont tout de suite transformé un hameau de culture en un village de « sans-papiers ». Circonstance oblige. Dangouindougou, c’est le nom de ce village. Si ces Burkinabè bénéficient de nos jours de l’appui des micro-finances de Banfora, fort est de constater que ce village souffre de manque d’infrastructures sanitaires. Conséquence, les enfants qui y naissent n’ont pas d’acte de naissance, pourtant un de leurs droits. Environ 2200 km. C’est la distance que nous avons parcourue à l’ouest du Burkina avec la Pajero du Service Allemand de Développement (DED) et le soutien de COTECNA. C’était avec Félix Koffi Amétépé de JJ, Fuchs Susanne de DED et l’auteur de ces lignes. Six journalistes au départ, à la dernière minute, Ramata Soré de l’Evènement, Adama Ouédraogo dit Damiss de... l’Observateur et Modeste Nébié de radio Pulsar nous ont faussé compagnie. La première pour raison de mission et les deux autres pour raison de santé. AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Justice divine Les difficultés élèvent l’Homme Depuis les temps reculés jusqu’à nos jours, des gens ont discuté sur la justice de Dieu et ont soulevé des problèmes qui, à leurs yeux, ne correspondent pas avec la justice de Dieu et parfois les posent comme raisons pour nier l’existence de Dieu ! Ils citent en exemples, des phénomènes désagréables tels que « les tempêtes » et « les tremblements de terre ». Ils mentionnent aussi « les différences » et « la diversité » entre les hommes et ils font référence aux malheurs et aux calamités qui tombent sur l’homme, sur la nature et sur tous les autres êtres vivants. Synthèse de Boureima Konaté Jugement relatif et connaissances limitées Généralement dans nos jugements et dans notre manière de distinguer les réalités, nous nous appuyons sur les relations que les choses ont avec nous. Le jugement des gens suit aussi généralement cette logique lorsqu’ils abordent le problème du bien et du mal, des calamités et des catastrophes. S’il pleut dans notre région, le plus souvent, nous ne regardons que l’influence que cela a sur notre environnement, tant sur notre vie que sur notre maison, notre champ ou au maximum sur notre ville ; si les conséquences sont positives, nous dirons que c’est un bienfait de Dieu et si elles sont négatives, nous dirons que c’est une « malédiction », même si au niveau régional c’est une bonne chose. Si un immeuble ancien est démoli pour être reconstruit, nous qui sommes du voisinage et qui sommes incommodés par la poussière, nous disons quelles « calamités ! » Même si par la suite, c’est pour reconstruire un hôpital qui profitera à tous. Donc, si nous ne voulons pas commettre d’erreurs, il ne faut pas regarder notre intelligence qui est limitée. Et dans notre jugement, il ne faut pas uniquement voir la relation qui est la nôtre avec les évènements. Mais nous devons au contraire en considérer tous les aspects pour émettre un jugement multidimensionnel. Évènements désagréables et avertissements Nous avons déjà vu des individus qui, nageant dans l’opulence, devenaient « égoïstes » et « prétentieux » et qui, en pareils cas, oublient la majeure partie de leurs devoirs et de leurs responsabilités humaines importantes. L’Homme aussi rencontre des obstacles qui se dressent sur son chemin. S’il n’y avait pas de hauts et de bas dans la vie et si de temps en temps, des problèmes ne surgissaient pas, l’homme tomberait dans un état de léthargie et négligerait Dieu, la destinée et les devoirs qui incombent à sa responsabilité. Nous ne disons pas que l’homme doit créer lui-même des obstacles ou les accueillir à bras ouverts mais plutôt doit être vigilant. Dieu dit dans le Saint Coran : « Nous les avons confrontés à des évènements pénibles et difficiles et au malheur pour qu'ils s'agenouillent devant Dieu » verset 42 du chapitre 6. Il faut noter aussi que la survenance de certaines difficultés sont la cause de la réussite de certains leaders car elles forgent leurs personnalités, les prédisposent à affronter avec perspicacité les obstacles qui se dressent devant eux. Faire face aux difficultés de la vie Si vous étudiez la vie des génies du monde, vous verrez que dans l’ensemble, tous ces gens-là ont grandi au sein même des problèmes et des difficultés. Il est très rare que des gens qui ont été choyés soient devenus des génies et soient parvenus à acquérir un très grand prestige. Les génies économiques sont ceux-là même qui ont été confrontés aux difficultés des marchés dues à des crises économiques. En bref, ce sont les problèmes et les difficultés qui élèvent l’Homme en leur sein. Nous lisons dans le Glorieux Coran : « Il est possible que parfois vous nommiez un fait comme désagréable, tandis que Dieu y a mis des bienfaits en abondance ». Verset 19 du chapitre 4. En outre, nous savons que chaque chose de notre existence a été créée dans un but très précis. Pour simplifier, l’homme est en quête permanente de la perfection à tous les niveaux. C’est pourquoi Dieu, en plus de la conscience qu’il a mise en chaque être humain, lui a envoyé des grands prophètes et livres divins qui ont pour mission de diriger l’homme dans cette voie. Pour atteindre ce but complètement, Dieu de temps à autre, montre aux hommes le reflet de leurs péchés et de leur désobéissance à Lui, il leur faut faire face aux difficultés de la vie afin qu’ils prennent conscience de la laideur de leurs actes et qu’ils se tournent à nouveau vers Dieu. Ainsi, nous constatons qu’une partie des malheurs et des événements indésirables auxquels l’homme est confronté tout au long de sa vie n’est autre que la clémence et la miséricorde de Dieu. C’est ainsi que le Coran souligne «la corruption est apparue sur terre comme sur mer à cause des mauvaises actions des hommes. Dieu leur fera goûter le châtiment qui résulte d'une partie de leurs actes ; peut-être qu'ainsi, ils se réveilleront et retourneront à Dieu». Verset 41, chapitre 30. Source : Initiation au dogme de l’Islam AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Colloque de la jeunesse Ahl ul Bayt Démystifier des sujets pour une vie en symbiose Les conférences-débats ont permis aux jeunes sunnites et chiites de dépassionner certains sujets pour mieux se comprendre. De différentes provinces du Burkina, 2 jours durant, ils ont participé aux conférences et exposés-débats portant entre autres, sur la religion et la vie ; la connaissance des compagnons du prophète (PSLF) à travers le Coran ; les préjugés et leurs réfutations ; le chiisme, origines et principes ; et Ahl-ul Bayt. Cette rencontre d’échange a été ponctuée de la remise d’attestations de participation et de cadeaux de livres islamiques. Une façon de dire que, fini le colloque, mais les recherches se poursuivent en attendant la 3e édition. Pour Oumar Sawadogo de Bobo-Dioulasso, ces conférences ont été à la hauteur de "Trinciter les jeunes musulmans à échanger autour de la religion et des questions d'actualité". C’est en ces termes que Cheick Issa Kindo, au nom de l’AEUI et des étudiants burkinabè en Iran, a justifié la tenue de ce colloque. El Hadj Aboubacar Yugo, secrétaire général adjoint de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), tout en précisant que ces genres d’activités sont au cœur de leur préoccupation, s’est réjoui de l’initiative de ce colloque. «La Fédération des associations islamiques est une entité qui est venue fédérer les associations islamiques. Son travail d'unité est de pouvoir conjuguer tous les efforts afin qu'on puisse vivre en parfaite symbiose et en harmonie», a-t-il relevé. 2e du genre après celui de 2007, ce colloque a mobilisé, selon Hassan Sawadogo, responsable du comité d’organisation, 250 participants venus dans les références sunnites. Ces débats ont permis aux jeunes musulmans sunnites et chi’ites de se dépassionner. «Elles permettent même à l'éducation jeunesse pour un développement durable», a-t-il indiqué. Les femmes ont participé massivement à ce colloque. Une remise symbolique... de livres et de démystifier certains sujets pour une meilleure compréhension des uns des autres. Au terme de ce colloque, les participants ont recommandé l’extension de ces activités dans les provinces, l’organisation d’un séminaire au profit des prédicateurs et la mise à leur disposition de la syn- Fatima Mâhsoûma Kindo. Ouaga, s’est non seulement dit satisfaite de l’organisation mais aussi de l’ambiance dans laquelle se sont déroulés les échanges-débats. «Ce colloque m'a permis de mieux cerner la probité éthique de la succession prophétique», a-t-elle précisé en synthèse des travaux. Cette ren- AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Ramadan «Le Saint Coran est une miséricorde et une guérison» Cheick Aboubacar Maïga II. Nous avons pu arracher quelques mots au Cheick de Ramatoiilaye, guide spirituel de la Tidjaniya du Burkina sur ce mois. Propos recueillis par Hamadi Baro. Le jeûne musulman a été prescrit durant le mois de Ramadan. Dieu nous dit dans le Saint Coran: ceci : «Le Coran a été révélé durant le mois de Ramadan. C'est une direction pour les hommes, une manifestation claire de la Direction et de la Loi». Donc une obligation pour tout musulman pubère et jouissant de ses facultés mentales. Le jeûne n’a pas été prescrit pour nous rendre la vie difficile. Non ! Il n’a même pas commencé avec nous. Le jeûne a été prescrit aux communautés qui nous ont précédés, notamment Noé (As). Dieu veut que le jeûne nous soit profitable et qu’on le craigne. Pour cause, jeûner de l’aube à la nuit amène celui qui l’observe à méditer sur la religion. Le jeûne le rend humble, craintif envers Dieu et l’amène à jeter un regard de compassion envers les pauvres. Fût-il roi, président, ministre, cadre, etc. Si Dieu nous dit de jeûner, c’est qu’il est un bien pour nous. Des études scientifiques témoignent que le jeûne procure la santé. L’observation du jeûne nous rend un peu faibles ou bien nous amaigrit mais cela est important pour notre bien-être. Dieu, notre Créateur, nous a dotés de raison et des organes de sens qui nous sont très utiles dans la vie de tous les jours. Pour cela, nous ne pourrons jamais finir de lui rendre grâce. Si nous perdons un de nos membres ou organes de sens, personne au monde ne peut nous le remplacer de façon naturelle ou originelle. Alors, sachons que ce même Dieu n’impose à aucune âme ce qu’elle ne peut supporter. S’il nous interdit une chose, c’est que la chose nous est nuisible, s’il nous autorise ou ordonne quelque chose, c’est qu’elle nous est bénéfique. Quelqu’un qui vous aide dans la vie courante, vous le remerciez ou vous vous moquez de lui ? Nous le remercions pour nous avoir rendu service. Alors, sachons que Dieu nous rend service tous les jours. Nous devons le remercier énormément. Le Coran est le dernier des Livres célestes après les feuillets d’Abraham, la Thora de Moïse, les Psaumes de David et l’Evangile de Jésus. Dieu a dit à Jésus d’annoncer aux gens qu’il fera venir un Messager après lui, le sceau des prophètes et qu’il sera doté d’un Livre, le sceau des Livres divins. Le St Coran fut révélé au prophète Mouhammad (Saw) par l’entremise de l’Ange Gabriel petit à petit durant une période de 23 ans. Si les musulmans s’étaient très bien accrochés au Coran et travaillaient conformément à ses prescriptions, jamais ils ne souffriraient. Par Dieu, les musulmans ne souffriraient pas. Mais nombreux sont les musulmans qui ont délaissé le St Coran. Nous courons, Cheick Aboubacar Maïga II, généralement derrière les Blancs et les Juifs et ceux d’autres religions. Pourtant le St Coran est le Livre Sacré de Dieu au sens plein du terme. La lecture d’une seule lettre de ce Livre durant ce mois donne droit à 10 bénédictions. Outre cela, Dieu nous fait savoir qu’il a fait descendre le Livre (Coran) sur les humains comme une miséricorde et une guérison. Malheureusement, nous ne l’exploitons pas à fond. En Afrique, y compris dans les pays arabes. D’ailleurs même, c’est durant le mois de Ramadan que les Arabes accordent de la valeur au Coran à travers sa lecture, la prédication et la... solidarité». Concours de mémorisation du Coran Inciter les fidèles le 1er prix : une moto Rainbow Smart X et bénéficie de 162 000 f du public. Ce concours a commencé à faire nantes et trébuchantes. Qui a dit que psalmodier le Saint Coran ne nourrit pas son homme ? à sa lecture quotidienne inciter, susciter et y encourager la lecture du Saint Coran dans un contexte où très peu de fidèles y songent au quotidien ». C’est en ces termes que Adama Sakandé, 1er vice-président de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) a justifié l’organisation du concours national de mémorisation et de psalmodie du Saint Coran. Le Saint Coran, a-t-il indiqué, est la lumière qui éclaire et guide le musulman vers le droit chemin. La 4e édition qui s’est déroulée à la grande mosquée a connu la participation de 89 candidats. Au terme de 5 jours de compétition, cette édition a rendu son verdict le 26 juillet 2008. C’est Abdoul Aziz Koanda qui poursuit ses études à Accra (Ghana) qui décroche parler du Burkina au plan international. Pour cause, Ahmad Soaré, vainqueur de la 3e édition, a récemment été classé 7e à un concours international organisé à Dubaï d’où il est revenu avec au moins 11 millions en espèces sonnants et trébuchants. AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 JURISPRUDENCE Le jeune et ses statuts Les prières de rattrapage à la fin de Tarawî ? Le mois de Ramadan est encore là. Bienvenu, il est prévu du 1er septembre au 30 septembre 2008 au Burkina. Par Sidi Mohamed Ouédraogo Ô gens, le mois d'Allah est venu en vous apportant Bénédiction, la Miséricorde et le pardon. Ce mois est le meilleur des mois pour Allah ; ses jours les meilleurs des jours, ses nuits les meilleures des nuits, ses heures les meilleures des heures», a dit le prophète (SAW). Chaque musulman doit profiter de ce mois qui est un mois de formation pour toute l’année, en se rapprochant davantage de Dieu, à travers des lectures Coraniques, des prières surérogatoires, des invocations ou Dou’as, des prières sur le prophète et sur sa Sainte famille et les... bons caractères etc. Les événements du mois de Ramadan Nous retenons de l’histoire que le mois de Ramadan a été marqué par deux sortes d’événements : les événements douloureux et les événements joyeux. Parmi les événements douloureux, il y a la mort du croyant des Qouraïches Abu Thalib, oncle du prophète (P.S.L.F) et celle de Khadidja sa première épouse en 620 de l’ère chrétienne ; respectivement le 7 et 10 du mois de Ramadhâne. Le décès de ces deux personnages importants dans la vie du prophète (P.S.L.F) l’a amené à déclarer cette année « Année de deuil ». Ensuite, le martyr de l’Imam Ali Ibn Abu Thalib (SA), le 21 Ramadhâne. Mort survenue après avoir reçu un coup de sabre le 19 Ramadhâne sur la tête pendant qu’il priait dans la Mosquée. La mort de ce second personnage de l’Islam après le prophète (P.S.L.F), éduqué et désigné par le prophète lui-même comme guide et commandeur des croyants, a marqué une trace à jamais inoubliable dans l’histoire de l’Islam. Quant aux événements joyeux, il y a : - la descente du St Coran dans la nuit du destin (23e, ou 27e) - la naissance d’un des deux patrons des jeunes du Paradis, le second calife successeur de l’Islam, l’Imam Hassane (S.A), le 15 Ramadan - la bataille de Badr, première de l’Islam, le 17 Ramadan, et qui a vu la victoire des musulmans sur les mécréants. Elle a marqué le glas de l’époque dja-helienne et le début de la promotion de l’Islam - La prise de la Mecque le 20 Ramadhâne qui a été une grande joie pour les musulmans. Que faire durant la nuit du destin ? On peut entre autres : 1 - Faire la grande ablution après maghrib. 2 - Veiller durant cette nuit à travers la lecture du Coran, ou de n’importe quel livre islamique ou encore des doas, etc. 3 - Visite de l’Imam Houssein (invocation spéciale) tout au moins dire «Assalamou Alaïka yâ aba abdil lah al Houssein». 4 - Faire deux rakas, en récitant dans chaque raka la Fatiha plus 7 fois «qoul houwallah». Après le salam, dire 70 fois «Astaghfiroullah wa atoübou ilaïhi». 5 - Faire la prière de 100 rakas et dans chaque raka. réciter dix (10) fois la sourate «qoul hou-wal-lah» ; ou faire 102 rakas avec l’intention de prières de rattrapage. Les prières de rattrapage Les prières de rattrapage sont des prières obligatoires que nous n’avons pas eu à faire soit par exprès, oubli ou par négligence à un moment de notre vie. Selon les enseignements chi’ites, seules ces prières dites de rattrapage peuvent être faites en groupe. On demande alors à Dieu de les remplacer par nos prières manquées. Elles consistent à l’accomplissement des prières de 6 jours soit 102 Rakas, en commençant par la prière de Zouhr (14 h) par jour (Zouhr, Asr, Maghrib, Ichâ’i et soubh = 17 Rakas x 6 = 102 Rakas). Ramadan Quelques prières surérogatoires [Nawâfil] Les longues prières dites «Tarawî» ne sont pas une recommandation prophétique encore moins une obligation divine. Il en est de même pour la veillée des dix (10) derniers jours du mois dite «qiyâmoul-laïl» faite de façon collective. Cependant il existe des actes surérogatoires «mousthab» (souhaitable). Ils sont à faire de façon individuelle. Faire si possible mille (1000) raka'ates (unités de prières) de la façon suivante : - De la première à la vingtième nuit, vingt (20) raka'ates avec une possibilité de faire 8 raka'ates après la prière de maghrib et 12 après celle de ichâ. - De la 21e à la 30e nuit, trente (30) raka'ates. - Enfin cent (100) raka'ates durant la 19e, 21e et 23e nuit (en plus des 30 raka'ates). NB : Durant chaque raka'ate on récite la fatiha et n’importe quelle sourate de son choix. La Zakatoul Fitr ou Fitra C’est l’impôt de la rupture du jeûne. Il est obligatoire pour ceux qui en ont les moyens. C’est au chef de famille qu’il incombe de payer le Fitra de toutes les personnes qui mangent sous son toit, sans distinction d’âge et de confession religieuse. Le Fitra doit être prélevé sur les denrées couramment consommées, entre autres : le maïs, le riz, le sorgho, etc. Il correspond à environ 3 kilos. Il peut être aussi donné en espèce. Exemple 825 F par personne pour 3 kilos de riz. La période réservée au paiement du Fitra se situe selon l’école d’Ahl ul Bayt entre la veille (au soir) de l’Aïd al Fitr et le lendemain midi (zouhr). Enfin, le zakat al fitr doit être offert aux pauvres, aux miséreux, aux insolvables ou débiteurs, dans le chemin de Dieu (construction de mosquée, d’écoles, diffusion du savoir, etc.), aux percepteurs de cette zakat, aux «cœurs à rallier» (exemple, les musulmans qui ont une foi chancelante et dont on craint qu’ils ne soient susceptibles de changer de religion), aux voyageurs (exemple, pour qu’ils puissent regagner leurs domiciles) et aux esclaves libérables, afin de libérer l’homme et de l’arracher de la servitude. Suite à la page 19 AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 la nouvelle équipe. Créer un cadre de concertation Réseau d’initiatives des journalistes des initiatives de transparence du bien public Le Réseau Informel des journalistes (Rlj) du Burkina est devenu Réseau d’initiatives des journalistes depuis le 12 juillet 2008. Le réseau reste toujours informel dans sa vision et dans son fonctionnement. Citait à l’issue de son assemblée générale ordinaire. Le RIJ reste informel dans sa vision et dans son fonctionnement. Le Réseau informel des journalistes (RIJ) a tenu son assemblée générale ordinaire le 12 juillet 2008 à la maison de la Coopération allemande. Après 2 années d’activités (2006 - 2008), l’heure était non seulement au bilan mais aussi à la définition de la vision du réseau pour les 2 ans prochains et actualiser le plan stratégique. Le mot «informel» qui dérangeait tant les partenaires techniques et financiers du réseau a été changé en «initiative». Même si pour certains journalistes le réseau doit son dynamisme à son statut d’informel. La nouvelle appellation ne change en rien le caractère du réseau. Il reste informel dans sa vision et dans son fonctionnement. Ainsi, en a décidé l’assemblée. Pas de président, de secrétaire et autres. Le RIJ sera toujours piloté par un Comité. «Initiative d’enquête pour une transparence ou mettre la lumière sur tout ce qui intéresse l’opinion publique», c’est le nouveau son de cloche donné à réflexion. Accroître visibilité, réseau, améliorer traitement de l’information ont été entre autres, les objectifs visés par les axes stratégiques mis en place en 2006. Pour les participants, ces objectifs ont été largement atteints à travers les thèmes des rencontres mensuelles, des formations et des matinées de réflexion, sans oublier les voyages d’étude et d’échange dans la sous-région ouest-africaine. Le bilan moral d’activités et financier du Comité sortant a été jugé satisfaisant par l’assemblée. Cependant, comme insuffisances, il a été relevé entre autres qu’il n’y a pas eu de parrainage des nouveaux membres, pas de déclaration de condamnation, pas de groupe de travail sur des plaidoyers, et pas d’organisation de prix d’excellence. 13 millions 100 mille, c’est le coût total des activités menées avec l’appui technique et financier des... partenaires que sont le Service Allemand de développement (DED), l’Onatel, Air Burkina, Oxfam-Québec, l’institut Goëthe et les membres du jugé satisfaisant RU. Au terme de cette assemblée, le RU reste informel. Quitus a été donné au nouveau comité de pilotage de travailler aux nouveaux statuts du réseau qui dispose désormais d’un site web : www.rij-burkina.org. Susanne Fuchs, conseillère à la promotion des médias du DED en fin de mission quitte définitivement le Burkina début octobre prochain. En rappel, créé en 2001, le RU se veut être un cadre de formation et d’échange des journalistes du Burkina. Liste des nouveaux membres du comité de pilotage : 1 - Koffi Félix Amétépé (JJ) 2 - Modeste B Nébié (Horizon Fm) 3 - Soumafila Rabo (Savane Fm) 4 - Ramata Soré (Evènement) 5 - Wilfried Zouhdi (œil des jeunes) 6 - Iboudo Sylvestre (Ouaga Fm) 7 - AbSoul Nombre (RMO) Centre culturel américain Pour une entente entre Américains et musulmans Le Centre culturel Américain a formé en anglais, 160 élèves d'établissements confessionnels islamiques. La cérémonie de remise des diplômes a été présidée par David Brown, chargé d'affaires et représentant l’ambassadeur des USA au Burkina. C’était le 19 juillet 2008 au Centre américain de langue. Par Ousmane Paré. Le programme access de formation en anglais est organisé et financé à plus de 17 millions de F CFA par le département d’État américain aux profits des élèves musulmans. Selon David Brown, le chargé d’affaires de l'ambassade des USA, ce programme vise à promouvoir l’entente entre le peuple américain et le monde musulman. De 2005 à 2008, 160 élèves d’établissements à caractère religieux, musulman de Ouaga et de Bobo-Dioulasso ont reçu une formation de 2 ans chacun. Pour cette dernière session de formation, des élèves du lycée privé Darou-Houda ont été les heureux gagnants du premier voyage d’étude de 2 semaines aux USA. Il s’agit d’Adissa Yaméogo et Abdoul Aziz Mare en classe de 4e. Les élèves ont tenu à remercier leur donateur pour la qualité de la formation reçue et souhaite l’augmentation du nombre des bourses d’études au profit de leurs camarades. Quant aux encadreurs des élèves, ils ont souhaité que s’étende le programme de formation à d’autres écoles. «La langue est un outil qui s’use si l’on ne s’en sert pas», a relevé le chargé d’affaires en incitant les élèves à l’usage de l’anglais. «Vous augmenterez vos chances de réussite dans la vie, mais aussi vous manifesterez ainsi votre reconnaissance au peuple américain qui veut vous aider à réussir», a-t-il souligné. Les établissements bénéficiaires de ce programme sont le lycée privé Nourcine, l’institut A Ilmi, le lycée privé Daroui Houda à Ouagadougou et la Medersa Salam de Bobo-Dioulasso. AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 - Ramadan 2008 «La vie chère ne doit pas nous empêcher d’adorer Dieu» À l’occasion de ce mois béni de Ramadan, nous avons tendu notre micro aux musulmans. À travers ces lignes, ils se prononcent entre autres, sur son importance, les actes cultuels à poser durant ce mois et la place du St Coran. Lamine Silla, prédicateur malien «Des commerçants ferment leurs boutiques pour suivre les Tafsirs» C’est un mois d’entraide et de compassion. Un rappel se fait pour éloigner les uns et les autres des turpitudes et des actes blâmables. Quant à la pratique du jeûne observé ici au Burkina comme chez nous au Mali, il n’y a pas de différence au plan religieux. Seule l’entraide ou la solidarité nous différencie. Parce que chez nous, le Journal qu’il vous faut peut trouver des gens qui, durant le mois de Ramadan, font beaucoup de charité même s’ils ne le faisaient pas. Il est très fréquent qu’un élément de la famille prenne en charge toute une concession. On sent l’aide et la solidarité envers les proches parents, les pauvres et les orphelins aussi bien dans les mosquées que dans les familles. À l’approche de ce mois, nombreux sont les Maliens qui retournent au pays pour passer le jeûne dans la Fraternité. Ouagadougou étant une ville de fonctionnaires, les gens sont très mobiles, donc très occupés. Ce qui explique leur faible participation aux séances d’explication du Coran (Tafsirs). Par contre, nombreux sont les commerçants au Mali qui ferment leurs boutiques pour suivre des Tafsirs. Pour s’élever spirituellement, après le jeûne, il y a la lecture du Saint Coran et l’éloignement des actes comme la fornication, etc. Se déplacer aussi vers un lieu pour écouter la Parole de Dieu vaut mieux que mille prières d’adoration. Mme Savadogo Fatimata, Nigérienne, ménagère : « Même les chrétiens nous offrent du sucre. » Avec cette vie chère, il y aura un petit changement au niveau de la ration alimentaire. Chez nous, tout le monde jeûne sauf les malades. Pour accroître ma spiritualité, je lis le Coran le matin après la prière de Sobh jusqu’aux environs de 7 h avant de faire ce que j’ai à faire. Pour nous, les femmes, il faut éviter de sortir se balader pour récolter des péchés par-ci, par-là car cela est dans notre... habitude lorsqu’on n’a pas de ménage à faire. Il n’y a pas de différence entre le jeûne observé ici et au Niger. Là-bas, tout le monde jeûne et le soir, c’est la fête partout et les gens font beaucoup l’aumône. Ici, c’est également un mois de solidarité par excellence car, même nos voisins ou amis chrétiens nous offrent des paquets de sucre ou des repas pour la rupture. Mhoma Mmadi Saïd, Comorien, étudiant à PENAM «il n’y a pas de jeûne différent selon les pays» Quelle que soit la cherté de la vie, je suis confiant que tout va se dérouler bien car le Ramadan est un mois très spécial qui fait appel à la grâce divine. J’ai pu remarquer l’année passée que la solidarité existe ici, mais, les gens sont souvent limités financièrement. Sinon le Burkina est un pays où chrétiens comme musulmans s’entraident. Il n’y a pas de différence dans la pratique du jeûne selon les pays aussi bien au Burkina, aux Comores qu’en Iran. C’est un mois où tous les actes de bienfaisance sont multipliés par 10. C’est un ALMAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 10 mois de bénédictions dont il ne faut pas laisser passer un seul instant sans en tirer profit. C'est un mois de renforcement de ses pratiques religieuses. Chacun doit faire l’effort pour lire tout le Coran au moins une fois durant ce mois. El Hadj Abdoul Latif, Nigérian «Il faut beaucoup lire le Coran ou l’écouter» C’est le plus important des mois parce que beaucoup de gens ne savent pas qu’il existe d’autres mois islamiques en dehors de Ramadan. Parlant de la vie chère, comme c’est Dieu qui l’a amenée, il va nous donner aussi le minimum qu’il nous faut pour le jeûne. Tout le monde sait que le mois de Ramadan est un mois très très important durant lequel on doit éviter tous les péchés et multiplier les bonnes actions comme apporter du secours à ceux qui sont démunis. Il faut beaucoup lire le Coran ou l’écouter si on ne peut pas le lire afin d’en tirer des leçons pour notre guidance. J’exhorte tous les musulmans à respecter correctement les règles de ce mois glorieux car il est très... important dans la vie de celui qui se dit musulman. Amidou Maïga, prédicateur «C’est l’occasion de taire nos divergences» Le jeûne du mois de Ramadan est l’un des piliers de l’islam. Il se prépare selon les moyens. La place du Coran y est très importante. Il faut le lire régulièrement ou l’écouter. Nous devons éviter tout péché minime ou majeur. Il n’y a pas une heure précise pour la lecture du Coran, on la fait selon ses capacités. En dehors de la lecture du Coran, il y a des prières surérogatoires, des zikrs ou des prêches qu’on peut faire. Je pense que c’est aussi l’occasion pour nous les musulmans de taire nos divergences sectaires car nous avons un seul but, une seule vision qui est l’agrément de Dieu. Abdoul Karim Sawadogo, imam de la grande mosquée Tidjanite Le mois de Ramadan ne consiste pas seulement à cesser de manger ou de boire, c’est d’abord être droit dans sa religion et savoir qu’on ne jeûne pas pour Dieu mais pour nous-même. Car, Dieu n’a pas besoin de notre simple abstinence. Si on est à jeun, Il faut éviter les mensonges, les escroqueries, les médisances, les calomnies qui peuvent le rompre. Cette vie chère ne doit pas nous empêcher d’adorer Dieu car, ce sont les hommes qui l’ont amenée. Nous conseillons chaque fois à nos fidèles la patience et de ne jamais laisser le jeûne pour raison de moyens financiers. Rahmata Compaoré, ménagère « Éviter tout péché et cultiver l’entraide » Tout le monde doit se pardonner avant d’entrer dans le mois de Ramadan, et se préparer à éviter tout péché, à cultiver l’entraide, l’amour pour la lecture du Coran et toute autre action qui peut nous rapprocher de Dieu. Je demande à Dieu de Kamsonghin, « La vie chère ne doit pas nous empêcher d’adorer Dieu » nous donner la santé pour qu’on puisse accomplir correctement nos devoirs envers Lui. El Hadj Abdoul Karim Maïga, maître de tafsir « C’est un mois béni par Dieu » Le Coran est descendu dans le mois de Ramadan. Pour cela, tout le monde doit faire l’effort de le lire, et le comprendre. C’est un mois béni par Dieu, donc toute... Personne qui fait du bien en ce mois va voir ses mérites se multiplier. Notre but à travers le tafsir (traduction et explication) est de faire comprendre aux musulmans ce qui leur est licite et ce qui leur est illicite. Je lance un appel à ceux-là qui ont la capacité de suivre le tafsir de venir comprendre non seulement leur religion mais aussi la transmettre à leurs proches et parents. AL MAVFADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Duel entre les fils d'Adam Les offrandes d’Abel acceptées Après avoir mangé, ils demandèrent pardon à Dieu pour le péché qu’ils venaient de commettre. Dieu accepta son repentir. Il leur ordonna de quitter le Paradis pour la terre, sé du Paradis du Tout-Puissant. Le voilà aujourd’hui qui recommence à nouveau afin de ne pas laisser la progéniture d’Adam jouir de l’obéissance et suivre le droit chemin. C’est ainsi que les propos et le comportement de Caïn commencèrent à être imprégnés de rancœur et il se mit à montrer de l’hostilité envers son frère. Synthèse de Zakaria Yiogo Satan souffle la haine chez Caïn. Il arriva en toute vérité ce qui advint aux deux fils d’Adam, lorsqu’ils offrirent à Dieu leurs oblations. Celle de l’un fut acceptée, celle de l’autre refusée : « Certes, je te tuerai », s’écria celui-ci à l’adresse de son frère qui dit : « Dieu n'accepte que les offrandes de ceux qui le craignent ». « Si tu portes la main sur moi pour me tuer, je n'userai pas de réciprocité pour autant, dit Abel, car je crains Dieu, maître des mondes ». « Certes, je préfère que tu te charges ainsi de mes péchés et des tiens, et que tu sois voué au feu qui sera la rétribution des injustes ». Son âme l’incita à tuer son frère, Caïn tua donc Abel et fut du nombre des perdants. Dieu dépêcha un corbeau qui gratta la terre pour montrer à Caïn comment couvrir le cadavre d’Abel. « Malheur à moi, dit-il, je ne suis même pas capable, comme ce corbeau, d'ensevelir la dépouille de mon frère ! » Il fut du nombre de ceux que ronge le remord. Versets 27-31 Ch 5 Eve ne tarda pas à se Retrouver de nouveau enceinte et mis au monde deux enfants : un garçon et une fille. Adam, que le salut soit sur lui, avait prénommé son aîné « Qabil » (Caïn) et le cadet « Habîl » (Abel). La famille d’Adam Les années sont passées et les enfants avaient grandi. Ils forçissaient à vue d'œil. Abel et Caïn étaient capables d’exercer toutes sortes d’activités et d’exercices physiques et de faire face à la cruauté de la nature et ses bouleversements. La petite famille qui constituait la première cellule humaine baignait dans un climat d’affection, d’entraide et d’amour. Les deux fillettes avaient également grandi et embelli. Abel et Caïn rivalisaient pour les satisfaire et répondre à leurs besoins, dispensant tous leurs efforts pour les protéger et leur assurer la sécurité. Caïn labourait et semait puis récoltait les fruits et autres à même de satisfaire ses besoins et ceux de sa famille, d’une saison à l’autre. Par contre, Abel avait trouvé dans le bétail, son lait, son lainage, son pelage et sa chair plus d’une source de bienfaits à même de répondre aux nécessités de la vie et satisfaire les besoins vitaux. La fille aînée, jumelle de Caïn, était plus belle que sa sœur, la jumelle d'Abel. Arrivée à l’âge de la maturité et des premiers émois, son cœur se mit à battre pour Abel qui partageait les mêmes sentiments envers elle... C’était là une inspiration divine et une expression de sa Sagesse infinie - Gloire à Lui. Malgré tous les efforts de Caïn pour la séduire et faire pencher son cœur vers lui, rien n’y fit et elle continua à être attachée à Abel. En effet, comment «Iblis» pouvait-il oublier sa haine éternelle envers Adam. Il incita à la désobéissance et ce dernier fut chassé. Adam, que le Salut soit sur lui, désireux de mettre un terme à la discorde entre ses deux fils, et s’en remettant à Dieu pour arbitrer entre eux, leur suggéra de faire chacun une oblation au créateur - gloire à Lui - et celui dont l’offrande sera acceptée verra son désir se réaliser. Satan souffla la haine chez Caïn. Caïn ramassa donc certaines plantes. et les plaça sur l’entrée de son refuge, tandis qu’Abel égorgeait l’une de ses bêtes dont il exposa sa chair à la portée des rapaces et des fauves. Le lendemain, au petit matin et lorsque le soleil s’est levé, on constata qu’il ne restait rien de l’oblation d’Abel et on en conclut qu’elle avait été agréée tandis que celle de Caïn avait été refusée puisque ses plantes et ses herbes étaient toujours au même endroit, fanées et complètement étoilées. Dieu n’accepte que les offrandes de ceux qui le craignent. Satan lui avait présenté son frère Abel comme la principale entrave qui l’empêchait de réaliser ses vœux et concrétiser ses aspirations. Il fallait donc s’en débarrasser et l’éliminer. Caïn proféra donc des menaces contre son frère Abel mais c’était Satan qui parlait par sa bouche... Abel répondit : « Si tu portes la main sur moi pour me tuer je n’userai pas de réciprocité pour autant, dit Abel, car je crains Dieu, maître des mondes ». Mais Satan avait pris possession de l’esprit de Caïn, le rendant sourd et aveugle. Puis, il se mit à lui dicter ses actes. Ainsi, dans un moment d’inattention de celui-ci, il se dirigea vers son frère, se jeta sur lui et ne l’abandonna que lorsqu’il ne fut plus qu’un cadavre, baignant dans son sang. Sa conscience commença à le réprimander et il commença à éprouver du chagrin, de la perplexité, devenu incapable de rassembler ses idées. Caïn s’assit sur un rocher, accablé par son malheur, ses jambes ne pouvant plus le porter. À quelque pas de lui, un corbeau venait de se poser... En fait, ce corbeau avait été envoyé par Dieu le Très-Haut afin de montrer à Caïn comment enterrer son frère Abel qu’il venait de tuer. Un oiseau qui enseigne à l’homme ?! Caïn avait observé ce que faisait le corbeau et s’y était intéressé. Lorsqu’il vit la scène, il se dit, plein de regrets : « Malheur à moi, je ne suis même pas capable, comme ce corbeau, d'ensevelir la dépouille de mon frère ! » Il fut du nombre de ceux que ronge le remords. Il se leva ensuite pour ensevelir la dépouille de son... frère, traînant les pieds, accablé par le remords et versant des larmes de regret. Source : « Les récits coraniques » AL MAFADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Divorce en Islam Procédure et acte Dans notre précédente édition, nous vous expliquions pourquoi le divorce n’a pas été prohibé en islam. À présent, nous vous proposons la procédure et l’acte de divorce, car il n’est pas rare de voir des hommes mettre les bagages de leur femme dehors, ou lui dire tout simplement qu’entre eux, c’est fini pour voir le divorce consommé. Non ! Le divorce a des principes que tout croyant se doit de respecter. En autorisant le divorce, l’Islam a prescrit en même temps, une procédure très dissuasive pour sa validité. Par Téne Ouattara Le divorce a des principes qu'il faut respecter Le droit de l'homme au divorce Les relations conjugales telles qu’elles sont dans la législation islamique montrent que la nature ayant donné à la femme la lourde charge de la maternité, il n’est pas possible pour elle d’assumer toute seule cette responsabilité. Il n’est pas commode qu’elle prenne, au nom du partage ou de la parité, la responsabilité d’une partie des charges de la vie conjugale. C’est l’homme qui est chargé de la responsabilité des dépenses conjugales voire ses propres dépenses, celles de la femme et de ses enfants. La femme peut y contribuer, si elle le désire. Cette responsabilité de l’homme est confirmée par la Parole divine suivante : « les hommes sont responsables des femmes en vertu de la préférence que Dieu leur a accordée sur elles et à cause des dépenses qu’ils font pour assurer leur entretien », Verset 34 du chapitre 4. Comme c’est lui qui a en charge la responsabilité absolue de la vie conjugale et qui doit par conséquent, rendre compte de sa bergerie le jour dernier, c’est à lui qu’est revenue aussi la responsabilité de sa rupture. Autrement dit, c’est la raison pour laquelle le divorce appartient à l’homme en Islam, mais que certains exploitent à tort ou à travers à des fins inavouées, en faisant fi de ses règles. Soyons Sérieux ! Ces règles, on en parle rarement dans les prêches, pré-sermons, sermons de vendredi, séminaires et autres activités islamiques. Nombreux sont les mariés qui ignorent cela depuis qu’ils se sont engagés dans le mariage. Les nouveaux mariés sont laissés à eux-mêmes, et le divorce est après prononcé du bout des lèvres et appliqué à tout bout de champ au détriment des femmes. Cependant, l’Islam admet que l’homme délègue à la femme son droit de divorce, si cette dernière introduit dans le contrat de mariage, une condition lui donnant de divorcer d’elle-même. Les piliers du divorce Le divorce a ses piliers tout comme les autres actes de l’Islam tels que le jeûne, la prière, la foi, le mariage et même l’amour. Ils sont au nombre de trois, appliqués rarement par les divorces. Ce sont : - la présence du marié et de la mariée ou de leur représentant ; - la formule du divorce ; - le témoignage d’au moins deux personnes. a) La présence des deux conjoints La présence du marié et de la mariée est nécessaire. Le Mari doit être sain d’esprit et libre de son choix de divorcer ou pas. Il est aussi nécessaire que l’homme ait réellement l’intention de se séparer de son épouse. b) La formule du divorce Le mariage est un contrat contracté sous la protection de la loi divine. Il ne peut être dissous par une résiliation à l’amiable de la part des deux conjoints. La formule légale de la dissolution du mariage par voie de divorce est : « ma femme, une telle est divorcée » ou toute autre formule ayant le même sens et impliquant la désignation de la personne qui fait l’objet de divorce. Au cas où le mari désignerait séance tenante quelqu’un d’autre pour prononcer la formule en son nom, son représentant devra dire : « la femme de mon client est divorcée ». Il est préférable que la formule soit prononcée en arabe. Au cas échéant, le mari peut prononcer la traduction de ladite formule dans n’importe quelle langue. c) Le témoignage relatif au divorce Le divorce n’est valide que s’il est prononcé en présence de deux témoins oculaires de bonnes mœurs. Selon les enseignements de la famille du prophète (Saw) ou les chi’ites, la présence des témoins au mariage est une recommandation, mais une obligation au moment du divorce. Celle-ci permet aux gens de témoigner qu’untel et unetelle ne sont plus ensemble. C’est officiel. Celui qui est en ce moment intéressé par une telle peut librement la demander en mariage. Mais tel que fait du bout des lèvres, sans témoins, un remariage de la femme avec un autre monsieur est nul et non avenu aux yeux de Dieu. C’est de l’adultère pur et simple. Un grand péché. Pour éviter ces conséquences fâcheuses chez Dieu, il faut inciter ceux qui divorcent à l’application stricte de ces conditions. À moins qu’ils ne soient animés d’une mauvaise intention de nuire à la femme sur tous les plans. Ce qui n’est pas aussi islamique. Enfin, il importe de signaler et de notifier que toute femme divorcée dont le mariage a été consommé et que la menstruation est normale (régulière), est soumise au temps d’épreuve. Ce temps est fixé à trois menstruations complètes à partir du jour du divorce. La première menstruation est présumée complète à l’apparition de la seconde. Ainsi, l’épreuve finit au début de la quatrième menstruation. La menstruation qui commence après le divorce, ne fût-ce qu’un instant, est comptée pour la première des trois périodes obligatoires. (Le droit musulman, le guide pratique du musulman de Ayatollah Ali Sistani). Pendant cette période, les besoins de la femme sont à la charge du mari. Et en cas de décès de celui-ci, la femme l’hérite. Le mari peut rejoindre sa femme s’il le veut durant ce temps d’épreuve. Ce qui mettra fin aux différends. 13 AL MAWÀDDA N° 039-40-41 Nov 2007- Avril 2008 Vie chère Disons non au marché noir Il faut éviter la spéculation des marchandises La famille de l’Imam Sâdeq s’était agrandie et ses frais domestiques s’étaient accrus. L’Imam conçut le projet d’acquérir des revenus par le commerce afin de satisfaire aux dépenses familiales. Il réunit un capital de mille dinars et dit à Mossadef, son serviteur : « Prends ces mille dinars et prépare-toi à commercer et à voyager pour l'Egypte ». Mossadef s’en fut donc et acheta avec cette somme le type de marchandise qui était ordinairement transporté vers l’Egypte, puis se mit en route avec une caravane de marchands transportant tous la même sorte de marchandise. Ils approchaient de l’Egypte lorsqu’ils croisèrent une autre caravane de commerçants qui en revenait. Ils s’enquirent naturellement des circonstances, et il apparut lors de leurs discussions que dernièrement, les marchandises que transportaient Mossadef et ses compagnons s’étaient raréfiées et se vendaient bien. Les propriétaires des marchandises se réjouirent de leur bonne fortune. Ces marchandises comptaient justement parmi les choses de nécessité courante, et les gens étaient contraints d’en acheter quel qu’en soit le prix. Après avoir appris cette nouvelle réjouissante, les marchands s’engagèrent mutuellement à ne pas vendre à moins de cent pour cent de bénéfice. Ils repartirent et entrèrent en Egypte. La situation était bien telle qu’on les en avait informés au pacte qu’ils avaient conclu ensemble, ils établirent un marché noir et ne vendirent pas à moins de deux fois le prix coûtant. Mossadef rentra à Médine avec un bénéfice net de mille dinars. Il se rendit, ravi et joyeux, auprès de l’Imam Sâdeq et déposa devant lui deux bourses contenant chacune mille dinars. «Qu'est-ce donc que cela ?» demanda l’Imam. «L’une de ces bourses contient le capital que vous m’aviez donné, et l’autre qui renferme une somme égale au capital, le bénéfice net acquis.» Un bénéfice rejeté «C'est un gros bénéfice, reprit l'Imam. Dis-moi, comment se fait-il que vous ayez pu faire tant de profit ?» «Cela se passa comme suit : aux environs de l’Egypte, nous apprîmes que nos marchandises y étaient devenues rares, et nous conclûmes donc l’engage-» “RAKIETA” La Compagnie Burkinabè de Transport a le plaisir de mettre à la disposition de son aimable clientèle des nouveaux bus munis de commodités appropriées pour le plaisir de voyager : Grand confort. Tél. : - Gare Ouagadougou : 50 31 40 56 / 70 74 14 66 - Gare Bobo : 20 97 18 91 / 70 74 14 64 Ouaga - Banfora : 7 h 00 - 14 h 00 - 22 h 30 Bobo - Ouaga : 7 h 30 - 10 h 30 - 14 h 00 - 22 h 30 Ouaga - Bobo : 7 h 00 - 10 h 00 - 14 h 00 - 22 h 30 Convocation : 30 mn avant le départ ment de ne pas vendre à moins de cent pour cent de bénéfice net, ce que nous fîmes». - «Gloire à Dieu ! Vous avez agi de la sorte ! Vous avez juré d'établir un marché noir au sein de musulmans ! Vous avez juré de ne pas vendre à un bénéfice net inférieur au capital ! Non, je ne veux nullement d'un tel commerce ni d'un tel profit». Puis l’Imam prit l’une des deux bourses en disant : «Voici mon capital», et sans toucher à l’autre bourse, ajouta : «Quant à celle-ci, cela ne me regarde pas». - «Et Mossadef, dit-il alors, il est plus aisé de se battre à l'épée que de faire du commerce licite». Source : Mémorial des justes Les inters sont de la rédaction AL MAWADDA N° 44 Septembre - Octobre 2008 DIALOGUE INTERRELIGIEUX Jésus selon le Coran et les Hadiths Un combat contre l’idolâtrie, contre l’oppression et la défense des pauvres. Jésus était du côté des déshérités et prenait parti pour eux. Il ne s’est approché ni n’a soutenu de son vivant. Une synthèse de Ousmane Parc Quelqu’un s’adressant au Prophète de l’Islam évoqua la capacité que possédait Jésus de marcher sur les eaux. Le Prophète lui répondit alors : « Si Jésus avait eu une foi encore plus profonde, il aurait pu voler dans les airs. » Ce qui illustre cependant, la profondeur de la foi de Jésus même s’il aurait pu aller encore plus loin. La connaissance de Jésus, béni soit-il, en Dieu et sa foi apparaissent dans ses propos lorsqu’il parle de ce monde et de l’au-delà, de Dieu, et du jour de la Résurrection. Tous les prophètes partagent cette caractéristique, à savoir une foi extrêmement profonde. Ils ont compris la Vérité de Dieu et saisi ses paroles au plus profond de leur âme. Point de doutes, de tergiversations. d’inquiétudes, de désespoirs, de déceptions et de faiblesse chez eux. Toutes les vertus des prophètes trouvent leurs racines dans leur foi profonde en Dieu. Le combat contre l'idolâtrie et l'invitation au monothéisme. Jésus, béni soit-il, a pu parler dès le berceau et il a dit : « En vérité, Je suis une créature de Dieu ». « O fils d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. Quiconque, en vérité, attribue à des personnes les mêmes mérites qu'à Dieu, Dieu lui interdit le paradis. Son refuge est le feu et pour les prévaricateurs, point de recours ». Jésus, béni soit-il, n'attribuait-il pas toujours ses actes miraculeux à Dieu ? « En vérité, si je viens à vous, c’est avec un signe de la part de votre Seigneur. Oui, pour vous, je pétris de glaise une figure d’oiseau, puis je souffle dedans et par la grâce de Dieu, un oiseau voit le jour. Je guéris celui qui est né aveugle, le lépreux et je ressuscite les morts par la grâce de Dieu ». « Je vous ai apporté des signes de l’existence de Dieu. Soyez donc vertueux et obéissez-moi. Nul doute que Dieu est notre créateur. Adorez-le, car ceci est sa voie.» L'appel de Jésus, béni soit-il, qui témoignait de celui de Moïse et préparait celui de Mohammad, que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants, liait les religions monothéistes passées à celles du futur. Le Coran cite Jésus : «O gens du Livre ! n’exagérez pas dans votre religion et ne dites de Dieu que la vérité. Jésus Christ, fils de Marie, n’est jamais qu’un messager de Dieu. Ses paroles qu’Il jeta à Marie, un Esprit de Sa part. Croyez donc en Dieu et en ses messagers. Et ne dites pas Trois, cessez ! Ce n’en sera que meilleur pour vous. Dieu est un seul Dieu, rien d’autre. Il aurait un enfant ? Que la Pureté soit en Lui. A Lui seul, appartient tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur la terre. Dieu est une garantie suffisante.» La révélation et l’élimination des divergences Le Saint Coran dit : «A la mort de chaque prophète, les dissensions secouèrent ses fidèles. Les doutes apparurent. Bien que les prophètes aient voulu de leur vivant faire comprendre clairement le contenu de leur livre aux gens et désigner après eux des personnes dignes de le commenter afin de réduire ainsi des doutes et des incertitudes, en pratique, leur enseignement n’a pas été épargné par le doute et l’oubli. Les enseignements et la voie claire tracée par les prophètes s’obscurcirent et s’éteignirent à tel point qu’il devint nécessaire qu’un autre prophète soit délégué pour apporter d’autres évidences et d’autres révélations, éliminer les divergences et tracer clairement la voie de Dieu. Le combat de Jésus contre l'iniquité Le combat contre l’injustice est la base commune des enseignements et des actes de tous les prophètes. Jésus a pris parti pour les déshérités et combattu les iniques. Il a affronté pour cela les Juifs qui l’ont condamné à mourir sur la croix ce qu’aucun chrétien ne conteste. Toute la vie de Jésus prouve cette évidente vérité. L’autre aspect important de la personnalité de Jésus, béni soit-il, qui est commun à tous les prophètes, c’est son combat contre toute puissance inique. « En vérité je vous le dis : celui qui verra un serpent prêt à piquer son frère et donc à lui faire du mal, s’il ne l’en avertit point et ne tue pas le serpent, celui-là sera complice du meurtre de son frère et ne sera pas à l’abri du châtiment de Dieu ». « De même celui qui verra son frère commettre des actes condamnables et ne lui conseillera pas de s’en abstenir afin de ne pas commettre de péché, se rendra complice de son péché ». « Celui qui en aura les moyens, devra renverser l’inique et s’il s’en abstenait, il deviendrait lui-même, à son tour un inique ». « O créatures indignes ! Malheur à vous ! Comment voulez-vous que le jour de la Résurrection, Dieu entende vos cris de douleur, alors qu’en adorant Dieu vous avez craint les gens et en désobéissant à Dieu, c’est à ceux-là que vous avez obéi et vous avez observé avec eux des pactes qui étaient contraires aux pactes passés avec Dieu ». « En vérité je vous le dis celui qui placera les créatures de Dieu au même rang que ses seigneurs, et leur obéira, ne sera pas à l’abri, le jour du Jugement dernier.» La piété et l'humilité de Jésus Jésus, béni soit-il, était juste et était un être proche de Dieu. Il a prié sur la montagne de Thabor et y a observé chaque jour le jeûne. De l’aube jusqu’au coucher du soleil, il y priait. Jésus, béni soit-il, selon les Hadith islamiques: 1. Bihar al-Anwar, chapitre 52, hadith 45, volume 70, p. 179 2. Le Coran, sourate de Marie, verset 30 3. Le Coran, sourate du Plateau Servi, verset 72 4. Le Coran, sourate de la Famille d’Imran, verset 49 5. Le Coran, sourate de la Famille d'Imran, versets 50 à 51 6. Le Coran, sourate des Femmes, verset 171 7. Le Coran, sourate de la Vache, verset 253 8. Le Coran, sourate du Fer, verset 25 9. Bihar al-Anwar, vol 14, hadith 17, chapitre 40, verset 59, p. 301 10. Le Coran, sourate de la Famille d'Imran, verset 46 11. Le Coran, sourate de la Famille d'Imran, verset 45 12. Bihar al-Anwar, vol 90, chapitre 8, hadith 40, verset 59, p. 123 13. Bihar al-Anwar vol 9, hadith 40, chapitre 59, p. 104 Bihar al-Anwar, vol 9, hadith 40, chapitre 59, p. 104 AL MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Journée de la femme musulmane Les festivités à Arak et Téhéran L’Assemblée mondiale des Ahl ul Bayt (AS) a organisé du 24 au 25 juin 2008, un colloque sur «la connaissance de Fatima Zahra». Ce colloque a connu la participation de Mme Ouédraogo Habibou/Soré du Burkina. Présidée par le secrétaire général de l’Assemblée mondiale Ahl ul Bayt (AS), Cheikh Akhari, cette rencontre s’est déroulée à Arak et Téhéran en Iran. Pour Mme Ouédraogo Habibou/Soré, sa mission a été une réussite du point de vue expérience acquise. L’anniversaire de la naissance de l’honorée fille du prophète (PSLF), le 20 joumada II (6e mois lunaire) est prôné dans le monde chiite comme Journée mondiale de la femme musulmane. Mmes Ouédraogo Habibou/Soré (gauche) et Awa Barry ont représenté les femmes d'Afrique de l'Ouest à ce colloque mondial d'Ahl ul Bayt (AS). Département en charge des Affaires féminines de l’Assemblée mondiale d’Ahl ul Bayt (AS) a organisé un colloque placé sur le thème «la connaissance de Fatima Zahra (AS)», les 24 et 25 juin 2008 en Iran. Madame Îrânî Âbâbî est la présidente de ce département. 23 pays du monde ont pris part à ce rendez-vous d’échange et de partage de connaissances parmi lesquels 2 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de Mme Ouédraogo Habibou/Soré du Burkina Faso et de Awa Barry de la Guinée-Conakry. 2 jours durant, les participants (femmes et hommes) ont mis l’accent sur la vie spirituelle et familiale de Fatima (AS). Cela a permis, selon Mme Ouédraogo Habibou, une meilleure connaissance de toute la vie de Fatima (AS). Les officiels à la cérémonie d'ouverture (Ph. colloque) au service de la justice, de la vérité, faisant ainsi d’elle une source d’inspiration pour toute femme qui croit en Dieu. Au terme de ce colloque, il a été recommandé au niveau d’Afrique de l’Ouest, la mise en place d’une structure sous-régionale avec Pour siège Ouagadougou, et l’organisation d’une cérémonie commémorative du martyr de Fatima (AS) en mai 2009 (3 joumada I) par les femmes du Burkina. Madame Ouédraogo Habibou a mis à profit son séjour qui s’est étalé jusqu’au 6 juillet, pour rencontrer les premiers responsables de l’Assemblée mondiale d’Ahl ul Bayt et de l’organisation pour la propagande islamique et poser les doléances des associations sœurs du Burkina. Pour joindre l’utile à l’agréable, les participants ont eu droit à des visites guidées à des lieux saints (Hâram, mosquée DjamKarâne) et de grandes bibliothèques de renom. Pour Mme Ouédraogo Habibou, sa mission au nom de l’Assemblée nationale Ahl-ul Bayt du Burkina (ANAB) a été une réussite du point de vue expérience acquise. «Elle a été l’occasion pour moi de revisiter Qom (la ville sainte d’Iran)», a-t-elle relevé. AL MAV/ADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Droits des enfants talibés Des acteurs formés Mendier pour se nourrir est une chose, mais mendier à longueur de journée en est Le projet Talibé a organisé des ateliers de formation des prêcheurs et prêcheuses aux droits des enfants Talibés conformément aux enseignements islamiques. Le premier Hadith « des statuts des enfants » cité dans Wasâ’il chi’ah indique que « l’enfant joue pendant 7 ans, apprend le livre pendant 7 ans, et apprend le licite (halal) et l’illicite (harâm) pendant 7 ans ». Cependant, force est de constater que nombreux sont les enfants des écoles coraniques (Talibés) qui sont privés de leur droit de jeu et d’apprentissage du Livre Saint au profit de la mendicité à longueur de journée à des fins commerciales. Pourtant « la main qui donne est bien meilleure que celle qui demande », dit un hadith. D’où la nécessité de diffuser les droits des enfants talibés basés sur le Saint Coran et les propos prophétiques (hadith) au profit des leaders et prêcheurs des mosquées de Ouaga. Quand on sait que certains talibés sont tenus de fournir à leur maître une recette journalière de 200 F à 250 F CFA, cette initiative du projet Talibé dont l’ONG Kéoogo est le point focal à Ouaga est à saluer à sa juste valeur, un enfant qui ne trouve pas cette recette journalière n’est-il pas livré à l’illicite ? Le cheick Mahamoud Bandé, président de la Commission des affaires islamiques de la Communauté musulmane (CMBF) a indiqué lors de la session de formation des prêcheurs que exposer les élèves coraniques à toutes les vexations et humiliations dans la rue relève de la méconnaissance des textes islamiques. Ousmane Sawadogo, du projet Talibé s’est résolument engagé à dire non à l’exploitation économique des enfants talibés. Vivre comme du temps du prophète (psl) Zakaria Konaté, du MPA parcourt Ouaga - Nouna à pied. Le Mouvement des partisans d’Allah (MPA) de Nouna (dans la Boucle du Mouhoun) prône le retour à l’Islam comme à l’époque du prophète (SAW), à Médine. Selon Zakaria Konaté, leur ministre de l’information « le bonheur des musulmans ne passe que par ce retour ». D’où la nécessité d’une campagne de sensibilisation à cette prise de conscience qu’il mène de ville en ville à pied. « J’ai déjà parcouru Nouna - Bouaké, Nouna - Ouaga en passant par Tougan - Ouahigouya - Kongoussi à pied », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il parcourt 40 à 50 km par jour. Tenez-vous bien, chemin faisant, il se nourrit d’arachide et de fruits sauvages. « Je dois même quitter Ouaga le 26 juillet pour Nouna à pied », nous a-t-il signifié (Nous étions le 22 juillet 2008). À la question de savoir si c’est une obligation de marcher dans leur mouvement. Non ! a-t-il répondu avant de préciser que cela est dû au manque de moyens financiers. Avec des cheveux en dread et régulièrement vêtu de rouge, le ministre de l’information du MPA porte toujours au cou un gros et long chapelet. De temps en temps, il tient une canne de plus de 2 mètres de longueur. « Tout ceci, n’est pas une obligation religieuse » souligne-t-il. Mais se vêtir de rouge, pour lui, témoigne sa lutte quotidienne pour la cause de Dieu. Il a laissé entendre Que se vêtir de blanc symbolise la fin du travail sur le sentier d’Allah. «Dans la mesure où beaucoup reste à faire, je porte alors le rouge pour dire que le travail n'est pas fini », a-t-il signifié avant de relever que la tenue de la canne est une tradition des prophètes. En rappel, créé en 2001 à Nouna, le MPA est constitué d’un bureau de 16 membres. AL MA WÀDDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Médecine traditionnelle Antitussifs (Toux) Utilisation pratique des plantes La dernière est une partie intégrante de la culture des populations qui y recourent. Plus de 80 % de la population a régulièrement recours aux plantes médicinales pour se soigner et n’a pas accès aux médicaments dits « modernes ». En juin 2003, Prometra-Burkina en collaboration avec la Banque mondiale a organisé à Ouagadougou une rencontre de restitution de l'enquête sur le thème : « collecte, approvisionnement et commercialisation ». des plantes médicinales au Burkina et dans la sous-région ». Et selon cette enquête, 891 000 tonnes de plantes médicinales sont vendues à Ouaga et 30 000 tonnes à Bobo-Dioulasso chaque année, estimées en valeur à 4,5 milliards de francs CFA. La création d'industries pharmaceutiques s’avère une nécessité. Ces industries favorisent le développement économique de notre pays et contribueront à réduire le chômage et à lutter contre la pauvreté. Des recherches plus appropriées pourront conduire à la découverte de nouvelles molécules, à la mise au point de médicaments accessibles et utilisables dans le traitement des pathologies prioritaires (paludisme, VIH/SIDA, drépanocytose, HTA, diabète, les hépatites, les maladies diarrhéiques et les IRA...). Conscient des enjeux de la médecine traditionnelle, le gouvernement du Burkina Faso s’est résolument engagé dans la valorisation du patrimoine médical traditionnel. C’est dans ce cadre que s’est tenu le 1er Congrès international de la phytothérapie de Ouagadougou (CIPO) du 8 au 11 octobre 2007. Ce congrès a réuni des chercheurs du monde entier pour échanger leur expérience en matière de recherche et développement de médicaments à partir de plantes médicinales. Choix de quelques plantes et leurs utilisations pratiques Les plantes sont choisies en fonction de leur emploi très fréquent en Afrique sahélienne et en général sont connues par les tradipraticiens, les mères de familles et beaucoup sont vendues sur le marché. Nous allons donner pour chaque plante, certaines références où le lecteur pourra puiser des compléments d’utilisation. Antidiarrhéiques Diarrhée Acacia nilotica : Nom français : gommier rouge Noms africains : - Mooré : Penenga - Bambara : Bagana - Peuhl : gaddi, gaudi C’est un arbre de 10 à 12 m de hauteur. On utilise les feuilles et les écorces pour les maux de dents. La dysenterie constitue l'indication majeure de cette plante. Prendre une pincée de la poudre du fruit sans les graines ; soit 5 grammes en cas de diarrhée. Renouveler toutes les heures selon L’évolution des douleurs. Adansonia digitata : Nom français : baobab Noms africains : - Mooré : Tohèga - Bambara : Sira - Peuhl : boio ; boki Les feuilles contiennent un pourcentage élevé de calcium utile à l’alimentation et un bon mucilage qui gonfle dans l’eau et permet une meilleure digestion. Emplois : Mélanger la pulpe du fruit séchée après avoir enlevé les graines, dans l’eau ou du lait (un gramme pour 100 ml) et boire au repas. Hypotenseur Hypoglycémiant (Tension - glycémie) Anacardium occidentale Nom français : Anacardier ; Pommier Nom africains : - Bambara : Finzâ C’est un arbre originaire de l’Amérique tropicale et introduit dans les pays tropicaux. Emplois : Laisser macérer 10 grammes de poudre d’écorce dans 200 ml d’eau et boire 20 ml de cette solution deux fois par jour. Vérifier la tension et la glycémie. La santé par les plantes Antimalarique (Paludisme) Azadirachta indica Nom français : Linas des Indes ou Margoussier Noms africains : - Mooré : Nim - Bambara : Nim, Neem - Peuhl : Neem Neem est originaire des Indes. Ce sont les feuilles qui sont les plus utilisées en médecine traditionnelle dans : le paludisme, les œdèmes et les rhumatismes. Emplois : - Fièvre - Ulcère gastrique - Paludisme Faire bouillir 30 grammes des feuilles dans un litre d’eau pendant une demi-heure. Boire un demi-litre par jour. Anti-inflammatoire externe (Rhumatisme) Nom français : Karité Noms africains : - Mooré : Taanga - Bambara : Sî, dde - Peulh : Kari, Korrigan, Kolo Emplois : * Douleurs des membres (rhumatisme) Frictionner à l’aide du beurre de karité les endroits douloureux, au moins deux fois par jour. * Congestion nasale Appliquer un gramme de beurre de karité à l'intérieur des narines dans le cas des rhinites toutes les 6 heures. Guiera senegalensis Noms africains : - Mooré : Wilcnwiga - Bambara : Kungê - Peulh : Géloki C’est une plante typique de la zone sahélo-soudanienne, présente surtout en Gambie et au Sénégal. On en trouve également au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Emploi : Antitussif Faire bouillir 50 grammes de feuilles dans 1 litre d’eau. Filtrer et sucrer à volonté. Boire par petite quantité aux accès de la toux à raison de 2 à 3 cuillères à café pour les enfants et 2 à 3 cuillères à soupe pour les adultes. NB : Le remède n'est pas recommandé aux personnes souffrantes d’hypotension. Lexique des mots botaniques et termes médicaux ; sigles et abréviations - Drépanocytose : Maladie héréditaire due à la présence d’une hémoglobine particulière qui déforme les globules rouges. - Infusion, infusée : Opération qui consiste à mettre l’eau bouillante sur les plantes pour obtenir une infusion. - Ictère : Coloration jaune des muqueuses et téguments due à l’augmentation de la bilirubine. - Macéré : Opération qui consiste à laisser un végétal en contact avec l’eau à température ordinaire. - Mucilage : Substances qui ont la propriété de gonfler au contact de l’eau. - Rhinite : Inflammation du nez et des voies respiratoires. - Ulcère : Maladie caractérisée par une perte de substances (ulcération) profonde et chronique. de la paroi interne de l’estomac et du duodénum. - Prometra-Burkina : Réseau d’associations pour la promotion de la médecine traditionnelle au Burkina Faso - VIH/SIDA : Virus de l’Immunodéficience Humaine/Syndrome de l’Immunodéficience Acquise - HTA : Hypertension artérielle - IRA : Infections Respiratoires Aiguës Moussa Konaté Pharmacien ALMAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 Suite de la page 8 Hadith du savoir Parmi les prières surérogatoires à accomplir individuellement durant le mois de Ramadan, nous vous proposons ce tableau : Nuits Nombres de rakats Sourates et zikr 1 nuit 4 Fatiha (1 fois) + Ikhlas (15 fois) 2 nuit 4 Fatiha (1 fois) + Qadr (1 fois) 3 nuit 10 Fatiha (1 fois) + Ikhlas (50 fois) 4 nuit 8 Fatiha (1 fois) + Qadr (20 fois) 5 nuit 2 Fatiha (1 fois) + Ikhlas (50 fois) + Salawat (100 fois) après le salat 6 nuit 4 Fatiha (1 fois) + Mulk (1 fois) 7 nuit 4 Fatiha (1 fois) + Qadr (13 fois) 8 nuit 2 Fatiha (1 fois) + Ikhlas (10 fois) + Tasbih (100 fois) après le salat 19ème nuit | 6 Fatiha (1 fois) + ayatoul (7 fois) + salawat (50 fois) après le salam 20ème nuit | 20 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (30 fois) 21ème nuit | 2 Fatiha (1 fois) + kawçar (20 fois) 22ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + quadr (30 fois) 23ème nuit | 4 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (25 fois) 24ème nuit | 6 Fatiha (1 fois) + zalzalah (30 fois) 25ème nuit | 2 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois) 26ème nuit | 2 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (50 fois) Minuit | 12 Fatiha (1 fois) + takathour (12 fois) 27ème nuit | 1 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 28ème nuit | 1 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois) + tahlil (100 fois) après le salam 29ème nuit | 4 Fatiha (1 fois) + kawçar (25 fois) 30ème nuit | 50 Fatiha (1 fois) + zalzalah (50 fois) ; ou Fatiha (1 fois) + zalzalah (1 fois) + zalzalah (250 fois) après le salam 31ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 32ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 33ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 34ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 35ème nuit | 8 Fatiha (1 fois) + une sourate au choix 8 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois) 2^ nuit 8 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (100 fois) 27* nuit 4 Fatiha (1 fois) + mulk (25 fois) ; ou Fatiha (1 fois) + ikhlaç (25 fois) 28è nuit 6 Fatiha (1 fois) + ayatoul qursiy (100 fois) ; ou Fatiha (1 fois) + ayatoul qursiy (10 fois) + kawçar (10 fois) + ikhlaç (11 fois) + salawat (100 fois) après le salam 29è nuit 2 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (20 fois) 30è nuit 12 Fatiha (1 fois) + ikhlaç (11 fois) + salawat (100 fois) après le salam Un groupe de dix individus instruits ont posé à l’Imam Ali (p) la question suivante en lui demandant de donner une réponse différente à chacun d’eux : - Qu’est-ce qui est mieux, le savoir ou la fortune, et pourquoi ? - L’Imam Ali (p) a répondu : 1 - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être volé, alors que la fortune peut l’être. 2 - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être usé, alors que la fortune peut l’être. 3 - Le savoir est mieux, car il est généreux (de sa connaissance), alors que la personne fortunée peut être avare (de sa fortune). 4 - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être détruit, alors que la fortune peut l’être. 5 - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être épuisé, alors que la fortune peut l’être. 6 - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être volé, alors que la fortune peut l’être. 7 - Le savoir est mieux, car le temps ne peut pas l’user, alors que la fortune peut l’être. La fortune peut être érodée à la manière des prophètes, la fortune longue et disparaître, l’héritage des Pharaons. 8 - Le savoir est mieux parce qu’il est sans bornes alors que la fortune est limitée et vous pouvez même la compter. Par conséquent, le savoir est mieux que la fortune. 2 - Vous devez assurer votre fortune, alors que le savoir vous assure. Par conséquent, le savoir est mieux que la fortune. 3 - L’homme fortuné a beaucoup d’ennemis, alors que l’homme de savoir a beaucoup d’amis. Par conséquent, le savoir est mieux. 4 - Le savoir est mieux que la fortune car le premier augmente lorsqu’on l’offre, alors que la seconde décroît. 5 - Le savoir est mieux parce que la personne 9 - Le savoir est mieux, parce qu’il illumine l’esprit, alors que la fortune l’obscurcit. 10 - Le savoir est mieux, car il a inspiré à notre Prophète (P) que nous restons des humains, lorsqu’il s’est adressé à Allah : « Nous T'adorons, car nous sommes Tes serviteurs », alors que la fortune a conduit Pharaon et Nimrod à avoir la vanité. ins- de se proclamer dieux. VOS HORAIRES OUAGA-BOBO-OUAGA 7h 30 mm 10h 00 mm 14h 00 mm 18h 30 mm 23h 00 mm (Tous les jours) BOBO-BANFORA-BOBO 7h 30 mm 9h 00 mm 11h 00 mm 15h 30 mm 18h 00 mm (Tous les jours) BOBO-ORODARA-BOBO 7h 30 mm 9h 00 mm 11h 00 mm 15h 30 mm 18h 00 mm (Tous les jours) BOBO - COTONOU Chaque Samedi 23h 00 mm BOBO - BAMAKO - BOBO 8h 30 mm (Tous les jours) NB : On lance le salam après chaque deux (2) rakat Tasbih : soubhanallah Tahlil : la ilâha illal-lâhou Salawât : allâhoumma çolli àlâ mouhammad wa ali mouhammad Source : Mafatihoul djinane Nouvelles lignes à venir très prochainement BOBO - ACCRA BOBO - LOME TCV : Transport - Confort voyageur l'intégration en marche dans l'espace CEDEAO AL MAWADDA N° 44 Septembre - Octobre 2008 ACTU-NATIONALES Olympiades de maths : le Burkina 4e La 18e édition des Olympiades panafricaines de mathématiques s’est tenue du 23 juillet au 3 août 2008 à Cotonou (Bénin). Sur 11 pays participants et 3 observateurs, le Burkina a été classé 4e après l’Afrique du Sud, le Bénin et le Sénégal. Sur 6 élèves dont 4 titulaires (Tle C) et 2 suppléants (Prc C), 3 ont reçu chacun une médaille de bronze. Il s’agit de Ouédraogo Gwadis du Collège de la Salle (Tle C), Yac Zakaria et Zaré Abdramané du Lycée Bogodogo (Tle C). Quant aux suppléants, sur 11 candidats ayant pris part à la même compétition, Yaogo Boris de Bogodogo (Tle C) a été classé 2e et Somé Léonce Malifar de la Salle 6e. Bobo-Dioulasso : la taxe communale en janvier 2009. Pour booster le développement des collectivités locales, le conseil municipal de la commune de Bobo a prévu l’opération de prélèvement de la taxe de développement communal en janvier 2009. Cette décision, prise en octobre 2008, s’applique aux propriétaires de véhicules motorisés. Les détenteurs de vélos en sont exemptés. Pour cela, une campagne de sensibilisation de 4 mois a été prévue de novembre 2008. SONABEL : 60 % de la population électrifiée d’ici à 2015. La Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) a un programme ambitieux d’électrification des villes, du milieu rural et d’interconnexion avec les pays voisins, pour un coût total de 240 milliards de francs CFA. A l’heure actuelle, seule 18% de la population a accès à l’électricité, notamment les grandes villes du Burkina. A travers ce vaste programme, 3 000 villages et communes rurales seront électrifiés. Les églises évangélistes protestantes orchestrent le massacre de Srebrenica où 8 000 musulmans avaient été tués le 11 juillet 1995. Des commentaires ont qualifié cet acte du plus grand crime de l’humanité après la seconde guerre mondiale ou le Ben Laden de l’Europe. Dans son pays où il a été arrêté, il se faisait spécialiste de la médecine douce. Des Serbes accusés des à travers l’interconnexion avec les pays voisins : Ghana, Côte d’Ivoire et Nigeria via le Niger. Qui est derrière la Fédération internationale pour la paix mondiale ? Derrière cette épidémie d’ambassadeurs de la paix depuis quelques temps dans notre pays, il y a la Fédération internationale pour la paix mondiale. Une ONG internationale et interreligieuse œuvrant pour la promotion de la paix dans le monde. Cette fédération n’est qu’une ramification de l’Association du Saint-Esprit pour l’unification du christianisme mondial ; elle-même prête-nom de la secte Moon. Et qui dit secte Moon parle du Nord-Coréen, Sun Myung Moon, créateur et gourou de la secte. Le moonisme serait la continuité de toutes les religions (christianisme, judaïsme, islam, bouddhisme, etc.) qui doivent toutes être réunifiées. UPB : une mosquée pour l’AEEMB Le Conseil général de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso a désormais une mosquée. Il a émis le vœu de l'inaugurer officiellement. Les pratiquants peuvent désormais se frotter les mains en Ouganda. Avec le chef d’État Museveni dans leur giron, ils ont réussi à construire une église à la présidence. Selon un reportage de RFI le 12 août 2008, tout serait parti de l’évangélisation des enfants du président, ensuite leur mère puis papa donc toute la famille présidentielle. Elle a réussi à ratisser large au sein des hauts cadres, des ministres et des députés. L’appareil d'État ougandais serait devenu religieux. Il importe de noter que l’Ouganda est un pays à majorité chrétienne. Côte d’Ivoire : l’ONUCI remet un 1er lot de matériel électoral : 500 valises électorales. C’est le premier lot de matériel que l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a remis officiellement le 10 août à Abidjan au gouvernement ivoirien. Ce matériel devra permettre à l’opérateur technique Sagem de démarrer rapidement les opérations d’identification. Tout en remerciant l’ONUCI, Coffi Paul a, au nom... du Ier ministre, Guillaume Soro, soulignait que cette coopération aille à son terme, afin que la Côte d’Ivoire puisse organiser comme prévu les élections le 30. Karadzic : Le Ben Laden de l’Europe aux arrêts. Après 13 ans de cavale, Radovan Karadzic, ancien chef politique des Serbes de Bosnie-Herzégovine, a été arrêté à Belgrade en Serbie le 21 juillet 2008. 11 chefs d’accusation pèsent sur lui. Il est poursuivi par le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie surtout pour génocide et crimes contre l’humanité. D’autres responsables des mêmes faits courent toujours. Il s’agit entre autres du général Ratko Mladic, chef militaire sous les ordres duquel les massacres de Srebrenica auraient été perpétrés. Russie-Géorgie : silence quand je mate. Tel David devant Goliath, la Russie a infligé une correction à la Géorgie en la chassant de l’Ossétie. Elle a bombardé certaines de ses villes et opéré un blocus maritime. L’Ossétie est une des 3 provinces sécessionnistes qui a été attaquée par la... Géorgie dans la nuit du 7 au 8 août 2008. Ce qui lui a attiré la foudre de la Russie. Lui, ayant déjà échappé après l’ère soviétique, la Russie ne veut pas que les forces euro-américaines s’installent à ses portes. Elle entend faire de cette région une zone-tampon entre elle et l’Occident. Avec son droit de veto à l’ONU, ses gigantesques ressources énergétiques et sa force de frappe militaire retrouvée, la Russie montre ses muscles pour défendre ses intérêts. À l’ONU, elle a laissé entendre que tout le monde peut parler de sa façon de comprendre les choses en Géorgie, sauf celui qui a envahi l’Afghanistan, l’Irak... Edité par l’Association Islamique d'Al Mawadda du Burkina (A.I.M-B) 01 BP 4856 Ouagadougou 01 Tél : (226) 50 44 77 81 / 70 13 55 / 76 64 11 05 E-mail : aimbfben@yahoo.fr Directeur de Publication : Président de l’A.I.M-B Rédacteur en chef : Hamadi BARO Equipe de rédaction : Sidi Mohamady OUEDRAOGO, Hamadi BARO, Paré Oitsmane, Karim YABRE Vv Boureima KONATE Imprimerie Al MAWADDA N° 44 Septembre-Octobre 2008 20 Numéro 44 Nombre de pages 20 --