Alors que les fidèles ont entamé depuis maintenant deux semaines le jeûne du ramadan, mois de piété, de pardon et de générosité par excellence dans l'islam, les cœurs ne battent pas à l'unisson au sein de la communauté musulmane du Burkina.
Le nouveau président de la Communauté musulmane, Omar Koanda, peine à être installé, rapportent nos confrères de Oméga. Selon la radio, le nouveau président de la Communauté musulmane devait être installé ce samedi 17 avril 2021. Mais contre toute attente, les partisans du président sortant, Rasmané Sana, se sont opposés à cette installation.
Dans notre édititon N° 3212 du vendredi 17 septembre 2004, nous titrions à la UNE : "Communauté Musulamane : le président contraint à la démission ". En fait de démision, il n'en est rien. El Hadj Aboubacar Sana, cet érudit dont beaucoup de gens disent du bien et qui a apporté, à sa façon, une contribution majeure à l'unification de la Communauté musulmane du Burkina Faso et à l'encrage de l'islam dans ce pays, reste toujours le président de ladite communauté, secouée par une sourde guerre des clans . Il ne peut être démis en dehors du congrès.
Le Xe congrès statutaire de la Communauté musulmane du Burkina s'est tenu du 08 au 10 octobre 2004 au CBC. Au terme des travaux houleux, les congressistes ont désigné El Hadj Oumarou Kanazoé pour présider aux destinées de leur communauté en remplacement de El Hadj Aboubacar Sana.
Les 19, 20 et 21 décembre 1997, les grands érudits de l'Islam burkinabè, à savoir les 45 grands Imams des 45 provinces du pays se sont retrouvés à Ziniaré dans l'Oubritenga pour procéder à l'élection du président de la communauté musulmane. Elections sans surprises car le seul et unique candidat en lice (à savoir El Hadj Cheick Aboubakar Sana) a été élu grâce au soutien et aux voix unanimes de tous les 45 grands Imams sans exception.
Le nouveau président transitoire de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El Hadj Oumarou Koanda, a été installé sous haute tension, le samedi 17 avril 2021 à la Grande Mosquée de Ouagadougou.
El hadj Abdou Rasmané Sana, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a donné une conférence de presse, hier 28 octobre 2019 à Ouagadougou, pour donner sa version des faits sur la crise au sein de ladite association.
Offrir un cadre d'échange et de perfectionnement afin de réhausser le niveau des sermons dans les mosquées, tel est l'objectif recherché par le bureau exécutif de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) en initiant un séminaire de formation au profit de plusieurs imams de la région du Centre. C'était du 23 au 25 juin à la grande mosquée de Ouagadougou.
L’autorité semble décidée à résoudre à sa manière, la crise qui secoue la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) et ce, à travers l’installation du président du futur bureau de la transition qui sera dirigée par Oumarou Kouanda. Ce dernier, installé en son absence et sous haute surveillance policière, devra, dans les jours à venir, selon la correspondance du ministre en charge des cultes à lui adressée en date du 11 avril 2021, organiser un congrès unitaire.
La cour du président de la communauté M. El hadj Oumarou Kanazoé sis à Pissy grouillait du monde vendredi 15 avril 2005. Et pour cause, il y était prévu la distribution de dix millions de francs CFA (10 000 000 F CFA) remis à la communauté musulmane lors du récent passage du Roi Mohamed VI du Maroc au Burkina.
La communauté musulmane a invité, le 13 octobre 2013, veille du jour dit d'Arafat dans le pèlerinage à la Mecque, imams, maîtres coraniques, élèves ou simples musulmans, à une séance de prières et d'invocations à Ouagadougou au sein de la grande mosquée. Cette occasion a été mise à profit pour prier pour la paix et la stabilité au Burkina Faso.
C'est notre confrère "Le Pays", qui a levé le lièvre dans son édition du vendredi dernier. A quelque 20 jours du début du jeûne du Ramadan, la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) est sans président.
La mendicité aux abords de la mosquée de la commune du Plateau, les vendredis, cause un problème d'insécurité et un obstacle à la fluidité routière. Elle porte également l'atteinte à l'image de la communauté musulmane.
Les fidèles de la communauté musulmane du secteur 7 de Ouagadougou, quartier Samandin, ont procédé le 2 octobre dernier à l'inauguration de leur mosquée dite mosquée de vendredi. La cérémonie qui a été présidée par les premiers responsables de la communauté musulmane dont le président El hadj Aboubacar Sana, a connu la participation d'autorités politiques dont le ministre Yéro Boly de l'Administration territoriale et de la sécurité, de l'opérateur économique El Adj Oumarou Kanazoé ainsi que du donateur.
Après le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), c'est au tour de la Communauté musulmane du Zondoma d'être en proie à une tourmente déclenchée par le choix d'un nouvel imam. Pour prévenir un éventuel affrontement entre les fidèles à l'occasion de la prière du vendredi 20 mai 2005, la gendarmerie a effectué une descente à la grande mosquée de Gourcy (chef-lieu de la province). Celle-ci a été fermée jusqu'à nouvel ordre.
La Communauté soufie du Burkina Faso a célébré le Maouloud dans la nuit du lundi 28 juin 2010 au domicile de leur guide spirituel, EL Hadji Cheick Moaze. Une célébration en large différé d'un événement qui marque la naissance du prophète Mohamed du côté de Tanghin (secteur 23 de Ouagadougou) qui n'a entaché en rien sur le degré de mobilisation de participants venus de divers horizons.
Nous n'avons pas résisté à cette curiosité qui colis chaque heure à la peau du journaliste en nous rendant une fois de plus à la mosquée sunnite de Zanghouetin. Nous avons tenu à vivre sur place l'évolution des choses depuis la réouverture des lieux, surtout que des bruits nous étaient parvenus au sujet d'une reprise des hostilités. S'il en existe, notre œil de reporter ne nous aura pas permis de les déceler, en tout cas, pas ce vendredi où durant plus de deux heures, nous sommes restés en communion avec ce monde croyant à l'occasion de la célébration hebdomadaire.
Une erreur de saisie a dénaturé notre élément d'hier, relatif à la Communauté sunnite de Ouagadougou (p 7). Tout en nous excusant auprès de nos lecteurs, nous reprenons l'article en intégralité.
Décidément rien ne va plus entre les fidèles de la Communauté musulmane et ceux du Mouvement sunnite du secteur 30 qui avaient pourtant pris l'habitude de prier Allah dans une mosquée commune. L'élection du bureau local de la Communauté musulmane prévue, samedi dernier dans la même mosquée n'a pas obtenu le suffrage du Mouvement sunnite. Ce dernier a menacé d'entrer en conflit avec la Communauté musulmane si toutefois l'élection se déroulait dans la mosquée. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour que Saint Jean Samuel, ex secteur 30 ne sombre pas dans une espèce de croisade.
C'est la fin d'un long trajet pour les fidèles musulmans de Bassan, commune de Kassoum, province du Sourou, à la recherche d'une mosquée de prière. Pour cause, le Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé, par ailleurs native dudit village, a encore exprimé sa générosité par le don de cet édifice dont l'inauguration officielle a eu lieu le 30 mars dernier, en présence de fidèles venus des quatre coins du Burkina Faso.
La ville de Léo (chef-lieu de la province de la Sissili) a connu une animation particulière le vendredi 10 décembre 1999. La raison en était la cérémonie de démarrage des travaux de réhabilitation de la première mosquée de la localité, construite aux XIXe siècle à l'époque des invasions djermabées en pays gourounsi.
C'est un secret de polichinelle que les fidèles musulmans du quartier Yéboubéri de Parakou étaient gagnés par le virus de la division. Une division née d'un malentendu entre fidèles musulmans qui a pris corps en juillet dernier.
Le village de Safané se trouve au Burkina Faso, à 55 km de Dédougou, le chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun et de la province du Mouhoun. Les Marka (population autochtone), les Kô, les Mossi, les Peulh, les Nouni et les Bwaba sont les principaux groupes ethniques dans la commune. Aussi, y trouve t-on des Mauritaniens, des Guinéens et des Maliens.