Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2017 aux environs de 21h, des individus lourdement armés non encore identifiés, au nombre de 6, tous habillés en noir et cagoulés, ont attaqué la brigade de gendarmerie de Djibasso et le maquis Centre populaire de loisirs (CPL). Ils ont abattu froidement un douanier et ont causé d'énormes dégâts matériels (privés et publics), avant de confisquer 3 motos dont celle d'un policier. Ces malfrats se sont par la suite volatilisés dans la nature en direction de la frontière du Mali.
Dimanche noir pour la communauté catholique de Dablo au Burkina, qui a été la cible d'une attaque terroriste le 12 mai dernier, laissant sur le carreau une demi-douzaine de fidèles, dont le prêtre célébrant. Quelque deux semaines plus tôt, c'était un pasteur et cinq de ses fidèles qui étaient froidement abattus en plein office à Silgadji, dans le nord du pays. Des tueries qui interviennent quelques mois après les assassinats de prédicateurs et d'imams dans la partie septentrionale du pays.Ainsi donc, après les Forces de défense et de sécurité, les symboles de l'Etat que sont les préfectures, commissariats de police et autres mairies, les écoles, les attaques contre les lieux de culte et autres leaders religieux semblent devenues le nouveau mode opératoire des terroristes, après les affrontements intercommunautaires et le pogrom de Yirgou en début d'année. L'objectif étant visiblement de mettre à mal la cohésion sociale, en dressant les communautés ethniques et confessions religieuses les unes contre les autres.
Trois gendarmes tués, un autre porté disparu, un civil mortellement blessé et un assaillant abattu. C'est le bilan de l'attaque contre la gendarmerie de Samorogouan au petit matin du vendredi 9 octobre 2015 par de présumés djihadistes qui ont abattu un éleveur lors de leur repli et égorgé un autre l'avant-veille.
Pour le gouvernement qui l'a tout de suite affirmé dans un communiqué de presse, il n' y a pas de doute, c'est la confirmation des connexions djihadistes des putschistes du 17-Septembre dont il avait parlé il y a deux semaines mais auxquelles beaucoup de gens, y compris dans les chancelleries, n'avaient pas accordé assez de crédit.
Le Bénin a pour la première fois subi une attaque djihadiste meurtrière contre ses forces armées. Deux de nos valeureux soldats sont morts suite à cette agressi
Que les âmes de ceux qui nous ont brutalement quittés reposent en paix. Puissent les blessés recouvrer la plénitude de leur santé. Il s’agit à travers ces lignes, de noter les bons points dans la riposte et la gestion de cette deuxième agression de la capitale burkinabè. Tout n’est pas que larmes et tristesse. Comparée à celle de mi-janvier 2016, l’attaque du 13 aout 2017 a été mieux gérée à divers niveaux.
Le centre-ville de Ouagadougou a, une fois de plus été la cible d'une attaque terroriste, le dimanche 13 août 2017, aux environs de 21h. Un point de presse a donc été animé par le procureur de Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou Maïza Sérémé, le lundi 14 août dernier, à la Cour d'appel de Ouagadougou, pour rendre compte aux Hommes de médias de l'évolution de l'enquête diligentée. Le café Aziz Istambul Restaurant, situé sur l'avenue Kwamé N'Krumah, a été pris d'assaut par deux jeunes individus de sexe masculin, armés de fusil de type AK 47. Ils ont ouvert le feu sur les clients du restaurant, causant la mort de 18 personnes et blessant plusieurs autres, de plusieurs nationalités.
Déclaration à la Nation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christina KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres à la suite de l’attaque terroriste au Café Istanbul de Ouagadougou
Le vendredi 18 Aout 2017, la communauté musulmane a rendu un dernier hommage à Tanou Amadou et Diallo Abdallah, tous deux victimes de l’attaque meurtrière du restaurant Aziz Istanbul survenue le 13 Aout 2017 dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.
Des centaines de personnes ont participé vendredi à l’ancien cimetière route de Banankélédaga aux funérailles de l’imam Issa Amadou Tanon et du jeune étudiant au Koweït Abdoulaye Diallo, tués le dimanche 13 août dans l’attaque du restaurant-café Aziz Istanbul de Ouagadougou, et qui a fait 19 morts au total.
Dans cette déclaration, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) condamne une attaque barbare et odieuse et réaffirme son rejet total, catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme qui ne saurait être justifiée par une quelconque conviction religieuse.
C’était l’an passé, quelques mois seulement après le drame du Cappuccino qu’au passage sur l’avenue Kwame Nkrumah - avril 2016 -, nous nous sommes installés en famille à 5 au café Aziz Istanbul pour prendre de la glace sans véritablement prêter grande attention au nom dudit café. Un petit fait sur le prix des glaces aura pourtant retenu un peu notre attention... A la faveur de l’actualité brûlante, c’est l’attentat qui nous révèlera véritablement le nom du lieu, désormais connu au-delà même des frontières du Burkina.
Après l'attaque du restaurant Café Istanbul qui a fait 18 morts; l'Union pour le progrès et le changement (UPC) invite le peuple burkinabè à l'union sacrée face à l'hydre du terrorisme. Lisez la déclaration ci-dessous.
Cette démarche de la Faib a été saluée à sa juste valeur par le directeur général de l'hôpital. «Votre démarche témoigne de votre attachement à l'unité du pays. Pour nous qui sommes en contact avec vous depuis des années, nous savons que l'islam n'est pas une religion qui prône ce genre de comportements. Nous tenons à vous remercier pour ce témoignage de solidarité envers les patients», s'est-il réjoui.
Dans la soirée du 15 janvier 2016, le temps s’est arrêté sur l’avenue Kwame N’krumah, dans la capitale Ouagadougou et sur tout le Burkina. Ils se sont retrouvés en famille, entre amis ou collègues pour manger, prendre un verre, décompresser et oublier les durs moments de la journée en ce début de weekend. Certains étaient à leur lieu de travail. Mais l’esprit du mal est passé par là. Fauchant sauvagement 30 vies. La capitale Burkinabè venait d’être frappée en plein cœur, par des terroristes.
Dans la soirée du 15 janvier 2016 le temps s’est arrêté sur l’avenue Kwame N’krumah, dans la capitale Ouagadougou et sur tout le Burkina. Ils se sont retrouvés en famille, entre amis ou collègues pour manger, prendre un verre, décompresser et oublier les durs moments de la journée en ce début de weekend. Certains étaient à leurs lieux de travail. Mais l’esprit du mal est passé par là. Fauchant sauvagement 30 vies. La capitale Burkinabè venait d’être frappée en plein cœur, par des terroristes.
Le commissariat de Dassari dans la commune de Materi, a été attaqué dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juin. Bilan, deux policiers tués, un blessé. Du côté des assaillants, deux individus ont été également neutralisés selon un communiqué de presse de l’État-Major-Général publié le lundi 27 juin.
Une délégation de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) était à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, le 15 aout 2017, pour apporter soutien et réconfort aux blessés de l’attaque terroriste du 13 Août. Elle n’a pas manqué de féliciter le personnel médical et la direction générale dudit hôpital pour le dévouement dont ils font montre pour assurer des soins de qualité aux blessés. Conduite par le président du présidium, El Hadj Abdoul Rahmane SANA, la FAIB est allée invoquer la miséricorde d’Allah pour les blessés et apporté un soutien financier de 1.250.000 Fcfa au nom des musulmans de notre pays.
Une semaine après l'attaque terroriste du 13 août 2017 de Aziz Istanbul pâtisserie-Café, les Ouagalais ont initié une marche silencieuse, le 19 août dernier, pour rendre hommage aux victimes de cette attaque. Partis du rond- point des Nations unies, ils ont marqué un arrêt au Café Cappuccino, avant de rejoindre le Café Aziz Istanbul où prières et bénédictions ont été dites à l'endroit des victimes tombées lors de l'attaque.
Déjà un an qu’est intervenue l’attaque terroriste (Splendid Hotel, restaurant Cappucino, maquis Taxi brousse) qui a fauché la vie à 30 personnes, blessé 70 personnes et causé d’innombrables dégâts matériels. Ce dimanche 15 janvier 2017, la nation a décidé, le Président du Faso Roch Kaboré en tête, de marquer une halte pour s’en souvenir et rendre hommage à ceux qui ont perdu leur vie lors de cette journée fatidique du samedi 15 janvier 2016 dans la ville de Ouagadougou.
Le vendredi 02 mars 2018, aux environs de 10 heures, deux groupes armés de quatre membres chacun ont pris d’assaut l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major Général des Armées.
Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse le 7 mars 2018 pour, entre autres, condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et exiger que des poursuites judiciaires soient engagées contre l'ex-président Blaise Compaoré, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé pour «haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
Dans la nuit du Lundi 27 au 28 Février 2017, des individus non encore identifies ont attaqué le poste de police et la mairie de Tongomayel, dans la province du Soum. Bilan : des bureaux incendiés, vandalisés et du matériel emporté. Une série d’attaques revendiquée par une association dénommée Ansaroul Islam.