Le vendredi 02 mars 2018, aux environs de 10 heures, deux groupes armés de quatre membres chacun ont pris d’assaut l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major Général des Armées.
Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse le 7 mars 2018 pour, entre autres, condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et exiger que des poursuites judiciaires soient engagées contre l'ex-président Blaise Compaoré, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé pour «haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
Dans la nuit du Lundi 27 au 28 Février 2017, des individus non encore identifies ont attaqué le poste de police et la mairie de Tongomayel, dans la province du Soum. Bilan : des bureaux incendiés, vandalisés et du matériel emporté. Une série d’attaques revendiquée par une association dénommée Ansaroul Islam.
Alors que le Burkina Faso n'a pas encore fini de pleurer ses morts suite à l'attaque du 13 août dernier, qui a laissé 18 morts sur le carreau, un véhicule de l'armée a sauté sur une mine à Tongamayel, dans la province du Soum, faisant trois morts et deux blessés graves. Et ce n'est pas tout. Car, dans la même semaine, on a enregistré neuf morts à Douenza et Tombouctou au Mali, et vingt-huit morts à Maïduguri au Nigeria. En tout cas, c'est la violence cyclique aveugle à laquelle l'on a assisté en trois jours (13, 14 et 15 août derniers) et cela, du fait d'individus sans foi ni loi, qui se prennent pour l'alpha et l'oméga ici-bas, et qu'une certaine opinion appelle abusivement des djihadistes. Non, ce ne sont pas des djihadistes, mais plutôt des terroristes.
Les attaques terroristes se multiplient dans la sous-région ouest-africaine. En effet après le Mali, le Burkina-Faso a été récemment la cible d’attaques armées revendiquées par le groupe terroriste Al qaida au Maghreb islamique (AQMI) et qui fait une trentaine de morts.
« Ce qui explique que des Burkinabè n’aient pas peur des attaques armées : Une analyse économétrique à partir d’un modèle dichotomique ». C’est la dernière étude publiée par l’Institut panafricain d’études, de recherches et de sondages d’opinion (IPERSO). Bemahoun Honko Roger Judicaël, statisticien-économiste, l’auteur, explore une alternative non-violente comme réponse au terrorisme en se fondant sur le fait que le peuple burkinabè n’a pas cédé au diktat des terroristes et est resté fort psychologiquement malgré les coups reçus. Le chercheur soutient par ailleurs que la rhétorique martiale dans cette lutte de longue haleine est loin d’être la panacée. « Un combattant extrémiste tué correspondrait à au moins trois nouvelles recrues », révèle-t-il.
Depuis pratiquement mi-juin, on assiste à une recrudescence d'attaques terroristes dans la partie sud du Mali, plus précisément à la frontière entre le Mali, la Côte d'Ivoire et le Burkina.
Dans l’après-midi du 20 janvier 2016, le président de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), El Hadj Adama Nikiéma a remis un lot de médicaments au directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. D’une valeur d’environ 1 million de francs CFA, ce don est destiné prioritairement à la prise en charge des blessés de l’attentat du 15 janvier dernier.
Vendredi 15 janvier 2016, par une belle nuit de pleine lune, Ouagadougou s’apprête à célébrer ces week-ends de l’harmattan si particuliers. Les terrasses sont pleines, particulièrement sur cette avenue chic de la capitale, « Kwamé Nkrumah ». Subitement, tout se gâte, sans que personne n’ait eu vraiment le temps de réaliser quoique ce soit.
Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a animé ce vendredi 24 mars 2017 un point de presse sur les attaques terroristes au Burkina Faso. Au total 70 personnes ont été tuées dans ces différentes attaques, autant de personnes ont été interpellées par les forces de défense et de sécurité, des otages sont toujours retenus et des suspects recherchés.
Sous l’ex-Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), les ingénieurs de la torture avaient inventé ce supplice qui consistait à placer des prisonniers, opposants au régime communiste, sous un robinet et à leur faire tomber sur la tête, à intervalles réguliers, une goutte d’eau. Au début, pour la victime, ce « goutte-à-goutte » peut paraître amusant mais au fil du temps, chaque bulle d’eau finit par devenir un coup de marteau attendu avec beaucoup d’angoisses. Et très souvent, le malheureux supplicié finit par piquer la démence. C’est apparemment cette stratégie qui a été choisie par les forces du mal qui ont installé le Burkina Faso dans leur collimateur.
Dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 février 2017 aux environs de 23 heures, le mouvement islamiste Ansarul Islam d’Ibrahim Malam Dicko a attaqué deux commissariats dans la province du Soum au nord du Burkina Faso : celui de Barabulé et celui de Tongomaël. Bilan, un civil blessé légèrement, des motos et des bâtiments incendiés.
Dans la nuit du 27 au 28 février 2017, les terroristes ont encore frappé le Burkina Faso. Encore une fois, des attaques dans le Nord réveillent la peur du peuple, remuent les plaies de ceux dont les parents sont déjà tombés impuissants dans les cas précédents. Les commissariats de police de Baraboulé et de Tongomayel ont été la cible de ces nouvelles.
Dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 février dernier, deux commissariats situés dans la province du Soum, près de la frontière malienne, ont été la cible d'attaques quasi-simultanées de djihadistes. L'attaque a fait un blessé et de nombreux dégâts matériels, et a été revendiquée par le groupe Ansaroul Islam dirigé par le sinistre Malam Dicko. Baraboulé et Tongomayel sont les localités qui abritent les commissariats attaqués.
L'information est désormais connue : dans la nuit du 27 au 28 février 2017, dans le Soum au Nord du Burkina Faso, deux commissariats de police ont été pris pour cibles par des individus armés. Cette attaque, revendiquée, selon certaines sources, par Ansaroul Islam, le groupe terroriste dirigé par Malam Dicko, n'aurait fait aucune victime. Des engins auraient été emportés. Des renforts ont été envoyés sur les lieux. Une opération de ratissage est en cours dans ladite localité en vue de retrouver les assaillants. Le Nord du Burkina Faso près de la frontière du Mali, connaît depuis 2015 des attaques d'assaillants qui se retranchent chaque fois en territoire malien, après leurs forfaits. Voilà le communiqué du ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, en rapport avec ces évènements.
Une fois de plus depuis trois ans, Ouagadougou a été le lieu d’une énième attaque terroriste (double attaque cette fois) le 02 mars 2018 un peu plus de 10h locale à l’état-major général des armées du Burkina-Faso, et à l’ambassade de la République française. Cette dernière attaque sera revendiquée deux jours par le mouvement djihadiste appelé groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), groupe né de la fusion le 02 mars 2017 du groupe Ansar Dine du djihadiste malien Lyad Ag GHALY, du groupe Al-mourabitoune de l’algérien Mokhtar BELMOKTHAR et de l’Emirat du Sahara, une branche d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Mardi 30 novembre puis mercredi 1er au jeudi 2 décembre. En l’espace de 24h le Bénin a essuyé deux attaques dans sa partie septentrionale. Non sans y perdre deux vaillants militaires. Un front djihadiste incertain s’ouvre-t-il ainsi à l’armée béninoise ? Les groupes terroristes peuvent-ils recruter des relais locaux ? y a-t-il des facteurs favorables ? Décryptage de cette actualité sécuritaire avec Emmanuel Odilon Koukoubou, Spécialiste des politiques de sécurité et Assistant de recherche au Civic Academy for Africa’s Future (Ciaaf), un centre de recherche sur la gouvernance en Afrique. Interview exclusive !
Une fois de plus, le Burkina Faso a été la cible d’une attaque terroriste le dimanche 13 Aout 2107. Une attaque qui a causé la perte de plusieurs vies humaines mais aussi de nombreux blessés. Cette triste nouvelle est tombée comme une « bombe » dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso. Ainsi, c’est avec consternation que les Bobolais ont appris à travers les médias, les faits de cette « barbarie ». A cet effet, ils présentent leurs sincères condoléances aux familles éplorées et surtout un prompt rétablissement aux nombreux blessés.
Depuis 2015 la région du Sahel burkinabè, frontalière du Mali et du Niger, subit des attaques terroristes qui obligent les habitants à fuir pour se mettre à l'abri à Djibo dans le Soum ou à Gorom-Gorom dans l'Oudalan. S'ils arrivent ainsi à sauver leur vie, les nombreux déplacés internes sont tout de même confrontés à des difficultés d'ordre existentiel au quotidien.
Depuis l'invasion de Nord-Mali par les djihadistes et l'implantation de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, la sous-région ouest-africaine est en proie à une insécurité ambiante. En effet, quand ce ne sont pas des restaurants et des hôtels qui sont attaqués au Burkina, ce sont des camps militaires qui sont pris pour cible au Niger voisin pendant que des villages entiers sont dévastés au Nigeria sur fond de rapts massifs ; tant et si bien que la comptabilité macabre, chaque jour qui passe, ne fait que s'allonger. Et c'est peu dire. Le dernier exemple en date de ces violences caractérisées est la série de meurtres enregistrés en milieu de semaine dans le septentrion du Burkina où cinq personnes, dans des villages différents, ont été froidement abattues par des hommes armés non identifiés.
Pour les syndicats de l’Education nationale, les autorités burkinabè sont responsables de ce qui est arrivé à Kourfayel car elles étaient prévenues et n’ont rien fait. Ils déplorent aussi que l’enseignant Salifou Badini ait été enterré dans l’anonymat.
Des confessions religieuses font de plus en plus l'objet d'attaques terroristes ces derniers temps dans notre pays. Des fidèles sont assassinés en plein exercice de leur foi.