Dans leurs relations quotidiennes, les humains sont appelés à cohabiter ensemble. En la matière, les prescriptions islamiques invitent tout musulman à vivre en parfaite harmonie avec ses frères, ses proches,... En islam, le voisinage est sacré. Entretenir de bonnes relations avec son entourage est une recommandation prophétique.
Dans sa livraison du 13 juin 2001, page 5, l'Observateur Paalga, sous la plume de Monsieur AHL-ASSANE ROUAMBA, rapporte les propos désobligeants vis-à-vis de l'Association ISLAMIQUE AHMADIYYA d'organisateurs d'un forum sur l'unité des musulmans.
L'Église catholique occupe une position privilégiée dans l'espace religieux burkinabé. Ayant très tôt investi l'espace public du pays, elle constitue un acteur incontournable dans le paysage socio-politique du pays comme l'attestent son implication dans les domaines de l'éducation et de la santé et son positionnement comme médiateur lors de périodes de crise. Reposant sur une enquête de terrain menée auprès de membres de la communauté catholique (membres du clergé, religieux et laïcs), cet article étudie la façon dont les catholiques burkinabé se représentent en tant que communauté religieuse dans l'espace politique du pays. Il révèle qu'au Burkina Faso, les catholiques se représentent comme une minorité religieuse dominante sur le plan politique en raison de leur implication sans commune mesure dans l'appareil d'État. L'article montre aussi que les catholiques burkinabé voient leur position dominante être menacée, d'une part, par la concurrence des protestants et, d'autre part, par la montée de l'islamisme.
De nos jours, l'Islam est perçu comme une religion et une civilisation de l'intolérance et de la violence, du fanatisme, de la terreur et du terrorisme. Cette représentation négative et déformée de l'islam remonte loin et semble structurer les rapports entre l'Occident et le monde arabo - musulman.
Toujours, dans ses principes, le message coranique définit le type de dialogue qu'il préconise : son objet, ses protagonistes, ses enjeux et son éthique. Évidemment, la foi en un Dieu unique est au coeur du débat que l'Islam engage avec les incroyants et les croyants monothéistes des autres religions. Le discours est tranchant à l'égard des incroyants et des polythéistes à qui il dit :
Il s'appelle Mahamadi Kaboré. Quarante quatre ans bien sonnés, l'homme a vu le jour à Nioniongo dans l'Oubritenga. Ce musulman pratiquant habite le secteur 23 de Ouagadougou. Depuis une vingtaine d'années, il dirige des écoles madrassa aussi bien au Burkina Faso qu'en Côte d'Ivoire.
Dans une lettre qu'ils ont fait parvenir à notre Rédaction, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) dit se démarquer des propos du sécrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé ce 21 avril 2017 à Ouagadougou, le programme d’urgence « Médias et Sécurité ». C’est la résultante des rencontres d’échanges initiées par l’instance de régulation entre les journalistes et les Forces de défense et de sécurité sur le traitement de l’information liée aux actes terroristes. Face aux défis sécuritaires, les hommes de tenue et ceux des médias entre qui il y a souvent des incompréhensions, doivent unir leurs forces contre l’ennemi commun.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Constatant que «les ingrédients d'une possible explosion sociale sont réunis», un groupe de personnalités a décidé de «s'auto investir» d'une mission de conciliation afin d'éviter, entre autres, que le «Burkina Faso ne se déchire violement autour de la question de dévolution du pouvoir en 2015».
L'Etat burkinabè, par le biais du comité de suivi du pèlerinage à La Mecque, a signé, dans la soirée du mardi 10 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrat aérien de transport de ses pèlerins à La Mecque, avec la compagnie « Nas air Charter aviation ».
This article presents a synthetic, historical-cum-anthropological overview of the collective trajectory of Ivoirian converts to Islam from southern autochthonous lineages who can be referred to—albeit unsatisfyingly—as ‘native' Muslims. It focuses on what is effectively an invisible and silent minority within southern native groups and the majority Dioula Muslim society alike: a community that has barely received any attention from social scientists despite the transformative impact of its slow but steady Islamization process. The study aims first at shedding light on salient socio-religious and political aspects of this group's development, from colonial to postcolonial times. Given that this plural group is situated at the crossroads of various ethnic, national, and religious controversies, having enflamed Côte d'Ivoire in olden days as much as in recent years, the article eventually makes use of this group's distinct prism to question the contested Ivoirian interface between Islam, ethnic geography, and nationalism at large, and attempt some nuanced answers.
Media reports of the rebellion tearing apart C?te d'Ivoire portray the conflict as a rift between a Muslim North and a Christian South. They repeatedly refer to the armed conflict in religious terms by describing the country as split between a government-held area in the Christian and animist South and a rebel-held area in the Muslim North." This cultural/geographical description of the conflict inhibits our understanding of the situation. These newspaper reports echo the divisive statements of politicians and thus serve to widen rifts. In sum, the religious and geographical simplifications by the media do not contribute to our understanding of the conflict. Rather, they insidiously exacerbate it by reinforcing stereotypes and deepening social and political divisions.
Les leaders d’opinion au Bénin jouent le plus souvent le rôle de sapeur pompier dans la préservation de la paix entre les religions. Bio Jacques en fait partie.
L’affaire de la police islamique, agissant sous le couvert de l’association Nachroul Islam a emballé les réseaux sociaux. Les médias s’en sont emparés par la suite. Puis les choses ont vite évolué. Au Conseil des ministres du 28 mars dernier, une communication orale du ministre de la sécurité, Clément Sawadogo, faisait état d’une note du Haut-commissaire de la province du Kourritenga notifiant à l’association Nachroul Islam sa dissolution. Au moment où cette information tombait, rien n’avait encore filtré des investigations des structures compétentes du ministère de la sécurité.
This article compares the strategies devised by two Salafi-oriented Islamic associations, the Senegal's Jamaatou Ibadou Rahmane (JIR) and the Burkina Faso's Mouvement Sunnite (MS). Drawing on extensive field research conducted between 2002 and 2013, it shows that both organizations have been engaged since the 1970s in a similar legitimacy-building process, using contrasting strategies. The JIR intends to build a more constructive relationship with the State and the brotherhoods, while still continuing to cast a critical eye on these two groups. In Burkina Faso, recurring leadership crises and violent incidents has sapped a great deal of the MS's energy. It therefore has to regain visibility and legitimacy by maintaining a certain distance from political debates. The comparison shows that political Islam has entered in both countries a transitional phase that took into account the emergence and perhaps even the consolidation of a cultural and religious form of citizenship.
La formule la plus prisée, qui consiste à faire signer des états et à remettre à la fin une enveloppe aux participants, est absente du rituel des formations organisées à Cotonou par l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) dans le cadre du Projet d'appui au secteur des médias au Bénin.
Le processus de réislamisation, qui est à l'œuvre, depuis quelques années, dans le monde arabo-musulman succède à une période où les idéologies laïques étaient florissantes, et où il y avait aussi une franche volonté -surtout parmi les élites - de séculariser le concept de l'Etat musulman. Au milieu des années 70, la tendance s'était renversée pour culminer, en 1979, avec la révolution islamique en Iran, et l'effondrement - dans le même temps - de la société multicommunautaire libanaise. C'est à partir de ce moment-là que le monde entier a pris conscience, réellement, par des scènes spectaculaires dans les médias, du radicalisme musulman. Cependant ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Car, dans l'histoire ancienne et contemporaine du monde musulman, ce courant activiste radical a toujours existé, et a même eu ses penseurs et ses théoriciens. C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à étudier un tel phénomène aujourd'hui.
« Faisant suite à une publication sur les réseaux sociaux sur une "Sécurité islamique " à Pouytenga, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s'est saisie de l'affaire pour comprendre et mieux situer l'opinion. L'information a provoqué une multitude de réactions d'inquiétudes sans doute justifiées par le contexte actuel.
Sidwaya (S. ): imam, pouvez-vous nous relater ce qui s'est passé dans votre secteur dans la journée du lundi?
Imam Moussa Doulkoum (I. M. D. ): Lundi peu après 13h, un homme est venu me dire qu'on avait besoin de voir les premiers responsables de la mosquée, c'est-à-dire l'imam et sa suite chez le maire de Ouagadougou (à son domicile sis au quartier Gounghin). Il a avoué avoir informé plusieurs autres personnes avant de se présenter chez moi. Je lui ai répondu qu'il n'y a pas de problème et qu'à l'heure de la prière à 14h, j'en profiterai pour informer ma suite afin qu'ensemble, on se rende chez le maire.
Ce vendredi 7 Juin 2019, premier vendredi d’après la fin du mois sacré du Ramadan, El-Hadj Moutawakil BOUKARI MALIK, Imam de la mosquée centrale Médine II d’Agori Plateau, et Président de l’Union des Imams et Guides spirituels du département de l’Atlantique, s’est attardé sur la crise sociopolitique qui secoue le Bénin depuis le lendemain des dernières élections législatives.
Among the 18 districts of Odienné, a secondary town of northern Côte d'Ivoire, the district of "Texas" is known to host the highest concentration of bars called "maquis". When darkness falls this residential neighbourhood turns into a space for entertainment, pleasure and business. This chapter explores this effervescence of the forbidden (haram) in the context of a town in which public life is dominantly framed by Islam. It shows how the evolution of Texas by night reveals the centrality of urban margins for their implicit function of making possible the cohabitation of various lifestyles.