Le weekend passé, une information faisant état de la création d’une « sécurité islamique » à Pouytenga, à l’Est du Burkina, a causé une vague d’indignations sur la toile. Malgré le communiqué du ministère de la sécurité, les internautes ne semblent pas être convaincus des « mesures éventuelles à prendre » par le gouvernement. Sur cette question, on peut lire des commentaires approuvant la mise en place de cette « sécurité islamique », même certains d’entre eux prétendent que c’est de l’ironie.
Faisant suite à une publication sur les réseaux sociaux sur une "Sécurité islamique " à Pouytenga, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s’est saisie de l’affaire pour comprendre et mieux situer l’opinion. L’information a provoqué une multitude de réactions d’inquiétudes sans doute justifiées par le contexte actuel.
La liberté d'expression est aujourd'hui au centre d'intenses controverses. Parmi ceux qui la revendiquent, il s'en trouve qui se croient tout permis. Tant et si bien que la France, pays de la Déclaration universelle droits de l'Homme, a dû prendre des mesures préventives, pour assurer la protection des biens et des personnes.
Le tollé mondial n'est décidément pas de tomber quelque trois semaines après l'innommable massacre des animateurs de « Charlie Hebdo » ni les Les manifestions de s'estomper, surtout hors de la France, même si cette agitation aurait fait marrer Charb, Cabu, Tignous et Wolinski, figures historiques du journal qui aimaient à se moquer de tout.
L'appel lancé dans certaines mosquées de la ville de Sya à l'issue de la grande prière de vendredi dernier, pour une manifestation de protestation contre la caricature du prophète Mahomet en France, aura finalement un écho retentissant chez les fidèles d'Allah de la ville.
Le P-DG de CIM METAL Group, Inoussa Kanazoé et plusieurs de ses collaborateurs, ont été arrêtés le 19 avril 2017 par la gendarmerie nationale. Si depuis lors l’on se perdait en conjectures sur les raisons d’une telle arrestation, l’on en sait un peu plus depuis ce 24 avril avec la conférence de presse que le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, a animée. Nous vous proposons l’intégralité de sa déclaration liminaire.
Le dimanche 11 février dernier, le Bénin apprend avec émoi la disparition de Mohamed Amadou Cissé. Celui qui a été ministre occulte du président Mathieu Kérékou et impliqué dans plusieurs dossiers de malversations et de détournement de deniers publics a laissé à son pays d'accueil un lourd passif sur lequel revient l’ancien ministre Adékpédjou Sylvain Akindès.
Il s’agit d’une affaire de dette d’un million sept cent cinquante mille francs versés par un pèlerin qui n’a plus effectué le voyage sur la terre sainte lors du Hadj 2016, mais qui réclame ses frais de convoyage. C’est par rapport à cette affaire que certaines presses ont annoncé que la présidente du groupe de convoyage Imam Moctar , El Hadj MouhinatouRadji Salami serait activement recherchée par la Police.
L'affaire de parcelle au secteur n° 15 de la commune de Ouagadougou a connu son dénouement final, samedi dernier, dans la matinée. Un bulldozer est venu démolir la grande clôture faite par Mme Juliette K. Balima.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le ministre en charge de l’Administration, Clément Sawadogo, a déclaré, ce samedi 8 mai 2021 à Gaoua, que « Jacques Ouédraogo a volontairement cédé son terrain de Pazani contre une compensation ».
M. Bêma Fofana, promoteur de Hadj, réclame à M. Dja Blé Joseph, ministre de l'Intérieur, la somme de 41.710.993 FCFA représentant une partie des 130 millions, CFA que Vazoumana Fofana, consul général de la Côte d'Ivoire à Djeddah doit à M. Fofana. L'affaire remonte au mois de janvier 2004.
Le Conseil représentatif des associations des commerçants de l'économie formelle et informelle a animé, le mardi 25 avril 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse. Les membres ont échangé avec les journalistes sur l'affaire dite Inoussa Kanazoé, PDG de Kanis International.
Suite à la sortie médiatique du procureur du Faso dans l'affaire CIMFASO ou, si vous préférez, Inoussa Kanazoé, le collectif des avocats en charge de la défense du dossier s'est vu obligé de réagir. Objectif : « Apporter à l'opinion les éléments nécessaires à sa gouverne. »
Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, a donné le lundi 24 avril 2017 plus de détails sur l'affaire Inoussa Kanazoé dans la déclaration ci-dessous proposée.
Incarcérée depuis plus d'un mois dans un dossier de financement de terrorisme, Reckya Madougou pourrait recevoir dans les prochains jours la visite (...)
Après l’annonce d’une supposée fermeture de mosquée au quartier Gah à Parakou, le Directeur du Cadre de Vie et du Développement Durable du Borgou interpelle le responsable chargé du service Police Environnementale et apporte un démenti formel.
Une voix nouvelle ou plutôt neuve dans le concert des déclarations et prises de position de toutes origines qui fusent depuis la tragédie de Sapouy. Cette voix émane des communautés coutumières et religieuses réunies le 18 janvier dernier au palais du Moro Naaba à Ouagadougou. Relayée par les ondes internationales, la nouvelle courait déjà que le Collectif d'organisation démocratiques de masse et de partis politiques avait souhaité la médiation du Naaba Baongo.
L'abandon de la plainte contre X dans le cadre du dossier Norbert Zongo est une malheureuse décision qui risque d'engendrer des conséquences catastrophiques sur la paix sociale. On semble aujourd’hui ne pas se rendre compte de ce que d’aucuns ont qualifié de chance unique pour avoir échappé à une rupture qui apparaissait irrémédiable. La Commission pour la réconciliation nationale mise sur pied à la suite des travaux du Collège de sages s’était réjouie de constater que la tension sociale était en train de baisser. Pour en arriver là, il a fallu justement baliser le terrain afin que chacun comprenne bien que la paix a un prix. Le cours actuel des événements est à nouveau marqué du sceau de l’oubli. Et comme on le sait, les grandes catastrophes sociales ont souvent été précédées par un moment d’indifférence ou d’apathie des hommes.
On a attendu une annonce du président dans la soirée. On espérait qu’elle interviendrait dans le journal de 20 heures, mais hélas rien. Vers 21 heures, les sages se sont séparés et un calendrier de rencontres a été établi qui commence dès aujourd’hui 10 juillet.