Le Réseau burkinabè des organisations islamiques en population et développement (RBOIPD) a organisé une conférence publique animée par le professeur Abdoul Aziz Kébé sous le thème : "l'islam et la pratique de l'excision : rôle des leaders religieux". C'était le 24 septembre 2011 à Ouagadougou en présence de leaders religieux venus des 13 régions du Burkina Faso.
Poser une telle question dans un contexte genre peut sembler incongru. Pourtant la question a toute son importance dans la mesure où la femme peut elle-même être un obstacle à la promotion du genre à cause de l'éducation qu'elle a reçue. D'où l'intérêt de s'interroger sur l'éducation de la femme musulmane.
Difficile, dans nos contrées et même dans les pays arabes, de penser arabe sans islam. Mais dans l'article ci-après, M. Adama Ouédraogo, attaché de recherche à l'INSS/CNRST, démontre que les deux ne sont pas forcément indissociables.
L'islam, selon ses préceptes, se veut une religion de paix et de tolérance, toute chose qui interdit la délation et la provocation. Mais comme on le sait, toute philosophie religieuse, mal interprétée et diffusée avec légèreté peut conduire à des phénomènes négatifs dans les esprits et au sein de la société.
L'islam est l'objet de beaucoup de critiques alors que le monde islamique est dans une situation difficile du fait d'amalgames, d'interprétations et de sous-entendus créés par la terreur djihadiste. Face aux discours terroristes et aux divergences dans la compréhension des valeurs promues par l'islam, le monde musulman s'est mis dans une posture de partage et de communication des valeurs universelles de paix et de concorde que véhicule cette religion. Dans plusieurs pays, des initiatives pour promouvoir le dialogue interconfessionnel, la paix entre les sociétés humaines, sont développées. Il en est par exemple du « soufisme » et du mouvement Hizmet qui ont tenu des rencontres d'importance dans ce mois de mai 2016.
La femme et l'Islam. C'est ce mariage que nous propose Baro Hamadi, notre spécialiste-maison des questions islamiques. En fait, il s'agit de s'appuyer sur l'histoire pour dégager un point de vue islamique sur le... statut de la femme.
A travers ces lignes, on découvre et on apprend, certainement, beaucoup de choses...
La Conférence des cadres et intellectuels musulmans du Burkina (CCIMB), a organisé le 16 avril dernier une conférence publique sur le thème: «l'importance de la Zakaat et son implication sociale en islam».
Les 1er et 2 avril 2000, s'est tenu au secteur 28 de Ouagadougou, l'assemblée générale constitutive de l'Association nationale de solidarité islamique (ANSI). Au sortir des travaux, l'ANSI présente un ambitieux projet pour les populations: la promotion des écoles professionnelles islamiques au Burkina.
Face à la recrudescence des actes terroristes, imputés le plus souvent, à tort ou à raison, à la religion musulmane, le Cheikh Abdoul Hamid Zoungrana s'est senti obligé de donner sa lecture du phénomène. Ce guide spirituel nous a accordé une interview dans la matinée du 15 avril 2017 alors qu'il préparait un prêche dans ce sens dans la nuit au quartier Bonheur ville. Au-delà du thème central, le Cheikh s'est également prononcé, entre autres, sur le sens réel du djihad, la cohabitation entre musulmans et non musulmans telle que prônée par l'islam et sur la solution pour une paix durable dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier.
Environ 200 imams appartenant au Conseil des imams sunnites (Codis), organe consultatif de l'Association des musulmans sunnites de Côte d'Ivoire (Amsci), étaient en atelier de formation, le samedi 8 novembre 2008, à la mosquée Rama, à Adjamé.
Dans cet article, Dr Koudbi Kaboré[1], enseignant-chercheur en histoire à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, et par ailleurs spécialiste du dialogue inter-religieux, dans une approche holistique, fait appel à l’histoire, à la culture, au concept d’«identités piégées », à l’absence d’Etat, etc. pour décrypter la crise sécuritaire dans laquelle est plongé aujourd’hui le Sahel Burkinabè.
En prélude à la tenue de la conférence d'Abuja, qui consacrera la mise en place du Réseau sous-régional Islam, population et développement, un émissaire du comité de pilotage du réseau a séjourné au Burkina durant trois jours.
Sur invitation du CERFI et de l'AEEMB, deux associations islamiques burkinabè, un célèbre érudit musulman, le Suisse Tariq Ramadan, séjourne au Burkina depuis le 28 juillet dernier. Au regard de son calendrier très chargé, on est en droit de dire que les intellectuels musulmans burkinabè avaient besoin de se ressourcer. Professeur de philosophie en Suisse, M. Tariq entretient la flamme de l'islam à travers de nombreux débats, conférences et publications. L'hôte de l'AEEMB et du CERFI, face aux nombreux préjugés qui entourent l'islam, a le souci de rétablir les faits dans leur contexte. C'est ce que M. Tariq appelle "l'inflation terminologique" qui accable la religion musulmane. Pour lui, en effet, l'islam est l'objet de déformations terminologiques.
Ainsi donc la vingtaine d'Islamistes dont le ministre Charles Pasqua voulait à tout prix débarrasser la France patrie des droits de l'Homme et terre d'asile, ont trouvé refuge au Burkina Faso.
“D'abord relayée par Radio France Internationale, la nouvelle a fini par se confirmer hier vers 11h30 lorsque le chef de la diplomatie burkinabé, monsieur Ablassé Ouédraogo l'a annoncée officiellement au cours d'une conférence de presse..."
C'est par ces mots que nous attaquions dans notre livraison n°3737 du 1er septembre 1994, la relation de ce qui a fait l'actualité en son temps. La vingtaine de réfugiés (dont un Marocain et une femme), précédemment assignés à résidence dans une caserne désaffectée de Folembray (Nord de la France) pour leurs liens supposés ou réels avec les intégristes algériens, et expulsés la veille de France, avaient en effet été “parachutés" le 31 août 1994 en terre "hospitalière et humanitaire" du Burkina.
Monsieur Charles Pasqua, le ministre français de l'Intérieur qui lorgnerait Matignon dans la perspective des présidentielles de 1995 l'a déclaré sur radio France internationale, il ne souhaiterait pas revoir les 20 islamistes de Folembray expulsés le 31 août dernier au Burkina Faso. Est-ce une façon d'influencer le cours de la justice auprès de laquelle les infortunés ont introduit des recours? On ne saurait le dire.
Comme annoncé dans notre édition n°3750 du mardi 20 septembre, le tribunal administratif d'Amiens a rendu son verdict le 21 septembre concernant quinze personnes (sur les vingt) qui ont fait l'objet d'arrêtés d'expulsion établis au mois d'août dernier. Les cinq autres dossiers, dont celui de maître Simozrag qui nous a accordé l'interview dans l'édition sus-citée, n'étaient pas à l'ordre du jour, le tribunal ayant estimé que c'est celui de Paris qui est compétent pour connaître de ces dossiers.
L'affaire des Islamistes algériens expulsés de France et que le Burkina abrite depuis l'année dernière, déroute. On se demande aujourd'hui, si les dés n'étaient pas pipés depuis le premier jour où la vingtaine de présumés islamistes ont débarqué à Ouagadougou à la grande joie de Charles Pasqua. Les autorités burkinabè et françaises, d'une même voix, avaient affirmé que les expulsés avaient choisi le Burkina Faso, comme terre d'accueil. Faux, rétorquèrent ces derniers, lors d'une conférence de presse donnée quelques jours plus tard, en qualifiant notre pays de “prison française". Les récentes péripéties de nos hôtes laissent croire qu'ils ne désirent pas vivre indéfiniment au Faso. Deux tentatives “d'évasion" ont été déjouées en deux mois.
Voilà un an de cela que le peuple américain et le monde entier voyaient avec stupeur des symboles de la puissance des Etats-Unis ployer sous les «feux» d'attaques terroristes. Depuis lors, quel impact cela a-t-il eu sur les relations internationales ? Est-ce qu'une prochaine attaque terroriste de grande envergure comme celle du 11 septembre est possible ? Telles sont entre autres les questions que nous avons posées à un enseignant-chercheur, M. Issa Cissé, chargé du cours de relations internationales au département de communication et journalisme (ex-Arts et communication). Maître-assistant d'histoire, M. Cissé est également enseignant à l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK), son institution de rattachement, et à la section diplomatie de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature.