Les différents leaders de la communauté musulmane de la région des Lacs ont été reçus vendredi dernier par le président de la République, Laurent Gbagbo, à sa résidence privée de Yamoussoukro.
Les premiers pèlerins burkinabè ont quitté Ouagadougou le 10 novembre 2008 pour Médine en Arabie Saoudite avec des vols affrétés par l'agence de voyage STMB Tours, seule autorisée pour le transport. Si les départs sont effectifs, des désagréments sont constatés çà et là. Des problèmes récurrents qui mettent à nu « le manque de professionnalisme et de rigueur » qui caractérise l'organisation du Hadj au Burkina Faso.
Le jeudi 25 décembre dernier, à 3h10mn, 168 pèlerins ivoiriens sur les 1605 bloqués en Arabie Saoudite depuis le 17 de ce mois, sont rentrés à Abidjan par un mini charter de la compagnie Sun Air. Ils ont été suivis, quelques heures plus tard, à 19h, d'un groupe de 168 autres.
El Hadj Kossé Koné, 72 ans, chef du canton de Gbon, et El Hadj Kamaté Hamadou, 74 ans, chef des Malinké de la même localité située dans le département Boundiali, hier, sentaient encore le parfum frais de l'Arabie Saoudite, sanglé dans leurs boubous sacrés. Depuis la veille, ils sont rentrés à Abidjan. Avant de rallier leur village nordique de Gbon, ils ont trouvé un crochet à leur voyage. Jusqu'à la rédaction de Notre Voie, au II Plateaux-7ème Tranche. Les deux septuagénaires tenaient à une chose : exprimer leur gratitude au président Laurent Gbagbo pour leur avoir offert, pour la première fois, un voyage en Terre Sainte dont rêve tout bon musulman.
Les 7 et 8 novembre 2009, des pèlerins musulmans du Burkina s'envoleront pour l'Arabie saoudite où ils vont honorer le troisième pilier de l'islam. A quelques jours du départ de ces «mahométans» pour la terre sainte de l'islam, une équipe de Fasozine.com a effectué un déplacement au siège de la structure qui gère ce voyage...
Les premiers pèlerins burkinabè à destination de la Mecque en Arabie Saoudite sont partis de Ouagadougou, ce dimanche 8 novembre aux environs de 5h du matin. Ils ont embarqué à bord d'un appareil d'Ethiopian Airlines chargé de convoyer les candidats burkinabè au Hadj 2009. Au Burkina, ils sont plus du millier à effectuer cette année, le voyage sacré en Terre sainte de l'islam.
Les premiers candidats au hadj se sont envolés pour les lieux saints de l'islam en Arabie Saoudite, le dimanche 8 novembre 2009, à 5 h 21 mn à l'aéroport international de Ouagadougou à bord d'un boeing 747 affrêté par Ethiopian Air line sous les auspices de STMB-Tour, l'organisatrice exclusive du hadj 2009 au Burkina.
Le premier vol charter avec à son bord 450 pèlerins pour le Hadj 2009 a eu lieu, mercredi, à 1 h 10 du matin, à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port Bouët. C'est la compagnie grecque Hellenic imperial airways, affrétée par Air ivoire, qui les a transportés.
Les 1 472 pèlerins burkinabè au Hadj 2009 séjournent actuellement à la Mecque. Les derniers pèlerins ont quitté Ouagadougou le 20 novembre 2009, selon l'agence chargée de les convoyer, qui a organisé une conférence de presse dans la soirée du mercredi 25 novembre 2009 pour faire le bilan à mi-parcours du déroulement du Hadj.
Le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo, a animé samedi 30 mai 2009 à Ouagadougou, un point de presse. Plusieurs sujets d'actualité ont été abordés à cette occasion, parmi lesquels l'organisation du hadj 2009 et la révocation du maire de Koubri. Selon le ministre Clément P. Sawadogo, l'Etat intervient dans l'organisation du hadj pour assurer la sécurité des pèlerins. Les journalistes ont suivi avec intérêt, les explications du ministre Clément Sawadogo.
Le commissaire divisionnaire-major Krouma Mamadou, commissaire général du Hadj 2010, a annoncé hier, au cours d'une conférence de presse, à la direction générale des cultes à Cocody, le départ des premiers pèlerins par un vol charter de la compagnie nationale Air Ivoire.
Installation d'un comité de suivi de l'organisation du hadj ; la séparation du volet transport d'avec l'hébergement et la restauration, objet d'appels d'offres ouverts aux agences de voyage ; le gouvernement prend en charge les taxes aéronautiques. Ce sont là les innovations opérées dans l'organisation du voyage à destination de la Terre sainte musulmane. Révélations faites à la presse le 13 septembre 2010 aux Affaires étrangères par Clément P. Sawadaogo, ministre de l'Administration territoriale, en présence des agences de voyage.
Le dernier conseil des ministres, celui du vendredi 3 septembre dernier, a examiné un rapport relatif aux conclusions des travaux du Comité national de suivi de l'organisation du pèlerinage à la Mecque de 2010. L'innovation majeure de cette édition demeure la séparation du volet transport aérien des pèlerins de celle de l'organisation du pèlerinage proprement dit.
La trentaine de pèlerins de l'Agence Africa voyages et tourisme (AAVT), qui n'ont pas pu effectuer le déplacement à Médine, en Arabie Saoudite, pour le Hadj 2011, sont en train de rentrer en possession de leur frais de voyage qui s'élèvent à 1 885 000 F CFA.
Après deux reports, le 1er vol des pèlerins burkinabè est désormais fixé à ce jour 19 octobre 2011 à 23h30mn. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse animée par l'administrateur général de STMB Tours, Mahamadi Bangrin Ouédraogo.
« Et fais aux gens une annonce pour le Hadj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné. » (Coran, sourate 22, verset 27). Cette annonce a été entendue par environ 3 000 Burkinabè cette année 2011. Durant cette édition organisée par STMB Tours, ils iront par vagues pour accomplir le pèlerinage, cinquième pilier de l'islam. Le premier convoi a finalement pu décoller de l'aéroport international de Ouagadougou le 19 octobre 2011 à 1h 30mn.
L'agence de voyage STMB Tours et la compagnie de transport, Ethiopians Airlines ont animé un point de presse, le mardi 18 octobre 2011 à Ouagadougou. Les raisons du report de la date du départ des pèlerins pour le hadj et le nouveau calendrier des départs ont été les points saillants de la rencontre.
De nombreux musulmans sont mécontents de l'organisation du Hadj 2011. Dans cette lettre adressée au ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité -dont Fasozine.com a pu se procurer une copie-, il protestent contre les désagréments rencontré par les pèlerins: départs aléatoires, des séjours à la belle étoile sur les lieux saints de l'islam, des frais de participation élevés, des traitements humiliants, des pèlerins abandonnés en rade... Ils recommandent que des mesures soient adoptées pour mieux réussir les pèlerinages à venir.
L'organisation du pèlerinage au lieu saint de l'islam a de nouveau laissé à désirer cette année. Ainsi, tous les candidats n'ont pas pu embarquer, notamment lors du dernier départ de Ouagadougou, le 29 octobre. Les recalés ont été priés de passer à la caisse pour récupérer leurs frais officiels de participation au Hadj. Mais pourquoi embarquer ces pauvres gens dans une expédition aussi «sainte» si l'on n'a pas des capacités organisationnelles avérées pour la leur garantir? A qui la faute si le désordre est devenu quasi-récurrent dans l'organisation du pèlerinage musulman?
Les pèlerins partis de Bobo-Dioulasso pour le pèlerinage musulman en Terre Sainte sont rentrés le samedi 3 décembre 2011 par un vol direct de la compagnie Orient Thaï. Comme au départ, l'arrivée des 518 pèlerins s'est faite dans la cacophonie.
Les années se suivent et se ressemblent dans l'organisation du hadj au Burkina Faso. Les pèlerins pensaient être sortis de l'ornière après que l'Etat a confié l'organisation pratique du pèlerinage aux principaux acteurs du domaine. Mais hélas, cette année 2011, le constat est resté encore amer car les mêmes difficultés ont persisté. A quel niveau doit-on situer les responsabilités ? Les différents acteurs approchés donnent leur version des faits.