Article
Révision de la Constitution : des confessions religieuses n'y voient aucun péril
- Titre
- Révision de la Constitution : des confessions religieuses n'y voient aucun péril
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Josué F. Mehouenou
- Editeur
-
La Nation
- Date
- 1 octobre 2013
- Résumé
- Les responsables des confessions religieuses, réunis au sein d’un Cadre de concertation sont favorables à la relecture de la loi fondamentale, même s’ils le veulent dans un esprit de consensus. Fortement mobilisés hier lundi 30 septembre, ils se sont prononcés sur le sujet à travers une déclaration.
- DescriptionAI
- Le Cadre de concertation des confessions religieuses (CCCR) se prononce en faveur de la révision de la Constitution, estimant que le débat actuel est vicié et doit être recentré. Ils appellent à un dialogue paisible et consensuel, soulignant que la modification doit se faire à l'Assemblée nationale. Le CCCR insiste également sur la correction de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI) avant toute opération électorale et exhorte les dirigeants à un examen de conscience face à la situation socioéconomique.
- pages
- 16
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Cadre de Concertation des Confessions Religieuses
- Dah Gbèdiga Adoko
- Liste Electorale Permanente Informatisée
- Mathieu Alao
- Michel Alokpo
- Protestants
- Révision constitutionnelle (2013)
- Église Protestante Méthodiste du Bénin
- Langue
- Français
- Source
-
La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0004196
- Détenteur des droits
-
La Nation
- contenu
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Les responsables des confessions religieuses, réunis au sein d’un Cadre de concertation sont favorables à la relecture de la loi fondamentale, même s’ils le veulent dans un esprit de consensus. Fortement mobilisés hier lundi 30 septembre, ils se sont prononcés sur le sujet à travers une déclaration.
Le Cadre de concertation des confessions religieuses (CCCR) estime que le débat qui a cours sur la révision ou non de la Constitution du 11 décembre est «passionné voire vicié et mérite d’être recentré autour de quelques questions simples». Il s’agit de questions relatives aux avantages d’une telle entreprise, à ses innovations, à la préservation des options fondamentales de la Constitution... A ces préoccupations, le CCRC semble avoir trouvé des solutions et réponses favorables et en vient donc à la conclusion qu’il faille s’engager sur le chemin de la révision de la Constitution qui n’est rien d’autre que «la loi des lois, applicables à toute la nation, aux dirigeants comme aux citoyens».
Dans une déclaration que ces têtes couronnées, dignitaires religieux de divers ordres et autres pasteurs de confessions religieuses ont rendu publique par la voix de leur porte-parole Michel Alokpo, ils ont estimé «qu’il n’y a pas péril à la réviser». Il exhortent «les acteurs politiques, le peuple béninois tout entier à recentrer le débat, à privilégier le dialogue paisible, à taire les suspicions et la guéguerre, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation». D’ailleurs, souligne Michel Alokpo, «la révision de la Constitution ne se fera pas dans la rue, mais à l'Assemblée nationale», rappelant les conditions dans lesquelles cette modification de la loi fondamentale du Bénin est possible, suivant un vote, par voie référendaire ou non.
Plusieurs responsables du CCRC sont aussi intervenus pour appuyer le contenu de la déclaration. Tandis que Dah Gbèdiga propose un processus de révision «participatif» qui permette à tous les citoyens de s’identifier à travers les amendements à y apporter. Le pasteur Mathieu Alao de l’église protestante méthodiste du Bénin Conférence pense qu'il faut «confier la situation à Dieu». La déclaration du CCCR s’est aussi penchée sur le cas de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI) et indique «qu’il faut la corriger avant toute opération électorale». Le dernier sujet de ladite déclaration a porté sur la situation socioéconomique. Et loin de solutions idoines, le CCRC a plutôt invité «tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir à faire un examen de conscience pour... sortir notre pays de l'ornière».