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Lutte contre la mortalité maternelle et survie des femmes : impliquer les leaders traditionnels et religieux
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- Titre
- Lutte contre la mortalité maternelle et survie des femmes : impliquer les leaders traditionnels et religieux
- Créateur
- Désiré Gbodougbé
- Editeur
- La Nation
- Date
- 28 mai 2009
- Résumé
- Quels rôle les leaders traditionnels et religieux peuvent-ils et doivent-ils jouer dans la réduction de la mortalité maternelle et la survie des femmes? Tel est l’objectif de l’atelier qui a regroupé depuis hier mercredi 27 mai, les chefs religieux venus de tous les départements du Bénin. Cet atelier est organisé par le Réseau des associations et ONG islamiques du Bénin (RAI) avec l’appui financier du Fonds des Nations unies pour la population au Bénin (UNFPA). C’était au CODIAM à Cotonou.
- Page(s)
- 13
- Sujet
- Avortement
- Femme en islam
- Mortalité maternelle
- Réseau des Associations et ONG Islamiques du Bénin
- Santé
- Couverture spatiale
- Burkina Faso
- Côte d'Ivoire
- Cotonou
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- Guinée
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- Mali
- Mauritanie
- Niger
- Nigéria
- Sénégal
- Sierra Leone
- Sokoto
- Togo
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0004175
- contenu
-
Quels rôle les leaders traditionnels et religieux peuvent-ils et doivent-ils jouer dans la réduction de la mortalité maternelle et la survie des femmes? Tel est l’objectif de l’atelier qui a regroupé depuis hier mercredi 27 mai, les chefs religieux venus de tous les départements du Bénin. Cet atelier est organisé par le Réseau des associations et ONG islamiques du Bénin (RAI) avec l’appui financier du Fonds des Nations unies pour la population au Bénin (UNFPA). C’était au CODIAM à Cotonou.
La mortalité maternelle et la survie des femmes sont aujourd’hui des préoccupations mondiales. C’est pourquoi, du 17 au 21 juillet 2008, une conférence a eu lieu à l’institut polytechnique de l’Etat de Sokoto au Nigéria sur “Le rôle des responsables traditionnels et religieux en matière de réduction de la mortalité maternelle et survie de la femme ».
Les résultats de cette importante conférence dont ont pris part les responsables traditionnels et religieux originaires du Bénin, du Burkina Faso, de la République centrafricaine, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Kenya, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Togo, du Sénégal, de la Sierra Léone, du Swaziland, de la Tanzanie, de l’Ouganda et du Nigéria, ont été restitués hier aux participants à cette rencontre de Cotonou. Cette conférence avait permis aux leaders religieux d'élaborer un plan d’action sous-régional qui a défini les mesures concrètes que les responsables traditionnels et religieux devraient adopter pour accroître les chances de survie de la femme et partant, réduire les taux de mortalité maternelle dans les différentes communautés.
Pour Pierre Klissou, représentant de l’UNFPA, la restitution des résultats de la conférence de Sokoto, vient à point nommé quand on sait que le taux de mortalité maternelle reste toujours élevé malgré la tendance baissière observée. De 474 décès maternels en 2001 le taux est passé à 397 pour mille naissances vivantes en 2006. Au Bénin, a-t-il poursuivi, quatre femmes meurent en donnant la vie chaque jour. Cette situation chagrine plus d’un et compromet les espoirs du ménage et de plusieurs familles. Les principales causes des décès maternels restent l’hémorragie, la septicémie, les maladies liées à l’hypertension de la grossesse, les complications de la grossesse, les grossesses précoces, rapprochées, tardives et les avortements à risque. Pour réduire les facteurs de risque, il urge de jouer sur les trios retards à savoir: le retard de la prise de décision de la communauté à se rendre dans les centres de santé, le retard de la référence des gestantes et parturientes vers les formations sanitaires et le retard dans la prise en charge des urgences obstétricales. Ce ne serait qu’à ce prix que le Bénin pourra répondre positivement au rendez-vous des Objectifs du millénaire pour le Développement en 2015 surtout pour les objectifs 4, 5 et 6.
Les problèmes de santé étant multidisciplinaires, il a attiré l’attention des uns et des autres sur la nécessité de s’engager résolument dans ce combat aux côtés du gouvernement, des ONG, des réseaux et associations pour le bien-être des membres des communautés. Car, les efforts consentis à ce jour doivent être renforcés.
Les six communications qui ont été présentées hier feront l’objet de débats sérieux aujourd’hui pour des résolutions qui permettront de réduire la mortalité maternelle et assurer la survie de la femme.