Article
Lutte contre l'enfance malheureuse : les œuvres de Al-Houda et du CASE à Parakou
- Titre
- Lutte contre l'enfance malheureuse : les œuvres de Al-Houda et du CASE à Parakou
- Créateur
- Edgard Couao-Zotti
- Editeur
- La Nation
- Date
- 28 août 2003
- Résumé
- Parakou, fonctionnent comme ils le peuvent deux orphelinats de confessions différentes et à vocations différentes : Le centre socio-éducatif Al-Houda, et le Centre d’Accueil et de Sauvegarde de l'Enfant (CASE). Ils sont reçu, le samedi 23 août dernier, la visite de Massiyatou Latoundji-Lauriano, ministre de la Famille, de la Protection sociale et de la Solidarité.
- Page(s)
- 5
- Sujet
- Action sociale
- Agence des Musulmans d'Afrique/Direct-Aid
- Culture
- Éducation
- Enseignement confessionnel islamique
- Famille et enfance
- Genre
- Massiyatou Latoundji-Lauriano
- Santé
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Identifiant
- iwac-article-0004125
- contenu
-
Parakou, fonctionnent comme ils le peuvent deux orphelinats de confessions différentes et à vocations différentes : Le centre socio-éducatif Al-Houda, et le Centre d’Accueil et de Sauvegarde de l'Enfant (CASE). Ils sont reçu, le samedi 23 août dernier, la visite de Massiyatou Latoundji-Lauriano, ministre de la Famille, de la Protection sociale et de la Solidarité.
Au Centre socio-éducatif Al-Houda, ce n'est pas la première fois que le ministère de la Famille fait des dons (une enveloppe de 100.000 F CFA plus des bassines en plastique), l'année dernière, il a reçu des équipements. Preuve que le MFP5S lutte effectivement contre l'enfance malheureuse, a indiqué Mohamed Ammar, directeur de ce centre qui s'occupe de l'éducation, de la santé, de la culture, de l'hydraulique et de la promotion féminine. Le centre socio-éducatif Al-Houda est financé par l'Agence des musulmans d'Afrique (AMA), une ONG à but humanitaire dont le siège se trouve au Koweït avec représentation nationale à Cotonou.
Le centre socio-éducatif Al-Houda est composé d'un orphelinat, d'un centre de formation féminine, d'un complexe scolaire, d'un centre de santé, d'un centre informatique et d'une mosquée.
L'orphelinat compte 141 orphelins internés et 40 orphelines externes. Ces orphelins fréquentent l'école du centre et les collèges de Parakou. Le centre ambitionne de se doter d'un cours secondaire.
Le centre de formation féminine, lui, compte 40 filles déscolarisées ou non de toutes catégories sociales. Elles y apprennent la couture, la broderie, le tricotage, et reçoivent par ailleurs des enseignements ménager et islamique. Déjà, 37 élèves en sont sorties nanties de leur diplôme.
Aux élèves de ce centre, la ministre de la Famille a demandé de beaucoup prier, et a conseillé la sagesse. Le centre d'accueil et de sauvegarde de l'enfant (CASE) « Le cœur de pauvre » situé dans un coin bien reculé du centre-ville de Parakou est dirigé par le couple Justine et Justin Zossoungbo. C'est une initiative privée. Le CASE est créé en 1995 et est une réponse à un besoin : celui de sauver des vies humaines de sauvegarder les enfants.
Le CASE s'occupe de la lutte contre l'infanticide, de la création et de l'animation d'orphelinat, de la lutte contre la maltraitance et du trafic des enfants, de l'écoute, de l'orientation et de l'accompagnement des enfants et des jeunes en situation difficile. Mais pour l'instant, informe Justine Zossoungbo, c'est l'orphelinat qui est fonctionnel, les autres structures se mettent progressivement en place.
L'orphelinat accueille les bébés de 0 à 2 ans, orphelins de mère ou de mère malade mentale ou autres enfants dits sorciers. Le centre est d'une capacité de 32 enfants. Actuellement, 16 âmes innocentes de 6 mois à 10 ans y vivent.
Il y a l'école pour les plus grands, les jeux, la course à travers la maison, les pleurs et le sommeil pour les plus petits.
Le centre est soutenu par Saint Jean-Eudes, le père des Miséricordes, l'Association Saint Vincent de Paul, le lycée Jean Bétune de Versailles, le Catholic Relief Services (CRS), Les Petites rivières béninoises et étrangères.
Fait partie de Lutte contre l'enfance malheureuse : les œuvres de Al-Houda et du CASE à Parakou