Les islamistes expulsés de France au Burkina : pourquoi le Faso les accueille?

Titre

Les islamistes expulsés de France au Burkina : pourquoi le Faso les accueille?

Créateur

T.P. B.

Editeur

Sidwaya

Date

1 août 1994

Résumé

Les dix-neuf présumés militants du Front islamiste de salut (FIS) expulsés de France sont arrivés hier à Ouagadougou aux environs de 15H00. Ils ont été accueilis à leur arrivée par M. Salif Diallo, ministre chargé de Missions à la présidence du Faso, l'aide de camp du président et le directeur général de la sûreté. Les 19 expulsés ont embarqué dans un car et sont partis dans un hôtel de la place. Au cours d'une conférence de presse donnée à son cabinet, le ministre des Relations extérieures, M. Ablassé Ouédraogo a indiqué que "c'est à la demande du gouvernement français et à la propre demande des islamistes que le gouvernement du Burkina Faso a accepté d'accueillir ces réfugiés”.

Sujet

Islamistes algériens

Salif Diallo

Islamisme

Couverture spatiale

Ouagadougou

Droits

Langue

Français

Source

Institut de Recherche pour le Développement

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0003959

contenu

Les dix-neuf présumés militants du Front islamiste de salut (FIS) expulsés de France sont arrivés hier à Ouagadougou aux environs de 15H00. Ils ont été accueilis à leur arrivée par M. Salif Diallo, ministre chargé de Missions à la présidence du Faso, l'aide de camp du président et le directeur général de la sûreté. Les 19 expulsés ont embarqué dans un car et sont partis dans un hôtel de la place. Au cours d'une conférence de presse donnée à son cabinet, le ministre des Relations extérieures, M. Ablassé Ouédraogo a indiqué que "c'est à la demande du gouvernement français et à la propre demande des islamistes que le gouvernement du Burkina Faso a accepté d'accueillir ces réfugiés”. Pourquoi le Burkina Faso ? Le ministre Ablassé Ouédraogo précise que c'est “dans un cadre humanitaire”, le Burkina étant “une terre d'accueil puisqu'il reçoit déjà plus de 18 000 réfugiés. La durée de séjour de ces réfugiés politiques est indéterminée. “Ils quitteront le Burkina quand les conditions seront propices pour leur retour dans leur pays c'est-à-dire quand les conditions politiques sociales et sécuritaires seront réunies” A Ouagadougou, affirme M. Ablassé Ouédraogo, les islamistes présumés seront libres de leur mouvement.

Les dix-neuf islamistes, sympathisants présumés du FIS, avaient été arrêtés et assignés à résidence à la caserne de Folembray (nord de la France). Ils ont été expulsés hier matin par le gouvernement français “dans le cadre des mesures destinées à renforcer la sécurité de la France).

TPB