Sourgoubila : séjour du Cheick de Ramatoulaye

Titre

Sourgoubila : séjour du Cheick de Ramatoulaye

Créateur

Barou Oumar Ouédraogo

Editeur

Sidwaya

Date

19 janvier 1995

Résumé

Après le lancement officiel la semaine dernière des travaux du barrage de Sandogo dans le département de Sourgoubila, barrage d'un coût de 770 000 000 FCFA, le chef-lieu de département a abrité le mardi 17 janvier, un événement de taille.

Sujet

Aboubacar Maïga II

Couverture spatiale

Ziniaré

Ramatoulaye

Droits

Langue

Français

Source

Institut de Recherche pour le Développement

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0003949

contenu

Après le lancement officiel la semaine dernière des travaux du barrage de Sandogo dans le département de Sourgoubila, barrage d'un coût de 770 000 000 FCFA, le chef-lieu de département a abrité le mardi 17 janvier, un événement de taille.

En effet, une rencontre de prière a réuni à la mosquée de Sourgoubila, les croyants de ce village et de ses environnants, ceux de Tanghin Dassouri, de Bingo (Bulkiemdé)..., autour de l'Honorable Maïga Cheick Aboubacar II, Grand Cheick d'islam du Burkina Faso et Imam de Ramatoulaye.

Personnalité hautement respectée des croyants, le Grand Cheick a reçu dans la mosquée, monsieur le haut-commissaire de la province d'Oubritenga, Mme le préfet du département de Sourgoubila et le commandant de la brigade de gendarmerie de Ziniaré.

"Au nom de toute l'Administration, de toute la population, au nom de toutes les communautés, nous nous devons de venir honorer le Cheick, étant entendu que, au regard de tout le soutien que le Cheick a jusque-là apporté au sein des communautés, (mobilisation, sensibilisation), nous considérons cela comme un devoir pour nous" a déclaré le haut-commissaire. Pour monsieur Zongo, le Cheick Aboubacar II est une autorité incontestable, il demeure donc incontournable de venir à lui, surtout lorsqu'il est dans notre province.

Le Grand Cheick lui a remercié le Tout-puissant Seigneur, de lui avoir permis d'être à Sourgoubila, parmi ses frères, après un premier passage il y a de cela six ans. Il a pensé que l'opportunité permettra de s'écouter, de se donner des conseils sur les pratiques de l'Islam, les comportements d'un croyant, le respect des principes de l'Islam. Selon le Cheick Aboubacar II, ces bonnes actions seraient incomplètes s'il n'adressait pas ses bénédictions à la nation entière, afin que cette chaleur de fraternité et de paix, spécifique au Burkina Faso, soit continuelle.

Il a ensuite demandé au Seigneur Tout-puissant d'épauler les dirigeants de ce pays dans leurs efforts, pour que persévère dans ce pays la prospérité. Il a alors souligné qu'il apportait son soutien sans faille à Son Excellence monsieur le président du Faso, conciliateur de tout le peuple burkinabè, "dont il est le père".

Enfin, il s'est réjoui de la présence parmi eux de monsieur le haut-commissaire de la province, de Mme le préfet de Sourgoubila, présence dont la portée a une importance indéniable au sein de la communauté.

Barou Oumar OUEDRAOGO

(Ziniaré)