Article
OCI : Imam de la mosquée de l'OCI Ouaga 2000 j'ai officié la prière chez les arabes
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- OCI : Imam de la mosquée de l'OCI Ouaga 2000 j'ai officié la prière chez les arabes
- Créateur
- El Hadj Mamadou Kabre
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 5 juillet 1999
- Résumé
- La luxueuse salle des banquets avec ses luminaires et sa luxuriante verdure servait de mosquée durant les travaux de la XXVIe Conférence des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) du 28 juin au 2 juillet. L'imam de la «mosquée OCI» était un Burkinabè, de réputation.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003880
- contenu
-
La luxueuse salle des banquets avec ses luminaires et sa luxuriante verdure servait de mosquée durant les travaux de la XXVIe Conférence des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) du 28 juin au 2 juillet. L'imam de la «mosquée OCI» était un Burkinabè, de réputation.
Au premier jour des travaux, à fa prière du crépuscule dite Maghreb, les hauts parleurs de la mosquée diffusent les sourates du Coran'. Une lecture à l'accent arabe, bien fluide, sans encombre. De prime abord, j'ai pensé à un Arabe qui officie. L'imam de la mosquée OCI, outre son habillement et son savoir, n'a rien de naturellement arabe, sauf le culturel donc. Il s'agit de El Hadji Cheickh Ahmed Tiemtoré. La quarantaine révolue, élancé comme la majorité des habitants de la région, soudanaise, El Hadj Tiemtoré avec son burnous noir brodé de brocart, un foulard rouge qui ne laisse voir de la tête rien que le visage d'où apparaît une face ovale portant des moustaches noires et une barbe en faisceau assez fournie, est un docte du Coran. Il l'a étudié pendant six ans en Syrie, d'où il est parti en Arabie Saoudite pour quatre ans. A son retour au Burkina, Cheickh Ahmed Tiemtoré a créé une association dénommée Communauté du Saint Coran. Son but est «de lire le Coran comme au temps du Prophète. Mon travail maintenant c'est la lecture du Coran», affirme l'imam Tiemtoré, qui a «fini» avec le Coran qu'il maîtrise parfaitement. Mais rien du français qu'il ne connaît que sommairement. Du reste, c'est au regard de ses compétences et de ses relations avec les Affaires étrangères «que fai été choisi pour être l'imam durant la conférence. J'étais connu du ministère, depuis Ryad où je fus le délégué général des Burkinabè de l'étranger» dixit Cheickh Ahmed Tiemtoré. Prier devant de tels invités dont certains sont des pays arabes ne fait-il pas peur? L'imam de la mosquée OCI est serein et affirme que: «Au fur et à mesure que les connaissances augmentaient, la peur diminuait. J'ai prié et j'étais imam et en Syrie et en Arabie Saoudite devant des fidèles tous arabes. Et ceux des Arabes qui sont là ce sont leurs semblables qui m'avaient comme imam». Cela galvanise Cheickh Tiemtoré, qui loue grandement Dieu, qui lui a donné le savoir de sorte qu'il puisse officier convenablement une prière. La base du savoir de Tiemtoré est partie de sa formation en Syrie où il a retranscrit le Coran avec des maîtres qui les ont entraînés à devenir eux-mêmes, maîtres des écritures saintes. Avec la mosquée de Ouaga 2000 et la récitation du Coran de son imam, beaucoup de musulmans de nom ont retrouvé le chemin de la mosquée. Celle de l'OCI étant temporaire, celles des quartiers les accueilleront. Mais, ce ne sera pas douillet comme à Ouaga 2000 avec des tapis moelleux d'une diversité attrayante avec une lumière comme les étoiles du ciel le clair de lune.
El Hadj Mamadou KABRE