Article
Islam : la connaissance du partenaire avant le mariage
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Islam : la connaissance du partenaire avant le mariage
- Créateur
- Hamadi Baro
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 30 novembre 1995
- Résumé
- Le mariage occupe une place très importante dans la vie des individus car, de lui dépend en grande partie l'avenir de la famille et partant, celui de la société. C'est un événement important et décisif qui exige des futurs conjoins une préparation préliminaire, autrement dit une préparation matérielle et psychologique pour le musulman avant d'en prendre l'initiative. Selon les principes de l'Islam, la femme ne doit pas être contrainte à se marier à une tierce personne, sans son consentement.
- Sujet
- Pauvreté
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003852
- contenu
-
Le mariage occupe une place très importante dans la vie des individus car, de lui dépend en grande partie l'avenir de la famille et partant, celui de la société. C'est un événement important et décisif qui exige des futurs conjoins une préparation préliminaire, autrement dit une préparation matérielle et psychologique pour le musulman avant d'en prendre l'initiative. Selon les principes de l'Islam, la femme ne doit pas être contrainte à se marier à une tierce personne, sans son consentement.
A titre d'illustration, voici une histoire qui s'est déroulée au temps du prophète Mouhammad (Paix et salut de Dieu sur lui) affirmant cette position islamique.
Un jour, une fille vient voir le prophète Mouhammad (PSL) et lui dit :
- O Messager de Dieu, mon père m'a fait une grande injustice.
- Que t'a-t-il donc fait ? lui demanda le prophète.
- Il a un neveu et il m'a marié à lui sans mon consentement, répondit-elle.
- Consens donc à ce qu'il t'a donné et sois la femme de ton cousin, dit le prophète.
Mais, je n'aime pas mon cousin, comment pourrais-je par conséquent me marier avec un homme que je n'aime pas, protesta-t-elle ?
- Dans ce cas-là, pas de problème. Si tu ne l'aimes pas, choisis une autre personne que tu aimerais, la rassura le Noble prophète.
- En fait, je l'aime beaucoup et je n'aime personne d'autre, et je ne veux me marier avec personne d'autre. Mais, c'est parce que mon père m'a donné en mariage sans demander mon avis, que je suis venu te voir pour parler. Je voulais t'entendre dire justement ce que tu viens de dire. Je voulais que toutes les femmes sachent que les pères n'ont pas le droit de décider ce qui leur plairait et de marier leurs filles à qui ils aimeraient.
Ainsi, cette histoire montre l'indépendance sociale de la femme et plus singulièrement dans le choix de son destin.
Cependant, il faut noter que pour la fille vierge, le consentement de son père est vivement recommandé avant son mariage. Et cela, non pas parce qu'elle est considérée comme mineure ou moins mûre que le garçon. Il n'est nullement question de l'immaturité de la femme, ni de sa maturité intellectuelle, mais plutôt d'un aspect déterminé de la psychologie des deux sexes, à savoir que l'homme est soumis à la volupté et la femme prisonnière de l'amour.
En d'autres termes, l'homme est soumis au besoin sexuel alors que la femme cherche la mélodie de l'amour car, selon le professeur Reeck, psychologue américain, la meilleure phrase qu'un homme puisse dire à une femme, c'est ; “chérie je t'aime”. Et le Saint prophète Mouhammad (PSL), ce psychologue divin, a dit que “si un homme exprime son amour à une femme, celle-ci n'oubliera jamais sa déclaration”.
Aussi, les hommes qui cherchent toujours à séduire une femme exploitent-ils pleinement ce sentiment familial. Surtout par les mots : “Je t'aime à mourir” qui sont le meilleur appât pour séduire une femme qui n'a pas eu d'expérience avec un homme.
C'est pourquoi, il est essentiel qu'une fille sans expérience sexuelle consulte son père et obtienne son consentement avant de contracter un mariage.
Car, les pères connaissent mieux la mentalité des hommes. De plus, les parents, en plus de leur expérience, sont en général plus soucieux des intérêts réels de leur fille, sauf dans certains cas exceptionnels.
Donc, la loi qui exige le consentement du père ici, à savoir; “Pas de mariage sans l'autorisation d'un proche parent” ne constitue pas une méprise à l'endroit de la femme, loin de là, elle cherche au contraire à la protéger.
Dans la recherche de celle ou de celui avec qui l'on veut lier son destin, on doit tenir compte des considérations suivantes :
- d'abord la foi : c'est-à-dire que la femme ou l'homme doit être croyant (e), musulman (e), et pratiquant (e).
- ensuite la moralité: se conformer aux règles de conduite prescrites par le Saint Coran.
Tels sont les critères de choix essentiels, selon l'Islam. De plus, nous retenons cette parole du prophète Mouhammad (PSL) qui dit : “Si quelqu'un vous est venu et que vous êtes satisfaits de sa religion et de sa moralité, mariez-le. Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation sur la terre et une grande dépravation”.
Encore a-t-il dit : “Quiconque épouse une femme à cause de sa puissance (son rang social), Allah ne l'augmentera que d'humiliation. Quiconque épouse une femme à cause de sa fortune, Allah ne l'augmentera que dans la pauvreté. Celui qui épouse une femme à cause de son ascendance, Allah ne l'augmentera que d'abaissement. Celui qui épouse une femme dans l'intention d'éviter la dépravation sexuelle et prolonger sa parenté, Allah bénira pour lui la femme et pour elle l'homme”.
Bref, pour la plupart des jeunes de notre société d'aujourd'hui, la bonne connaissance du partenaire avant te mariage consiste en la fréquentation réciproque du futur couple, des sorties fréquentes, des sorties fréquentes, des conversations et discussions ensemble et à huit clos ; la recherche de l'avis de l'un ou de l'autre face à un problème, etc. Et, ce mode de vie leur procure du plaisir. Alors, que dit l'Islam à ce sujet ?
- “Regarde- la bien (la future épouse) car cela est plus propre à faire durer votre entente” a dit le prophète Mouhammad (PSL). Ainsi commence la première phase de la connaissance du partenaire.
En outre, l'Islam conçoit raisonnablement une rencontre entre les deux personnes désirant s'épouser afin qu'elles se connaissent assez bien l'une l'autre avant le mariage et pour que leur union soit fondée sur une base solide qui puisse durer. Mais, il est à noter que seulement cette rencontre doit se dérouler en la présence d'un proche parent de la femme, le tête-à- tête dans l'isolement (voir dans la chambre par exemple) étant interdit. Car, le plaisir de se retrouver souvent tête- à -tête va petit à petit faire germer le désir du contact intime.
Aussi, l'échange de visite peut-il se faire dans les mêmes conditions. Et aucune sortie, seul avec l'autre partenaire, n'est autorisée car, l'on estime que l'étroitesse des rapports avant le mariage est susceptible d'entraîner un dérapage et n'est en outre pas nécessaire à la connaissance du partenaire. Chacun des deux peut mener une enquête sur l'autre pour obtenir suffisamment de renseignements sur sa personnalité, ses idées, ses fréquentations, sa conduite, etc.
En somme, l'Islam est pour la connaissance de son partenaire avant le mariage, mais attache une attention particulière au cadre dans lequel doit se tenir cette connaissance.
Autrement dit, l'Islam définit un cadre de concertation idéal permettant aux futurs conjoints de ne pas tomber dans l'acte immoral et proscrit ce qui est la fornication. Donc, des conditions qui, lorsqu'elles sont respectées, garantissent le succès et la “Baraka”. Sans oublier que ces conditions participent d'une manière ou d'une autre à la lutte contre la multiplication des maladies sexuellement transmissibles.