-
Titre
-
Religion : valeur et portée du Saint Coran
-
Date
-
23 juillet 1997
-
Résumé
-
Les prophètes de Dieu ont toujours été envoyés avec des signes évidents et des miracles afin de pouvoir convaincre les hommes qu'ils procèdent de Dieu. Exemples : le bâton magique de Moûssa (Moïse), les effets du souffle de Issa (Jésus), c'est-à-dire ressusciter les morts.
-
DescriptionAI
-
Le texte décrit le Saint Coran comme le miracle suprême et éternel de l'Islam, présenté par le prophète Mouhammad après que ses autres miracles aient été qualifiés de sorcellerie. Reconnu pour son éloquence inégalée et sa sagesse universelle, le Coran défie l'humanité de produire un texte similaire, un défi jamais relevé. Sa nature divine est renforcée par une structure mathématique complexe basée sur le nombre 19 et la garantie de sa préservation par Dieu. Le texte souligne également l'obligation de pureté rituelle pour le toucher.
-
nombre de pages
-
1
-
Identifiant
-
iwac-article-0003837
-
Droits
-
-
contenu
-
Les prophètes de Dieu ont toujours été envoyés avec des signes évidents et des miracles afin de pouvoir convaincre les hommes qu'ils procèdent de Dieu. Exemples : le bâton magique de Moûssa (Moïse), les effets du souffle de Issa (Jésus), c'est-à-dire ressusciter les morts.
Ceux dont les coeurs étaient comme des miroirs polis ont pu reconnaître ces signes et avoir la foi. Mais, ceux dont les coeurs étaient plus durs que l'acier ont qualifié ces signes de sorcellerie. Le prophète de l'Islam, le sceau du prophète Mouhammad (Paix et Salut de Dieu sur Lui et sur ses descendants) au moment de sa mission, tout comme ses prédécesseurs, en a opéré (des miracles), voire des milliers. Sur ce, aucun incrédule Arabe n'oserait dire le contraire. Une fois de plus, ces signes ont été qualifiés de sorcellerie évidente, de magie, de sciences occultes, etc. Il lui fallait alors réaliser un miracle suprême qui n'est rien d'autre que le Saint Coran, le miracle ultime divin.
Document éternel de l'Islam, il apparut à l'horizon de la pensée et des idées comme une lumière à l'époque où les Arables étaient à l'apogée de leur développement littéraire.
Bien heureusement, tous les spécialistes dans l'art de l'éloquence arabe ont, de l'époque du prophète (PSLD) jusqu'à nos jours, avoué qu'ils restaient confondus face au Coran. Non seulement son ton est plus attirant que la poésie et plus expressif, plus éloquent que la prose, mais aussi tout ce qui est nécessaire pour guider l'humanité a été révélé dans ce livre.
Parlant de son contenu, voici une sélection des chiffres réalisés par Roger Garaudy : “Le Coran comporte 6236 versets. 228 seulement sont consacrés à des prescriptions juridiques, parmi lesquelles 70 pour le code civil des biens et des personnes, 13 pour la juridiction et la procédure, 10 pour le droit constitutionnel, 10 pour l'ordre économique et financier, 25 pour les relations internationales et 30 pour le code pénal. Au total, 4% du Coran pour le droit et 0,7% pour le pénal”.
Bref, par ses lois précises et sa logique claire, le Coran met à la disposition de l'homme l'institution rigoureuse pour mener une vie saine, ouvre la fenêtre de la pensée menant l'homme au coeur de la vérité. Pour les rhétoriciens, le Coran montre de l'éloquence. Pour les philosophes, la sagesse et pour les savants, plusieurs sortes de connaissances. En somme tout, car Dieu confirme cela au verset 38 du chapitre 6 du Coran en ces termes : “... Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre...”. C'est pour cela qu'il s'adresse à tous et dit dans le verset 88 du chapitre 17 : “Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres”. Un défi donc pour manifester l'incapacité universelle, pour démontrer le caractère inimitable du texte coranique.
Le Coran a ensuite réduit les conditions du défi dans une dernière phase et a dit au verset 23 du chapitre 2 : “Si vous avez un doute sur ce que nous avons révélé à notre serviteur (Mouhammad), tâchez donc de produire un chapitre semblable et appelez vos témoins (les idoles) que vous adorez en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques”.
Alors que l'on sait qu'il y a de courts chapitres dans trois versets. Mais, depuis sa révélation jusqu'à nos jours, personne n'a pu relever le défi. Ceux qui ont essayé de relever au temps de Mouhammad (PSLD) ont même avoué leur incapacité.
En outre, les découvertes scientifiques du Dr Rashad Khalifa, dans le Coran, ont montré qu'il est un miracle mathématique basé sur le nombre 19. En effet, il a même déjà été informatisé. “Après avoir programmé ces coïncidences mathématiques sur ordinateur, ce sorcier électronique devrait répondre à la question : quelles sont les possibilités d'écrire un livre et par “chance/hasard”, réussir à tisser un système complexe basé sur le nombre 19 ? La réponse de l'ordinateur est : la probabilité d'un tel événement est de six cent vingt six septillions contre un pour un tel événement", a dît Ahmad Deedat, expert en religion comparative dans “Al Qur'an le miracle suprême.”
Autrement dit, en chiffres pour une appréhension de cette chance phénoménale : 626 000 000 000 000 000 000 000 000 contre un. Ces faits dévoilent une réalité profonde selon laquelle l'imitation du saint Coran est hors du domaine de l'acquisition humaine et, aucun livre de la valeur du Coran n'existe dans l'histoire de l'humanité. Ce qui montre le caractère inaltérable du miracle coranique. Alors, peut-il être l'oeuvre d'un homme analphabète comme Mouhammad (PSLD) ? Quant à son inaltération, Dieu, exalté soit-il, a pris l'engagement de prendre soin de la protection de son Livre pour toute l'éternité du temps en ces termes : “C'est nous qui avons fait descendre le Rappel (le Coran) et c'est nous qui en sommes gardiens", verset 9 du chapitre 15.
Enfin, de par sa valeur, notons qu'il est formellement interdit de le toucher étant en état d'impureté majeure (menstrues, lochies, après les rapports intimes, la pollution nocturne, etc.), au risque d'encourir une malédiction divine. N'en parlons pas de ceux qui l'écrivent sur le porc.
Donc, pour avoir accès à ce miracle ultime qu'est le Saint Coran, la précaution obligatoire veut qu'on se purifie par le “bain rituel” ou par l'ablution, si on est en état d'impureté mineure (après un pet, sommeil, etc.).
Hamadi BARO
Le Pays
Frédérick Madore