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Ide al Kabir ou fête de Tabaski : le conseil d'un spécialiste
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- Titre
- Ide al Kabir ou fête de Tabaski : le conseil d'un spécialiste
- Créateur
- Hamadi Baro
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 18 mai 1994
- Résumé
- La fête de sacrifice et celle de la rupture du jeûne du mois de Ramadhân ont été recommandées par le prophète Mouhammad (Alaïhissalâm) après l'Hégire, c'est-à-dire à Médine.
- Couverture spatiale
- Médine
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003824
- contenu
-
La fête de sacrifice et celle de la rupture du jeûne du mois de Ramadhân ont été recommandées par le prophète Mouhammad (Alaïhissalâm) après l'Hégire, c'est-à-dire à Médine.
Communément appelée “fête du mouton", le sacrifice de "mouton" est une obligation traditionnelle islamique (Sunna) pour qui en a les moyens, Autrement dit, il n'y pas d'inconvénient pour celui qui, par exemple, l'année passée a pu s'en acquitter et qui, limité cette année par ses moyens, n'a pas pu le faire.
Bref, en ce qui concerne les jours du sacrifice, disons qu'ils sont au nombre de trois. Mais parmi ces trois jours, le 1er est le préférable jusqu'à l'après midi. Passé ce temps, il est recommandé d'attendre le lendemain matin.
Ainsi, partent du 1er jour de la fête, s'il est souhaitable de ne prendre le petit déjeuner qu'après la prière, alors, il est recommandé de faire la prière du sacrifice tôt le matin vers 8H30, afin de permettre aux fidèles d'Allah d'aller égorger leurs animaux. En effet, l'Imam prononce deux prônes devant les fidèles en tes exhortant sur leurs devoirs religieux. Sur ce, il s'asseoit au début du premier et du second prône durant un laps de temps.
Notons que les fidèles sont tenus de l'écouter attentivement ; après quoi, il Immole son animal, de sacrifice. C'est après son sacrifice que les autres pourront égorger, de préférence eux-mêmes, leurs animaux en tranchant la Jugulaire. Alors il n'y a pas d'inconvénient à ce que la femme elle-même égorge, son animal de sacrifice.
Aussi, pour ce sacrifice, lors de l'égorgement, on place l'animal en direction de la Kaaba ou "la maison d'Allah" et le sacrificateur dit ceci :
Bisimil-lahi wal-lahou Akbarou - Rabbanâ taquabal-minâ ce qui signifie “Au nom de Dieu et Dieu est le plus grand, Seigneur accepte cela de nous". Comme l'a ordonné Allah le très-haut dans son Saint Coran en ces termes :
"Prononcez sur les bêtes à immoler au nom de Dieu alors qu'ils sont bien debout sur les quatre pattes. Quand ils tombent sur le côté (en mourant) mangez-en et donnez-en à manger au pauvre qui cacha sa pauvreté et à celui qui "la met en évidence”.
Dieu est véridique. Chapitre 22 verset 36.
Mais celui qui ne peut pas ou n'a pas te courage d'égorger son animal et de te dépecer, quelqu'un d'autre pourra te faire contre payement, en argent de préférence, au lieu que ce dernier se taille la tête, tes pattes ou une partie quelconque de la viande comme droit ; ce qui n'est pas alors islamique. En d'autres termes, soit ce travail est gratuitement lait, soit il est rémunéré.
Après avoir dépecé l'animal en question, le fidèle doit répartir sa viande en trois tas :
a) le premier tas sera destiné aux pauvres et aux nécessiteux ;
b) le second, à tous ceux qui sont chers au sacrificateur ;
c) le troisième sera réservé à sa propre famille.
Il faut souligner que pour ce sacrifice, tes ovins sont préférables aux autres animaux. Plus précisément un ovin d'un an révolu, ou, selon une autre opinion, de 8 mois au moins, ou de 10 mois selon une troisième opinion. Les mâles non châtrés sont encore préférables parmi ces derniers,
Mais celui qui n'en est pas capable immolera selon ses possibilités une des bêtes classées par ordre d'importance : mâles non châtrés, mâles châtrés, femelles, caprins mâles et femelles, caprins non châtrés, caprins femelles, camelin et enfin bovins.
Pour les sacrifices faits pendant te pèlerinage, tes chameaux sont préférables. Viennent ensuite les bovins, puis les ovins et enfin les caprins.
Mais quelle que soit l'espèce à laquelle appartient l'animal du sacrifice, notons qu'elle ne devra être ni borgne, ni malade, ni nullement boiteuse, ni maigre au point de ne plus avoir de graisse.
En somme, il faut éviter de choisir un animal présentant un vice quelconque ; comme une bête très petite, ou à l'oreille coupée, ou encore à te corne cassée. Si la blessure qui en résulte est encore vive, une telle bête peut être choisie.
Genèse du sacrifice
Le prophète Abraham (A), encore appelé Père du monothéisme, a rêvé une fois qu'il était en train d'égorger son fils Ismaël, fils de Hadjar sa seconde épouse. Alors, il conclut qu'Allah lui demandait le sacrifice de la vie de son fils. Puis il l'en informa pour sonder sa réaction.
"Fais ce qui t'est ordonné ! Tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, parmi tes Constants”, répondit Ismaël (A).
Fort heureusement, il eut en face de lui, un fils obéissant.
Dieu l'omniscient désirait simplement les éprouver.
Abraham allongea son fils par terre et attacha ses mains et ses pieds avec une corde. Face à cette situation, il banda évidemment ses propres yeux avec une toile. Après quoi, il monta sur la poitrine d'Ismaël (A) et appliqua avec courage te couteau sur sa gorge.
Ayant été convaincu qu'il venait d'accomplir sa mission, Il enleva la toile qui bandait ses propres yeux. Et qu'est-ce qu'il vit ? Un bélier allongé et tué, non pas Ismaël.
Ce dernier était debout tout près de lui et souriant. C'est de sa progéniture que naîtra le Saint Prophète Mouhammad (A).
En effet, chaque année, le 10 du 12ème mois lunaire (Zoul Hidja), les musulmans, selon leur possibilité, immolent des “béliers" à travers le monde en commémoration de ce sacrifice d'Abraham.
Autrement dit, ils célèbrent Ide Al Kabîr en signe de joie de la survivance d'Ismaël à la rude épreuve.
En somme, de tout cela, il ressort que si te sang des animaux est utilisé dans l'adoration de Dieu chez les idolâtres, alors ce sacrifice musulman respecte la lettre et l'Esprit du monothéisme pur conformément à la parole de Dieu l'unique qui dit ceci dans le saint Coran :
“Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui parvient de votre part c'est la piété". Dieu est véridique. (Chapitre 22 verset 37).
Enfin, puisse Dieu l'omniscient permettre à toutes et à tous de passer une bonne et heureuse fête de Tabaski, Amîn.
Baro élève au Centre arabe libyen
Fait partie de Ide al Kabir ou fête de Tabaski : le conseil d'un spécialiste