Article
Tabaski : les musulmans ont commémoré hier le sacrifice d'Abraham
- Classe de ressource
- Article
- Collections
- L'Observateur Paalga
- Titre
- Tabaski : les musulmans ont commémoré hier le sacrifice d'Abraham
- Créateur
- Madi Kaboré
- Editeur
- L'Observateur Paalga
- Date
- 9 avril 1998
- Résumé
- 70 jours après l'Eid-ul-fitr (fête de la fin du jeûne) les fidèles musulmans du Burkina Faso ont prié hier mercredi 08 avril 1998 l'Eid-ul-adha la fête du sacrifice, communément appelée la fête du mouton. Dès 8 heures 00 minute, les fidèles musulmans, parés dans leurs plus beaux habits, tapis à la main, se sont dirigés vers le lieu de prière de leur choix. A la place de la Révolution où nous étions, la prière a commencé à 9 heures et a été officiée par Ibrahim Koanda le grand imam de Ouagadougou. C'est à jeûn que ces fidèles. se sont rendus à la prière. Ils mangeront comme premier plat de cette journée de fête, le foie de la bête sacrifiée dès leur retour de la prière, comme le recommande l'islam. La prière a consisté en deux rakats avec entre six et seize takbirs (Allahou Akbar) additionnels, faite en congrégation et suivie d'un sermon (Khutba). Au cours de la prière l'imam n'a pas manqué de prononcer des bénédictions à l'endroit de tous les fils du Burkina qu'ils soient musulmans, animistes, chrétiens, bouddistes ou autres...
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003805
- contenu
-
70 jours après l'Eid-ul-fitr (fête de la fin du jeûne) les fidèles musulmans du Burkina Faso ont prié hier mercredi 08 avril 1998 l'Eid-ul-adha la fête du sacrifice, communément appelée la fête du mouton. Dès 8 heures 00 minute, les fidèles musulmans, parés dans leurs plus beaux habits, tapis à la main, se sont dirigés vers le lieu de prière de leur choix. A la place de la Révolution où nous étions, la prière a commencé à 9 heures et a été officiée par Ibrahim Koanda le grand imam de Ouagadougou. C'est à jeûn que ces fidèles. se sont rendus à la prière. Ils mangeront comme premier plat de cette journée de fête, le foie de la bête sacrifiée dès leur retour de la prière, comme le recommande l'islam. La prière a consisté en deux rakats avec entre six et seize takbirs (Allahou Akbar) additionnels, faite en congrégation et suivie d'un sermon (Khutba). Au cours de la prière l'imam n'a pas manqué de prononcer des bénédictions à l'endroit de tous les fils du Burkina qu'ils soient musulmans, animistes, chrétiens, bouddistes ou autres...
La prière a pris fin par l'immolation du mouton de l'imam qui a officié la prière, donnant ainsi le top de départ du sacrifice dans les concessions. Ainsi donc, les musulmans qui peuvent sacrifier une bête l'ont fait et ont distribué par la suite la viande parmi les pauvres et les indigents. Le reste a été partagé dans la maisonnée et avec les proches.
Le sacrifice qui est l'immolation d'une bête pour l'amour de Dieu le matin de l'Eid exige un mouton âgé d'une année environ, d'une espèce caprine, et d'une année révolue, ou des bovins de deux années révolues.
Ces bêtes doivent être bien en point et saines. La meilleure offrande est un bélier cornu, ayant des tâches noires autour des yeux et aux pattes.
Madi Kaboré
Fait partie de Tabaski : les musulmans ont commémoré hier le sacrifice d'Abraham