Article
Processus de paix au Moyen-Orient : quel rôle doivent jouer les parlementaires Afro-Arabes ?
- Titre
- Processus de paix au Moyen-Orient : quel rôle doivent jouer les parlementaires Afro-Arabes ?
- Créateur
- Edgard Couao-Zotti
- Editeur
- La Nation
- Date
- 6 mars 1998
- Résumé
- Le rôle des parlements africains et arabes dans la consolidation du processus de paix au Moyen-Orient, et l’application des résolutions internationales légitimes, y compris celles relatives à la préservation du statut légal de la ville sainte de Jérusalem. C’est la question qui a préoccupé, les participants à la 8è conférence du Dialogue parlementaire afro-arabe. Ils ont exprimé leurs points de vue à travers des mémoires. Voici en résumé, les propositions des groupes nationaux du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal.
- Page(s)
- 3
- Sujet
- 8è conférence du Dialogue parlementaire afro-arabe
- 9è conférence parlementaire afro-arabe
- Bruno Amoussou
- Coopération arabe
- Organisation des Nations Unies
- Paix
- Violence
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003647
- contenu
-
Le rôle des parlements africains et arabes dans la consolidation du processus de paix au Moyen-Orient, et l’application des résolutions internationales légitimes, y compris celles relatives à la préservation du statut légal de la ville sainte de Jérusalem. C’est la question qui a préoccupé, les participants à la 8è conférence du Dialogue parlementaire afro-arabe. Ils ont exprimé leurs points de vue à travers des mémoires. Voici en résumé, les propositions des groupes nationaux du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal.
Bénin
La consolidation du processus de paix au Moyen-Orient, indique le groupe national du Bénin, influence non seulement le devenir des peuples arabes, mais aussi des peuples d’Afrique. La question de la paix au Moyen-Orient constitue un des points névralgiques de la coopération afro-arabe.
Selon le groupe national du Bénin, le principe capital pour le maintien et la consolidation de la paix, réside dans l’action pour le renforcement des relations pacifiques et dans le règlement des différends par la négociation.
Le parlement est une composante du pouvoir d’Etat. Les politiques décidées par le gouvernement étant susceptibles de sanction au niveau parlementaire, et la plupart des accords internationaux faisant l’objet d’autorisation de ratification, il revient donc aux parlements et aux parlementaires d’utiliser effectivement cette arme capitale. Car pour le processus de paix au Moyen-Orient, il n’y a pas que les gouvernements pour agir, les parlements doivent pouvoir indiquer des orientations; étant donné qu’ils représentent aussi l’opinion publique.
Pour le groupe national du Bénin, la consolidation du dialogue parlementaire afro-arabe peut constituer une possibilité pour les peuples arabe et africain de réaffirmer l’exigence radicale d’une paix juste au Moyen-Orient.
Niger
Pour le groupe national du Niger, les parlementaires africains et arabes ont le devoir d’apporter leur contribution à la reprise du dialogue entre les parties concernées. Il invite les parlements à s’impliquer davantage dans toutes les conférences internationales où la question du Moyen-Orient est à l’ordre du jour.
Dans ce cadre, l’Union interparlementaire qui a conclu un accord de coopération en 1996 avec l’ONU a un rôle important à jouer. Elle doit pouvoir, au cours des réunions internationales, sensibiliser les différentes délégations sur la question. Pour mieux sensibiliser les populations, les parlements pourront directement à travers leurs gouvernements, saisir l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée le 2 novembre de chaque année.
Sénégal
Le groupe national du Sénégal conseille aux parlementaires de dépasser leur fonction première qui est de légiférer pour étendre leurs activités au domaine de la coopération au développement. Selon ce groupe, sans solution pour la question de Jérusalem, il ne saurait avoir de solution au conflit israélo-arabe.
Les parlementaires, estime le groupe sénégalais, doivent stimuler l’esprit de coopération entre tous les habitants de la ville.
L’action des parlements pour la consolidation de la paix peut être un moyen extrêmement efficace si elle est mise à contribution dans la recherche des solutions aux problèmes.
Declaration du Groupe national du Burkina Faso
Le Groupe national du Burkina Faso salue la 8e Conférence parlementaire afro-arabe et souhaite plein succès à ses travaux. Il suit avec une vive préoccupation les lenteurs accusées du processus de paix au Moyen-Orient et déplore le recours répété à la violence.
Le Parlement burkinabé partage la position du Gouvernement du Burkina Faso en accord avec les Résolutions pertinentes des Nations Unies sur la question du Moyen-Orient. Il en appelle à leur application. Enfin le Parlement Burkinabé est également solidaire des Résolutions de l'Organisation mondiale des Parlements, l'Union interparlementaire qui invite à redoubler d’efforts pour relancer le processus de paix.
Le Groupe national du Burkina assure la Conférence de son entière disponibilité à oeuvrer, avec les autres Parlements à la résolution inébranlable de ce si lancinant conflit.
Le point des travaux d'hier
Les travaux de la 8è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe se sont poursuivis hier au Centre international de conférences sous la direction effective du président Bruno Amoussou.
Les participants à cette conférence ont, après avoir suivi le rapport du comité de suivi, prêté une oreille attentive aux communications suivantes:
1 - Rôle des Parlements africains et arabes dans la consolidation du processus de paix au Moyen-Orient, et l’application des résolutions internationales légitimes, y compris celles relatives à la préservation du statut légal de la ville sainte de Jérusalem.
2- La Promotion des investissements en Afrique et dans le monde arabe.
3- Dynamisation des échanges scientifiques et culturels entre les pays africains et arabes, et préservation de leur patrimoine culturel.
Après ces communications, les parlementaires afro-arabes ont approuvé la requête du Conseil national palestinien de devenir membre à part entière de l'Union interparlementaire.
S’agissant de la constitution du nouveau comité de suivi, l’ancien comité a été purement et simplement reconduit.
Quant à la date et le lieu de la 9è conférence parlementaire afro-arabe, elle sera fixée après consultation entre le comité de suivi et les chefs des groupes nationaux. Les deux unions, c’est-à-dire l’Union parlementaire africaine et l’Union parlementaire arabe participeront aux réunions du comité de suivi.
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